PV | We are America.

Indiana Stocker

Maïlie était très heureuse ces derniers temps, et depuis qu’elle était rentrée chez sa tutrice, pour les vacances de février, personne ne pouvait passer à côté de cela. Le fils de sa tutrice, Sebastien, le lui avait d’ailleurs fait remarqué, ce qui avait eut pour effet de la rendre rouge pivoine. Sebastien avait ensuite esquissé un sourire, fait un clin d’œil à sa nouvelle petite sœur, comme il aimait l’appeler, et s’était éclipsé comme si de rien n’était, en promettant de ne rien dire, si jamais elle voulait lui en parler. Maïlie ne se sentait cependant pas de parler de son histoire d’amour avec Sebastien. Parce qu’il avait plusieurs années de plus qu’elle, qu’il était un garçon, et que vu son physique d’Apollon, plus d’une fille devait lui tomber dans les bras juste en claquant des doigts.

Aujourd’hui, Maïlie était dans sa chambre, qu’elle avait décoré à son goût et comme celle qu’elle avait eut, un jour, au Texas. Parce que même si le Texas était bien loin du Royaume-Uni, Maïlie y était lié. D’ailleurs, elle était plus liée aux Etats-Unis qu’elle n’aurait pu le vouloir, puisque son troisième prénom était celui d’un des états de son pays natal, le Dakota. Si cela semblait être quelque chose de familiale, puisque son cousin se prénommait Indiana, Maïlie elle, trouvait cela plutôt étrange. On n’appelait pas des gens « Londres » ou « Milan » ! Et pourtant, plusieurs personnes portaient des noms d’Etats américains ou même de villes des Etats-Unis… Enfin, mieux valait pour elle d’éviter d’y penser ! De toute façon, avec la petit chose qui sautait comme un fou sur son lit, Maïlie ne pouvait rien faire d’autre que de relire trente fois la même phrase depuis dix minutes.

« Dwayne, reste tranquille tu veux ? »
« Mais Lili, tu m’as dit que Moïshe et Jules devaient venir !! »
« Oui, je sais, mais pas maintenant. Je ne sais même pas si Jules viendra. »
« Lili, t’es pas drôle ! Et Moïshe, c’est ton chéri maintenant ? »
« Quoi ? Comment tu sais ça toi ? »
« J’ai raison alors ?! J’ai lu la lettre que tu lui as écrite ! »
« Petite peste ! Viens ici tout de suite ! Dwayne ! »

Dwayne avait pris ses jambes à son cou, arrêtant de sauter sur le lit de sa sœur, et partant en flèche dans la maison de leur tutrice. Il courait vite, malgré ses petites jambes, et même si Maïlie était sportive, elle devait faire attention à tout ce qui l’entourait pour éviter qu’un vase ne se retrouve par terre dans sa précipitation. Son petit frère avait lu la lettre qu’elle avait écrite à Moïshe… Moïshe qui était maintenant son petit ami. A vrai dire, Maïlie n’y avait presque pas cru quand il l’avait embrassé, après lui avoir chanté une chanson, mais depuis, elle vivait sur un petit nuage, littéralement ! Mais alors qu’elle tournait dans le couloir, pour se rendre dans la cuisine, sa course fut stoppée, puisqu’elle heurta plus ou moins violement quelque chose de dur et de résistant.

« Aoutch… Oh, pardon Indiana. Bonjour. Tu es venu voir Dwayne ? »

Son cousin, Indiana, passait beaucoup de temps avec Dwayne. Il lui devait bien cela, puisque c’était en partie de sa faute si Maïlie et son petit frère n’avaient pu venir habiter chez lui et s’étaient retrouvés dans une famille d’accueil. La brune n’avait rien contre sa tutrice, son mari et son fils, qu’on soit bien d’accord, mais bon, elle en voulait tout de même un peu à son cousin, et à sa petite amie !

