Quand on tombe, on ne tombe jamais bien. Ft Joy ◘

Abby & Joy

Le temps était abominable vraiment abominable, s'en était à vomir tellement le temps était triste. C'était le pire temps qu'Abby n'avait jamais vécu, le ciel était rempli de nuage plus gris les uns que les autres, on avait l'impression qu'une tempête allait bientôt se préparer. Une pluie presque torrentiel inondait Poudlard, c'était déprimant, c'était vraiment un temps qui donnait envie de rester chez soi bien au chaud et sous la couette pourtant Abby était dehors complètement trempée, on se demandait si elle savait qu'il était en train de pleuvoir. Sa jupe lui collait à la peau, ses cheveux lui collait au visage et son pull était dans un état si épouvantable qu'il ferait hurler Mme Alexender. Malgré ça elle ne bougeait pas d'un poil comme si elle était inconsciente, comme si elle ne se rendait pas compte de ce qu'il était en train de se passer.

Sa main tenait fermement la lettre qu'elle avait reçue il y a moins de quelques minutes à la grande salle, après sa lecture elle était sortie en courant visiblement très sonnée.

Cher fille,

Cette lettre sera très courte cette fois-ci, ta chère mère et moi avons pensé qu'il serait bon de t'informer que ton Majordome venait très récemment perdre la vie. Ne t'inquiète pas il va être très vite remplacé et nous te trouverons une personne tout aussi compétente.

Cordialement,

Ton cher père.

Trois lignes seulement trois lignes pour lui dire que quelqu'un qui était cher à ses yeux était décédé, c'était trop peu. La nouvelle avait été si inattendue, si troublante qu'elle s'était enfuie vers le mémorial de Poudlard. Pourquoi cet endroit ? Franchement elle n'en avait aucune idée, peut-être était-ce parce que c'était un lieu très solennel ? Non elle n'en savait rien. Elle ne savait pas comment prendre ça, elle ressentait un sentiment inhabituel, très inhabituel, trop inhabituel.

En fait ce temps abominable s'accordait vraiment avec son moral qui était complètement à zéro, elle avait considéré son majordome comme son propre père vu que le sien ne s'était jamais occupée d'elle, donc perdre Francis était vraiment douloureux. D'ailleurs pourquoi était-il mort ? Est-ce qu'on l'avait tué ? Ou bien il était mort de vieillesse ? C'était impossible, il n'avait que quarante ans ! Était-il mort à cause d'une maladie ? Franchement elle n'en savait rien et elle se posait des milliers de questions sans avoir aucunes raisons.

Finalement, elle lâcha la lettre puis elle sortit de son inconscience, elle remarqua des traces rouges sur ses mains, elle avait tenu la lettre tellement fort qu'elle s'était blessée jusqu'au sang. Elle se frotta rapidement les mains avant de s'accroupir sur le sol devant le mémorial de Poudlard et de ramener ses jambes vers sa poitrine. Elle se demandait ce qu'elle allait faire maintenant, devait-elle retourner dans la grande salle ou bien dans le dortoir des Serdaigle ? Elle n'arrivait plus réellement à réfléchir, elle était trop troublée ! Tout ce qu'elle pouvait faire s'était de se morfondre et de pleurer, choses qui ne lui arrivait que très rarement mais bon vu la situation on peut la comprendre.

Joy n’était pas bien en cette fin février. Cela faisait depuis Noël qu’elle était plutôt patraque, mais elle faisait toujours en sorte de ne pas le montrer aux autres. Depuis qu’elle avait changé, elle entendait souvent murmurer à son passage, et parfois, oui, elle craquait. Elle aurait tellement aimé avoir Roy à ses côtés, comme avant, pour pleurer dans ses bras, mais depuis qu’il sortait avec Ehawee, Joy l’évitait le plus possible. Aujourd’hui, le temps était horrible, réellement. Joy n’avait pas vu de temps aussi moche depuis le début de l’année. Cependant, comme elle ne se sentait pas très bien, elle avait écrit une lettre à son père. Pourquoi son père ? C’était très simple, il était le seul à qui elle pouvait dire qu’elle se sentait mal à l’aise à l’école depuis la rentrée. Parce qu’il avait vécu la transformation physique de sa vie en même temps qu’elle, et l’avait même vu de ses propres yeux, contrairement à Joy qui avait mis du temps à s’en rendre compte, et avait du attendre de vouloir mettre une jupe qu’elle aimait avant de se compte qu’elle ne lui allait plus et qu’elle avait drôlement grandit en seulement quelques temps.

