Joy Vodianovskaia
Parchemins : 858 Âge : 14.07.1990 - 26 ans Actuellement : Héritière Chaudrons & Apoticarius Points : 0
Ξ Sujet: PV l [Chaudrons & Apoticarius] Hi daddy ! Dim 19 Jan - 23:49 | |
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Dmitri Vodianovski Joy n’avait jamais mis les pieds dans l’entreprise multionatione de son père. Pourtant, ce dernier était à la tête d’une entreprise de taille et qui s’agrandissait d’année en année. Mais Joy était trop jeune, trop timide, trop tout pour y mettre les pieds. Et à vrai dire, cela ne la dérangeait pas vraiment de ne pas savoir où son père travaillait. Enfin, où, elle le savait, elle était déjà passé devant les locaux de la maison britannique quelques fois, en compagnie de ses grands-mères, mais elle n’était jamais rentrée dedans. Si ça se trouvait, les employés de son père ne savaient même pas que ce dernier avait une fille ! Encore que… Son père était tellement protecteur qu’il était possible qu’il ait parlé de Joy à une ou deux reprises… Mais personne ne savait à quoi la demoiselle ressemblait. Autant dire qu’elle serait passée complètement inaperçue si elle y était entrée ! Encore aurait-il fallu que les gardes à l’entrée la laisse passer… Mais si elle leur affirmait que son père était leur patron et qu’ils demandaient confirmation à ce dernier, elle serait entrée sans problème, sans aucun doute. Joy n’y avait pourtant jamais pensé. Bien sûr, faire une petite visite surprise à son père, parfois ça la tentait, mais comme il voyageait beaucoup, elle n’était même pas sûre de le trouver au siège londonien le jour où elle se déciderait… Elle avait donc laissé tombé et se contentait, l’été et les vacances où elle était à la maison, de lui préparer des petites choses -souvent pas bien poussées, comme des gâteaux ou un petit mot sur la table du salon s’il rentrait trop tard- pour lui montrait qu’elle l’aimait quand même. Car oui, Joy aimait son père plus que tout. Surtout depuis qu’il avait viré cette peste de Corann en fait, elle l’aimait encore plus ! Joke !! Enfin, son père était l’homme de sa vie, et personne ne pourrait le remplacer. Enfin, si, une personne pouvait le remplacer, depuis quelques temps maintenant. Mais son père resterait toujours très important pour Joy et elle savait qu’il serait toujours là si elle avait besoin de lui.
Aujourd’hui, en plein milieu du mois d’août, alors que son père était parti depuis au moins deux bonnes heures de la maison, Joy descendait pour prendre son petit déjeuner. Elle avait fait la grâce matinée et ne comptait absolument rien faire de la journée, si ce n’est passer son temps dehors avec Yuuhi et Inga. Elle comptait bien prendre des couleurs cet été, mais depuis le mois de juillet, sa peau était devenue plus rouge que dorée… Alors qu’elle sortait un paquet de céréales du placard, une feuille a l’entête de l’entreprise de son père attira son regard. Si cette feuille était importante et que son père l’avait oublié, ça allait être la panique chez Chaudrons & Apoticarius. Décrochant le téléphone du mur, Joy jeta un coup d’oeil à la feuille et fut surprise de voir qu’elle avait été écrite à la main, par son père, pour elle. Le téléphone dans une main et la feuille dans l’autre, elle la parcourut et compris que son père la convoquait l’après-midi même à son entreprise. Merlin, Godric, Rowena, qu’avait-elle donc bien fait pour que son père la convoque à l’entreprise, par courrier et non pas de vive voix ? Elle ne voyait pas. Elle sortait avec Roy, d’accord, mais ils n’avaient absolument rien fait de mal, et s’il craignait seulement mi-août de la laisser seule à la maison, il perdait un peu la tête… Elle avala son petit déjeuner, une boule au ventre. Elle téléphona à Roy pour lui raconter que son père l’avait convoquée -alors qu’il aurait pu l’emmener avec lui, cela aurait été plus simple- et téléphona à sa grand-mère pour lui dire qu’elle arriverait par la Poudre de Cheminette pour le début d’après-midi, lui expliquant qu’elle devait se rendre sur le lieu de travail de son père.
Joy n’était absolument pas confiante. Elle n’avait fait aucune bêtise qui méritait d’être convoquée chez Chaudrons & Apoticarius -alors qu’elle n’y avait jamais mis les pieds- et son père semblait très sérieux quand à cette venue. Joy avait donc fait attention à ses vêtements et les avaient soigneusement dépoussiérés une fois arrivée chez sa grand-mère, à Londres. Une fois devant la porte de l’entreprise, Joy hésita. Et si tout cela était juste une blague ? Quand même, elle reconnaissait l’écriture de son père, et avait bien compris qu’il l’attendait mais… PEut-être aurait-elle dû demander à Roy de l’accompagner. Elle passa la porte et se retrouva face à deux gardes -rien que ça- deux fois plus grands qu’elle -ce qui n’était, en soit, pas bien compliqué.
« Euh… Bonjour, je suis Joy Vodianovskaia et… » « Ah, mademoiselle Vodianovsakaia, vous êtes là ! Votre père vous attends, suivez moi je vous pris ! »
Une jeune femme brune, elle aussi bien plus grande que Joy venait d’arriver et, visiblement, savait qui était Joy. La brunette suivit la femme sans poser de questions à travers un dédale de portes et de couloirs. L’entreprise de son père était un vrai labyrinthe… Joy allait se perdre en partant, c’était sûr…
« Allez-y, entrez, il est là. » « Ah euh… Merci. »
Joy se dirigea vers la porte et posa sa main sur la poignée, sans pour autant l’abaisser. Elle avait peur. Son père ne l’avait jamais convoquée, jamais il n’avait été si sérieux et Joy flippait réellement. En fait, la présence de Roy aurait été plus que rassurante à ce moment là. Mais bon, même si le brun avait proposé de l’accompagnée, elle avait refusée. Si son père lui avait demandé de venir ici, ce n’était sûrement pas pour la voir débarquer avec son petit ami ! Finalement elle ouvrit la porte et se retrouva dans le bureau de son père, pas rassurée pour trois noises.
« Euh, Nana ? Tu voulais me voir ? »
Joy, en train de claquer des dents et des genoux parce qu’elle se demandait ce que pouvait bien lui vouloir son père ? Pas du tout voyons ! Elle était une Gryffondor, elle était courageuse ! Enfin… Non, en fait, elle tremblait comme une feuille. Son père, à son bureau, était tellement sérieux qu’elle avait peur de le déranger. Elle ferma la porte derrière elle et resta là où elle était. Pitié, Merlin, Godric Gryffondor, Harry Potter, n’importe qui… Faites qu’il ne lui passe pas un savon !
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