Je dois te pardonner pour ton absence ?... RP Corey Healp

Avec Corey

Marilie avait passé plusieurs mois sans voir ses copains du collège. Vraiment, elle s’ennuyait ferme et passa son plus clair de son temps à faire de la cuisine entre son cours en art dramatique à Londres. Elle avait abandonnée depuis, de son cours de design industriel avec de la magie parce qu’elle n’aimait pas le métier et surtout, ce n’était pas pour elle. C’était le début il y a peu de la rentrée et en ce mercredi d’une semaine, c’était un congé. Elle en profitait pour aller faire du shopping et flâner dans les bistros. C’était son moment de détendre, mais elle avait bien envie de pouvoir passer du temps avec ses amis. Il faut croire ce qui se passe au collège reste là-bas. Juste à y penser, c’est déjà le cafard. Elle pourchassa alors ses pensées en allant bouquiné tous les magasins qu’elle pouvait sur son chemin. Elle passa devant un magasin de sport ou elle flâna. Elle n’avait rien à faire dans cette boutique, mais juste de passer de vêtement en vêtement chassait un peu la grisaille dans son cœur. Elle se résolue à rapporter un café pour l’emmener dans sa maison, d’où elle est nouvellement propriétaire. C’était un cadeau de sa famille pour la fin des études. Elle ne voulait pas avoir l’air d’une personne qui est riche, mais c’était un endroit très caché et loin des curieux qui pourraient passer devant sa demeure. Elle en profitait malgré tout de sa solitude de cette maison qui lui procurait alors que Marilie avait passé ses années avec les autres camarades de classes dans les maisons à Poudlard. Même si Marilie avait tout pour être heureuse, il y avait pourtant une ombre au tableau. Depuis sa sortie, il n’y avait personne qui l’avait contacté, ni même passer un bonjour. Elle se sentait comme si elle était à exclus. Elle pouvait à présent comprendre Sibelle, qui avait passé sa moitié de sa vie dans sa solitude avant de rencontrer Nicolas, un ancien Serdaigle lui aussi. Bref, le café à présent, elle fit le chemin du retour.

Elle rentra alors dans sa maison avant de lancer sa sacoche sur le buffet qui était proche de l’entrée et se dirigea vers la véranda d’où elle prenait l’habitude de se prélasser. Elle prit alors le livre qui était sur une des tables devant elle et s’installa confortablement sur une des fauteuils fétiches. Le café était posé sur sa petite table et pouvait commencer à lire. Marilie remarquait qu’elle n’avait pas la concentration nécessaire pour lire qu’elle abandonna rapidement. La jeune femme soupira de tristesse en regardant le paysage que lui offrait devant elle. Elle songea à un ami qui elle aurait aimé rester en contact. Corey Healp, ce jeune homme dont elle s’était lié d’amitié et surtout qu’il était important pour elle. Ensemble, ils avaient vécus des choses, comme la magie noire dont Marilie en était victime et elle avait dû séjourner à l’hôpital. Elle avait vu un Corey extrêmement inquiet. Elle avait beau de lui expliquer mainte fois que tout allait bien, mais il paniquait assez drôlement que s’en était mignon même…  Elle laissa couler une larme, si bien qu’elle aurait aimé avoir ses coordonnés. Elle ne savait même pas ou il restait encore moins d’avoir un numéro pour le joindre au téléphone. Elle aurait des millions de choses à dire qu’elle aurait aimé lui dire. Surtout, de savoir qu’il comptait pour elle après tout ce temps.