De ce fait, Joy avait écrit une longue lettre à son père, et voulait absolument la lui envoyer aujourd’hui. Pourquoi ? Parce que plus vite elle lui dirait la vérité, plus vite elle aurait les conseils précieux de son père. Et même si elle lui en voulait d’être toujours avec cette stupide blonde, elle ne pouvait pas arrêter de l’aimer. Il était son père après tout, et après la mort de sa mère, il ne l’avait pas abandonnée. Certes, il l’avait confiée à sa propre mère pour un bon nombre d’années, mais tout cela était dû à son travail. Et quand il revenait auprès d’elle, il était toujours très aimant. Encore maintenant d’ailleurs, même si Joy piquait parfois des crises un peu insupportables. Bien emmitouflée dans une cape d’hiver longue et fourrée, avec un bonnet, des gants et une écharpe enroulée au moins trois fois autour de son cou, Joy passa la lourde porte du château, arrivant donc dans le parc, sous la pluie qui s’abattait sans cesser. Alors qu’elle passait devant le Mémorial de Poudlard, elle remarqua une petite forme recroquevillée et visiblement bien trempée. Tant pis pour sa lettre, Joy n’avait pas pour habitude de laisser une âme égarée se morfondre... Peut-être devait-elle éviter parfois, mais bon.

«Excuse-moi, ça ne va pas ? Tu ne devrais pas rester ici, tu sais, tu vas être malade après !»

Joy s’approcha rapidement et s’accroupit au côté de l’élève mystère. Elle se rendit rapidement compte qu’il s’agissait d’une petite fille, aussi blonde qu’elle était brune. Joy remarqua également ses mains légèrement rougies, et s’inquiéta.

«Tu ne veux pas rentrer ? Viens, tu vas attraper froid...»

Joy tentait de capter son attention. Elle ne semblait vraiment pas bien, et Joy se demandait se elle ne couvait pas déjà un rhume ou autre chose dans ce genre. Bien évidement peut-être faisait-elle exprès de l’ignorer, juste parce que sa présence l’insupportait... Mais quand même, elle était trempée et semblait bien mal en point.

Elle était sûre d'une chose, le fait de rester sous la pluie n'était pas la plus brillante idée qu'elle ait eu, elle allait surement rater quelques jours de cours parce qu'elle aurait attrapé un rhume. Oui c'est vrai mais bon, là tout de suite ce n'était pas ce qui l'a préoccupé le plus, c'était la dernière chose qui lui importer pour le moment. Voilà quoi ce n'était pas plus important que la terrible nouvelle qu'elle venait d'apprendre, c'était carrément futile pour la jeune Parker. OK, Francis était mort, c'était à dur à encaisser ! C'était vraiment douloureux et elle avait l'impression que la fin du monde était bientôt proche.

« Excuse-moi, ça ne va pas ? Tu ne devrais pas rester ici, tu sais, tu vas être malade après !»

Elle releva à peine le bout de son nez quand la brune l'interpella, elle resta recroquevillait sur-elle-même. Bien sûr que ça n'allait pas ! C'était quoi cette question ?! C'était évident non ?! Sinon elle ne serait pas là en train de se morfondre. Elle était stupide ou quoi ?! Malgré le fait qu'Abby avait bien envie de lui dire tout ce qu'elle pensait à voix haute, elle s'abstient, on ne peut pas dire qu'elle très envie d'être méchante avec cette fille. Pour être désagréable il lui fallait un minimum de volonté et là tout de suite elle n'en avait pas.

Et en fin de compte cette fille n'avait pas l'air de se moquer d'elle, n'y d'être désagréable. À par lui demander si ça allait, elle n'avait rien fait qui pouvait offenser Abby puis elle était plutôt sympathique non ? Oui elle était carrément même carrément gentille. C'est à ce moment-là qu'Abby compris vraiment que c'était qu'il y ait des personnes gentilles dans ce monde, sinon on serait bien embêtés. Au final Corey avait raison et elle avait tort.

La Gryffondor s'approcha et elle s'accroupit à côté d'elle, voyant qu'Abby se résigna à rester là. Elle lui demanda si elle ne voulait pas rentrer puis elle lui informa que si elle restée là elle allait attraper froid. Malgré ça la Serdaigle ne répondit pas, pas de tout de suite, elle réfléchissait seulement à une réponse qu'elle pouvait lui fournir. Bah oui mieux valait réfléchir un peu, sinon elle allait surement lui donner une de ses réponses préfabriquée et pas très agréable à entendre.

