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| TEXAS ~ My life sucks without you. | |
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Invité
Ξ Sujet: TEXAS ~ My life sucks without you. Lun 25 Aoû - 15:11 | |
| Moïshe Ҩ Maïlie « But being here without you it's like I'm waking up to only half a blue sky, kinda there but not quite, I'm walking around with just one shoe, I'm half a heart without you. »
Moïshe était un c*n. C'était un fait, voilà, c'était tout. Et être un con à 19ans, fallait le faire quand même! Bon, d'accord, il n'y a pas d'âge pour être stupide, mais lui il faisait fort, peut être même devrait-il réclamer un prix au Ministère de la Magie pour l'action la plus stupide de cette dernière décennie, comme Jules lui avait conseillé en fait. Rien n'allait plus chez lui. Enfin, d'apparence si, quelqu'un le voyant dans la rue ne pouvait pas dire que c'était un pauvre gars, pauvre pas au sens matériel entendez le bien. Non, il était toujours plutôt grand, sa peau typée de mexicain, sa toute nouvelle barbe et son style vestimentaire faisait de lui un jeune homme beau pour ainsi dire et puis il n'arpentait pas les rues d'Espagne comme un manant, non pas du tout. De toute manière il trouvait toujours où se loger, pour une nuit ou plusieurs, ses nombreuses conquêtes répondaient toujours oui pour lui ouvrir leurs portes. Alors non, d'apparence il était tout ce qu'il y avait de plus normal parce qu'il se débrouillait bien pour le faire croire, mais à l'intérieur de lui, il était simplement vide. Oui, vide.
Pourquoi? Ses parents ne parlaient presque plus de puis qu'il avait décidé de passer une ou deux, ou trois même, années sabbatiques. Ils ne comprenaient pas que leurs fils gâche ses énormes capacités intellectuelles et scolaires pour ne rien en faire plus tard. Sa peur de grandir avait été leurs réponses mais cela ne satisfaisaient pas les parents mexicains. Alors il était parti, tout seul, en transplanant, en Espagne, pour parler sa langue natale néanmoins et il s'y sentait bien, mais bien moins depuis que sa sœur s'y était mise elle aussi. Ho, elle, elle lui parlait mais dans chaque lettre qu'il recevait il y avait une ou deux réprimandes. En effet, Jules pensait, et c'était à juste titre, que son abruti de frère n'aurait jamais du quitter Maïlie Stocker et rester seul loin de tout. Qu'il parte parce qu'il ne savait pas quoi faire, elle comprenait la grande brune, mais le fait qu'il est lâché sa copine comme un vulgaire sac, elle ne comprenait pas, c'était une énigme. D'autant plus qu'elle savait qu'il n'était pas heureux sans elle, alors pourquoi s'entêtait-il? Et pour ajouter à tout ça, en début d'année il avait décidé d'écrire à son ex copine du coup. Il était content de renouer un certain contact avec elle, même s'ils se rendaient tristes tout les deux, il le pensait bien. Il avait déclaré à Maïlie être stupide, parce qu'il l'avait été et il apprit certaines choses à propos de ces deux garçons qu'il eut envie de frapper dans la seconde ou il avait lu les mots de Maïlie. Cela ne lui arrivait pas souvent d'être en colère, pas du tout même, mais là, ça avait été plus fort que lui, tellement qu'il en avait froissé la lettre de la texane. Et ce fut pire quand elle lui annonça qu'elle repartait pour le Texas avec son frère. Ce dernier le détestait, à n'en point douter, et après avoir pensé être encore plus loin d'elle puisque séparé par un océan, le mexicain pensa à sa petite sœur. Sans Dwayne et son frère désormais, la grande brune devait être particulièrement triste. Il savait qu'elle l'était, c'était son grand frère. Qu'elle n'avait vue que deux fois en un an à Pré-au-lard, certes, mais un grand frère quand même.
