Bibliothèquement votre. pv Marie De Liechtenstein

Dans un bruit à réveiller le plus ronronnant des chats, Cody atterrit à l'aide du transplanage dans une petite ruelle de Londres à l'abri des regards indiscrets. Il rangea immédiatement sa baguette magique dans sa poche puis sortit sans plus tarder de cette ruelle avant de faire une malheureuse rencontre pouvant l'amener à se battre malencontreusement ce qui était loin d'être son truc. Aujourd'hui il avait de toute façon largement mieux à faire à commencer par travailler un peu. L'été était arrivé et même s'il était encore trop jeune pour pouvoir prétendre à un poste de titulaire à Poudlard, s'il travaillait assez sérieusement durant les quelques années qui allaient suivre et si un poste se libérait, il allait pouvoir exercer au même titre que sa supérieure Andrea Rowle Professeur de défense contre les forces du mal. Il ne savait pas particulièrement quelle matière le tentait le plus, il était intéressée par beaucoup d'entre elles, mais s'il venait à enseigner ce serait certainement dans celle qu'il serait libre. Il n'attendrait en tout cas pas pour devenir titulaire que le poste qu'il souhaite le plus se libère.

Lorsqu'il surgit dans l'immense rue de Londres dans laquelle il aurait bien atterri s'ils n'avaient pas peur d'attirer à mauvais escient le regard de quelques moldus, il fut légèrement angoissé comme n'importe qui l'aurait été. Tant de monde d'un coup c'était toujours assez impressionnant pour ne pas dire parfois étouffant. Sans perdre une seconde il se pressa jusqu'à l'entrée de la British Library. C'était assez impressionnant même quand on connaissait l'imposante bibliothèque de Poudlard et ici rien n'était fait de magie. Et attendez, il n'était qu'à l'extérieur. Cette immense cour donnait déjà un avant gout de ce que pouvait être l'intérieur et une fois qu'il pénétra dans les lieux, Cody était loin d'être déçu.

C'était moderne et bien évidemment électrique. Les moldus même sans magie savait y faire. Cody emprunta l'escalator de l'entrée pour rejoindre la pièce principale de la bibliothèque. Une nouvelle fois il eut le souffle coupé. Immense, ça l'était, avec de nombreuses tables. Il y avait d'ailleurs beaucoup de personnes, mais en même temps c'était inévitable. Il fallait qu'il se dépêche de se trouver une place avant de devoir patienter, mais il ne pu s'empêcher d'admirer les étagères placées dans les murs sur plusieurs étages. Puis, tout content de son expédition du jour, il alla se trouver une place, en face d'une demoiselle sans aucun doute fort jolie. " Bonjour. " murmura-t-il lorsque leur regard se croisèrent, puis il tiqua. Ce visage lui disait clairement quelque chose et il n'allait pas préserver l'interrogation bien longtemps : " Excusez moi, vous ne seriez pas Marie de Liechtenstein ? " demanda-t-il. Une élève de Poudlard, trouverait-il une élève de Poudlard en ces lieux ? Ce sera une drôle de coïncidence, surtout que si c'était bien la fille dont il parlait, il était un peu plus âgé qu'elle et s'était donc retrouvé assistant avant qu'elle ne quitte Poudlard. Bref il était bien intrigué de savoir s'il s'agissait bel et bien d'elle.

Marie de Liechtenstein, petite princesse imbue de sa personne était depuis quelques temps, maintenant, étudiante en droit, à Londres. Elle aurait pu étudier au Liechtenstein, évidemment, mais elle préférait rester vers ses amis de Poudlard, et la plupart vivant au Royaume-Unis… c’était plus simple d’étudier dans le même pays qu’eux. Et puis ici, elle était moins connue. Certes, elle adorait qu’on la reconnaisse pour son statut, son sang. Mais elle aimait aussi avoir une vie privée. Et il était plus qu’évident qu’il était plus aisé, pour elle, d’être un peu tranquille au Royaume-Unis, où certaines personnes ignoraient jusqu’à l’existence de sa principauté bande d’ignares qu’au Liechtenstein où elle était connue de visu de tout un chacun.

La belle blonde occupait donc l’appartement de sa famille, situé à Londres. Son père y passait quelques journées, des fois, puisqu’il avait des affaires avec les pays d’Europe et donc l’Angleterre… Mais en règle générale, elle y vivait seule. Ou avec Joseph, s’il passait la voir. C’était là, ses moments favoris. Puisqu’elle était toujours seule dans ce grand appartement, elle préférait, souvent, travailler en extérieur. La sollitude n’était pas le point fort de la petite princesse… Elle avait l’habitude d’être entourrée, d’être dans un bruit de fond plus ou moins constant, aussi l’appartement insonorisé la rendait-il folle, si jamais elle essayait d’y travailler.

