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Ξ Sujet: Re: Qu'est-ce qu'on s'est mis... Mer 15 Mai - 1:23 | |
| Visiblement, les deux joueurs n'avaient pas la même conception de l'acceptation des accidents et, potentiellement, filer un coup de main à la survenue de l'accident. Elle comprenait, elle savait qu'elle était parfois un peu barbare. Il était parfaitement inutile de continuer sur le sujet.
Tamarah ne put s'empêcher de rire lorsqu' Arthur fit remarquer que les autres joueurs ne se fichent pas des batteurs. On ne pouvait pas dire plus grand.
- Le dernier joueur à avoir négligé les batteurs doit surement être en train de manger sa soupe en pleurant ses dents.
Alors, comme ça, elle est encore moins attirante avec son franc-parler? Quelle surprise! Ceci dit, il ne faut pas s'attendre à mieux alors qu'Arthur venait de remettre en cause sa virilité. Bah ouais quoi? Elle lui avait prouvé sur le terrain qu'elle était un véritable bonhomme, il ne faut pas la traiter de "sexy".
- Ti m'as l'air surpris. J'ai grandi avec beaucoup de garçon alors je peux t'en sortir des tas comme ça et d'autres bien moins glamour.
Ca oui, elle en connaissait une bonne liste. Quand on décide de fuguer, il devient assez évident qu'il vaut mieux passer pour un garçon que pour une fille. Seuls les prêtres s'occupent des petits garçons.
Que Friday impressionnait Arthur, elle n'en avait pas le moindre doute, elle impressionnait tout le monde, c'était de notoriété publique? Comment ça, non?
- Je m'en doutais bien. Si tu veux, tu peux vouer un culte à mon nom mais évite les prières la nuit, ça m'empêche de dormir.
Elle se mit à rire à nouveau. Ca faisait longtemps qu'elle ne s'était pas vraiment amusée avec un garçon, même si parler chiffon n'était pas son rayon, elle ne fréquentait que des filles.
Son sourire ne s'éloigna pas non plus quand elle vit Arthur bueuguer à l'annonce de son orphelinat. Elle finissait même par adorer ce sentiment de malaise qu'elle arrivait à créer en l'espace de quelques secondes.
- T'inquiète, ce n'est pas contagieux. Je n'ai peut-être pas de vrais parents mais j'en ai eut bien plus que tu n'en connaitras dans ta vie. Contrairement à tout le monde, je suis libre, enfin, relativement. Je n'ai personne qui va me faire des gros yeux quand je vais rentrer, je n'ai personne qui me dit "Mais, tu peux te faire kidnapper si je ne vais pas acheter le pain avec toi" ou encore une mère très copine qui va essayer de m'apprendre que mon corps va changer. Il y a des gens, ils sont super doués pour jouer du piano, est-ce que ça te rend triste de ne pas savoir en jouer? Bah, c'est la même chose pour moi.
De toute façon, si elle voulait jouer d'un instrument, ça serait de la batterie.
-Ah merde, je n'avais pas pensé à ce sortilège. Ceci dit, bon courage, il va falloir que tu me fasses croire qu'on ne s'est jamais parlé et que tu ne t'es pas entrainé. En plus, tu vas entendre parler des mêmes choses deux fois, ya rien de pire qu'une fille qui radote.
La tour des Gryffondors était pleine de fille, qu'est-ce que ça pouvait piailler là-dedans. Une vraie volière.
Pourquoi elle appelait Nicolas par son prénom? Bonne question, elle n'y avait pas fait spécialement attention. Il est vrai qu'elle avait utilisé les noms de famille des autres. Peut-être simplement parce qu'elle n'avait rien contre lui. Après tout, Heap l'avait menacé et Larsen, bien que joueur impressionnant, lui avait fait perdre le match. Peut-être était-ce tout simplement parce qu'il avait un nom difficile à prononcer. Peut-être que ce n'était que bravade envers celui qui ne jurait que par son nom et son titre et qui s'en voyait déposséder contrairement aux autres. Il fallait choisir. Parmi les propositions, certaines la faisaient paraître encore plus antipathique. Bien qu'elle déteste l'hypocrisie, il ne fallait pas repousser Arthur qu'elle allait revoir.
- Nom difficile à prononcer alors on va se contenter de Nicolas.
Ainsi, le garçon ne connaissait pas le tir au pigeon. Bon, il faut dire que niveau pigeon, Poudlard était dépourvu, au mieux, ce qui correspondait le plus devait être un gryffon ou quelque chose du genre.
- Rien de bien compliqué. Je jette une cible en l'air et tu essayes de la toucher avec le cognard. C'est un peu comme le balltrap, le fusil en moins, la batte en plus.
Bon, c'est à peu près la même chose même si la demoiselle ne pouvait confirmer. Malgré tout ce qu'elle avait pu vivre, ou du moins raconté qu'elle avait vécu, elle n'avait jamais posé la main sur une arme à feu. |
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