Alors il quitta l'Espagne qu'il aimait beaucoup, du jour au lendemain, beaucoup plus tard après la réception de la lettre à laquelle il n'avait pas répondu, mais il parti quand même, sur un coup de tête, il fallait qu'il la revoit. Il n'avait qu'une chance sur un milliard de la revoir parce que le Texas, comme destination, c'était quand même vachement grand il ne fallait pas se voiler la face. Et même s'il avait des souvenirs de Salem dans laquelle Maïlie lui parlait de sa maison familiale, et où elle était située exactement, il était presque persuadé qu'il ne la trouverait pas là. Et puis, c'était bien connu, au mois de Décembre il fait froid par Merlin! Mais sa détermination n'avait d'égal que sa stupidité et son entêtement alors il transplana au Texas, comme ça, parce qu'il le voulait. Et il atterrit en haut d'une petite colline où il commençait déjà bien à neiger et il attendit. Il avait jeté un certain sort pour ne pas avoir froid bien entendu, mais il n'osa pas avancer vers la porte de la maison Stocker, il la regardait simplement d'en face. Il ne savait pas bien s'il espérait que Maïlie en sorte ou non, parce qu'il ne saurait vraiment pas quoi lui dire, mais dans le fond il était là pour la voir alors il était partagé.. Mais l'important c'était qu'il soit là, non?
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Ξ Sujet: Re: TEXAS ~ My life sucks without you. Lun 25 Aoû - 20:21 | |
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C’est vrai. On aurait pu. Tu sais. On aurait pourtant pu s’aimer sans en crever. On aurait pu essayer d’être un couple d’une niaiserie rare, il paraît que l’amour rend con, on aurait eu une excuse.
Maïlie avait décidé de déménager sans demander son avis à qui que ce soit. Elle n’en n’avait parlé qu’une fois tous les détails réglés. Ou presque. Elle avait mis son ex petit ami au courant en janvier, alors qu’elle n’était encore que peu sûre d’elle, même si dans sa lettre, elle avait tentée de montrer que sa décision était ferme et définitive et que rien ne la ferait changer d’avis. A vrai dire, si Moïshe lui avait répondu qu’elle faisait une énorme bêtise et qu’il était revenu à Londres, pour elle, elle serait restée, bien évidemment. Mais elle s’était bercée d’illusions et n’avait même pas obtenu de réponse à sa lettre-bombe. Elle avait ensuite mûrement réfléchi sur l’endroit où elle allait habiter là-bas et ce qu’elle allait faire. Impensable pour la jeune préfète de passer ses jours à ne rien faire. Elle ne le pouvait pas. Elle avait pensé, tout d’abord, à être professeur de danse. Mais les cours de danse ne manquaient pas au Texas bien que plus nombreux étaient les cours d’équitation. Puis elle avait trouvé. Elle serait professeur de musique. Piano, violon, guitare… Comme il lui était facile pour elle de jouer de tous les instruments puisqu’elle avait l’oreille absolue, c’était la meilleure option. En plus, vu qu’elle entendrait chaque faute, ses élèves allaient devenir des professionnels et non pas des petits amateurs qui tapotaient le dimanche sur une batterie et vous réveillait tout le voisinage en faisant plus de boucan que de la vraie musique. Ses concours gagnés l’aiderait à faire valoir son propre niveau, elle le savait. Puis en juillet, elle avait tout dit à Indiana. Pendant deux semaines, elle l’avait forcé à l’écouter, à comprendre pourquoi elle voulait repartir, mais surtout, pourquoi elle voulait, en plus de partir elle-même, emmener Dwayne avec elle. Pour elle, cela avait paru logique. Si elle partait vivre au Texas et qu’elle abandonnait son frère au Royaume-Uni, celui-ci allait la détester. Quand Indiana plia, ce fut la réaction inverse qu’elle obtint de son petit frère. Dwayne lui faisait depuis lors la tête, et refusait de lui adresser la parole. Il était cependant partit avec elle au mois d’août et ils avaient ré-emménager dans la maison qu’ils avaient habité avec leurs parents, dans la ville de Victoria.
