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| ~ Jusqu'au Mexique, le vol est long. [PV] | |
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Invité
Ξ Sujet: ~ Jusqu'au Mexique, le vol est long. [PV] Sam 4 Aoû - 21:18 | |
| Moïshe s’était levé tôt ce matin. Même si c’était le week-end oui. En fait, il n’avait pas l’habitude de faire la grasse matinée, et d’ailleurs, il n’aimait pas ça. Le mexicain avait l’impression que quand on se levait à midi, on avait déjà perdu la moitié de sa journée… Ce qui n’est pas faux dans un sens mais chacun voit les choses comme il l’entend.
Enfin, pour une fois, ce n’était pas pour travailler que le cinquième année c’était levé si tôt, non, pas du tout. Il comptait bien bosser, profiter du week-end et des dernières journées ensoleillées avant la neige qui n’allait pas tarder pour réviser dans le parc ou près du lac, mais plus tard quoi. Là, il devait se rendre à la volière, envoyer une lettre à ses parents à qui il avait promis des nouvelles de lui et de sa petite sœur trois fois par semaine. Et il s’y tenait le mexicain ! La fratrie avait déjà été puni de n’être pas dans la même maison (prétexte abruti en soit.) en devant rester là pour toutes les vacances alors le jeune-homme ne voulait pas se risquer à pire en manquant une seule des trois fois, une seule de ces trois lettres de la semaine. Et puis, ce n’était pas un fardeau pour lui. Moïshe était un compositeur dans l’âme, un écrivain aussi, alors sentir ses doigts sur sa plume pour la faire glisser sur le papier et en sortir un mot, puis deux, puis terminer par une phrase n’était pas gênant pour lui.
Il arriva donc à la volière, lettre à la main et grimpa jusqu’à trouver un hibou de l’école, lui n’en avait pas oui, mais bon, ceux à dispositions étaient très biens, et puis, il faisait depuis le début de l’année maintenant, alors il s’était habitué. Et même s’il n’était pas un grand ami des animaux, il pouvait aisément reconnaitre que ceux-là étaient très utiles et plutôt sympa, donc bon, il s’en accommodait plutôt bien.
Il s’étonna cependant de n’être pas seul ce matin, mais après tout, la fille qui était là ne le gênait pas, au contraire même, il se rendit très vite compte qu’il devrait lui adresser la parole quand il vit qu’il avait oublié de mentionner quand était son prochain devoir de potions, comme avait demandé ses parents. C’est dire que Moïshe ne voulait pas vraiment pas être sanctionné pour cet oubli stupide qui était à la base d’une demande tout aussi stupide. Bref, timide quand même le mexicain il s’approcha difficilement de la jeune-fille… Surtout quand il vit que c’était une vipère, donc une élève appartenant à la maison de sa sœur. Oh, en soit, les Serpentard ne le dérangeait pas, non, mais il mettait un frein à parler avec ces gens-là parce que justement, Jules appartenait à cette maison, et connaissant sa sœur comme étant une peste qui lui cherchait tout le temps des noises et à lui faire des farces, il avait très vite catalogué toutes les vipères dans le même sac.
Néanmoins, il n’avait pas d’autre alternative s’offrant à lui et il tentait de se résonner en se disant que c’était débile et qu’elle n’allait pas le manger parce qu’il lui demanderait un crayon pour a-noter ce qu’il considérait d’une importance capitale… Bref, grand timide, il prit son courage à deux mains quoi.
« Excuse-moi, je veux pas te déranger mais t’aurais quelque chose à me prêter pour écrire ? J’ai oublié de noter un truc d’important. »
Moïshe sourit à la jeune-fille en montrant sa lettre et se sentit de suite soulagé. En fin de compte, quand c’était sortit, il se dit que ce n’était pas si difficile que ça !
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Ξ Sujet: Re: ~ Jusqu'au Mexique, le vol est long. [PV] Dim 12 Aoû - 17:12 | |
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Caroline aimait la correspondance, elle adorait écrire des lettres mais en réalité, à côté de ça, elle ne povuait absolument pas nier le fait qu'elle ne savait pas à qui écrire, elle n'en avait pas la moindre idée, en faite, si on voulait vraiment tout savoir. Mais les gens se devaient de comprendre que si rien n'était vraiment facile, il allait avant tout falloir faire avec, que cela nous plaise ou non, de toute évidence. Mais depuis qu'elle était partie de chez elle, disons qu'elle ne voyait pas à qui elle aurait bien pu écrire, une seule seconde. En dehors des gens qu'elle voyait dans cette école, elle n'avait pas d'attache. Du coup.. C'était un peu compliqué. Mais bon, ce n'était pas elle qui allait vraiment pouvoir y faire grand chose. Ce n'était pas facile et dans le fond, ça ne risquait clairement pas de l'être, oui voilà, et il fallait apprendre à faire avec, que cela nous plaise ou non, ce n'était pas facile, pas facile du tout d'ailleurs, si on voulait tout savoir. Mais il fallait apprendre à faire avec, que cela nous plaise ou non, de toute évidence. Enfin bref, hors de question pour elle de se prendre la tête avec tout ça. Et les choses iraient alors beaucoup mieux. Oui, voilà, elle n'en doutait pas un seul instant, pas une seule seconde non plus et c'était sans doute bien mieux comme ça, de toute façon, elle ne le savait que trop bien, si on voulait tout savoir, de toute manière. Donc bah.. Bah ouais, voilà quoi.