Ce jour là, la jeune femme était donc dans l’immence bibliothèque qu’elle avait pour habitude d’occuper, quand elle prévoyait de travailler sérieusement. Ici, il n’était pas question de passer du temps avec ses amis. Non, elle venait travailler. Cela faisait d’ailleurs déjà plus de trois heures qu’elle écrivait à vive allure sa dissertation et son poigné commençait à la lancer très sérieusement. Soupirant de douleur, elle posa son stylo un moment, tout en faisant tourner son articulation douloureuse, pour appaiser les tiraillements. C’est alors qu’un jeune homme, qui devait avoir approximativement son âge, voire peut-être quelques années de plus, à mieux y regarder, prit place en face d’elle. Leurs regards se croisant, tandis qu’elle l’observait s’installer, il la salua. Esquissant donc un sourire, par pure politesse (ce n’est pas parce qu’elle est une princesse égocentrique et imbue de sa personne qu’elle n’a pas les bases en politesse ! Et encore que niveau caractère, les années avaient su quelque peu appaisés ses facheux penchants…)

« Bonjour… »

Elle avait murmuré, elle aussi. Evidemment. Qui oserait parler à voix haute dans une bibliothèque hormis de sales petits morveux mal élevés, qui font, aussi, péter des pétards quand l’envie les saisit *mais ceci est une toute autre histoire*. Alors qu’elle posait son stylo, le temps que son poigné récupère un minimum, elle entendit l’interrogation du jeune homme et plongea alors ses prunelles azur dans celles de son interlocuteur.

« En effet. C’est bien moi… »

Oui, mais lui, qui était-il ? Marie n’avait jamais été du genre à prêter attention à autrui. Elle se concentrait uniquement sur sa petite personne, cela lui suffisait amplement. Le souci, du coup, c’était qu’elle ne savait pas si elle était censée, ou non, reconnaître le jeune homme qui lui faisait face… Il pouvait fort bien s’intéresser à la politique et la connaître comme étant la fille du dirigeant du liechtenstein… Il pouvait aussi la connaître de par la fac, ou encore de Merlin seul savait où… Le mieux était donc de s’enquérir de ectte information ô combien capitale, nous en convenons :

« Je suis désolée, mais je ne sais pas d’où on se connaît… Vous êtes ? »

Le ton n’était ni dur, ni forcément amical. On ne resentait que l’interrogation. Elle n’avait après tout aucune raison ni d’apprécier, ni de détester son interlocuteur. Pour le moment.

Il se sentit particulièrement gêné lorsqu'il eut fini de lui poser la question sur son identité. Il ne l'a connaissait véritablement ni d'Eve ni d'Adam et n'avait aucune raison d'aller jusqu'à papoter avec elle, d'ailleurs il ne lui avait jamais adressé la parole à Poudlard. Il faut dire que d'après ses souvenirs elle faisait parti de la maison Serpentard et qu'en tant que tête de classe, lui, n'avait eu de bons souvenirs avec les Serpentard, hormis une élève malheureusement décédée à présent. Il l'avait salué d'abord, elle lui avait répondu poliment. Puis elle avait confirmé son identité levant par la suite l'interrogation quant à celle du garçon. Elle ne savait pas qui il était, normal, qui savait véritablement qui était Cody Andersen hormis les quelques élèves qu'il avait pu avoir pour ses propres cours de Défense contre les forces du mal les deux dernières années. Mais Marie ne faisait déjà plus partie de Poudlard à ce moment là, elle n'avait donc eu aucune chance de le connaitre.

" Pas de soucis, je m'appelle Cody Andersen et je vous connais de Poudlard. " murmura-t-il pour lui répondre. Prononcé à haute voix (enfin plutôt à voix basse) le nom de l'école ne risquait rien. Quel moldu pouvait risquer de trouver l'école de Sorcellerie en ne connaissant que le nom ? Surtout un tel nom car il n'avait rien de commun. En entendant les deux individus parler, il pouvait penser à deux jeunes qui s'étaient rencontrés dans un bar. Un bar qui s'appelle Poudlard ça doit bien exister. Pour essayer de situer un peu plus la jeune femme, il se présenta un peu plus : " Je suis actuellement l'assistant du Professeur Rowle depuis trois ans. " précisa-t-il. Professeur Rowle, ça devait bien lui dire quelque chose si elle gardait au moins un quelconque souvenir de sa scolarité ce qui ne serait pas un mal pour n'importe qui.