La maison Stocker était une maison typiquement américaine. Une allée de garage en béton, un parterre de pelouse relativement grand devant et des dalles menant jusqu’à la maison, d’un blanc éclatant. Si elle n’avait pas été habitée pendant quatre ans, la maison était cependant toujours en bon état. Elle avait été louée entre temps, tous les meubles de la famille avaient été magiquement stocké dans un garde-meuble et Maïlie avait mis une semaine en juillet pour tout remettre en place. Comme elle avait passé son permis de transplanage, elle avait pu partir sans que personne ne lui demande rien, bien que son frère l’ignorait et qu’Indiana était trop occupé à travaillé pour s’en soucier. Ses amies l’avait plutôt mal pris. Silah du moins, l’avait mal pris, mais comme elle ne connaissait pas toute la vérité sur l’histoire de Maïlie, elle ne pouvait pas lui en vouloir. Elle ne savait ni pour ses parents, ni pour Riley, ni pou Sebastien… Pourquoi ? Parce que Maïlie n’avait pas envie d’en parler, voilà tout. Emma et Marilie avaient pris la chose avec plus de détachement. Maï étant une grande fille, elle avait le droit de faire ce qu’elle voulait. Puis arrivé Septembre, Maïlie s’était retrouvée toute seule. Dwayne était entré à Salem, non sans râler autant qu’il le pouvait, et elle demeurait seule dans la maison de ses parents. Elle avait récupéré sa chambre, avait ajouté à de nombreuses photos les dernières qu’elle avait fait développé et s’était préparée pour son nouveau travail. Elle avait aménagé le bureau dans lequel travaillait avant son père en salle de musique et y avait mis ses instruments. Elle avait protégé le tout grâce à la magie, juste au cas où… Puis elle avait passé une annonce, deux, trois et dans le quartier, tout le monde s’était rapidement intéressé au retour des Stocker… Ce qui lui avait valu quelques clients rapidement. Cependant, il lui fallait du long terme et assez de personnes pour pouvoir gagner assez. Alors elle avait propagé le mot grâce au journal de la ville.
En ce mois de Décembre, Maïlie attendait le retour de Dwayne, qui allait se faire bientôt. Le blond allait lui faire la tête, sûrement, mais elle lui avait promis, dans une lettre, qu’ils transplaneraient à Londres pour fêter Noël avec Indiana et qu’il aurait du coup toutes les vacances pour voir ses amis. Mais pour le moment, elle avait autre chose à penser. Son dernier cours de la journée venait de se terminer et elle attendait avec sa ravissante petite cliente -une jeune fille de dix ans- que la maman de cette dernière vienne la chercher. Maï avait préparé un chocolat chaud surmonté de chamallows à la demoiselle et elles patientaient tranquillement. Quand la voiture se fit entendre, Maïlie aidait la petite à s’habiller et la raccompagna à l’entrée. Elle était tellement concentrée sur la petite qu’elle ne l’avait pas vu. Ce fut seulement quand la voiture se mit en marche et qu’elle allait se retourner qu’elle l’aperçut. Elle n’en croyait pas ses yeux et elle pensa, un instant, qu’elle était en train de rêver. Moïshe ne pouvait décemment pas être sur le trottoir d’en face, sois un peu logique, Maïlie ! Et pourtant… Elle cligna des yeux. Il était toujours là. Elle crevait d’envie de courir jusqu’à lui et de se jeter dans ses bras, de l’embrasser, de le sentir contre elle. Et pourtant, elle ne bougea pas. Elle était pétrifiée, surprise, et vraiment choquée, seul son prénom passa ses lèvres :
« Moï… Moïshe ? »
Etait-ce assez fort pour qu’il l’entende ? Sûrement, la rue était déserte et la neige qui recouvrait le sol faisait se répercuter les sons… On était peut-être au Texas, mais parfois, oui, l’hiver se présentait comme il était décrit dans les livres de géographie ! Pas souvent, mais cela arrivait…
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Ξ Sujet: Re: TEXAS ~ My life sucks without you. Ven 29 Aoû - 21:23 | |
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Le mexicain ne savait pas de prime abord ce qu'il faisait ici. Il avait quitter l'Espagne sur un coup de tête en transplanant directement devant l'ancienne maison de son ex petite copine du jour au lendemain sans avoir néanmoins aucune idée claire de ce qu'il allait faire s'il se retrouvait face à elle. Là seule chose qu'il savait, et qu'il sentait, c'était qu'il faisait froid, vraiment froid, et que même son sort de chaleur ne fonctionnait plus très bien avec la neige qui commençait à tomber au Texas. Il attendait simplement devant la porte d'entrée, ne sachant pas réellement si la belle brune allait en sortir et ce qu'il allait bien pouvoir lui dire pour justifier sa présence ici, parce qu'en soit, il n'en était pas sûr lui même. Enfin, ce n'était pas clair dans sa tête tout cela, tout se mélangeait un peu. Il voulait lui parler mais ne savait pas comment faire et s'il allait y arriver. Il voulait lui parler de tellement de choses mais les plus importantes étaient sans doute le fait qu'elle lui manquait et de savoir pourquoi est-ce qu'elle était partie si loin. En fait, en y réfléchissant bien, même s'il n'était plus avec elle, la savoir sur le même continent avait quelque chose de rassurant en fin de compte. Et puis il voulait bien aussi qu'elle lui explique qui était exactement ces deux garçons avec qui il était arrivé des choses qu'il se refusait d'imaginer. Ho, il connaissait Sébastien, cet infâme! Il ne lui avait pas fallu longtemps pour le voir toucher sa Lili et en être dégouté. Ce mec était dégoutant, c'était tout, et même si Moïshe savait que c'était d'un certain côté de sa faute, ou du moins il le pensait, il détestait ce type qu'il n'avait jamais senti bien net depuis le début de toute manière. Alors oui, il était là, tout seul, dans le froid comme un débile à attendre que la porte s'ouvre.