En plus, elle avait quitté Nicolas. Alors ça, ça avait vraiment été un coup dur. Pourtant, c'était stupide bien sûr, après tout, ça voulait dire qu'elle regrettait de l'avoir quitté. Mais dans le fond, on ne pouvait pas vraiment dire qu'elle avait vraiment d'autres solutions. Elle était bien obligée de faire avec, elle n'avait absolument pas le joie. Impossible même, si on voulait tout savoir. Et il fallait vraiment faire avec. C'était parfaitement logique. Mais du coup, elle avait perdu un précieux appui. Et dire qu'elle ne lui avait même pas parlé de ses problèmes. Elle ne voulait pas l'embêter avec ça, et voilà qu'elle lui avait caché quelque chose. Nicolas avait été son premier véritable amour, le perdre était une sensation bizarre, une blessure, une douleur, mais elle n'avait pas eu d'autres choix, elle avait été bien obligée de faire avec, elle ne se voyait pas continuer à lui mentir, encore et encore, elle ne voulait pas lui faire de mal, elle ne voulait pas le blesser, même si c'était sans doute ce qu'il y avait de plus simple à faire ( chose qui était complètement stupide bien sûr. ). Mais il y avait eu ce baiser, avec Zane, et elle n'avait pas voulu mentir avec cette fille. Il en était même parfaitement hors de question en fin de compte, si on voulait tout savoir et c'était sans doute mieux comme ça, elle en était convaincue. Et tant qu'elle ne comprendrait pas, elle ne voulait mentir à personne, elle ne pouvait pas endurer un mensonge semblable. Il en était parfaitement hors de question, si on voulait vraiment tout savoir. Mais que cela soit facile ou non, que cela nous plaise ou non, on ne pouvait pas vraiment dire que l'on pouvait y faire grand chose, oui voilà, et il fallait apprendre à faire avec, d'une certaine façon, du moins.
Mais elle prenait enfin son courage à demain, elle se décidait enfin à se bouger le derrière et elle avait écrit une lettre à Vincent. Dans ce mot, elle lui disait qu'elle était partie, qu'elle avait besoin d'aide et qu'elle comptait sur son grand frère. Elle lui disait l'aimer, elle lui disait comprendre son geste, comprendre qu'il puisse ne pas vouloir entendre parler de tout ça, de ce qu'il avait bien pu arriver entre eux. Et elle voulait savoir si les choses allaient s'arranger, s'il comptait faire un pas vers elle ou s'il ne voulait rien savoir. Et puis et bien.. Elle attendrait de voir ce qu'il se passerait, elle attendrait de voir comment les choses pourraient bien évoluer aussi. Ce n'était pas vraiment comme si elle avait le choix, de toute façon. Elle ne pourrait jamais le forcer à venir lui parler. Elle n'en avait pas la moindre possibilité, de toute évidence. Enfin bref, elle verrait bien ce qu'il dirait, si jamais il venait à dire quelque chose bien sûr. Parce que dans le fond, elle n'était même pas en mesure de savoir s'il allait vraiment répondre quelque chose. Si ça se trouvait, après tout, il n'allait pas dire le moindre truc hein, c'était parfaitement possible, dans le fond. Mais il était hors de question pour elle de se soucier avec quelque chose dans ce genre là. Oui, voilà.
Une fois dans la volière, elle sentit sa main tremblée, celle qui serrait la lettre, la lettre destinée à son frère. C'était fou tout de même, de se sentir à ce point stressé par un petit bout de papier, par une simple lettre, par quelques mots. Elle avait surtout peur qu'il ne lui réponde pas, qu'il ne lui dise rien, ce genre de truc quoi.. Du coup, elle ne savait pas trop ce qu'elle pouvait bien être censée dire ou bien ce qu'elle pouvait bien être censée penser, s'il venait à ne pas lui répondre.. Enfin.. Elle verrait de toute manière.
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FLOCON |
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Ξ Sujet: Re: ~ Jusqu'au Mexique, le vol est long. [PV] Jeu 23 Aoû - 18:38 | |
| On ne peut pas clairement dire que Moïshe était déçu que la jeune-fille ne lui réponde pas, non, ce n’était pas ça. Il était plutôt désappointé en fait. Ouais, c’est ça. En cet instant, il ne savait pas comment réagir face au fait que la vipère présente dans la volière ne lui avait pas répondu. Il ne pensait pourtant pas avoir été impolie, rustre, brutal ou quoi que ce soit d’autres. C’était d’ailleurs fort improbable que le mexicain soit l’incarnation de l’un de ces adjectifs plutôt négatifs, c’est vrai, il était timide et rien que le fait d’avoir réussi à adresser la parole à cette fille, une fille oui, en plus, était un exploit alors il n’avait surement pas été méchant dans ses propos, non, du tout. Surtout qu’il s’était bien pardonné du dérangement, si il en avait eu un. Donc oui, il était vraiment perturbé, ne sachant pas comment réagir.