« Je-je sais pas... »

Bon au moins elle avait parlé, ce qui voulait signifier qu'elle était bien vivante, c'était déjà ça. Bref, elle releva la tête puis elle se frotta les mains une nouvelle fois, le sang n'arrêtait pas de couler et c'était assez douloureux, d'ailleurs elle avait froid, très froid et elle était trempée. Elle se rendit peur à compte de l'état dans lequel elle se trouvait réellement.

« Je-Je.. . Sais vraiment pas en faite !»

Il fallait qu'elle fasse le point, Francis était mort, elle était sous la pluie et il y avait une fille à côté d'elle l'air inquiète. Elle se mordit la lèvre puis elle déclara : « Je ne me sens pas très bien. »

Joy n’était pas une fille insupportable, en soit. Elle avait toujours été très calme, n’avait jamais dérangée son monde, ne s’était pas disputée avec son entourage. Enfin, si, en Septembre elle s’était plus ou moins disputée avec Nikolaï, lorsqu’elle avait rompu avec lui, et tout était toujours assez étrange entre eux deux. Nikolaï lui avait certes légèrement parlé, lorsqu’elle lui avait adressé la parole à la rentrée de Janvier, mais depuis, il l’évitait toujours autant voire même plus qu’avant... Joy ne comprenait vraiment pas pourquoi il ne pouvait pas lui pardonner. Certes, elle ne lui avait pas clairement dit pourquoi elle ne pouvait plus être avec lui, mais elle avait pourtant bien fait comprendre au rouquin qu’elle faisait pour son bien, pour qu’il ne souffre pas pour rien. Alors que Joy reposa son regard avec bien plus d’attention sur la petite blondinette, elle remarqua que ce n’était pas juste une égratignure, mais bel et bien une plaie qu’elle avait à la main. Et ça, Joy ne le supportait pas vraiment, aussi, elle paniqua légèrement avant de se reprendre.

«Oh, mais tu saignes ! Attends un peu...» Joy chercha dans une poche intérieure de sa cape de sorcière, et en sortie sa baguette ainsi qu’un mouchoir blanc, tout propre. «Aguamenti...»

Un filet d’eau coula sur la main de la petite blondinette, puis Joy emballa la main égratignée et sanguinolente de la petite Serdaigle dans le mouchoir, en serrant assez pour stopper le saignement, mais pas trop non plus, pour ne pas lui faire mal.

Joy n’était pas une adepte du sang, au contraire, généralement, il lui arrivait de tourner de l’oeil quand elle en voyait un peu de trop. Mais là, elle voyait que la jeune Serdaigle était mal en point, et qu’elle ne pouvait bien évidement pas la laisser comme ça, toute seule sous une pluie glaciale. Joy s’assit ensuite aux côtés de la petite fille et passa un bout de sa cape de sorcière doublée et donc bien chaude, afin d’éviter un maximum que la demoiselle n’attrape froid.

« Qu’est-ce qu’il ne va pas ? Tu veux en parler ? Oh, je m’appelle Joy, Joy Vodianovskaia, je suis en quatrième, à Gryffondor...»

Oui, maintenant qu’elle y pensait, Joy ne s’était même pas présentée quand elle était arrivée, et qu’elle s’était incrustée aux côtés de la petite fille. Après tout, c’était la moindre des choses non ? Bien évidement, la demoiselle aurait pu ne pas se présenter, cela n’aurait peut-être pas changer grand chose, peut-être que la Serdaigle se fichait bien de la connaitre, de lui parler, de lui dire ce qui n’allait pas... Mais bon, Joy n’était pas assez imbue d’elle-même pour partir sans chercher à savoir ce qui n’allait pas chez cette petite bouille. Et comme la bouille en question semblait complètement perdue, ne sachant même pas comment elle allait, au début, et supposant seulement par après qu’il y avait peut-être un problème, que peut-être, elle n’était pas au meilleur de sa forme, et bien oui, Joy était restée. Mais si la Serdaigle voulait qu’elle parte, elle partirait hein...

