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Emeric Larsen
Salle de bain des préfets

Nicolas n’était pas très branché Quidditch ces derniers temps. Il faisait toujours de son mieux lors des entrainements et des matchs, bien sûr, il était le capitaine, il ne pouvait pas tout laisser tomber, mais voilà, autre chose lui occupait l’esprit et cela n’avait rien à voir avec de la magie, un objet caché, une coupe de Quidditch ou bien même une fille. Nicolas avait pris des cours, durant les vacances d’été l’an passé, et les avaient continués par correspondance au château. Sa mère lui envoyait une grosse enveloppe toutes les deux semaines, et Nicolas devait la lui renvoyer le plus rapidement possible. Il n’avait pas été forcé, loin de là, il avait lui-même décidé de son sort. Nicolas prenait des cours de droit, d’économie et de politique. Il en avait fait la demande officielle à son père, bien qu’en soit, il n’avait pas besoin de son autorisation pour cela, mais au moins, cela pouvait prouver qu’il n’était pas un tire-au-flanc. Le blond n’avait rien dit à personne à Poudlard, pas même à Emeric, son meilleur ami. Il gardait ça pour lui, de toute façon, ça n’intéresserait sans doute personne. Nicolas avait ait ce choix pour sa vie future. Il espérait toujours devenir roi, mais ne voyait pas quel chemin se profilait pour lui. Pas roi, pas pour l’instant et peut-être même jamais, mais une chose était sûre, il ne pouvait pas rester là à ne rien faire jusqu’à ce qu’on lui annonce la bonne ou mauvaise nouvelle. Et il n’avait pas envie de finir aussi dépraver que sa grande sœur, qui jouait les strip-teaseuses dans un bar de Londres –comment ça, c’est faux et il transforme la vérité ? Il l’arrange à sa sauce, voilà tout !- Heureusement, Joseph, avec qui il s’était récemment réconcilié l’aidait pour réviser, lors des vacances. Avec Constantin et leurs parents, ils étaient les seuls au courant, Nicolas s’étant bien garder de dire quoi que ce soit à son idiote de sœur. Enfin bref.

Lors du dernier match, Nicolas avait eut la tête ailleurs, il avait joué, mais avait laissé Laurell se défouler. Il avait une boule au ventre, et pour cause, il devait recevoir le jour même le résultat d’une évaluation des cours qu’il prenait. Avec ce résultat, il saurait peut-être ce qu’il devrait faire en sortant de l’école l’an prochain. Il voulait réussir, il n’était pas habitué aux échecs, mais ce n’était pas gagné. Les cours étaient compliqués, et réviser seul dans la Salle sur Demande, après des entrainements de Quidditch et des révisions obligatoires de ses cours de magie, ce n’était pas évident. Mais par un miracle bienvenu –comme quoi prier le seigneur servait réellement à quelque chose parfois, Nicolas avait eut de bons résultats. De très bons résultats même, pour le novice qu’il était. Il aurait volontiers sauté de joie dans toute la Salle Commune mais n’ayant rien dit à personne, il serait peut-être passé pour un idiot.

Le bonheur ne s’arrêtait pas là. Nicolas était certes, toujours célibataire, mais il avait enfin oublié Caroline, ce qui était facilité par son absence à l’école. Il n’avait aucune nouvelle et ne savait absolument pas ce qu’elle devenait. Peut-être était-elle partie avec McQueen à Durmstrang tiens, vu qu’ils étaient si proches… Enfin bref. Malgré son célibat, Nicolas avait de quoi se réjouir. Cet été il partirait pour New York pendant un mois et demi, jusqu’à la rentrée scolaire, pour prendre des cours intensifs. Il avait été sélectionné grâce à ses résultats, même s’il soupçonnait son père de lui avoir donné un petit coup de pouce… Enfin, il n’était sûr de rien, mieux valait éviter de spéculer ! Il avait reçu sa lettre aujourd’hui, en cette mi-mars, pour son plus grand bonheur. Il avait eut avec tout cela, des dépliants de l’école ou il irait et sa mère (qui avait fait suivre l’enveloppe) avait rajouté des dépliants sur la ville. Pour fêter ça –tout seul- il avait décidé d’aller prendre un bain dans la salle de bain des préfets. En tant que capitaine, il avait certains privilèges, dont celui de pouvoir utiliser la sublime salle de bain aux quinze mille robinets. Il avait donc prit le chemin de la salle de bain, et une fois à l’intérieur fit couler plusieurs robinets d’eau chaude et de savon. Bientôt, la mousse et les bulles recouvraient la baignoire. Nicolas se glissa dan la baignoire, maillot de bain en place, sait-on jamais qu’un Peeves bien décidé à le faire courir ne débarque. La porte s’ouvrit une dizaine de minutes plus tard, il s’agissait d’un homme –la porte refusait l’accès aux garçons quand des filles s’y trouvaient et inversement- et il reconnu Emeric directement –normal, c’était son meilleur ami et il était planté devant lui !

« Salut ! Ca va ? T’arrive au bon moment, tout est déjà prêt ! »

Nicolas, qui était bien décidé à fêter son départ pour New York comme il le fallait –seul, sans ami, sans copine, génial hein !- montra les bouteilles de Bieraubeurre sur le sol. Plusieurs bouteilles oui, car il comptait camper là un certain temps, jusqu’à être complètement fripé !