Et cela se produisit... Il fallu un certain temps certes, mais elle s'ouvrit néanmoins devant lui, alors son corps et son cœur s'emplirent d'une vague de chaleur immense. Il stressait, à n'en point douter, mais la chance est voulu qu'il fut caché par une voiture l'espace d'une ou deux minutes, lui laissant le temps de reprendre quelque peu de la contenance, si faible soit elle. Puis cette voiture démarra et il se retrouva en face d'elle. Maïlie était là. Il ne l'avait pas vu depuis plus d'un an et pourtant c'était comme s'ils s'étaient quittés la veille. Ho, elle avait changée bien sûr, il la trouvait plus fine en fait, mais toujours aussi jolie. Et il sursauta quand elle prononça son prénom. Il ne savait pas bien quoi dire, alors il lança la première chose qui lui passa par la tête en souriant faiblement en coin. « Bah oui, c'est moi. » Non mais quel nigaud! "Bah oui", comme si c'était évident et que la pauvre brune n'avait pas le droit d'être surprise, ha non mais celui-là alors, pas de tact pour deux mornilles!
Timidement, il passa la route qu'il avait devant lui et se retrouva à moins d'un mètre d'elle, dans son allée. Cela lui avait semblé interminable, littéralement. Il trouvait que l'espace qui les séparait était immense et que même son transplanage qui était de la taille d'un Océan devait sans doute être une distance moins longue à parcourir que celle qu'il venait de faire. Combien de secondes, de minutes avait-il utiliser pour passer cette foutue route? Il ne le savait pas parce qu'il ne la voyait qu'elle, devant lui et en profita pour la détailler de haut en bas discrètement. Toujours aussi jolie, elle avait encore quelque chose dans ses cheveux, comme à son habitude, mais il n'arrivait pas clairement à distinguer ce que c'était. Alors il se rapprocha encore un tout petit peu mais n'osa néanmoins pas la toucher, de peur de l'effrayer sans doute. En fait, il redoutait le contact physique, si mince soit il avec la texane. Ils venaient tout les deux de passer le choc de se voir après plus d'un an, le mexicain ne voulait pas rajouter en plus le fait de toucher Maïlie, sinon il ne s'en remettrait pas. Lui certainement et elle, à en juger par ses bredouillement, certainement pas non plus. Elle s'évanouirait oui. Il ne savait pas exactement combien de temps ils restèrent l'un en face de l'autre, plusieurs minutes sans doute, alors il décidé de briser la glace. et vu le froid ici, ce n'était pas une métaphore!« Excuse moi, je ne veux pas m'imposer, mais Est-ce que nous pourrions rentrer? Il fait froid ici. » Il sourit une nouvelle fois, encore très faiblement et se frotta les épaules tout en regardant tomber la neige, puis il rajouta. « A moins que tu ne veuilles pas me voir. Ce que je comprendrais. » Un halo de fumée blanche sortit de sa bouche. « Dis moi juste de m'en aller si tel est le cas. » Il parlait avec un style soutenu, ce qui lui était familier en fait, mais autant montrait qu'il était en fait gêné d'être ici et redoutait affreusement la réaction de Maïlie et ce qu'elle allait dire de tout cela. Et même s'il devait partir, le simple fait de l'avoir vu et entendre sa voix lui avait fait du bien. Il n'aurait donc pas tout perdu.