Évidemment, les pensées de sa cousine n'avaient aucun secret pour Indiana. Du fait de sa relation avec Billie, il passait plus de temps dans son corps d'homme que dans son corps de femme, et comme son pouvoir était instable, il entendait souvent ce qu'elle pensait lorsqu'ils étaient ensemble. Le problème, c'est qu'il s'en était douté dès la minute où Billie avait refusé que ses cousins viennent chez eux. Il n'avait pas pu s'y opposer, il aimait Billie et elle avait ses problèmes, il ne voulait pas la forcer, après tout, c'était leur chez eux, il ne pouvait rien lui imposer. Cependant, cela ne donnait pas une image très positive de sa petite amie à sa famille. Tuteur légal de Dwayne et Maïlie, il avait dû leur trouver une famille d'accueil presque dans l'urgence. Heureusement, de ce côté là, cela n'avait pas été trop compliqué. Les gens chez qui il avait installé ses cousins – et surtout Dwayne – étaient vraiment très sympathiques. Et il avait été convenu dès le départ que Indiana passerait souvent, ce qui n'était pas toujours sans conséquence pour sa relation de couple, mais bon, aucun compromis n'est parfait.

Souriant à sa cousine, il répondit à sa question. « Oui, c'est ça, je suis venu voir Dwayne. Mais un peu plus et j'étais bon pour repartir me changer ! » Indiana se transformait lorsqu'il était surpris. Avec le temps, il avait appris à anticiper un maximum pour ne pas non plus changer de corps toutes les minutes. En plus, les transformations étaient vraiment fatigantes pour Indiana. Il n'aimait pas non plus se retrouver tout d'un coup dans son autre corps. Cela dit, là, il était en garçon depuis deux jours, il se doutait qu'il n'allait pas tenir longtemps... ce n'était pas pour rien qu'il n'avait pas trouvé de travail au début. Là, tout allait bien, il bossait dans un haras, il ne voyait que les chevaux toute la journée, ça lui convenait parfaitement. Il gagnait peu d'argent, mais comme il était logé gratuitement, c'était pas si mal. Indiana n'avait jamais été vénal.

« Tu vas bien toi ? C'est sympa Poudlard ? » Indiana avait déjà visité Poudlard et Billie y avait été élève, mais il était à Taliesin lui... Et puis, avant ça, à Salem. Cela dit, en ce qui concernait cette dernière école, il en gardait un souvenir très amer. Là-bas, on n'avait jamais accepté sa différence, et un jour, les brimades avaient pris de trop grosses proportions et il avait été poussé du haut d'une tour de l'école. Depuis, il n'était plus trop aux Etats-Unis, il avait essayé d'oublier son traumatisme ailleurs, et comme ça avait marché pour lui, le reste de la famille avait appliqué la même recette aux cousins lorsque leurs parents étaient morts. Au fond, tout ça était assez simple, même si Indiana restait le seul à avoir eu la malchance de naître en février.

Maïlie était parfaitement au courant de la malédiction qui s’était abattue sur son cousin, parce qu’il était né en février. Et du coup, même si c’était un peu méchant de penser cela, elle était bien contente d’être née à la fin du mois d’Août. Mais bon, elle savait que ce n’était facile pour son cousin de vivre cela, donc forcément, elle était aussi compatissante. D’ailleurs, le fait qu’il ait du changer d’école à cause de cette malédiction le rapprochait un peu de sa cousine, dans un sens, nom ? Elle n’arrivait donc pas à se dire qu’il était totalement différent d’elle, comme pouvait le faire d’autres personnes. Mais bon, tout le monde n’était pas aussi intelligent qu’elle de toute façon !

«Je suis désolée. Je courais après Dwayne, il est insupportable !»