Elle chassa ces pensées négatives et se dirigea alors vers la salle de bain pour se couler un bain. Elle se dénuda et rentra dans un immense bain et se mit à se détendre malgré tout. Elle se foutait de ses larmes, elle était seule pour l’instant. Elle avait fermé les yeux et se mit à voir les images de ses amis dans sa pensée, c’est alors qu’elle éclata en sanglot. Est-ce que le monde s’éloigne d’elle parce qu’ils penseraient qu’elle serait riche ? Qu’elle ne prendra pas de leur nouvelles ? Juste à cette pensée en perspective lui effraya. Être seule, c’est le pire sentiment qu’on puisse exister et elle espérait qu’un jour qu’elle puisse enlever ce sentiment désagréable…

Pendant qu’elle se morfondait dans son bain, une sonnette retendit dans sa maison. Marilie se demanda qui peut bien se permettre de rentrer comme ça. Elle avait pourtant mis les barrières de sécurité pour empêcher tous visiteurs de pénétrer. Elle se leva et mis une serviette autour de son corps, de sorte de cacher sa nudité et se dirigea vers la porte d’entrée. En regardant dans le téléviseur qui était jumeler vers l’extérieur, elle remarqua alors avec étonnement que c’était une personne avec qui elle le connaissait beaucoup. Du coup, elle n’était pas habillée pour le recevoir, ce qui l’a fait rougir… Elle s’écria : oh mon dieu ! C’est Corey ! Je ne suis pas habillé… Oh mince… Déjà les yeux rougis, ça n’aidait pas beaucoup d’avoir une bonne présence devant lui. En fait, elle faisait pitié à voir… Elle ouvrit un peu la porte de sorte qu’on voit juste le visage et faisait un effort insurmontable de lui transmettre un sourire. Hey Corey... Je… Je sors du bain mais… Tu peux rentrer et m’attendre dans mon salon… Tu sais… Le temps que je je…je m’habille … Tu vois ? OK ! Tu ne peux pas parler mieux que ça non ? Tu es ridicule. C’est ton grand ami. Allez force-toi un peu vieille branche… Elle lui laissa entrer en ouvrant la porte et lui montra de son bras le salon tout en refermant la porte. Je reviens ! Puis, partit à la course et se rendit dans sa grande chambre en claquant la porte. Elle devait se ressaisir et d’arrêter de pleurnicher au deux secondes. Cela en venait qu’elle avait carrément honte. Elle alla à sa penderie à la recherche de quelque chose à se mettre sur elle. Elle avait opté pour un capri avec un chandail court. Elle se dépêcha de s’attacher les cheveux et tenta d’éponger ses yeux en allant dans sa salle de bain alternante de sa chambre. Mais ses yeux étaient déjà trop rouges. Elle n’avait pas le choix d’assumer ce côté-là du problème. Elle en ressortie et dirigea vers lui. C’était bizarre même étrange de le voir trouver dans la même pièce qu’elle, alors que plutôt, elle se demandait ce qu’il devenait. Hum… Salut Corey, excuse-moi pour l’accueil. J’étais dans le bain. C’est rare que je reçoive des gens ici… Hum… Très rare même. Elle avait dit sa fin de phrase en marmonnant tout en s’installant dans son fauteuil. Les pieds posés sur le bord. Elle risqua de le regarder et trouva qu’il n’avait pas changé. Sinon, qu’est-ce que tu deviens ? As-tu des nouvelles des autres depuis que tu es sorti du collège ? Elle craignait de sa réponse, comme si lui était plus important qu’elle. Elle ne savait plus si c’était une bonne idée de lui demander. Déjà qu’elle avait de la peine, elle ne voulait pas pleurer une seconde fois encore…

Marilie n’avait pas prévu de recevoir Corey et encore moins d’être dans un état de le recevoir. Elle espérait depuis des mois de recevoir au moins des nouvelles de Corey. Mais rien de tout ça, Il n’avait pas eu un appel, ni même passer lui dire un coucou. Elle se souvenait qu’elle avait donné ses notes pour qu’il puisse lui donner de ses nouvelles. À en croire qu’il était occupé. Marilie lui avait ouvert la porte malgré sa gêne d’être en face de lui avec une serviette qui lui couvrait son corps nu. Super sexy quoi ! Elle alla presto rapidos dans sa chambre pour se mettre un habillement abordable et surtout présentable et s’attacha ses cheveux dans sa salle de bain. Elle avait les yeux rougis mais elle ne pouvait pas le disparaitre définitivement à son grand découragement. Elle marcha d’un pas rapide en s’excusant de son accueil.« Excuse-moi, de mon accueil. Comme je te disais, j’étais dans mon bain… J’en avais envie de prendre soin de moi on pourrait dire…»

