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| Veillons nos malades [Gryffondor] | |
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Invité
Ξ Sujet: Veillons nos malades [Gryffondor] Lun 3 Mar - 19:29 | |
| Une étrange maladie frappait Poudlard depuis quelques temps. Tamarah aurait pu en mettre sa main au feu que la vague noir faisait de nouveau des siennes. Bien sur, comme à chaque fois qu'un tel événement se passait, c'était un peu la panique parmi les élèves qui n'avaient bien sur pas la possibilité de s'appuyer sur les adultes pour se rassurer. Personne n'avait la moindre information, personne ne savait vraiment quoi faire alors on évitait les malades comme des pestiférés et on priait en silence pour ne pas etre le prochain à avoir son nom sur la liste des gens foutus.
Tam, comme à sa grande habitude, ne faisait pas vraiment partie des gens qui s'inquiétaient. En si peu de temps dans l'école, elle en avait déjà vu pas mal et ils s'en étaient toujours relativement bien tirés en fin de compte. Bon, il y avait surement une grande part d'inconscience qui participait à son intrépidité naturelle, elle n'avait pas à l'esprit qu'il ne fallait pas grand chose pour qu'il y ait des morts. Ce qui jouait aussi, c'était une forme de pensée magique. Oh non, pas magique dans le sens de Poudlard mais dans le sens "ça n'a rien de logique mais j'y crois". Elle se disait qu'elle avait déjà bien dégusté lorsque la tornade avait frappé la serre de botanique l'année dernière. Non contente d'avoir été inutile dans la protection des jeunes et avoir été blessé par les débris de verre, elle s'était trimbalé une infection récalcitrante pendant de longues semaines. Niveau maladie par vague noire, elle avait donné, chacun son tour.
Quoi qu'il en soit, peur ou pas peur de la part de la rouge et or, elle devait jouer son role de préfète des Gryffondors. Son devoir n'était pas seulement de veiller à roder la nuit pour être sure que les élèves ne trainent pas dans les couloirs après le couvre-feu [strike]bien sur, pendant ce temps, les profs dorment|/strike]. Elle n'était pas seulement une préfète mais surtout une préfète de Gryffondor, s'il y avait bien une chose qu'elle devait faire, c'était prendre soin des siens. De toute façon, elle avait un ordre. D'abord, les Lions, ensuite les blaireaux car c'est tout cool d'en avoir un sous la main pour chercher un truc aux cuisines. En troisième position, les Serdaigles. C'étaient des intellos, bien loin de Tamarah mais ils n'étaient pas méchants. En quatrième, voire en cinquième, les Serpentards qu'elle trouvait insupportable dans l'ensemble, bien qu'elle en fréquentait quelques-uns.
Bref, il fallait faire quelque chose pour regonfler un peu les troupes mais ça, pour donner de la motivation, Tamarah pechait un peu. Donnez-lui un cul à botter, elle y mettra tout son cœur à s'en péter un orteil mais pour le reste, c'était un peu comme de demander à un tétraplégique de jouer des claquettes, et encore, c'était peut-etre encore plus plausible. Etant à court d'idée, elle était allée voir sa co-préfète, Silah Jolivet. Elles avaient beaucoup discuté ensemble. Elles en étaient arrivées à une conclusion simple. Un Gryffondor a le courage des Gryffondors quand il fait un truc de Gryffondor, ça paraissait pas mal logique dans l'ensemble. Ensuite, il fallait trouver ce que pouvaient faire à peu près tous les rouges et or. Faut dire que dans l'ensemble, ça n'était pas des trucs intelligents. D'un coté, Tamarah ne se sentait pas de préparer une intro surprise pour toute sa maison en prenant en compte les cours que chacun avait suivi. Non pas que ça ne la ferait pas tripper de torturer ses camarades mais ils allaient lui demander de corriger et elle ne connaissait déjà pas les réponses de ses propres cours alors ceux des autres…
Après une intense réflexion (suivie de trois jours de fortes fièvres), il fut reconnu que la grande majorité des Gryffondors avait une certaine capacité à transgresser les règlements, il était donc tout naturel que les préfètes les aident, non, qu'elles les incitent à le faire.
