Devant une boutique, on peut faire des rencontres [PV]

Âge : 19 ans [16.03.1997]

Soyons amies!

« Eh toi ! Oui toi la fille en uniforme ! Bonjour ! Tu es élève à Poudlard c'est ça ? Tu es à.... »

« à Gryffondor ! Quelle chance ! Désolée de t'arrêter comme ça mais je commençais à m'ennuyer, et j'adore Poudlard, j'y serais l'an prochain tu vois, peut-être qu'on sera ensemble ? Moi c'est Payton Harris, et toi ? »

« Ma maman est à l'intérieur de la boutique pour baguette, je dois l'attendre ici, elle est auror alors elle parle de trucs compliqués que je ne comprends pas. Et toi, qu'est-ce que tu fais ici ? Tu sors de Mme Guipure peut-être ? C'est étrange quand même d'être en uniforme pendant les vacances. »

Maria était d'humeur radieuse, pour une fois, et comme c'était les vacances, elle se décidait à sortir. Son choix fut le Chemin de Traverse, pour voir les vieux grimoire poussiéreux chez "Fleury et Bott", les philtres d'amour à la boutique Weasley, se trouver de chouettes tenues chez "Mme Guipure". La rouge et or arborait un sourire serein et fière, son nouveau sac à bandoulière sur les épaules.
La jeune adolescente s'était d'abord arrêtée une bonne demi-heure au Chaudron Baveur, dégustant un jus de citrouille tout en lisant "Le Quidditch à travers les âges". En effet, Maria avait l'habitude d'avoir toujours en sa possession un livre, sur elle. Elle répétait à qui bon voulait l'entendre "Ca pouvait toujours servir!". Il n'y avait étrangement pas foule, aussi, la Gryffondor commençait tout de même à regretter la présence d'une de ses amies, ou de sa mère. Elle était dans ses pensées, quand une voix l'interpella:

-Eh toi ! Oui toi la fille en uniforme ! Bonjour ! Tu es élève à Poudlard c'est ça ? Tu es à....

Maria surauta, elle n'avait pas spécialement l'habitude qu'on l'interpelle ainsi, surtout que, de toute évidence, elle ne connaissait pas la petite fille qui était assise sur le banc.

- A Gryffondor ! Quelle chance ! Désolée de t'arrêter comme ça mais je commençais à m'ennuyer, et j'adore Poudlard, j'y serais l'an prochain tu vois, peut-être qu'on sera ensemble ? Moi c'est Payton Harris, et toi ?

La rouge et or n'avait pas encore assimilé les dernières phrases de... Payton? Elle avait même un doute sur son nom... Pourtant, l’intéressée continua son interrogatoire, sans se soucier réellement que Maria suivait.

- Ma maman est à l'intérieur de la boutique pour baguette, je dois l'attendre ici, elle est auror alors elle parle de trucs compliqués que je ne comprends pas. Et toi, qu'est-ce que tu fais ici ? Tu sors de Mme Guipure peut-être ? C'est étrange quand même d'être en uniforme pendant les vacances.

Maria reprit ses esprits, et petit à petit, toutes les questions que Payton lui avait posée revenaient. Elle prit donc l'initiative e s'approcher.

-Je peux m’asseoir?

La Gryffondor ne prit pas la peine d'attendre la réponse de la petite fille, de crainte qu'elle y ajoute trois tonnes de questions. Maria s'assit à côté de Payton, et Mouna (inutile de dire qu'elle avait une fois de plus accompagné sa maîtresse dans ses péripéties) sauta sur ses genoux, en ronronnant.

-Je m'appelle Maria, Maria Mine. Je suis élève de première année à Poudlard, et je suis en effet à Gryffondor. Je viens me promener, comme c'est les vacances, et.. Pour répondre à ta question, je n'ai pas commencé à faire les boutiques, mais je comptais éventuellement à faire un tour chez Mme Guipure.

Maria avait l'impression d'avoir donné une tonne d'informations d'un coup, ce qui n'était pourtant pas le cas. Elle reprit, se souvenant que Payton avait aussi arboré une autre sujet:

-Euh.. Oui! J'espère que tu seras à Gryffondor! Comme ça, je te présenterai mes amies, si tu veux, et on sera peut-être dans le même dortoir..! Dans quelle boutique comptes-tu aller, après? Et au fait, où habites-tu?