Il en faisait peut-être des tonnes me direz-vous, bhein oui peut-être bien, mais Moïshe est quelqu’un qui avait beaucoup de mal contrôler ses sentiments, ses ressentis alors il ne fallait bien entendu pas lui demander de faire la part des choses, c’était impossible. Et en plus de tout ça, très lent à la détente, c’était certain qu’il allait lui falloir de longues minutes pour essayer, on dit bien essayer, de comprendre pourquoi la Serpentard l’avait totalement ignoré. Il savait d’avance que ça n’allait pas être facile d’ailleurs, mais bon, il faut ce qu’il faut, il fallait bien que ça bouge dans sa tête, non ?
Premièrement il se dit que finalement il avait raison et que jamais il ne pourrait s’entendre avec quelques vipères que ce soit. C’était stupide oui, mais il ne pouvait s’empêcher de penser que si tous les vert et argent était comme sa chère sœur, et bien, il ne s’en sortirait pas longtemps quoi, c’était aussi simple que ça. En effet, si ceux-ci était tous malins, critiques et aimaient faire des ‘blagues, les 400 coups ou autres, vraiment, il avait déjà assez de Jules. Mais c’est vrai que dans le fond, tant qu’il restait loin d’eux ça irait, s’ils étaient tous comme ça bien sûr, mais là, il hésitait entre se dire qu’il venait purement et simplement d’être snober, ignoré ou alors que la vipère ne l’avait pas entendu, ce qui pouvait être possible bien sûr. Tout est possible.
Il en vint quand même, au bout de quelques longues et réfléchies secondes que non, c’était clairement stupide d’apposer aux gens des étiquettes et de les mettre dans des sacs sous prétexte qu’une d’entre eux l’ennuyait. Même si le mexicain adorait sa sœur par-dessus et savait que d’un côté, c’était pour le bouger qu’elle lui faisait des farces, quand on se fait avoir à chaque fois depuis qu’on a cinq ans, c’est clairement fatiguant. Et oh, bien sûr, Maïlie n’était pas encore monté à l’esprit de l’adolescent de quinze ans, sinon il aurait encore pu affirmer que sa théorie était stupide. Parce que oui, l’américaine violoniste était sa meilleure-amie et était en même temps dans la même maison que la jeune-fille qu’il avait présentement en face de lui.
Enfin, il ne fallait pas trop qu’il pense à sa meilleure-amie en ce moment. Il ne savait plus trop ou il en était et rien que de la voir dans sa tête il rougissait et se sentait stupide de ne pas pouvoir mettre de mot clair pour définir ce qu’il ressentait envers elle. Donc il respira un bon coup, froissa légèrement la lettre qu’il avait dans les mains pour se calmer et se re-concentra sur une seule vipère, à savoir celle qu’il avait en face de lui.
Il ne voulait pas lui parler encore une fois non, c’était trop de risque pour lui. Mais que pouvait-il faire, il ne savait pas, alors il se contenta de continuer de la regarder, avec plus d’insistance peut-être, mais il la regardait simplement. Peut-être qu’elle se rendrait que quelqu’un lui avait adressé la parole… Au bout d’un moment quoi.
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Ξ Sujet: Re: ~ Jusqu'au Mexique, le vol est long. [PV] Lun 27 Aoû - 10:16 | |
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Le regard toujours un peu dans le vague, elle réalisa, sans doute un peu trop tard, que le garçon devant elle lui avait adressé la parole. Ce qui devait l'avoir faite passer pour quelqu'un d'un peu sans cœur et un peu trop froide. Alors que bon, les gens qui la connaissaient ne seraient-ce qu'un peu, auraient pu facilement constater qu'elle était une fille assez sympa et pas du tout du genre Serpentard, en fin de compte. Elle était vraiment sympa oui, voilà. Enfin.. De son point de vu mais pas uniquement quoi ! Le nombre d'ennemis qu'elle avait n'était pas franchement élevé et tout ça quoi ! Enfin bon, là, tout de suite, il fallait surtout qu'elle arrête une seconde de penser à tout et n'importe quoi et qu'elle se concentre un moment sur ce qu'il avait dit. Parce qu'elle l'avait entendu hein ! Quand même ! Mais disons juste qu'elle l'avait un peu ignoré sur le coup, trop plongé dans ses pensées, pensant qu'il parlait à quelqu'un d'autre aussi peut être. Allez donc savoir. Mais non, il lui parlait à elle. Et maintenant, il était peut être temps pour elle de se décider à lui répondre quand même ! « Oh, je suis désolée de t'avoir donné l'impression de t'ignorer. J'étais tellement plongée dans mes pensées que j'ai à peine entendu alors pour te répondre.. C'était une autre histoire, désolée ! ».