Dernière édition par Moïshe Cameron le Mer 3 Sep - 17:41, édité 1 fois |
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Ξ Sujet: Re: TEXAS ~ My life sucks without you. Mar 2 Sep - 21:28 | |
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Il n’avait pas changé. Enfin, si un peu quand même. Il avait une barbe. A l’école, il n’en n’avait jamais eut, mais maintenant, il en avait une. Pour le reste, il était sensiblement le même. Et elle ? Est-ce qu’elle avait changé ? Non, pas tant que ça, pas vrai ? Elle avait toujours sa manie de se mettre quelque chose dans les cheveux. Aujourd’hui, il s’agissait d’une tresse couleur caramel, qui lui servait de bandeau. Pour le reste… Si, elle avait maigrit. Trop, elle le savait, Indiana le lui avait fait remarqué, mais avec la deuxième partie de l’année scolaire, et sa soudaine prise de conscience, elle avait fait des efforts. Passée la maladie étrange qui l’avait frappée -elle et la moitié de Poudlard- elle s’était remise à manger correctement, trois repas par jour, pour le plus grand plaisir de son petit frère et de son cousin. Cependant, elle n’avait pas encore repris tout ce qu’elle avait perdu. Elle n’avait pas perdu beaucoup en soit, mais bon, il fallait croire qu’elle ne mangeait pas assez mal pour tout reprendre d’un coup (comprendre par là, glaces, fast food, et autres produits de la junk food). Enfin bref. Il avait donc un peu changé et elle aussi. Après tout, une année presque et demie venait de s’écouler sans qu’ils ne se voient une seule fois, donc ils pouvaient bien avoir changé, ça ne s’était pas fait du jour au lendemain.
Quand il lui répondit, Maïlie se sentit mal. Elle avait presque espérer que tout cela ne soit qu’un rêve, qu’une illusion, une hallucination. Elle rêvait encore de lui parfois, d’eux deux, et se rappelait de tellement de choses que son coeur se serrait quand elle y pensait. Leur premier bal à Poudlard, le second, la nuit au Mexique… Tout cela lui serrait le coeur, mais ce qui la faisait réellement pleurer, c’était les fois où elle revoyait et revivait leur rupture. Longtemps elle s’était demandé ce qu’elle avait pu faire de mal, ce qui n’avait pas été assez pour que leur couple puisse tenir la distance. Puis elle avait eut une réponse au début de l’année, dans une lettre. Moïshe avait eut peur de son propre caractère. Maïlie trouvait cela stupide. Elle ne lui demandait pas de changer, elle ne lui demandait pas de ne pas être jaloux, elle l’était sûrement tout autant que lui, et pourtant, elle n’avait pas voulu tout arrêté. Il était le seul et l’unique pour elle. Mais ce qu’elle pouvait penser, il n’en n’avait rien eut à faire. Alors le voir là, au Texas, sous la neige, ça la choquait et la surprenait. Elle était heureuse, bien entendu, de le voir, de le savoir en vie et près d’elle, car malgré tout, son coeur ne battait toujours que pour le mexicain. Elle avait beau eut tenter de l’oublier, rien n’avait marcher. Ni Riley, ni Sebastien n’avaient réussi à lui faire oublier le mexicain, hélas pour elle.
Quand il traversa la rue, elle se demanda rapidement ce qu’elle devait faire. Lui courir dans les bras ? S’enfermer chez elle ? Les deux options la tiraillaient, et elle resta immobile sur le perron, le regardant s’avancer. Puis il s’arrêta à quelques pas d’elle et elle ne pu s’empêcher de le dévisager.
« Euh oui, non, non… Non, vas-y entres… »
Elle recula pour retourner dans sa maison et s’effaça pour le laisser passer. Elle referma la porte derrière lui, ne sachant pas trop quoi faire. Elle était habillée d’un pull en cachemire rose pâle, d’un jean et de ses chaussons spécial hiver, qui consistaient en des genre de mocassins en laine et fourrés de fausse fourrure. Elle prit le chemin du salon, suivie de Moïshe, où sa tasse et celle de son élève se trouvaient encore sur la table.