Âge : 19 ans [16.03.1997]

Payton ne prit pas la peine de répondre à la question de Maria sur le fait qu'elle puisse s'asseoir ou non, c'était le genre de question qu'on posait mais qui n'attendait aucune réponse pusiqu'il s'agissait d'un banc public donc par défintion, il appartenait à tout le monde. En revanche, pour ce qui était des présentations, c'était beaucoup plus facile de trouver quelque chose à dire, surtout quand on s'appelle Payton et qu'on adore parler : « Enchantée Maria ! Et tu te plais à Gryffondor, c'est bien comme maison ? Je me demande dans laquelle je serai, ma maman était à Serdaigle et mon papa était à Poufsouffle, mais je ne crois pas que je sois plus comme l'un ou plus comme l'autre. Mais en tout cas je n'ai pas envie d'aller à Serpentard, enfin, si, j'aimerais bien, mais uniquement pour Stephen, parce que sinon ça n'a pas l'air d'être une maison très rigolote. » Son meilleur ami était dans cette maison, certes, mais n'importe qui le connaissant pouvait dire que Stephen n'était pas à proprement parler un bout-en-train.

Elle ne releva pas le fait qu'elle compte aller chez Mme Guipure puisqu'elle l'avait déduit toute seule (appelez-la Sherlock Payton, oh yeah), en revanche, elle en revint sur la possibilité qu'elle pourrait être dans la même maison que la jeune fille dont elle venait de faire la connaissance. « Oh oui, ce serait chouette ! En plus je ferais une bonne Gryffondor, je suis super courageuse ! Enfin, la plupart du temps en tout cas. Mais même si on n'est pas dans la même maison, on se verra sûrement ! J'espère qu'on peut voir les gens plus âgés même quand on n'est pas dans leur maison parce que Stephen tu vois c'est mon meilleur ami mais il a deux ans de plus et je veux absolument être à Poudlard vite pour être avec lui ! » Parce que Stephen et elle c'était une grande histoire d'amitié qui datait de sa naissance à elle. Enfin, en ce moment, elle le voyait encore moins que l'année précédente parce qu'il y avait l'histoire du bébé (le futur petit frère ou petite sœur de Stephen), mais comme c'était les vacances, elle arriverait bien à obtenir une visite là-bas. C'était même pour ça qu'elle restait vissée à son banc comme elle l'avait promis à sa maman.

« Je crois que après on va rentrer, on a laissé papa et Jaimie – mon frère – tout seuls à la maison, donc je ne crois pas qu'on fera vraiment les boutiques. Mais j'aime pas trop rester enfermée, c'est triste tu vois, le grand air c'est mieux. » Quant à son lieu d'habitation « En plus on n'est pas de Londres, on vit à Plymouth, cela dit, maman est trop forte pour le transplanage accompagné. Elle rend même pas malade. Et toi, tu vis où ? Tu es venue toute seule, sans tes parents ? »

Maria resta quelques instants abasourdis par toutes les informations que la petite fille avait lâché en seulement une ou deux minutes. Mais ayant un esprit vif, toutes les questions avaient été enregistré une à une, et se reconstituèrent peu à peu.

-Oh! Ne t'inquiète pas, moi au début, je ne connaissais personne, mais tu te trouves assez vite des amis, ils sont sympas là-bas, tu verras!

La rouge et or avait dit cette simple phrase d'un ton qui se voulait enjoué, et qui était sincère. Pour prononcer la suite, elle arbora un air un peu plus incertain et sombre:

-Par contre, si ton meilleur ami n'a pas ton âge, tu ne seras pas en cours avec lui...

De peur que la vivacité de Payton retombe, l'adolescente s'empressa d'ajouter quelque chose de positif:

-Mais... vous pourrez vous voir en dehors des cours! J'ai moi-même une de mes amies qui est à Poufsouffle, et on s'organise des trucs sympas, comme promenade autour du lac, après-midi entre filles dans la Grande Salle...

Et elle ajouta, un peu plus bas, les yeux scintillants d'espièglerie:

-... Et il y a toujours possibilité de modifier le cours habituel des soirées... Tant qu'on reste discret...