Elle attendit d'avoir trouvé un hibou pour poster sa lettre et ensuite fouiller dans son sac. Cette lettre était bien trop précieuse et bien trop importante pour qu'elle attende encore. Son courage était bien présent, là, alors qu'elle ne savait pas si ça serait toujours le cas, dans deux minutes. « Désolée, c'est une lettre importante et je profite de mon taux de courage élevé pour l'envoyer. Je ne sais pas si je l'aurais encore eu si j'avais attendu un peu donc.. ». Un sourire gêné se dessina sur ses lèvres. Elle espérait ne pas se montrer trop brusque ou trop faible, à trop s'excuser comme elle était en train de le faire là tout de suite.
Donc, il voulait un truc pour écrire sa lettre. Fouillant dans son sac un peu trop grand où ses stylors étaient en vrac, Caroline réalisa qu'elle avait totalement oublié ses plumes dans son dortoir, il ne faudrait pas qu'elle oublie d'y retourner, sinon, les professeurs allaient s'en prendre sévèrement à elle et faire perdre des points à sa maison pour une aussi petite chose, ça serait vraiment trop stupide, d'après son propre avis, de toute évidence. Enfin bon, bref, il fallait surtout qu'elle fouille dans son sac là hein, mais elle avait du mal à trouver un stylo qui n'écrive pas de façon trop fantaisiste. Elle fini, donc, par trouver un stylo bleu ainsi qu'un stylo noir, pour qu'il puisse avoir du choix. Elle préférait vraiment les stylos pour les fiches de révisions et tout ça. La plume.. C'était uniquement pour les cours et les devoirs. Parce qu'elle n'avait pas le choix, uniquement. « J'ai un stylo bleu et un stylo noir. Une couleur en particulier ? J'ai rose aussi si tu veux, mais je doute de la prise au sérieux de ta lettre, si tu écris avec une couleur pareille ». Un sourire avenant sur le visage, elle s'avança donc un peu vers lui et fini par lui tendre les stylos. Elle espérait qu'il ne la prenait pas pour une pauvre fille, qu'il ne pensait pas qu'elle était méchante ou ce genre de chose. Disons juste que dernièrement, elle n'avait pas vraiment beaucoup de chance et qu'elle essayait de faire de son mieux pour garder la face. Mais cela n'avait rien genre.. Vraiment rien d'évident. Du coup, elle pétait vite un plomb. Enfin.. Disons plutôt qu'elle craquait vite quoi. Oui, les choses auraient sans doute étaient un peu plus clair comme ça. De son point de vu, en tout cas. Après, elle n'aurait clairement jamais la vantardise de dire que les choses seraient vraiment faciles, de toute évidence quoi. Enfin bref.
Elle voulut, une nouvelle fois, s'excuser pour avoir été à côté de la plaque et pour avoir attendu trop longtemps pour lui répondre ou même pour bouger, à rester là, debout, le regard sans doute un peu vide. Mais elle se reprit et se mit surtout à penser que s'excuser trop de fois, ça venait un peu à briser les excuses et à leurs enlever un peu leur sincérité, d'une certaine manière, en tout cas, oui voilà. Enfin bref, hors de question pour elle de trop se prendre la tête avec ça. Elle faisait de son mieux, ce n'était pas si négligeable que ça non ?
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Ξ Sujet: Re: ~ Jusqu'au Mexique, le vol est long. [PV] Ven 31 Aoû - 11:06 | |
| « Oh, je suis désolée de t'avoir donné l'impression de t'ignorer. J'étais tellement plongée dans mes pensées que j'ai à peine entendu alors pour te répondre.. C'était une autre histoire, désolée ! »
Ha, ouf, le mexicain était plutôt joyeux de voir que ce n’était pas intentionnel de la part de la jeune-fille, enfin, qu’elle ne l’avait pas snober volontairement quoi. En plus, elle s’excusait ce qui était d’autant plus sympa de la part de la vipère et cela fit sourire Moïshe. C’était une manière à lui de lui dire que ce n’était pas grave, toute façon, il n’était pas très rancunier comme garçon alors un simple pardon suffisait généralement pour lui. Il remarqua également, qu’avant de un crayon elle confia sa lettre à un hibou. En soit, cela ne le dérangeait pas du tout, elle venait de voir qu’il lui avait adressé la parole alors cela suffisait, attendre un peu plus longtemps ne le gênait pas. Surtout qu’elle s’excusa une deuxième fois.
« Désolée, c'est une lettre importante et je profite de mon taux de courage élevé pour l'envoyer. Je ne sais pas si je l'aurais encore eu si j'avais attendu un peu donc.. »
« Ne t’excuse pas, si c’est important, ta lettre passe avant la demande que je t’ai faite. »
Il afficha un sourire bienveillant à la jeune fille. En effet, même si la lettre de la vipère était sans doute d’une beaucoup plus grande importance que la sienne, il n’avait pas non plus spécialement envie d’envoyer la sienne au Mexique, à ses parents. Il avait toujours peur de recevoir une beuglante en retour, comme au début d’année. Oui et cette beuglante avait été reçue pour la punition de la fratrie, mais ce n’était pas Jules a qui elle était destinée, non, c’était à son frère. Bref, inutile de préciser le grand moment de solitude qui avait été vécu par le mexicain, mais ça, c’était une autre histoire.