Bon, d’accord, le fait que son petit frère ait lu la lettre que la brune avait écrite à son meilleur ami et petit ami était la source de son énervement, et Maïlie savait bien qu’elle ne pourrait pas bouder bien longtemps. Cependant, Dwayne devait apprendre que les affaires de sa soeur n’étaient pas les siennes et qu’il n’avait pas à les prendre sans son autorisation ! Surtout que là, il s’agissait plus ou moins d’une lettre d’amour, donc Maïlie, avant de devenir rouge de colère était devenue rouge de honte... Elle n’imaginait même pas si son petit frère débarquait et balançait le tout à Indiana.... Elle le stupefixerait sur le champ, sans aucun doute ! Depuis la mort de leurs parents, Maïlie ne pouvait plus dire «je vais te tuer» même pour rire. Car elle savait ce que c’était de perdre quelqu’un par accident, et elle ne voulait plus entendre cette phrase.

«Oui, ça va. On est plein de Salem, en fin de compte, je n’en revenais pas à la rentrée. Il y a même Moïshe, mon meilleur ami. Il est venu ici pour surveiller sa petite soeur.»

Si elle avait eut peur les premières semaines, quand elle était arrivée ici, en Angleterre, et lors de son entrée à l’école, dès l’instant où elle avait retrouvé le regard réconfortant et l’odeur familière de Moïshe, elle s’était apaisée. Elle n’était pas toute seule. Elle n’était plus toute seule en tout cas. Puis il y avait eut les Heap et les Perry, Marilie aussi, et tous les autres élèves qu’elle avait rencontré par la suite, de sa maison ou des autres, de son année ou non.

«Tu vas bien toi ? Tu es toujours au haras ? Tu crois que je pourrais venir, un jour ?»

Maïlie aimait les cheveux, car il y en avait beaucoup au Texas. Même si elle n’avait pas fait beaucoup d’équitation quand elle était plus jeune, et qu’elle vivait encore là-bas, elle aimait tout de même être au contact des chevaux. Ils étaient différents des chats, des chiens, et des autres animaux domestiques que l’on pouvait bien avoir. Enfin bref. En tout cas, elle aurait bien aimé y aller, ne serait-ce que pour passer elle aussi du temps avec son cousin, puisqu’au fond d’elle même, même si elle lui en voulait un peu, elle l’aimait plus que tout. Il était celui qui l’avait prise sous son aile après tout, et restait son tuteur légal, même si elle vivait dans une maison que lui. Et comme elle n’avait pas beaucoup de temps, et que Moïshe allait venir aux prochaines vacances, elle préférait demander, sait-on jamais qu’elle puisse y aller dans les jours qui suivaient.

Indiana entendit les pensées de sa cousine à propos d'une certaine lettre. Il hésita à faire un commentaire et décida, finalement, de s'abstenir. Il avait appris avec les années qu'il valait souvent mieux faire comme s'il n'entendait pas les pensées, c'était plus simple pour tout le monde, après, il aurait pu être tentant de taquiner sa cousine... sauf qu'Indiana nageait en eaux troubles avec elle, il la voyait moins que Dwayne, du coup, ils avaient moins l'occasion de nouer des liens. Dwayne avait fini par accepter de ne pas vivre chez lui, mais il venait le voir presque tous les jours, comme la jeune serpentard était dans son internat 10 mois sur 12, ou quasiment, ce n'était pas aussi simple, puis, elle était plus âgée aussi... quelque part, c'était peut-être plus dur pour elle. Il n'en savait rien. Entendre les pensées et faire preuve d'empathie étaient deux choses différentes.

« Ah oui... et bien, au moins il fait preuve d'une belle énergie, je trouve que cela fait plaisir à voir. » Indiana eut un moment où il resta pensif. C'était sûr que Dwayne avait beaucoup progressé depuis son arrivée, peu à peu, il avait retrouvé sa joie de vivre. Cela dit, il était parfois très coquin, c'était un fait.