La jeune Gryffondor termina sa phrase par un clin d’œil complice, avant d'enchaîner directement sur la seconde question à laquelle elle devait apporter réponse.

-Oh! J'habite dans la compagne londonienne, mais je peux rentrer mi à pied, ou avec les transports communs..! Tu es une sang-pur? Ne t'inquiète pas, c'est juste une question comme ça!

Maria était très tolérante là-dessus, et trouvait les gens racistes profondément pathétiques et stupides. Ses propres parents étant l'exemple même que différence ne signifie pas dissonance, sa mère étant sang-pur, et son père moldu.

-Sinon, Gryffondor c'est drôlement chouette comme maison, tu verras si tu y es! L'ambiance est chaleureuse, le soir, un petit feu crépite dans la cheminée.. Je ne me souviens plus si tu me l'as déjà dit: as-tu un animal de compagnie? Ou peut-être en auras-tu un à la rentrée prochaine?

Maria se stoppa, bien que d'autres questions germent dans son esprit: elle attendrait que la petite fille est déjà répondue aux précédentes, avant d'en rajouter sur la liste...
En attendant que Payton reprenne la parole, l'adolescente caressa Mouna, qui ronronnait de bien-être et de contentement.

Âge : 19 ans [16.03.1997]

« Oh oui, je ne m'inquiète pas, je suis certaine que je me ferai des amis quelque soit ma maison. Je suis plutôt sociable. »

« Je sais bien que je ne serais pas en cours avec lui, mais ce n'est pas très grave, Stephen est vraiment gentil alors il s'arrangera pour qu'on se voit quand même. »

« Une sang pure ? Non, pas vraiment, mais mes parents sont tous les deux des sorciers. »

« Mais pourquoi tu poses cette question ? C'est pas très important le sang. Ma maman elle est auror, alors elle le dit souvent, ça n'apporte rien de bon de vouloir catégoriser les gens. »

« On verra bien dans quelle maison je serais ! En tout cas si j'ai un animal de compagnie, ce sera une chouette, pour pouvoir écrire à maman. Je sais bien qu'on a le droit d'utiliser les chouettes et les hiboux de l'école, mais avoir la sienne, je trouve que c'est plus pratique, et j'en ai vu des très jolies en boutique. Cela dit, est-ce qu'on voudra bien que j'en ai une, je ne sais pas. Il s'appelle comment ton chat sinon ? Il a l'air drôlement sage. »

-Ah! Bah, ça, ça va drôlement te servir d'être sociable. Mais en même temps, tu n'étais pas franchement obligée de me le préciser, étant donné de la façon dont tu m'as abordée..!

A la fin de cette phrase, Maria esquissa un large sourire: non, sincèrement, cette future élève lui plaisait. Sa vivacité et sa sympathie étaient agréables, la rouge et or se sentait à l'aise avec Payton.

-Oh! non, je ne suis PAS DU TOUT fixée sur le sang, et ne mets pas les gens dans des sacs en fonction de leurs origines, très peu pour moi! Je demandais juste ça comme ça... Ma mère est sorcière, et mon père moldu. Elle travaille au Magenmagot, pour que la justice règne. Et lui travaille aussi pour la justice, mais du côté moldu. Tu vois, je suis sang-mêlé: et ça me va très bien! Mes parents m'ont toujours appris l'ouverture d'esprit, et la tolérance!

En pensant, à son père, Maria eut un pincement au cœur... Elle sentait même, à présent, les larmes monter.. L'adolescente tenta bien que mal de les retenir: elle était assez fière, et n'aimait pas se montrer comme ça... Du moins, pas devant une inconnue! Payton l'avait-elle remarqué, qu'elle était à la limite de pleurer?..
Maria prétexta d'avoir besoin de refaire son lacet, et se retourna pour mettre son pied sur le banc. Alors, elle s'essuya les yeux à la hâte, avant de se retourner.
La Gryffondor se rendit alors compte, avec horreur, que ses chaussures ne possédaient PAS de lacets...
Afin de détourner l'attention de la petite fille, elle continua, d'un ton qui se voulait entraînant :

-Ah ouais, ça doit être couette, d'avoir une chouette! Moi, j'aime bien envoyer des lettres à mes parents, comme toi.
Oh! Tu sais, Mouna parait sage, mais c'est une petite fripouille!