« Vas-y, assieds-toi… Tu… Euh, tu veux boire quelque chose ? »
Après tout, il l’avait dit lui-même, dehors il faisait froid. Peut-être avait-il encore froid. Le chauffage était en route, bien sûr, et il faisait bon dans la maison de la texane, mais comme elle ne savait pas trop quoi faire, elle essayait de meubler. Si elle s’écoutait, elle l’embrasserait sans penser à ce qu’il se passerait après, quitte à avoir le coeur brisé une seconde fois. Elle l’aimait, c’était indéniable, mais la possibilité de se voir rejeter la faisait hésiter.
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| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: TEXAS ~ My life sucks without you. Dim 7 Sep - 18:46 | |
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Moïshe s'était vraiment attendu à ce qu'elle l'envoie bouler en fait et il l'aurait mériter amplement soit dit en passant. Alors bien sûr il venait de préciser qu'elle avait le droit de le renvoyer comme il se devait mais il ne l'espérait pas en fait. Il avait fait bien trop de chemin et désirait tant la voir qu'il n'aurait pas su comment réagir si elle lui avait dit de partir. Il n'avait en fait pas sérieusement envisagé cette dernière possibilité. Non pas qu'il la croyait ou la savait encore acquise, certainement pas, mais il pensait toujours dans le fond que vu ce qu'ils avaient vécus tout les deux, elle ne pouvait pas foncièrement le renvoyer sans explication. Voilà, c'était cela en fait, si elle avait du le renvoyer, l'envoyer paître, il se serait attendu à une quelconque explication. La plus semblable étant qu'elle ne voulait pas le voir étant donné le mal qu'elle lui avait fait, mais même cela en fin de copte ça n'aurait pas ressemblé à la texane. Oui en fait, c'était cela, d'après toutes ses démarches il était intimement convaincu qu'elle ne pouvait le laisser en plan, comme lui l'avait fait plus d'un an et demi auparavant. Il avait de nombreuses fois essayé de se mettre à sa place... Cela avait du être terrible. Ca l'avait été en fait puisqu'il l'avait plus parlé et se raccroché à lui pour ne pas tomber. Il avait dû paraître si dur, si imbu de lui même et fier et odieux. Tout ce qui ne lui ressemblait pas en somme. Et il se détestait pour cela.
Elle bredouilla une nouvelle fois mais l'invita alors néanmoins à entrer et il en fut plus qu'heureux. Il la suivit sans rien dire et en profita pour observer la demeure qui était désormais celle de sa Lili, enfin elle l'avait toujours été mais y retourner depuis l'accident avait quelque chose de plus officiel dans un certain sens. Là, elle y était comme maîtresse de maison, il venait donc chez elle ce qui était d'autant plus intimidant pour lui. D'autant plus que cette maison était remplie de souvenirs, cela se voyait et cela se sentait. Elle était vraiment très courageuse d'habiter ici après cette épreuve, le mexicain l'admirait pour cela. Moïshe entra donc dans le salon après la texane et suivit ses instructions en s'asseyant sur le canapé. Il apprécia l'intention de l'ex vipère quant à sa demande de lui servir quelque chose. En remarquant lestasses de chocolat trônant sur la table, il les pointa des doigts et lui sourit en la regardant. « Si cela ne te dérange pas, je voudrais bien cela. Mais je peux t'aider. » Il avait rajouté la dernière phrase par politesse en fait puisqu'il avait oublié pendant quelques secondes qu'elle pouvait faire cela par magie. En effet, lui avait été habitué depuis tout petit à aider sa mère moldue à la création et la confection de nombreux plats. Ho bien sûr, il ne faisait pas aussi souvent que Jules, mais il se débrouillait quand même un peu, et cette tasse de chocolat au chamallow ne devait pas être si compliqué à refaire.
