Fashion is my Kryptonite! [PV]

Moïshe Ҩ Maïlie

« When we walking like this, everybody knows that we got fashion in our blood from our heads to our toes. Nobody will argue, we looking so right. Fashion is my kryptonite!»  

Aujourd'hui, Moïshe était sans doute le jeune homme le plus heureux de tout Poudlard. Si, si, c'est vrai! Il venait d'avoir un rendez-vous de sa Chérie La plus belle en toute objectivité! dans la Salle sur Demande. Et bon nombre de son entourage pouvait savoir à quel point il aimait cette salle! Et pas pour n'importe qu'elle raison, c'était dans cette fameuse salle qu'en Janvier d'il y a deux ans, l'aigle avait avoué son amour à Maïlie Stocker. Sa Lili. Il avait écrite une chanson juste pour elle, et se retrouver, presque deux ans plus tard, dans cette même salle avait quelque chose de sacré pour le jeune-homme. Les rôles s'inversaient néanmoins puisque c'était la jeune fille qui avait invité Moïshe à se rendre avec lui dans la Salle sur Demande.

En recevant la petite missive, le septième année ne se doutait pas un seul instant de la requête demandé à son petit-ami. Non, là, ce n'était pas rien, elle lui demandait de l'aider à choisir sa robe de Bal! Moïshe en était à l'avance tout émoustillé, et devint encore plus rouge quand Dwayne, le frère cadet de son amoureuse justement, avait réussi à prendre la lettre des mains du mexicain. Bien sûr, connaissant Dwayne, il s'était empressé de se moquer gentiment de son aîné et de sortir de leur salle commune pour aller l'annoncer à Jules. Ha le fourbe! Ni une, ni deux, s'en suivit une course poursuite dans le château pour récupérer la précieuse lettre. Malheureusement, Dwayne était encore petit et très vif si bien que le mexicain le perdu et déclara forfait avant de revoir le petit blondinet, revenir dans la salle commune deux heures après, tout content de ce qu'il venait d'annoncer à sa grande copine. Un peu honteux, le septième année déclara « Je suis sûr que ta soeur a juste besoin d'aide pour la couleur de sa robe... C'est tout. » et histoire de se sauver de ce pétrain, sinon le petit aiglon avait de quoi l'enquiquiner pendant encore toute sa vie, Moïshe rajouta, feignant la prétention: « J'ai de trèèès bon goût vestimentaire. Tout le monde sait que sans cet uniforme, j'ai ferais pâlir plus d'un avec ma façon de m'habiller. Je devrais d'ailleurs commencer à t'enseigner quelque trucs Dwayne... » Riant, le mexicain fila de la salle commune des aigles avant de se prendre un coussin du canapé en pleine tête par Dwayne, puisqu'il avait supposé que celui-ci n'avait pas une garde robe très charmante.

Arrivé devant la Salle sur Demande, Moïshe marcha trois fois devant en demandant bien sûr de se retrouver devant l'endroit où Maïlie devait l'emmener. Il poussa les deux énormes portes de la salle et se retrouva dans un dressing géant avec des robes à pertes de vues, toutes plus magnifiques les unes que les autres. Ca, c'était le paradis. Pour les filles bien sûr, mais aussi pour lui, puisque le mexicain adorait le shopping et tout ce qui s'en rapprochait. Au milieu de la salle trônait une cabine d'essayage, Moïshe s'en approcha et ouvra le rideau. Grave erreur. Il découvrit sa Lili, en sous-vêtements Mouahahaha, j'adooore ce Rp! et s'empressa de refermer le rideau avec frénésie pendant qu'il devenait rouge comme une pivoine. Il ne savait plus où se mettre et bredouilla à l'adresse de sa petite copine. « Je suis désolé Ma Belle, je savais pas que... Enfin que t'étais là. Pardon, pardon, pardon. » En effet, Moïshe n'était pas de ce genre de garçon qui se serait rincer l’œil devant le corps de Maïlie. Ho, elle était très belle pour lui, parfaite même, mais il la respectait bien de trop pour laisser le rideau ouvert. Même si cela faisait deux ans qu'il filait le parfait amour. Non vraiment mais quel idiot! Et en même temps il se sentait tout bizarre de l'avoir vu ainsi...