Elle se stoppa, comme si elle manquait d'air. Elle avait chaud, et ne se sentait plus très bien...

-Tu sais, moi, je vois les animaux un peu comme des humains.. Ils peuvent, par exemple, combler un vide, ou un manque...

Afin de laisser le temps à Payton d'enregistrer tout ce que lui avait dit Maria, cette dernière s'arrêta dans son élan. Qu'allait penser la petite fille de son raisonnement? Avait-elle remarqué le malaise de la jeune fille?..
D'un côté, Maria aimerait parler, mais d'un autre, fière, la rouge et or ne voulait pas montrer ses faiblesses...
Mais après tout, Payton n'avait pas l'air du genre prétentieuse et moqueuse...

Âge : 19 ans [16.03.1997]

Payton sourit sans répondre à la remarque de Maria, il était vrai qu'à la manière dont elle l'avait abordé, il ne faisait aucun doute que Payton avait le contact facile. Il faut dire qu'elle avait aussi été élevée comme ça, à être toujours plus ou moins prête pour les autres. Ses deux parents étaient vraiment gentils, alors c'était assez normal au fond qu'elle soit elle aussi quelqu'un de profondément sympathique. Cela dit, ça lui jouait des tours parfois, mais elle n'était pas non plus de ceux qui se laissent faire. Elle était gentille, mais uniquement jusqu'à ce qu'on lui fasse une crasse, après ça, elle pouvait même être un peu peste. On connaissait chez elle ses bons côtés tout comme ses mauvais, à savoir son caractère de cochon.

« Les miens aussi, c'est très important de laisser sa chance à tous, mais par contre, attention, si on est méchant, là je me fâche ! » Car comme elle était très tolérante elle-même, elle détestait l'intolérance. En cela, elle était un peu comme son papa, même si ce n'était pas son vrai papa, mais disons qu'il l'avait élevé comme ça alors elle était comme lui (par contre le mauvais caractère, elle le tenait plutôt de son vrai père, le côté un peu cabotin aussi). Payton remarqua que sa nouvelle amie (oui, Payton assimile très vite les gens à ses amis) avait les larmes aux yeux, elle se mordit la lèvre inférieure, hésitant à se montrer indiscrète. Mais son côté spontané prit le dessus : « ça va dit ? Tu n'as pas l'air très bien. »

Et ceci lui fut confirmé assez rapidement par la tournure que prenait la conversation, Payton balança ses jambes en dessous du banc, réfléchissant. Est-ce que les animaux pouvaient combler un manque ? Est-ce que, si elle perdait son ami d'enfance ou son frère, elle arriverait à se sentir mieux avec la présence d'un animal ? Elle n'était pas entièrement convaincue.

« Je ne suis pas sûre de comprendre ce que tu dis. Je crois que j'aime les animaux pour eux-même et les gens pour eux-même, du coup, un humain ne pourrait pas remplacer un vide causé par un animal et vice versa. Tu vois ce que je veux dire ? » Elle fronça de nouveau les sourcils, en proie à une profonde réflexion, car Payton, bien que très spontanée, était du genre à beaucoup réfléchir, mais pas toujours d'une manière très conventionnelle, et quand c'était possible, elle réfléchissait à voix haute. C'était Payton après tout, la discrétion, ce n'était pas son truc.

Maria, qui essayait de dissimuler tant bien que mal ses larmes, esquissa un sourire, et dit d'une voix qui sonnait totalement faux, mais qui se voulait enjouée:

-Oui! Ca va bien... Ne t'inquiète pas...

En effet, la jeune rouge et or ne supportait pas de montrer ses faiblesses, surtout au premier venu!
Elle fit donc mine qu'elle avait une poussière dans l'oeil... Puis, la jeune fille se rendit alors compte qu'elle avait vraiment besoin de se confier....
Alors, bien que contraire à ses habitudes, elle se lâcha, et ouvrit son coeur:

-Mon père a le cancer.

Ses quelques mots lui brûlaient les lèvres, et lui nouaient l'estomac... alors, les prononcer ainsi, c'était comme une délivrance. Maria, bien que ce ne fut qu'une image; se sentait tel un oiseau sortit de sa cage, ou un meurtrier qui a du remord, et qui vient d'avouer ses crimes.