Il la regarda fouiller dans son sac et sortir deux crayons dont il ne distingua pas la couleur. Mais bon après tout, elle aurait pu lui en sortir, le cinquième année s’en fichait comme de sa première dent de lait alors… Le plus important étant vraiment d’à-noter son prochain devoir de potions, de peur de représailles de la part de ses parents. Mais il n’eu pas longtemps de réflexion pour entendre le choix de couleur que lui proposait sa camarade en face de lui.
« J'ai un stylo bleu et un stylo noir. Une couleur en particulier ? J'ai rose aussi si tu veux, mais je doute de la prise au sérieux de ta lettre, si tu écris avec une couleur pareille »
« Oh tu sais peu m’importe. Rose ou violet cela aurait été pareil, c’est à mes parents que j’écris donc cela n’est pas vraiment capital. Ce que je veux écrire oui, mais la couleur… »
Moïshe laissa sa phrase en suspension avant de venir un des deux crayons qui lui tendait la Sepentard. Complètement au hasard, il prit le noir. Maintenant était de trouver, une position la plus confortable possible pour écrire sans trouer sa lettre… C’était assez compliqué pour lui, qui était long à réfléchir et étudia patiemment dans sa tête les positions possible qui lui vinrent. Au bout dune ou deux minutes à rester comme ça, il pensa que sa camarade d’en face pouvait croire qu’il avait eu une absence et afin d’ôter cette possibilité, il lui sourit encore une fois, juste avant de se tourner et d’écrire ce qu’il avait à écrire en prenant appui contre un des murs de la volière. Oui parce qu’il avait penser à se pencher et écrire sur ses genoux, mais il remarqua avec justesse que ses genoux, ses jambes, n’étaient pas plates et pas non plus assez durs pour pouvoir noter tranquillement.
Enfin, il venait de finir, enroula soigneusement sa lettre et la confia à un grand duc qui partit tout de suite pour le Mexique. Ce serait long, c’était certain, mais ce n’était pas la première lettre qu’il envoyait alors bon… Le plus important était qu’elle arrive à destination et de cela il n’en doutait pas. Ensuite, il se rapprocha de la jeune fille, lui tendit son crayon avec un grand sourire avant de la remercier.
« Merci beaucoup, je me serais encore fait eng*euler sinon… Oh et… Je m’appelle Moïshe. »
Oui bon, il voulut se présenter aussi parce qu’il songeait que c’était toujours plus simple de parler de ou à quelqu’un quand on savait au moins de lui prénom, alors il le mentionna simplement. Après, elle en ferait ce qu’elle en voudrait et peut-être même ne dirait même pas le sien mais voila. Cependant, il doutait de ça. Elle était gentille quoi.
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Ξ Sujet: Re: ~ Jusqu'au Mexique, le vol est long. [PV] Mer 19 Sep - 21:12 | |
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Bon, et bien si le garçon venait de se mettre à sourire, ça devait bien vouloir dire qu'il ne lui en voulait pas non ? Enfin bon, après, il aurait été normal qu'il puisse lui en vouloir parce que sur ce coup, elle n'avait vraiment pas été maligne, quelle idiote par moment. Bon, okay oui, lorsqu'elle se figeait dans ses pensées, elle oubliait parfaitement tout le reste du monde, ou même ce qu'il pouvait se passer quoi. Si on venait à lui parler, bah elle n'entendait absolument rien. Mais vraiment quoi. Enfin bon, après, pour le reste, c'était comme ça qu'elle voyait les choses, là tout de suite. Mais ça pouvait très bien être un sourire là, uniquement pour voir les choses empirer après ou un truc du genre quoi. Aucune idée. Mais il était hors de question pour elle de trop se prendre la tête avec ça. Oui voilà, c'était sans doute mieux comme ça. Bref, là, elle était en train de penser n'importe quoi alors qu'elle était devant un garçon qu'elle ne connaissait même pas. L'idéal était donc de ne pas trop passer pour une idiote. Surtout pour avoir des pensées aussi débiles quoi. En tout cas, il n'ajouta rien, lui, peut être avait-il déjà tiré un trait sur cette histoire ? Dans l'idéal, elle aurait quand même préféré qu'il lui dise quelque chose ou allez donc savoir quoi. Aucune idée en faite, là tout de suite.