Maïlie était sur un petit nuage depuis près de deux ans. Si son début de scolarité à Poudlard avait été plutôt compliqué, puisqu’elle devait faire en sorte que personne n’apprenne qu’elle avait perdu ses parents, le bal de Noël et le mois de janvier avaient été magiques. Tout d’abord le bal. Elle s’y était rendue avec Moïshe, son meilleur ami, arrivé fraichement de Salem lui aussi, pour surveiller sa petite sœur qui était entrée à Poudlard, dans la maison des vert et argent. QQu’ils aillent ensemble au bal avait été presque normal. Ils s’étaient quitté si subitement à Salem, Maïlie quittant les Etats-Unis sans prévenir quiconque, que leurs retrouvailles avaient été du pur bonheur. Puis Maïlie l’avait embrassé et avait fui. Et en Janvier, il lui avait fait une déclaration en chanson, que Maïlie ne pourrait jamais oublier. Depuis lors, tout se passait relativement bien pour le petit couple qu’ils formaient.

Aujourd’hui, en ce jour de Novembre, Maïlie avait invité Moïshe à se rendre dans la Salle sur Demande. Elle était perdue, complètement paumée, et avait grandement besoin de son aide. Oh, non, elle ne remettait aucunement son couple en question, loin de là. Elle avait tout simplement un problème de robe. Le bal approchait, et Maïlie était toujours indécise sur la robe qu’elle allait mettre. Et comme elle voulait être magnifique pour son petit ami, elle avait décrété que son avis lui était indispensable, et qu’il devrait se plier à une séance d’essayage et de défilé. Ce que Moïshe ne savait pas, c’était que Maïlie n’avait juste besoin de lui pour la couleur de la robe… Mais bien pour la robe en entière. Sa coupe, sa longueur, ses détails et sa couleur. Maïlie n’avait absolument aucune idée de ce qu’elle voulait et c’était bien ça le plus gros problème. Alors qu’elle allait partir pour la salle sur demande deux bonnes heures et demie avant l’heure du rendez-vous avec Moïshe, histoire de tout préparer, elle surprit son petit frère en train de papoter avec Jules, la sœur de son petit ami. Visiblement, Dwayne avait encore été plus rapide que Moïshe et lui avait piqué la lettre. Chassant d’un revers de la main les remarques plus que douteuses de Jules –qui se faisait un plaisir d’embarrasser le couple ave ses remarques en tout genre quand elle le pouvait- Maïlie se rendit au septième étage. Elle passa trois fois devant le mur vierge avant de voir une porte apparaitre. Une fois ouverte, elle donnait sur une vaste salle remplie de portiques, d’un canapé en velours rouge et d’une cabine d’essayage. Maïlie était ravie !

Lorsque la salle fut complètement prête, avec de nombreuses robes remplissant les différents portiques et un bon nombre de robes déjà sélectionnée pour un essayage, Maïlie pénétra dans la cabine. Elle était spacieuse et on pouvait facilement y tenir à plusieurs. Un grand miroir se trouvait sur deux des trois parois de cette dernière, permettant une vue parfaite sur le rendu de la robe. La brunette se débarrassa de sa jupe et de son chemisier d’uniforme et se regarda dans la glace. Elle était mince, mais pas trop. Elle n’avait pas trop de poitrine, d’accord, mais ce qu’elle avait allait avec le reste de son corps. Perdue dans ses pensées, elle n’entendit pas la porte s’ouvrir, et fut plus que surprise de voir la tête de Moïshe apparaitre sur le miroir en face d’elle. Leurs regards se croisèrent dans la glace et les deux rougirent instantanément, puis Moïshe ferma la rideau aussi vite qu’il l’avait ouvert. Maïlie, elle, attrapa la robe la plus proche et la pressa contre son corps. Cela faisait deux ans qu’elle sortait avec Moïshe mais ils n’avaient rien fait de plus que s’embrasser. Elle ne l’avait jamais vu en maillot de bain et inversement… C’était… Une expérience étrange. Alors que Moïshe s’excusait plus qu’il ne le fallait –mais il le faisait tout le temps, elle avait l’habitude- Maïlie tenta de reprendre son souffle. Son cœur battait la chamade. Pourquoi ? Il était son petit ami, elle n’avait rien à craindre ! Une fois calmée, Maïlie passa une robe qui n’avait rien d’une robe de bal et passa la tête par le rideau pour voir si son petit ami était toujours là.

« Moïshe… C’est… Euh… Ce n’est pas grave… Je veux dire… C’est comme un maillot de bain, non ? »

Maïlie essayait de s’en persuader elle-même, mais son cœur s’emballait quand même. Peut-être que Moïshe n’avait pas aimé son corps ? Peut-être qu’il la trouvait trop grosse, trop maigre, difforme ? Peut-être n’avait-elle pas assez de formes à son goût ? Maïlie était tellement novice en amour qu’elle voyait tout problème comme étant la fin du monde et de son couple. Elle avait peur de ne pas être à la hauteur, et c’était un sentiment qu’elle détestait.