Pour l'organisation, il n'avait pas fallu se faire très chier, Silah et Tamarah s'étaient arrangées pour faire leur ronde ensemble. A l'abri des regards, elles avaient fait sortir leur camarade sans leur donner d'explication. Certains se retrouvèrent à porter des malles sans savoir ce qu'il y a dedans. Sans savoir de quoi ils retournaient, ils s'étaient enfoncés un peu dans la foret interdite. Etrangement, personne n'avait vraiment protesté qu'on leur face transgresser le règlement sans explication.
Alors que le groupe n'était plus visible depuis le château, tout le monde s'arreta autour d'un tas de boit. Ce qu'il faisait là, ce fut simple à comprendre lorsque Tamarah dégaina sa baguette pour lancer un "incendio". Les flammes révélèrent que l'endroit avait été préparé à l'avance.
- Demain, vous aurez la tete dans le cul mais je m'en fous. Ce soir, nous veillerons en l'honneur de tous ceux qui sont malades. Bon, si vous n'aimez pas quelqu'un de toucher par l'épidémie, vous pouvez l'ignorer, on s'en fout. Demain, ce sera peut-etre vous, peut-etre moi, mais ce soir, on s'en fout. Ce soir, nous sommes les lions, meme les gonzesses sont plus couillus que les mecs des autres maisons alors, vous allez poser vos culs, vous aller prendre la bouffe qu'il y a dans les caisses, ou dans l'ordre inverse, je m'en fous, et on va passer une soirée digne des notres. |
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Ξ Sujet: Re: Veillons nos malades [Gryffondor] Lun 10 Mar - 9:53 | |
| C'était sagement que Ehawee avait attrapé une malle lorsqu'on la lui avait tendu et qu'elle avait suivi Tamarah et Silah. La première était une bonne amie même si elles avaient une certaine différence d'âge, la seconde était carrément sa meilleure amie d'enfance. Aussi ne fut-elle pas de ceux qui se posèrent des questions. Il faut dire aussi que Ehawee se posait rarement des questions, non pas qu'elle fût beaucoup plus bête qu'une autre, seulement qu'elle avait remarqué que souvent c'était une perte de temps, surtout dans ce cas de figure précis. Ils finiraient bien par savoir ce qui se mijotait, pas la peine de se perdre en conjoncture.
Une fois arrivée sur place, Ehawee se dit qu'elle aurait peut-être dû amener son arc, mais elle posa la malle et écouta le discours de Tamarah qui, comme toujours, était d'une élégance qui lui était propre. Cela fit rire Ehawee sous cape qui ouvrit une malle pour commencer à sortir leur contenu. « Allez, c'est parti ! » Dit-elle en distribuant des trucs à manger à ceux qui étaient proches d'elle. Elle n'avait pas été touchée par la maladie, mais elle savait que la moitié de leurs camarades l'avait été. Elle avait de la peine pour eux, la petite Opaline par exemple faisait bien triste mine depuis qu'elle était touchée, et elle parlait même de rentrer chez elle. Ehawee supposait que c'était encore plus dur pour les plus jeunes que pour ceux, plus âgés, qui avaient déjà vécu bon nombre de phénomènes semblables.