Bon, en temps normal, elle lui aurait clairement donné son stylo avant de poster la lettre. Mais puisqu'il était question d'envoyer un message à Vincent, elle ne pouvait pas se permettre de trop attendre, elle n'aurait plus eu le courage de faire ce qu'elle voulait, elle n'aurait pas eu la force de foncer et de réussir ce qu'elle avait à faire et tout ça. Elle se serait sans doute arrêter, elle aurait sans doute buguer ou allez donc savoir quoi. Donc bah ouais, l'idéal était SURTOUT de rester tranquille, en faite. Oui voilà. Et il n'y avait rien d'autre à en dire, en fin de compte. « Encore désolée. Bon, tu dois trouver que je m'excuse beaucoup mais c'est plus fort que moi en faite. Quand je suis fautive.. Je m'excuse vingt fois au moins ! Et je n'ai pas dit que ma lettre était plus importante que la tienne. Juste que mon courage est trop faible quand il est question d'écrire à mon frère. ». Un sourire timide se dessina sur ses lèvres mais elle tenta surtout de se poser et d'arrêter de dire n'importe quoi, ou en tout cas, de trop parler. Après tout, il n'avait pas besoin de savoir à qui elle écrivait. Et en plus, dire qu'elle avait écrit une lettre à son frère la mettait une nouvelle fois devant le fait qu'elle était sur le point de lui envoyer une lettre quoi. Bordel..
« Vaut mieux éviter le rose je crois, quand on est un garçon et qu'on écrit à ses parents. On ne sait jamais à quoi ils vont penser surtout ». Bah oui quoi, ça aurait été trop bizarre et un peu trop désagréable aussi, si on voulait vraiment tout savoir. Non mais franchement, il y avait vraiment des moments où on ne savait pas trop comment se comporter, du gros délire, en fin de compte. Donc bah.. Bah oui, voilà quoi. Tout ça pour dire que ouais, s'il leurs écrivait en rose, ils allaient probablement se mettre à se poser toute une série de questions qui n'étaient pas vraiment nécessaire. Elle lui tendit donc un stylo noir. Surtout qu'elle venait de songer qu'elle n'avait pas de stylo rose, elle l'avait cru mais il devait être dans son dortoir en faite. Bref. « Moi c'est Caroline ». Bah oui, autant en profiter pour se présenter aussi, ça allait plutôt bien de soit, en faite. Et c'était même logique, de toute manière. Enfin bon, pour le reste, hors de question de trop se prendre la tête avec si peu de chose, oui, c'était sans doute mieux en faite. Bref. Elle tournait un peu en rond, là tout de suite, le mieux était de se ressaisir et d'arrêter de dire n'importe quoi. Oui voilà.
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Ξ Sujet: Re: ~ Jusqu'au Mexique, le vol est long. [PV] Jeu 27 Sep - 15:11 | |
| Moïshe n’était vraiment pas rancunier, il n’aimait pas la vengeance, ce n’était pas son truc. Bon, il y avait des limites quand même, mais le simple fait de s’excuser souvent, signifiait pour lui que la personne reconnaissait ses tords alors cela suffisait. Il se faisait parfois rouler dans la farine, mais il était tellement gentil et faisait tellement tout pour être à l’écoute des autres que cela ne lui était pas arriver souvent de se faire berner par untel ou unetelle qui lui avait mentie en s’excusant pour pouvoir mieux lui planter un couteau dans le dos. Donc oui, il n’en voulait pas à la vipère, il était même heureux qu’elle lui adresse la parole et lui propose un crayon pour qu’il finisse sa lettre.
« Encore désolée. Bon, tu dois trouver que je m'excuse beaucoup mais c'est plus fort que moi en faite. Quand je suis fautive.. Je m'excuse vingt fois au moins ! Et je n'ai pas dit que ma lettre était plus importante que la tienne. Juste que mon courage est trop faible quand il est question d'écrire à mon frère. »
« Non, tu as raison de t’excuser. Enfin je veux dire… Je suis maladroit, excuse-moi, mais je ne peux pas t’en vouloir sur le fait que tu t’excuses, au contraire, je t’en remercie. »
Oui voila, il la remerciait de s’excuser, même si c’était de nombreuses fois il s’en fichait, il valait mieux que ça que l’inverse. Il la remerciait également de confirmer le fait qu’il se trompait sur ses collègues les Serpentards, après tout, cette vipère ci avait l’air très douce et très sympathique, il y repenserait à deux fois avant de juger.
« Oh, je suis désolé… En tout cas, on envoie tous les deux une lettre à notre famille ! »
Il lui sourit et changea quelque peu de sujet histoire de détendre un peu l’atmosphère. C’est vrai que Moïshe était le genre de garçon très peu à l’aise quand il s’agissait de faire face à certaines… Révélations dirons-nous. Et puis, il ne voulait pas se mêler de ce qu’il ne le regardait pas mais si sa camarade n’avait pas assez de courage pour envoyer une lettre c’est qu’il devait bien y avoir une raison… Enfin, même s’il était curieux, il savait qu’il avait des choses qui ne se demandaient pas c’était comme ça.
« Vaut mieux éviter le rose je crois, quand on est un garçon et qu'on écrit à ses parents. On ne sait jamais à quoi ils vont penser surtout. »
Hum oui, les deux jeunes gens en étaient venus à parler de la couleur de stylo quand le mexicain en demandant hein à la vipère. Et c’était vrai que rose ou noir ou couleur arc-en-ciel il s’en fichait et puis, ils connaissaient ses parents depuis 15 ans maintenant alors il savait qu’ils ne prêteraient pas attention à la forme de la lettre, mais au fond. Enfin, il ne voulait pas être désagréable et se contenta de sourire en haussant les épaules pour ensuite saisir le crayon noir qui lui tendait la brune, écrire ce qu’il avait à écrire depuis un bout de temps déjà et enfin envoyer sa lettre. Bon, ça au moins, c’était fait, il n’y avait plus qu’à attendre la réponse de ses chers parents.