Finalement il se tut avant d'ajouter : " Mais je ne devrais pas vous déranger, je suis désolé. " dit-il. Comme à son habitude il était plutôt discret et avait au moins pu confirmer sa pensée concernant l'identité de la jeune femme. C'était bel et bien une élève de Poudlard et il est vrai que la coïncidence était plutôt grande, mais elle ne devait sans doute pas être la seule sorcière présente en ces lieux. Il posa ses affaires sur sa chaise, comprenez son sac à dos, puis s'absenta le temps d'aller chercher un livre, un livre sur des créatures mythologiques. En quoi ce livre pouvait-il être intéressant pour un assistant en défense contre les forces du mal ? Eh bien se défendre contre les forces du mal comprenait aussi la défense contre les créatures maléfiques et certaines créatures maléfiques bien qu'était pris pour des mythes chez les moldus existaient réellement dans le monde des sorciers. Le but de son étude ? Comparer les descriptifs des moldus avec ceux des sorciers, c'était quelque chose d'assez intéressant et pouvait souvent s'avérer amusant. Il se rassit en face de la jeune femme, que faisait-elle, elle ?

Il loucha légèrement sur les ouvrages qu'elle consultait, des livres de droit, une élève de Poudlard qui finissait en droit, c'était plutôt étonnant, beaucoup de ce qu'il savait voulait finir par faire des études comprenant la magie, mais d'un côté combien réellement y arrivait ? Il se surprit à reparler par intérêt envers la jeune femme. L'orientation des élèves de Poudlard était une chose intéressante, lui n'avait pas eu le courage de quitter l'école de magie, mais il se demandait clairement ce qui poussait quelqu'un à travailler avec les moldus : " Hum je suis peut être un peu trop curieux désolé, qu'est ce qui vous poussez à faire du droit ? " demanda-t-il en essayant au mieux de réduire son indiscrétion vis à vis de la jeune femme.

Le lien était en train de s'établir et Cody était particulièrement curieux de voir si la jeune femme pourrait à la fin de leur discussion finir par enfin mettre un visage un poil plus jeune sur celui du garçon de son adolescence à Poudlard. D'un autre côté il était loin d'être l'un des élèves les plus populaires de l'école. Plutôt plongé dans les livres et le Quidditch il n'avait dès lors jamais cherché à aller plus loin préférant se concentrer sur ses études. C'était d'ailleurs la même chose au niveau des histoires d'amour si bien qu'au jour d'aujourd'hui, il n'y avait pas grand chose là dedans non plus. Dans tous les cas, ne pas être populaire ne l'avait pas empêché de faire attention à ceux et celles qui l'étaient à l'instar de Marie qu'il avait donc reconnu en plus de l'avoir vu lors de certains cours de Défense contre les forces du mal. Il se présenta et elle lui demanda alors de quel maison il venait : " J'étais chez les aigles de bronze, à la maison Serdaigle donc. Si ça peut vous aider, j'avais aussi un frère jumeau qui était à Gryffondor, Zack Andersen. " répondit-il. Qui sait, deux têtes semblables aidaient peut être à la reconnaissance faciale.

Il expliqua alors sa position professionnelle actuelle et elle demanda s'il était assistant depuis trois ans après son départ : " Hum, non je crois bien vous avoir vu pendant une année encore, mais je débutais tout juste, j'étais plutôt cantonné à la préparation du matériel, j'ai commencé à enseigner seulement l'année dernière. " précisa-t-il. Oui, il avait donné quelques cours sur les Epouvantards et sur quelques autres créatures, tandis que le Professeur Rowle s'était alors occupée des sortilèges et maléfices. " C'est ça oui. Je ne cherche pas particulièrement la place de ma supérieure, sans me vanter j'excelle dans plus d'un domaine et peut être bien mieux en Métamorphose, mais en attendant j'acquiers toutes les capacités nécessaires pour être un bon professeur. " répondit-il. Oui, dès qu'il aurait fini d'être un assistant, il savait pertinemment que pour le moment le Professeur Rowle resterait et il réfléchissait alors murement à ce qu'il ferait après. Pour le moment c'était sa matière fétiche de ses études à Poudlard sur laquelle il louchait et ce même s'il n'avait pas la grande faculté du Professeur McGonagall à être un Animagus. Le truc c'est que ce n'était pas une technique donnée à tout le monde et rares sont ceux qui le sont.

Il esquissa un sourire à la nouvelle question de la jeune femme sur la raison de la présence d'un enseignant sorcier dans une bibliothèque moldue. " Eh bien la défense contre les forces du mal ne comprend pas que les sortilèges et maléfices, vous avez bien dû le voir durant votre scolarité, elle comprend aussi la défense contre toutes sortes de créatures et pour bien se défendre, il faut les connaitre. Il y a de plus en plus d'élèves qui proviennent de milieu moldu et parfois on retrouve des créatures que semble connaitre les moldus. Du coup pouvoir comparer les descriptifs moldus et sorciers est intéressant et permet de ne pas être pris de court lorsqu'un élève pose une question sur ce qui est dit chez les moldus, au moi je sais de quoi il parle. " dit-il. Il avait aussi tendance à en faire trop, jamais le Professeur Rowle ne lui avait demandé de faire des choses pareil, mais sa soif de connaissance l'amenait toujours à faire de plus amples recherches.