-C'est pour ça que je dis que... Enfin, Mouna m'aide en quelque sorte à me sentir mieux... Tu comprends?.. Un animal ne peut pas remplacer un humain, ça j'en suis persuadée.. Mais il peut combler un manque, ou du moins en partie... Non?..

La Gryffondor n'était plus trop sûre du sens de tout ce qu'elle disait.. Elle se sentait stupide, et s'en voulut tout de suite de s'être confiée. L'adolescente sécha ses larmes à la hâte, et tenta de changer de sujet, mais les mots restaient coincés sur sa langue, elle n'avait plus de voix.
La peur la rongeait de l'intérieur... Elle se sentait mal, mais mieux que tout à l'heure: elle se sentait bien avec Payton.. Malgré qu'elles n'eussent pas le même âge, Maria avait l'impression qu'elle parlait à une amie qu'elle connaissait depuis longtemps... Ou même à quelqu'un de pas réel.. C'était très étrange, comme situation.
La jeune fille ne se souvenait pas si Payton lui avait dit son âge, aussi elle prit le risque de (re)demander:

-Quel âge as-tu?..

Elle rougit en disant cela, se rendant compte qu'elle venait de changer totalement de sujet.. Mais l'adolescente était étrangement persuadée que Payton arrivait à la comprendre... A sa façon.

Âge : 19 ans [16.03.1997]

~~en tout cas la joueuse n'a pas envie de la lui faire poser~~

« Oui, peut-être que ça peut compenser un peu, ça fait de la compagnie disons. »

« On se sent sûrement moins seul avec un animal, mais ça ne change à la réalité de ce que tu vis. »

« J'ai dix ans, bientôt onze ! Je les aurai en mars ! Et toi, c'est quand ton anniversaire ? »

Maria vit tout de suite le malaise s'installer entre elle et Payton, aussi elle prit soin de changer immédiatement de sujet, laissant son mal-être de côté.
La petite répondit tout de même qu'un animal peut en effet tenir compagnie, avant de rajouter que la réalité reste présente quand même.
La Gryffondor cru bon de ne rien répondre, aussi elle fut rassurée quand sa nouvelle connaissance répondit à sa question. Ainsi, Maria avait vu juste: peu d'années les séparaient, étant donné qu'elle avait 11 ans, et Payton 10, et presque 11.

-Ah! On a presque le même âge, c'est cool! Moi, j'ai 11 ans, et 12 le 19 février prochain. Et toi? Quand est ton anniversaire? Plymouth, c'est où exactement? Au Sud de Londres? Et à combien de temps?

Maria se mit subitement à poser un tas de questions. Elle avait envie de savoir plein de choses... En attendant la réponse de la jeune fille, la rouge et or réfléchit à ce qu'elle allait faire après. Elle voulait acheter des livres, des vieux manuscrits.. Elle aimait sentir leur odeur poussiéreuse (non pas qu'elle apprécie énormément l'odeur en elle même!), et sentir leur texture... Celle de la couverture est parfois rugueuse, et les pages sont si fines qu'on a peur de les briser, ou qu'elle deviennent de la poudre au moindre frottement, au moindre touché. C'était une sensation assez magique, on se croirait de grandes sorcières, détenant un secret important, ou un recueil rempli d'anciennes formules rares...
Après cela, l'adolescente passerait sûrement au magasin de farces et attrapes, qui était tout de même incontournable!.. Les chaussures qui permettent de marcher sur le mur, les bonbons qui font vomir, d'autres qui font apparaître des boutons répugnant sur le visage... Maria se dit alors que les moldus prendraient vraiment les sorciers pour des dingues, en les voyant prendre tout ça! Il faut dire que vouloir se rendre malade est une chose étrange... Mais pour les jeunes sorciers et sorcières, c'est le prix à payer pour louper les cours!
Car moldus comme sorciers, les études ne sont pas la chose la plus fabuleuse au monde!
Pour terminer la journée, sans doute irait-elle s'acheter une glace, ou/et un jus de citrouille au Chaudron Baveur.
Maria regarda de nouveau Payton.