« Tam' ! » Interpella Ehawee. « Tu veux manger quoi ? Il y a des chips je crois ! » Elle en sortit un paquet et le balança à la préfète en disant (criant?) « Réflexe ! » Et elle rit. Cette veillée était une bonne idée, ça rapprocherait ceux qui n'étaient pas malades et ça leur donnerait peut-être confiance en l'avenir. La consigne était que ceux qui n'étaient pas touchés devaient aider à soigner ceux qui l'étaient. Ehawee faisait de son mieux mais ça la peinait de voir des camarades, des amis même, dans cet état. A choisir, elle préférait faire une veillée, surtout qu'avec son sang d'amérindienne, elle en faisait souvent l'été à la tribu. Depuis qu'elle s'était teinte en brune, elle se sentait encore plus membre de sa tribu qu'avant. Elle n'avait toutefois toujours pas résolu certains dilemmes, comme ce qu'elle ferait après Poudlard, mais elle n'était qu'en sixième année, chaque chose en son temps !
« Au fait, qu'est-ce qu'on fait pendant qu'on veille à part penser aux autres ? On se raconte des histoires qui font peur ? » Parce qu'elle pouvait en raconter elle, des vieilles légendes effrayantes d’Irlande ou de la tribu. Sa double nationalité faisait d'elle quelqu'un de très cultivé niveau histoire en tout genre, légende, etc... car les deux peuples dont elle tirait ses origines en étaient très friands. Bref, si on lui laissait la parole, elle voulait bien raconter des histoires, mais d'autres avaient peut-être des idées, comme des jeux ou autre chose encore, des idées quoi ! |
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Ξ Sujet: Re: Veillons nos malades [Gryffondor] Jeu 13 Mar - 22:08 | |
| Tamarah était bien contente de la "docilité" dont Ehawee avait pu faire preuve alors que tous les Gryffondors étaient menés dans la forêt noire. Aux yeux de la préfète, il s'agissait d'une des personnes à avoir dans la poche pour obtenir le consentement de tous et elle ne pensait pas cela parce que la sixième année était son amie. Non, il y avait certains arguments derrière cela. D'abord, Ehawee était une meneuse naturelle, amicale et pleine d'énergie. Ensuite, c'était une vieille à l'école, ça avait forcément de l'influence. On peut aussi rajouter qu'elle était capitaine de l'équipe de Quidd de la maison, la notoriété, c'est la classe. Pour finir, c'était une guerrière, tout le monde le savait alors on se sentait en sécurité avec elle.
Miss Connelly fut d'ailleurs la première à ouvrir les festivités après le discours fumeux de Tamarah.
- Va pour les chips alors. Je préfère ceux au bacon.
Tamarah fit l'erreur de ne pas regarder son amie lorsqu'elle lui répondit. Elle s'occupait d'aider une première année à s'installer. Heureusement qu'elle n'avait pas de batte à la main lorsque Ehawee voulu tester ses réflexes, il y aurait eut une pluie de morceaux de chips, un véritable carnage. A la place, elle se contenta de plonger au sol pour éviter le projectile. Oui, en tant qu'ancienne batteuse, elle était censée avoir de meilleurs réflexes mais à défaut de savoir d'où vient l'attaque, il faut s'en protéger. La préfète se releva, pleine de terre et s'épousseta.
- C'est malin, tu me la paieras, celle-là.
Bien sur, Ehawee savait que son amie plaisantait. Tamarah n'avait peut etre pas bon caractère mais pas au niveau de se venger pour une blague. Elle attrapa le paquet de chips et se servit. Avec une discrétion toute relative, elle envoya voler une chips sur Arwenn, de première année. Elle lui adressa un sourire provocateur.
Elle reporta son attention à nouveau vers Connelly et son souhait de connaître le programme de la soirée.
- J'en sais rien moi. Je me suis occupée de la logistique, pas de l'animation. T'imagine le temps que ça m'a pris de venir ici pour préparer sans me faire griller? Raconter des histoires qui font peur? Ouais, je trouve que le lieu est approprié.
Il y en avait des faciles à raconter, du style. C'est l'histoire de plein de gryffondor qui sont partis veiller dans la foret et qui se firent dévorer par des araignées géantes. Heureusement, ça ne peut pas arriver, ce ne sont que des histoires. |
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