Il se rendit compte qu'il parlait beaucoup et ce même si c'était à voix basse, ils étaient dans une bibliothèque et si la jeune femme y était venue, c'était sans aucun doute, comme le jeune homme, pour y travailler. Il se posait alors la question de savoir s'il n'était pas en train de la déranger et fit alors part de sa pensée à son interlocutrice. D'après elle ce n'était pas le cas ce qui rassura le garçon. Dans ce cas il se tenta à une nouvelle question pour parler du choix professionnelle de la jeune femme. Le droit, chez une sorcière ça n'était pas commun, peut être si on voulait travailler au ministère de la magie, mais ce ne serait pas du droit moldu qu'on étudierait dans ce cas. " Je vois. " dit-il. En effet, il avait tendance à l'oublier, mais les ragots fusaient à vive allure dans Poudlard et de nombreuses fois, même sans la connaitre, il avait entendu parler de son sang royale : " En tout cas je vous souhaite bonne chance et bon courage pour tout ça. " dit-il en souriant. Après tout ils n'allaient pas continuer à parler autant ou bientôt ils se feraient virer de la bibliothèque et ça n'était pas franchement bon pour l'image et même pour le travail qu'il avait à effectuer.

Finalement, la lumièe se fit à tous les étages (victoire !!!) et immédiatement, les prunelles de la jeune femme s’illuminèrent, tandis qu’elle remettait l’Aigle à la ploace qui était sienne jadis :

« Oh… mais oui, bien sûr… je me souviens de vous deux maintenant. »

En même temps comment oublier les jumeaux Andersen ? Maintenant qu’elle y pensait, c’était vrai que ce duo se remarquait plutôt bien, à l’école… Ils n’étaient pas du genr eà se la jouer discrétion… Cependant, ils n’avaient jamais cotoyé quelqu’un qui était proche de Marie (pas à sa connaissance en tout cas), aussi avait-elle eu du mal à remettre Cody dans le cadre. Elle l’écouta ensuite lui expliquer qu’il aavit dû commencé lors de sa dernière année à Poudlard, et elle se mordilla la lèvre inférieure. C’était dingue, comme elle était capable defaire abstraction de ceux qui ne l’intéressaient pas. Elle commençait à peine à le réaliser, alors qu’elle parlait avec Cody qu’elle aurait dû reconnaître presque du prmeier coup d’œil. Elle s’en voulait, maintenant. Elle soupira :

« Désolée, je n’étais pas très attentive… »

Elle sourit alors qu’il lui exposer ses projets pour l’avenir. C’était de bonnes idées, ça. Elle espérait qu’il trouverait son bonheur, et étant donné son enthousiasme, elle pensait qu’il serait un très bon enseignant. Il avait l’air d’être né pour ça, quand elle le voyait en parler. Et c’était de ça, que les étudiants avaient besoin : une personne passionnée.

« J’espère que vous obtiendrez un poste rapidement dans une de vos matières alors… Vous avez l’air si enthousiaste que je ne peux m’empêcher de vous imaginer en bon enseignant. »

Et c’est avec plus d’attention encore, que la jeune femme l’écouta lui fournir une réponse, justifiée, sur sa présence en ces lieux, malgré son domaine de travail. Et en l’écoutant, elle trouva que l’idée était très bonne, originale, sans conteste, mais aussi excellente. Il prenait son travail très à cœur, et c’était l’essentiel…

« Je suis impressionnée. Vous semblez faire un travail plus qu’excellent… »

Simple observation. Elle n’avait jamais observé le poste d’enseignant avec un regard d’adulte, à présent, les choses qu’elle endurait à l’école lui apparaissaient sous un tout nouvel angle… Et pas si terrible que ça, avec un peu de recul.

Elle offrit un sourire à son interlocuteur, tandis qu’il l’encourrageait pour la suite. Elle hocha doucement la tête, chuchotant en réponse :

« Merci, je vous souhaite bon courage à vous aussi… Et je pense que si on ne se remet pas vite à travailler en silence, nous aurons tous deux des ennuis. »

Elle lui adressa un sourire complice et entreprit de se remettre à travailler, histoire d’avancer et de ne aps s’attirer la foudre de mère bibliothèque. Avant qu’elle ne l’oublie, elle saisit cependant une carte dans son sac et la tendit à Cody :

« Tenez, avant que j’oublie. Si jamais vous repassez à Londres et que vous chercher un endroit où sortir… c’est Tobias Sandeau qui le tient, c’est tout nouveau. »

La petite carte du cabaret de Tobias comportait le nom du dit cabaret ainsi que son adresse. Marie aidait Tobias depuis l’ouverture, en servant quelques soirs, et elle faisait un peu de pub à droite et à gauche, l’air de rien…