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Moïshe n’était pas du tout objectif s’il vous disait que le couple qu’il formait avec Maïlie était le plus beau, le plus mignon, le plus sincère et le mieux du Monde. Non vraiment, il n’était pas du tout objectif, mais il s’en fichait, parce que pour lui tout ceci était vrai, tout ceci était réel quoi. Il allait bien une nouvelle fois au bal avec sa Princesse et cela allait fêter leur premier baiser. Un baiser maladroit de la part de la vipère mais qui représentait tellement pour le Mexicain. C’est dire qu’il en avait connu des petites-amies avant elle, elle n’était donc bien évidemment pas la première, ce qui l’attristait bien sûr, mais c’était l’amour de sa vie, il en était presque sûr. D’une part parce que quand on reste deux ans avec une personne alors qu’on est adolescent, ça voulait forcément signifier quelque chose, l’amour, le vrai. Et d’autre part parce que… Parce que Maïlie était parfaite voila tout. Bien sûr, il avait été amoureux avant elle, d’une jeune fille moldue mexicaine dont il avait été séparé, et c’était pour ça qu’il les avaient enchaînées par la suite. Il avait été trop blessé de cette relation. Mais avec sa Lili c’était différent, et elle le savait bien d’ailleurs, parce qu’en tant normal, il ne serait jamais resté plus de deux semaines avec elle. C’était différent parce que de base, elle était sa meilleure amie, et même si un jour il l’a perdait en tant que petite copine, qu’amant, il ne voudrait jamais la perdre en tant que meilleure amie. Non, cette place là était sacrée.

Alors forcément, quand il entra dans la Salle sur Demande sur à la requête de la vipère, et qu’il la vit en lingerie dans la cabine d’essayage, ce n’était pas pour lui quelque chose d’anodin, loin de là même. Tout d’abord parce qu’il se trouvait absolument un gros crétin finit de ne pas avoir signaler sa présence C’est vrai quoi, il aurait pu se racler la gorge, tousser ou simplement l’appeler. et, de surcroit, d’avoir ouvert ce fichu rideau, parce que Maïlie avait beau essayer de le rassurer sur la bourde monumentale qu’il venait de faire en disant que c’était comme un maillot de bain, non non non, ce n’était pas vraiment comme un maillot de bain. Quand on porte un maillot, c’est pour le montrer, pour aller bronzer sur la plage ou se baigner. Moïshe n’aurait eu aucun mal à voir sa Chérie en maillot, genre, vraiment aucun problème. Des sous-vêtements c’est intimes quoi, et là c’est comme s’il était entré dans l’intimité de sa petite-copine sans lui avoir demandé la permission. Tu vas un peu loin Moïshe là quand même ! « Non, je… Je suis désolé, j’aurais dû te dire que j’étais là. »  Le mexicain n’osait même plus ouvrir les yeux. Il était assis sur le banc de velours rouge en face de la cabine mais il ne voulait pas ouvrir ses yeux. Et si ça avait été pire ? Et si elle avait été nue ? Délire totale ! Il est devenu dingue ! Moïshe ne pouvait pas imaginer cela, il ne pouvait pas réellement imaginer Maïlie nue maintenant qu’il l’avait vue en sous-vêtements ! Quoique, à dix-sept ans, c’était peut-être normale de penser ça, non ? Mais non ! Stop, on arrête la délire là. Le mexicain faisait tout ce qu’il pouvait pour se reprendre alors que son cœur battait la chamade, mais c’était raté. Maintenant il pensait combien elle était magnifique, même sans habits sur elle. Et si c’était elle qui embellissait les vêtements et l’uniforme qu’elle mettait et non l’inverse ? Ho mais oui, mais c’était ça ! Sa Lili était la plus belle de toute, c’était décrété. « Tu es superbe en tout cas Ma Belle. »   Et il sut qu’il venait de dire une autre connerie plus grosse que lui au moment ou les mots sortirent de sa bouche. Non mais franchement, dire à une fille qu’elle était belle en sous-vêtements, non mais ça allait pas bien dans sa tête ? Elle allait le prendre pour un type ultra lourd, c’était sûr !