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Abby avait toujours été une petite fille insupportable, bah oui elle avait quand même réussi à se mettre Ryan à dos et il fallait vraiment être fort pour ça. C'était un lion très sympathique, une vrai crème quoi, mais bon Abby avait le don de tout rendre compliqué et désagréable, ce qui était logique vu qu'elle était désagréable. C'est vrai qu'il est difficile d'avoir une conversation joyeuse avec elle, sauf si on est Ava, Avalon ou mieux Jimmy, elle pense toujours qu'elle a raison et que les autres ont tort. On peut même l'a qualifié de petite peste prétentieuse et c'est ce n'est pas faux, elle n'hésitera jamais à faire des éloges de sa personne ou bien à rabaisser quelqu'un qui lui prend trop le chou -ou qui se trouve dans son champ de vision tout simplement. Tout compte fait c'est également une fille très difficile à comprendre et quand on ne la comprend pas, elle considère la personne concernée stupide et ne la prend pas en considération. Il était donc impossible pour elle contrairement à Joy, de venir en aide à une personne comme la lionne l'avait fait. Elle faisait preuve d'un égoïsme légendaire quand il s'agissait d'y mettre du sien dans quelque chose. Enfin après ça dépends, si elle avait vu une personne avec qui elle discute quelques fois, elle serait partie le voir au moins pour lui dire que s'il ne rentre pas il risque d'attraper froid. Elle avait beau faire preuve de cruauté certaines fois ça ne faisait pas d'elle un monstre, quand même pas.

La brune paniqua légèrement la vue de la main de la petite fille puis elle emballa la main d'Abby en prenant bien soin de ne pas appuyer trop fort. Au moins grâce à ça sa plaie n'allait pas s'infecter, c'était déjà bien. Contrairement à Joy, la petite supportait bien la vue du sang, ça ne lui faisait presque ni chaud ni froid, enfin on ne peut pas dire que ce soit très étonnant de la part de la Serdaigle. Elle a toujours eu peur de très peu de choses. Bref après avoir passé sa cape de sorcière sur le dos d'Abby et de s'être assise à côté d'elle, elle lui demanda pourquoi elle était là et qu'est-ce qu'il là mettait dans cet état. C'est vrai qu'elle avait tout de même le droit de savoir, surtout qu'elle s'était montrée très gentille avec Abby, ce que la Serdaigle se rappela toujours. Elle aura toujours l'impression d'avoir une dette envers la lionne.

« J'ai perdu un être chère alors ça me rend triste. » Elle avait préféré ne pas dire qu'elle avait perdu son majordome, peut-être que la Gryffondor allait trouver cela stupide et qu'elle allait lui dire que ce n'était pas la peine de pleurer pour ça. C'est vrai qu'au final ce n'était qu'un domestique, il n'était pas censé être une personne importante pour la serdaigle. Elle ravala sa salive puis elle décida de se présenter à tour, c'était la moindre des choses non ? « Moi c'est Abby. » Peut-être que son prénom lui dira quelque chose ?

Joy était une fille gentille, personne ne pouvait le nier, à part peut-être Nikolaï, avec qui elle avait beaucoup de mal à s’entendre en ce moment. C’était d’ailleurs la raison pour laquelle il ne lui parlait plus. Depuis qu’elle avait mis un terme à leur relation, le rouquin refusait de lui parler, et quand elle avait été le voir à la rentrée, il l’avait prise de haut, comme s’il était trop bien pour elle. Oui, ça l’avait blessée. Parce que son ami d’enfance lui manquait, tout comme son meilleur ami. Elle avait du mal à se dire qu’à cause d’une simple histoire de coeur, elle avait perdu deux des garçons les plus importants pour elle. Encore heureux, Alek lui, était toujours là à ses côtés, même si elle ne pouvait clairement pas lui dire qu’elle avait des problèmes avec son meilleur ami et son ami d’enfance... Connaissant son cousin, il serait sans doute le premier à aller enfoncer son poing dans le visage d’un des deux garçons...

«Oh, je suis vraiment désolée !»

Joy comprenait, bien évidement. Perdre quelqu’un qu’on aimait, ce n’était pas si facile. Bien sûr, quand on était enfant, comme Joy quand elle avait perdu sa mère, c’était peut-être un peu plus simple, parce qu’on ne comprenait pas forcément ce qui se passait. Mais là, la petite fille était en première ou deuxième année, troisième tout au plus, alors forcément, elle ne pouvait qu’en être pleinement consciente. Finalement, prendre de l’âge n’était peut-être pas si bien, quand on pensait aux mauvaises choses qui pouvaient nous arriver. Resserrant un peu son étreinte autour de la petite Abby, qui lui semblait toute fragile, Joy se décida à se livrer un peu.

«Tu sais, moi aussi j’ai perdu quelqu’un qui m’étais cher, quand j’étais petite...»