« Ton meilleur ami ? Voilà qui est parfait pour toi alors ! Mais qu'il y ait beaucoup de Salem ne m'étonne pas, beaucoup de gens de chez nous sont venus ici, au Royaume-Uni, c'est un plus petit pays, la communauté sorcière est plus facile d'accès. » Et avec la reconstruction suite à la guerre contre vous-savez-qui, il y avait eu pas mal d'embauche, bien que dans le cas d'Indiana, tout ceci n'ait strictement rien à voir. En plus, quand un élève était viré de Salem ou forcé d'en partir, le plus simple pour lui était d'aller à Poudlard, au moins était-ce la même langue (à quelque chose près). Tant mieux pour sa cousine, elle devait se sentir plus à son aise.

« Oui, bien entendu, tu viens quand tu veux. » Venir au haras n'était pas comme vivre avec eux, Billie n'y verrait sûrement aucun inconvénient, d'ailleurs, même si elle en voyait un, il mettrait son holà ! Il fallait bien que ses cousins viennent au moins rendre visite, et il restait le tuteur légal des enfants.

« Et je vais bien, je ne peux pas dire que je m'intègre encore parfaitement, mais bon, tu sais comment c'est avec la malédiction, tout ça, je peux difficilement aller taper la discut' avec les voisins. » La tolérance n'était malheureusement pas toujours de mise, encore maintenant.

Maïlie avait un peu de mal à savoir comment elle devait se comporter avec son cousin et tuteur légal. Elle l’aimait, bien évidement, mais le fait qu’elle ne puisse vivre avec lui à cause d’une personne qu’elle ne connaissait absolument pas et qui ne les connaissaient absolument pas, son frère et elle, elle avait quand même du mal à le digérer. Mais au final, elle en voulait sans doute plus à la fille qu’à son cousin lui-même... Et puis, tant que son petit frère était heureux, ça lui allait plutôt bien... Après tout, elle n’était là que pendant les vacances !

«Oui, il a l’air de bien s’acclimater à ce pays. Au moins il continue à parler anglais, c’est déjà ça.»

Parce qu’elle n’imaginait même pas ce que cela pourrait être si son petit frère était comme la petite soeur de son petit ami. Jules détestait l’Angleterre, et elle n’hésitait pas à le faire savoir à qui voulait bien l’écouter. Du coup, elle n’était pas forcément facile à vivre, même si Maïlie l’aimait bien, et qu’elle lui devait beaucoup également. Alors si Dwayne était comme elle, ouais, Maïlie se serait déjà arrachée les cheveux, ça ne faisait aucun doute. Ou alors, elle lui aurait arraché les cheveux à lui...

«Oui, c’est super cool ! Il y a plusieurs personnes que je connais aussi, donc c’est plutôt sympa. Après, j’ai appris à connaître les élèves de l’école, ou de ma maison...»

C’était peut-être étrange, de voir Maïlie se réjouir d’être à Poudlard et non plus à Salem. Pourtant, au final, elle aimait bien cette école. Bien sûr, au début, elle avait eut peur, elle avait cru que jamais elle ne pouvait s’y faire, qu’elle ne se ferait pas d’amis... Et pourtant, en six mois, en plus d’avoir retrouvé plusieurs amis, de s’en être fait des nouveaux, elle avait même un petit ami ! Et ce n’était pas n’importe quoi, puisque c’était le garçon qu’elle aimait depuis longtemps...

«C’est vrai ?! Cool merci ! Je prendrais Dwayne avec moi, il aimait bien monter avec moi, au Texas.»

Esquissant un sourire, Maïlie imaginait déjà une balade en cheval en compagnie de son petit frère. Ca leur ferait beaucoup de bien, elle n’en doutait pas. Son départ, lrs des vacances, était toujours très dur, que ça soit pour Dwayne, ou pour elle. Elle avait vraiment du mal à se séparer de lui, et ce n’était pas rare qu’elle lui écrive une lettre à peine était-elle dans le train de retour. Parce que de toute façon, elle n’avait pas grand chose d’autre à faire, tant le chemin était long, et qu’elle savait que son petit frère attendait ses lettres avec impatience. Et du coup, quand elle était là, il en profitait même pour lire son courrier à elle... Quel garnement !