Et maintenant il y avait un blanc, il ne pouvait pas le laisser comme ça, alors il décidé de prendre la parole. « Dwayne va bien? Il vient pendant les vacances? » Le mexicain savait que le petit frère ne pouvait pas le voir désormais et il le comprenait. Il avait détruit sa soeur de la manière la plus détestable du monde en lui brisant le coeur le jour de la rentrée scolaire alors oui, il le comprenait, mais, qui ne le pouvait pas en fait? Aussi, il ne désirait pas spécialement le voir débarquer d'une seconde à l'autre. Non pas qu'il ne l'aimait pas non, surtout pas, mais en ce moment il était avec Maïlie, c'était un moment privilégié qu'ils n'avaient pas retrouvé depuis plus d'un an alors il voulait qu'ils restent tout les deux, même si cela signifiait de longs instants sans parler et sans se regarder. Et soudain, honteux, il la regarda, se rendant compte qu'il avait oublié le principal. Il demandait des nouvelles de son frère sans même prendre le temps de se soucier d'elle. Ho si en fait, il se souciait d'elle, plus que nécessaire sans doute, mais il ne le lui avait pas fait remarqué alors il fallait réparer cette erreur le plus vite possible.« Mais, et toi Maïlie.. Comment vas-tu? »
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| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: TEXAS ~ My life sucks without you. Jeu 11 Sep - 20:40 | |
| Maïlie Stocker était une cause perdue. Elle avait aimé si longtemps Moïshe sans le lui dire que quand elle le lui avait dit, et que, par miracle, les sentiments du mexicain étaient réciproques, il n’y avait plus eut que lui dans sa vie, dans son coeur, dans son esprit. Et c’était en grande partie pour cela que la jeune femme avait décidé de quitter l’Angleterre quand elle aurait fini ses études. Certes, le Texas n’était pas loin du Mexique, mais elle n’avait pas imaginé une seule seconde que Moïshe viendrait l’y trouver. Elle s’était bêtement crue à l’écart du monde et Moïshe Cameron pendant quelques mois, jusqu’à maintenant. Elle s’était fait de nombreux films, dans sa tête, pour le jour où elle le reverrait. Car il fallait être idiot pour penser qu’elle ne le reverrait jamais. Si elle était restée à Londres, il y serait fatalement revenu, au moins pour Jules… Et tous ceux qu’elle avait pu imaginer n’avaient rien de comparable à ce qu’elle venait de faire. Dans ses films, elle lui criait dessus et lui disait qu’elle ne voulait plus jamais qu’il lui adresse la parole, qu’elle ne voulait plus jamais le revoir. Et dans la réalité… Quand elle l’avait vu, son coeur s’était serré, puis avait commencer à battre de plus en plus rapidement dans sa poitrine. Parce que comme une idiote, elle était toujours amoureuse de lui, bien qu’il lui ai brisé le coeur. Qu’elle pouvait être pathétique… Elle avait souvent parlé avec Romilly de leurs petits amis quand elles étaient à Poudlard, et quand Moïshe l’avait quittée et que Romilly devait faire sa septième année sans Alek, elles s’étaient serrer les coudes. Elles étaient amies et la texane devait bien l’avouer, elle enviait l’amour qui unissait Romilly à Alek. Elle n’y avait pas eut droit, à cause de quoi ? D’une jalousie possible…
Quand elle le fit entrer, elle se demanda si elle faisait bien. Mais elle ne pouvait clairement pas le laisser sur le pas de la porte. Comme il pointa les tasses de chocolat, la brune hocha la tête. Elle sortit deux tasses du placard et en ouvrit un autre où elle prit le chocolat et les chamallow. Elle mit le cacao dans une tasse, le recouvrit de lait, mélangea avec une cuillère et mit le tout dans le micro-ondes. Maïlie n’était pas de sang-pur et avait toujours vécu dans un monde à moitié magique et à moitié moldu, et il fallait dire que cela avait ses avantages. Dans l’autre tasse, elle y mit un sachet de thé et versa de l’eau bouillante dessus.