Le temps n’était pas à la rigolade, non ! Parce que ce n’est pas toujours intéressant de se montrer un peu habillé devant son meilleur ami. En disant cela, elle rougissait de la manière dont elle s’était présenté à son arrivé. Elle invita son ami à s’asseoir sur un de ses fauteuils. Il avait le choix tout de même ! Elle prit place à son tour proche de lui. Question de pouvoir être proche de lui quoi ! Elle était même heureuse de pouvoir passer du temps avec lui. En posant ses questions, elle comprit qu’il n’avait plus ses notes. Franchement, elle ne s’étonna pas de lui, il avait tendance à le faire déjà au collège. Alors, même s’il ne met plus les pieds au collège, il va toujours rester fidèle à lui-même… Ça c’est moi qui le dis. « Heum… Tu ne souviens pas que je t’aie donné mes informations quand on était dans le train ? Tu as-tu le perdre en chemin ou mal mis dans tes affaires ? »

Elle se rappelait qu’elle avait des nouvelles d’Eliot et d’Arlan dernièrement qu’elle avait oublié. D’ailleurs ses lettres étaient encore sur son bureau et elle devait se résoudre de répondre à son cousin. Elle était bien surprise de savoir qu’il pensait à elle, il doit s’ennuyer beaucoup à Poudlard pour qu’il ait le temps de répondre. C’était son avis, rien de moins ! Elle avait questionné si y avait des nouvelles de ses amis. Elle était bien contente de le savoir qu’il était en coloc et vivait en colocation. « Wow, ça doit mettre de la vie avec tout ce beau monde-là ! Tu prends le temps de voir Ena au moins ? » Non mais, question de respect… Même si elle avait un soit disant quelque chose pour lui, c’était naturellement normal pour Marilie de prendre ses nouvelles. Elle n’était pas sans cœur quand même.

C’était à son tour de lui donner de ses nouvelles. Ce qu’elle fait ces temps-ci… Hum, pas grand-chose à vrai dire. C’est plutôt une vie monotone… Voir plate. « Pas grand-chose, c’est plutôt tranquille. À vrai dire, avant de recevoir les lettres, je pensais que j’étais exclue, comme si je n’avais plus rien à voir. Heureusement que je me suis trompé. Jusqu’à aujourd’hui, je râlais parce que n’avait plus de nouvelle. Mais j’ai été idiote, grâce à toi, je me suis rappelé que j’avais eu des nouvelles d’Arlan et d’Eli… Des fois, je n’ai pas d’allure… C’est moi ça, des fois, ça ne pas grand-chose pour me faire paniquer. La preuve mes yeux, j’ai tellement pleuré encore aujourd’hui. Je vie de grannnnd émotion pour tellement rien voilà. Faut vraiment être cruche à ce point là. Ça doit être parce que je vis seule et que je me mets à parler au mur de ma maison... je me trouve vraiment pathétique comme vie que je mène. » Elle ne pouvait que rire timidement. « Je suis vraiment contente que tu sois venu, je me suis ennuyé de toi à vrai dire. En fait, je me demandais si tu allais me donner un jour de tes nouvelles. Je… Pensais que tu m’avais oublié alors qu’on ne se voit plus dans notre maison à Serdaigle. J’ai passé beaucoup de bon moment avec toi. » Elle était sincère dans sa déclaration. Cela résumait qu’elle était bien à ses côtés. Que ce soit pour rire ou pour partager un truc difficile. Elle pouvait compter sur lui pour soit lui faire rire ou bien désamorcer la situation. Non, il était un ami précieux pour Marilie et ça elle le savait qu’elle était combien elle est chanceuse qu’il fasse partie de sa vie.