« Moi c'est Caroline. »
« Enchanté, Caroline. »
Rien de plus normal comme formule de politesse hein, même si elle était vraie en fin de compte, il était content de rencontrer quelqu’un, comme toujours quoi. Eh mais il y pensait, si cette Caroline était dans la maison de sa sœur, elle devait peut-être la connaître.
« Et mais au fait, tu connaitrais pas ma sœur, Jules ? Elle est dans ta maison en deuxième année. »
Dans le fond c’était juste un moyen d’engager une conversation, parce que cela étonnerait le mexicain que Caroline lui dise oui, après tout, sa sœur n’était pas très bavarde et adorait rester enfermée dans son dortoir pour jouer de ses instruments ou simplement rêver éveillée.
« Moi tu dois pas m’avoir encore vu. Enfin c’est même sûr, je veux dire, je suis arrivé cette année. »
Moïshe était doué pour parler pour ne rien dire mais il aimait bien discuter et puis cela allait apprendre à la vipère un peu de sa vie, parce qu’elle était gentille donc Moïshe ne voyait pas pourquoi ils ne reverraient pas, à l’occasion.
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Ξ Sujet: Re: ~ Jusqu'au Mexique, le vol est long. [PV] Lun 19 Nov - 20:30 | |
| S'excuser est une chose que je trouve normal. Je ne dis pas que je suis très douée pour ça, parfois, je m'y prends de façon un peu gauche, je suis un peu à côté de mes pompes et la personne en face de moi peut en venir à croire que je me moque de lui. Je sais oui, c'est bizarre mais il m'arrive de vraiment être super maladroite. Je suis capable de m'en prendre à quelqu'un en m'excusant, c'est pour dire hein. Je fais attention, en général, mais je ne dis pas que cela marche à tous les coups. Parfois, je suis plus en mesure de blesser quelqu'un parce que je m'excuse, que parce que je ne m'excuse pas. C'est malheureux oui, je le sais bien. Mais je fais ce que je peux, donc il faudrait surtout que l'on arrête. Bref, là tout de suite, c'est surtout à moi de m'arrêter, à moi de me calmer oui. Je m'emballe alors qu'il est uniquement question de s'excuser, c'est ridicule. Mais je peux comprendre, en tout cas, qu'il puisse me remercier de s'excuser parce que trop nombreuses sont les personnes qui pensent être trop biens pour s'excuser et qui du coup, ne le font jamais. Je trouve ça pathétique et j'ai surtout envie de leurs mettre des baffes à ces gens. Même si, bien sûr, avec ma silhouette, il y a beaucoup plus de chance pour que je me fasse mal à moi-même, mais ça, c'est juste un petit détail auquel je préfère ne pas m'attarder, c'est sans doute mieux. J'en suis persuadée. « Aucun soucis, je trouve ça plutôt normal de toute façon. ». Oui voilà, et il n' ya rien de plus à en dire. Oui, nous sommes tous les deux là pour les mêmes choses. Enfin bon, bien sûr, à la volière, il est un peu normal de venir pour poster une lettre et le nombre d'élèves qui vient ici pour poster une lettre à sa famille représente clairement une majorité. Oui, logique de toute façon, à force de passer beaucoup de temps loin de sa famille.. Sauf si bien sûr, on s'appelle Caroline Fayr et que l'on n'a clairement pas vraiment de familles. J'ai Vincent et encore, rien n'est vraiment sûr, cette lettre va l'éloigner ou le rapprocher, ça ne veut absolument rien dire, en faite. Je ne sais pas du tout comment est-ce que les choses vont bien pouvoir se passer, entre lui et moi, et je ne peux clairement pas nier le fait que tout ceci me fait peur. « Oui voilà.. ». Je ne vois pas vraiment quoi ajouter au fait qu'on soit tous les deux là pour poster une lettre, du coup bah.. Je ne réagis pas vraiment et je ne dis rien de vraiment intéressant. Même si j'aimerais. Mais la conversation est loin d'être vraiment simple, ce qui est compliqué, par instant. Jules.. Ca ne me dit absolument rien. Enfin bon, en même temps, dans une école comme Poudlard, on ne peut pas vraiment faire grand chose, ce qui peut se trouver être un point compliqué, genre vraiment. Non pas que je refuse de me prendre la tête pour beaucoup de chose, je fais ce que je peux, en tout cas, même si c'est loin d'être facile. Clairement loin. Enfin bon, je fais ce que je peux, en tout cas, et c'est ça le plus important. Mais oui, je ne peux absolument pas connaître tous les élèves de Poudlard et ça me paraît plutôt normal, de toute façon. Non, je ne peux pas connaître tout le monde. « Là tout de suite, ça ne me dit rien, mais je l'ai sûrement déjà croisée au moins une fois. ». Oui, logique puisque l'on partage la même salle commune. Donc bon. « Tu étais où avant toi ? ». Simple moyen de poursuivre la conversation, même si je ne suis pas toujours très douée pour ce genre de truc quoi. Je fais ce que je peux, ce qui me semble être le plus important, de toute façon. © Chieuze
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Ξ Sujet: Re: ~ Jusqu'au Mexique, le vol est long. [PV] Dim 23 Déc - 17:41 | |
| « Aucun soucis, je trouve ça plutôt normal de toute façon. » Caroline avait raison, c’était normal de s’excuser en somme et Moïshe ne pouvait pas lui en vouloir du tout. Certaines personnes pouvait trouver cela ennuyant les personnes qui s’excusent tout le temps mais le mexicain n’était pas de cet avis, pour lui, s’excuser permettait de voir que la personne avec qui on parle se soucis de nous er ne veut pas nous blesser en fait. C’était plus une marque de gentillesse et d’intérêt en vers celui ou celle à qui on demande pardon que l’inverse, donc non, le Serdaigle n’en voulait définitivement pas à la vipère, il était plutôt content de rencontrer quelqu’un d’aussi poli en définitive.