Toujours les yeux fermés, il tenta d’articuler quelque mots, pour changer de sujet. «Et euhm… Sinon… Pour ta robe, euh, tu as pu en sélectionner quelques unes dans toute cette montagne de fringues ? » Finalement, il se décida à ouvrir ses paupières mis-closes pour apercevoir Maïlie, tête hors de la cabine qui la regardait avec de grands yeux. Lui, comme sa sœur d’ailleurs, qui avait un espèce de don pour déduire les choses qui se passaient autour d’eux, là, c’était mort, il était incapable de réfléchir correctement, incapable de sentir à travers le regard et les mimiques de sa petite amie ce qu’elle pensait désormais de lui. Tu as le droit de penser que c’est un pervers, oui. Huhuhu.

Même si Moïshe venait de la voir à moitié nue, Maïlie se félicitait intérieurement d’avoir de bons goûts vestimentaires. Elle avait un ensemble mignon comme tout, bien ajusté, fait pour elle. Elle n’avait pas beaucoup de poitrine, mais c’était quand même mieux d’avoir quelque chose de beau qu’un vieux soutien-gorge tout déformé, délavé et qui ne tenait plus grand-chose ! Non, là, elle avait un ensemble blanc perle, avec de la dentelle. Quelque chose de mignon, pas vraiment provoquant, mais tout de même sexy. Malgré tout, elle aimait se sentir sexy, même si Moïshe ne devait, à la base, pas voir cet ensemble. Pas tout de suite en tout cas, pas aujourd’hui. Comme quoi, des fois, elle avait de bonnes idées qui germaient dans son cerveau de mélomane.

Alors qu’elle regardait Moïshe, ce dernier continuait à regarder le sol, visiblement traumatisé par ce qu’il venait de voir. Maïlie en était sûre, son corps ne plaisait pas à son petit ami et elle avait ruiné toutes ses chances d’avoir un jour des enfants avec lui. Non pas qu’elle voulait être mère en sortant de l’école, non, elle avait encore le temps pour ça, mais elle n’était pas stupide et savait qu’à son âge et à l’âge de Moïshe, forcément, un jour viendrait où ils sauteraient le pas. Ensemble, elle préférait, mais si Moïshe refusait son corps, elle ne pouvait pas faire grand-chose. Alors que la brune se demandait ce qui pouvait bien clocher chez elle, pour que Moïshe réagisse ainsi, ce dernier s’excusa une nouvelle fois.

« Moïshe… T’as pas fait exprès, c’est bon… T’es pas… Un pervers… »

Enfin, c’était ce qu’elle pensait. Elle ne pouvait pas lui en vouloir de toute façon… Elle ne l’avait pas entendu, elle n’avait pas dit qu’elle était là, n’avait pas mis de pancarte sur le rideau de la cabine… Elle était aussi fautive que le Serdaigle ! Mais au moins, elle avait des jolis sous-vêtements, c’était déjà ça. Non non, Maïlie n’était pas en train de faire une fixette sur ses habits, non… Et alors que le bleu et bronze lui disait qu’elle était superbe, la vipère sentit un poids s’envoler de ses épaules. Son corps n’était pas le problème… Alors qu’est-ce que c’était ? Franchement, elle aurait bien voulu comprendre. Elle aussi avait une sensation bizarre, mais ce n’était certainement pas celle de « rester le plus éloigner possible du beau brun assit sur le banc là-bas », c’était même tout le contraire en fait. Elle voulait être prêt de lui, ne pas le lâcher. Puis Moïshe ouvrit les yeux, et la brunette esquissa un sourire. Elle avait fait quelques essayages oui, et une robe lui avait vraiment tapé dans l’œil. Mais elle ne l’avait pas encore essayée et maintenant qu’elle voyait la robe et la réaction de son petit ami, elle se demandait si son choix était judicieux.

« J’ai trouvé une robe plutôt jolie oui… Je ne l’ai pas essayée. »

Maïlie sortit de la cabine et alla s’asseoir à côté de Moïshe. Elle n’avait pas la robe sur elle, mais elle n’arrivait pas à rester plus longtemps loin de loin. Elle prit les mains du garçon dans les siennes et déposa un léger baiser dans son cou. Elle l’aimait, plus que tout au monde et elle était aussi gênée. Mais il était là pour elle et inversement. S’il se sentait mal en ce moment, à cause des sous-vêtements de sa petite amie, il fallait qu’elle l’aide à se reprendre, à aller mieux.

« Mon Chéri, ce n’est rien, d’accord ? Je ne t’en veux pas… Tu n’as même pas vraiment regardé… »

Ce n’était pas comme s’il l’avait violée dans la cabine quoi… Le Serdaigle faisait tout un fromage pour pas grand-chose… Même si ce pas grand-chose avait grandement déstabilisé la brune et qu’elle se donnait bonne figure plus pour le rassurer lui que pour reprendre pleinement possession de son propre corps et de son propre esprit.