Oubliant alors le coup pour l’apparition surprise en tenue assez légère devant son ami, on parla alors du coup du numéro de téléphone. Elle sourcilla pour commencer et par la suite, elle se mit à rire en entendant qu’il en avait des trucs qu’il ne pensait pas posséder en vidant sa chambre. « Oui, on en a en quantité industrielle de truc qu’on a en possession. J’ai dû vider la moitié des trucs à la poubelle ou bien en donner à des gens qui en avaient besoin. » Comme elle en avait eu des affaires depuis son enfance. Elle avait dû faire un méga et giga ménage, ce qui avait désespéré sa famille quand ils se sont aperçus de tous ce qu’elle avait reçus depuis qu’elle était née et n’avait pas eu le temps de faire un ménage avec les années. Cela avait même encombré le passage du haut des objets qu’elle voulait donner ou bien le jeter définitivement. C’était même la responsabilité des domestiques de trier par la suite ce qu’ils jugeaient qui était à garder pour les gens en difficulté ou bien le jeter au vidange. Ils en avaient été blasé de faire cette tâche qu’il le trouvait inutile. Mais Marilie avait été épargné pour le reste.

Puis elle était surprise alors que son ami lui avait annoncé qu’il n’était plus avec Ena. Elle s’en désola puisqu’ils semblaient aller pour le mieux. Cela dit, elle n’en parla alors qu’elle voyait que cela le rendait mal à l’aise. Mais elle lui glissa comme de quoi qu’elle était avec lui. Une rupture n’est jamais facile pour personne, encore moins pour Corey…. « Je suis désolé… Je…. » Mais elle n’avait pas pu placer un mot qu’il continua, elle comprit qu’il ne voulait pas en parler et cela le comprenait. Elle écouta alors sa vie de coloc et sourit alors qu’il éprouvait les difficultés avec la vie en générale sans la magie. « Je comprends, le quotidien est différent avec les moldus… Tu vas y arriver en peu de temps… Moi je l’ai bien assimilé. Cela m’a pris le temps, mais on peut y arriver.» Elle se souvenait de son intégration dans son école, Marilie avait dû s’acclimater avec l’habitude des Moldus tel que de se déplacer, la vie quotidienne. Alors qu’à Poudlard, tout est fait et ce rapidement quoi… Cela avait pris un bon un an avant qu’elle se sente à l’aise avec leur mode de vie. Mais dans sa propre maison, elle pouvait se le permette d’utiliser la magie, à condition de ne pas le montrer aux gens, c’est la raison du pourquoi elle avait des rideaux fermés en permanence pour s’assurer qu’elle peut le faire en toute quiétude…

Après lui avoir dit qu’elle s’ennuyait ferme dans sa propre demeure, il lui relata qu’il n’avait pas imaginé qu'elle pouvait se sentir seule. Puis l’invitant à passer à l’occasion chez Corey lui rougissait un peu. Elle ne se souvenait pas à quelle moment elle avait été invité pour passer du temps chez quelqu’un. Elle sourit alors à l’affirmative de son invitation. « Eh bien, je n’avais pas ton adresse pour t’écrire et puis, je n’osais pas puisque tu étais… Enfin avec Ena. Elle n’aurait pas aimé peut-être. » Elle ne voulait pas lui rappeler son ex, mais elle lui devait une explication qui lui expliquait un peu alors qu’elle était un peu têtue. « Eh bien pourquoi pas, je passerais quand je serais moins gêné de te rendre visite… Si tu me donnes ton adresse que moi je vais le garder en mémoire !… » Elle avait dit ça avec un ton moqueuse. Elle était un peu gênée de rentrer dans la vie des gens. C’était peut-être son meilleur ami, mais elle n’avait pas l’habitude de rentrer chez quelqu’un tout bonnement en criant COUCOU je suis là… Non mais, sans blague quoi !