« Oui voilà.. ». Hum, c’est vrai que Caroline venait de répondre à la remarque du jeune-homme sur le fait qu’ils étaient tous les deux là pour envoyer une lettre à leur famille respectives mais apparemment, il n’aurait pas du en parler. Enfin, il ne savait pas une seule seconde que la vipère avait des problèmes avec sa famille, il ne connaissait d’ailleurs même pas sa composition, mais il était également loin d’être bête et savait plus que bien discernée les sentiments des gens dans leur manière de se comporter ou leurs dires. Alors oui, elle était sans doute gênée et malheureuse à envoyer cette lettre, mais non, il ne demanderait pas ce qu’elle comporte et ne continuerais certainement pas le sujet. Moïshe n’était pas de ces personnes voulant tout savoir, même ce qui ne les regardaient pas, il était curieux certes, mais savait se restreindre quand ce qu’il pouvait dire ou ce qu’on pouvait lui répondre pouvait blesser qui que ce soit. Il arrivait a savoir quand parler et quand se taire, même s’il s’emportait très vite, Moïshe est quelqu’un qui sait la porter et la valeur des mots, oui, voila. Puis l’aigle en vint à parler très vite fait de sa sœur, après avoir procédé aux présentations. Cette question lui était venue, de savoir si oui ou non Caroline la connaissait, tout simplement parce qu’il avait vu l’insigne sur l’uniforme de sa camarade, donc il en avait déduit qu’elle était de Serpentard, comme sa chère sœur, Jules. « Là tout de suite, ça ne me dit rien, mais je l'ai sûrement déjà croisée au moins une fois. ». Cela semblait évident, étant donné que les vipères, et toutes les personnes partageant la même maison avaient la même salle commune. Mais il était certain qu’après entre ‘avoir croisé’ et ‘savoir qui c’est’ la marge était énorme. « Oh, de toute manière, elle ne parle pas beaucoup. » Ceci n’était pas une critique envers sa sœur, juste une constatation. Il savait très bien que sa sœur n’aimait pas parler pour ne rien dire, était curieuse d’absolument rien du tout et se contentait d’être franche et de parler un minimum pour en dire le maximum. Alors en soit, c’était sans doute normal que les deux filles n’aient pas parlés si l’une n’est pas très sociable dans son caractère.
« Tu étais où avant toi ? ». Ah, tout le monde lui posait cette question à un moment ou à un autre de la conversation lors d’une rencontre. Moïshe n’en était pas mécontent, il aimait bien parler de toute façon, mais à force de répéter toujours la même chose, c’est parfois lassant quoi, voila tout. [color=royalblue]« J’étais à Salem en fait, parce que je suis mexicain. » Il lui sourit gentiment et en profita bien pour passer sur les détails de sa venue ici… Le complet sur le fait qu’il était là pour surveiller sa sœur était compliqué à expliquer parce que si l’histoire n’était pas racontée depuis le début, elle perdait tout son sens, et sans vouloir être méchant, expliquer sa vie dans les détails sans vraiment connaitre la personne à qui il parlait, il n’aimait pas trop ça. Pudique le Moïshe.
« Ho Caroline, tu m’excusera mais je dois retourner dans mon dortoir, j’ai plein de trucs à faire. » Oui, il s’excusa parce qu’ils venaient d’écourter la conversation en disant quelque chose qui tombait comme un cheveu sur la soupe. Et en effet, le mexicain savait bien qu’il avait des devoirs à rattraper et qu’il, même si c’était stupide, commencerait dès son retour dans son dortoir, à rédiger la prochaine pour ses parents, parce qu’il ne devait absolument rien omettre. Sans doute lors de leur prochaine rencontre la conversation entre les deux adolescents durera plus longtemps, qui sait ?
[~ Terminé pour Moïshe. ~]
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Ξ Sujet: Re: ~ Jusqu'au Mexique, le vol est long. [PV] | |
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