Ses amis le savait, elle ne le cachait pas. Sa mère était morte oui, à cause d’un loup-garou qui en avait après elle ou Joy, la brunette n’en savait rien, elle n’avait jamais demandé de détails. Mais Joy était présente dans la pièce. Et depuis ce jour là, elle craignait toutes les créatures plus grosses qu’un lapin. La seule exception était sa louve, parce qu’elle avait été dressée pour la sauver en toute circonstance, et qu’elle semblait la comprendre, et inversement... Mais ce n’était pas si facile à vivre que cela.

«Je sais que ça peut-être dur à entendre mais... Tu t’y feras... Tu as quelque chose qui lui appartenait ? Ou qu’elle t’avait offert ? Ca aide à calmer la douleur... Pour moi, ça a aidé en tout cas.»

Peut-être parce qu’elle avait seulement cinq ans lorsque sa mère était morte, à cause d’un loup-garou, et que du coup, elle avait été mise dans un cocon... Mais elle était sûre et certaine que sans son petit ours fétiche, qu’elle ne quittait jamais, pas même maintenant, alors qu’elle avait changé, qu’elle était âgée de quinze petites années maintenant, ou presque. Pour Joy, il était tout simplement impossible de laisser cet ours de côté... Maintenant ou plus tard, ça lui serait impossible.

C'était quelque chose d'assez nouveau pour la petite que de perdre quelquun qu'elle aimait. C'était la première fois et elle espérait que ce serait vraiment la dernière parce que c'était pas du tout agréable d'entendre ce genre de nouvelles tristes. Surtout que là elle comprenait ce qu'il venait d'arriver, ce qui était normal vu qu'elle avait douze ans à présent et elle était entièrement capable d'assimiler la chose. On ne peut pas dire que c'était vraiment une bonne chose finalement, parce que la tout de suite elle aurait préféré ne rien comprendre du tout, voir même de rester dans l'ignorance la plus totale. La douleur qu'elle ressentait à ce moment-là était vraiment horrible et elle espérait qu'elle ne là ressentirait pas une nouvelle fois en tout cas.

«Oh, je suis vraiment désolée !»

Au mois Joy avait l'air de comprendre ce que ressentait la Serdaigle, c'était déjà ça et ça lui faisait un tout petit peu moins mal maintenant. C'est vrai qu'habituellement les autres gens ne comprennent pas Abby mais alors pas du tout, alors elle s'énerve parce qu'elle estime qu'ils doivent l'a comprendre. Francis, lui là comprenait parfaitement et c'était un homme extraordinaire, il avait toujours su se montrer intelligent puis loquace, c'est pour ça que la petite l'avait toujours respecté. Et maintenant qu'il n'était plus là, elle se demandait qui allait bien pouvoir comprendre ce qu'elle ressentait ou ce qu'elle disait, c'est vrai que maintenant elle allait être toute seule sans personne à ses côtés quand elle rentrerait chez elle. Bien sûr il y avait Avalon et ses parents, elle aimait bien sa soeur mais ce n'était pas la même chose qu'avec son majordome.

«Tu sais, moi aussi j'ai perdu quelqu'un qui m'étais cher, quand j'étais petite...»

« Ah bon ... c'était il y a longtemps ? Parce ce que t'as l'air toujours petite... »

Par petite, Abby entendait qu'elle n'avait pas l'air d'être très âgé, c'est vrai qu'elle était encore toute jeune, alors elle se demandait si cette perte était récente ou pas, à moins que Joy avait perdu un de ses proches quand elle était vraiment très jeune, genre à cinq ans.

« Toi aussi pour toi ça avait été douloureux ? » Demanda-t-elle ensuite en relevant complètement la tête vers la Gryffondor. Elle ne savait pas réellement si c'était normal d'avoir pleuré pour ça, peut-être qu'elle en avait fait trop finalement et qu'elle aurait dû se contenter de ravaler ses larmes et de passer à autre chose. Mais quand elle avait appris cette nouvelle, cette option ne lui avait même pas effleuré l'esprit.

« Je sais pas trop... Quoi par exemple ? Il m'a fait plein sde cadeaux et il ne devait pas avoir beaucoup d'affaire sur lui ...»

Ses parents s'étaient peut-être déjà charge de jeter les affaires du majordome de toute façon. Cette idée indigna presque la petite, elle avait vraiment des parents méchants comment avaient-ils pu lui annoncer cette mort par lettre d'abord ?! Comme si ça n'avait pas d'importance pour elle... Franchement elle les détestait de plus en plus....