«Oh, je vois... Ca ne doit pas être évident. Mais... Il n’y a pas de remède, ou un contre-sort ? Je veux dire... Tu as quand même une petite amie...»

Maïlie était jeune, elle avait quatorze ans, et bientôt, elle prendrait un an de plus. Alors forcément, elle se posait parfois des questions. Peut-être aussi parce qu’elle sortait avec un garçon maintenant, et qu’elle pensait à certaines choses. Bien évidement, elle se trouvait beaucoup trop jeune pour faire quoi que ce soit, Moïshe ou pas Moïshe ! Mais bon, Indiana lui, était plus âgé qu’elle, et quand même, il sortait avec une fille, depuis... Bon, elle ne savait pas depuis quand il était avec cette fille, mais bon... Il était avec une fille quoi, donc, ça ne posait pas de problèmes, parfois ?

Indiana hocha la tête, toujours pensif. « Hum... Oui. Je suppose que plus on est jeune, plus il est facile de déménager. » Car Dwayne n'éprouvait pas de difficulté particulière dans sa vie de tous les jours. Il n'était pas non plus un petit garçon qui n'était pas sociable, ça l'aidait sûrement aussi. Plus on parlait facilement aux autres, plus on s'acclimatait vite et s'adaptait aux changements divers qui peuvent survenir dans une vie.

Il ne releva pas quant au fait que sa cousine soit heureuse à Poudlard. Quelque part, ça l'arrangeait, il culpabilisait moins. Il se contenta donc de sourire avec chaleur à la jeune fille.

« Oui, c'est une bonne idée ! Il y a un poulain dont je m'occupe qu'il faudra que je vous présente, c'est un animal charmant et très affectueux. Il fera un excellent cheval de course plus tard. Je fais tout pour en tout cas. » Indiana adorait les animaux, il faut dire qu'ils n'étaient pas comme les humains. Reconnaissant les gens à l'odeur plus qu'à la vue, ils ne s'inquiétaient pas beaucoup des changements physiques provoqués par la malédiction... et en plus, au Texas, Indiana avait grandi dans un environnement où les animaux étaient des membres à part entière de la vie quotidienne. Chiens, chats, chevaux vivaient dans les familles, et les promenades à cheval était l'un des loisirs d'Indiana et de ses amis lorsqu'il était plus jeune. Quant au reste de la gent animal, Indiana vivait assez près des zones désertiques et sauvages pour avoir côtoyer toutes sortes d'espèces. Il n'avait pas peur des serpents par exemple.

« Si, il y a un remède. Mais je ne peux pas l'utiliser à la légère... Quant à ma petite amie, ça ne se passe pas très bien avec Billie en ce moment. » Une ombre de tristesse passa sur son visage. Même s'il ne lui en voulait pas de sa réticence à rencontrer ses cousins et à les voir habiter avec eux, la jeune femme semblait s'être enfermée dans sa bulle depuis, et ça avait créé un fossé entre eux. Il ne savait pas combien de temps sa relation tiendrait ainsi... ça commençait à le fatiguer. Sa famille c'était tout ce qu'il avait depuis sa naissance, c'étaient les seuls qui avaient l'habitude de la malédiction (le grand-père de Maï et lui ayant été lui aussi maudit dans sa jeunesse) et qui ne s'en formalisaient pas. Il avait du mal à rester dans cette situation alors qu'il faisait tout pour concilier l'amour et la famille. Mais bon, il préférait ne pas y penser et ne pas en parler non plus. « Enfin, je préfère ne pas en parler pour le moment, tu veux bien ? Ça te dit qu'on aille plutôt chercher Dwayne pour se faire une partie de colin maillard ? Je suis sûr que je vous attrape sans problème. » Maïlie était un peu vieille pour ce genre de jeux mais Dwayne était encore à fond sur ce genre de choses, et puis, jouer tous les trois ne leur ferait pas de mal, pas vrai ?