« Oui, je lui ai promis de retourner en Angleterre pour Noël, pour le faire avec Indiana. Il m’en veut encore de l’avoir fait transférer à Salem. »
Le micro-ondes sonna et elle récupéra la tasse. Elle mélangea une dernière, recouvrit de chamallows et saupoudra de cacao. Elle alla s’asseoir à l’autre bout du canapé et tendit la tasse au mexicain, tandis qu’elle gardait celle de thé. Comment elle allait ? Bien, jusqu’à ce qu’elle le voit. Maintenant, elle n’était plus trop sûre…
« Ca va. Je fais un travail qui me plait et mes élèves sont aussi très contents, c’est sympa. Mais… Qu’est-ce que tu fais ici ? Tu n’étais pas censé être en Espagne ? »
Parce que quand même, dans sa dernière lettre qui datait de Janvier, c’était ce qu’il lui disait. En plus, il n’avait jamais répondu à la sienne, donc elle avait supposé qu’il s’était trouvé quelqu’un et qu’il avait refait sa vie en Espagne. De ce qu’il en disait, vu que le pays lui permettait de parler sa langue maternelle, c’était le paradis…
« Comment va Jules ? Je paries qu’elle me déteste de lui avoir arraché Dwayne… Mais c’est mieux comme ça, il est mieux à Salem… »
Bon, d’accord, les lettres de Dwayne disaient totalement le contraire, mais Maïlie savait que son frère n’était pas si mal que cela dans son ancienne école à elle. En plus, il essayait un nouveau traitement pour sa maladie et le laboratoire étant aux Etats-Unis, c’était bien plus facile !
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| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: TEXAS ~ My life sucks without you. Mer 24 Sep - 17:27 | |
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Moïshe était indéniablement et irrésistiblement toujours amoureux de la jeune femme qui se tenait en face de lui dans cette rue texane. Il ne pouvait pas le nier, c'était un fait, il l'aimait. Pas comme au premier jour certes, et de toute manière il n'avait jamais été capable de déterminer quand exactement il était tomber amoureux de Maïlie Stocker, mais d'une manière sans doute plus "mature". Il ne savait pas s'il pensait sérieusement à se remettre avec elle, de toute manière l'accepterait-elle? Il l'avait tellement maltraitée qu'il pouvait tout aussi bien décédé devant ses yeux, le mexicain estimerait normal qu'elle ne fasse absolument rien pour lui épargner une mort dans d'atroces souffrances. Bouw, méchante Maïlie, méchante! Alors oui, cette année passée loin de toute son ancienne l'avait fait réfléchir. Ho, il ne savait toujours pas ce qu'il allait bien faire de sa peau au niveau de son métier, mais quand il se retrouvait seul, cela avait été plutôt bénéfique. Il avait toujours nier l'aimer, d'où l'impressionnante liste de conquêtes à son actif, mais dans le fond, c'était le cas, il aimait Maïlie et puis c'était tout. L'Espagne avait été magnifique, chaude et il pouvait y parler sa langue natale, ayant l'impression de renouer un tant soit peu avec son passé mais il lui manquait quelque chose ou plutôt quelqu'un. Sa soeur, Jules, bien évidemment. Il faisait le mort, ne lui envoya qu'une lettre tout les deux mois et elle lui en voudra sûrement d'être aller voir la texane plutôt qu'elle même d'abord, mais Moïshe savait bien qu'elle l'adorait, tout comme lui, alors même si ce serait difficile, elle lui pardonnerait en comprenant qu'il désirait sauver le peu d'estime qui lui restait de lui même en renouant le contact "physique" avec Maïlie. Alors oui, elle lui manquait aussi, mais il n'était pas la peine d'épiloguer sur cela avec tout ce qu'il pensait d'elle déjà, non? Que dire de plus à part qu'il était un parfait crétin et qu'il ne pourrait jamais se racheter auprès de la fille qui l'avait tant aimé et qu'il aimait aussi, toujours et malgré tout. Il ne voulait seulement que la prendre dans ses bras dans cette rue glacée mais il n'osa pas. C'était peut être mieux ainsi, il se serait pris un vent monumental sinon.
Alors il rentrèrent dans la maison des Stocker et se mirent à parler, pas comme au bon vieux temps, non, l'ambiance était tendue, presque lourde à n'en point douter, mais ils parlaient quand même. Moïshe remercia Maïlie pour le verre de chocolat aux chamallows, avant de lui demander comment aller son frère. Au début, il pensait que c'était Dwayne qui allait venir au Texas, mais si la fratrie se déplaçait en angleterre, c'était tout aussi bien. « A vraiment? Il pourra sans doute retrouver ses mais de Poudlard, ce n'est pas plus mal. »Il essaya de sourire avant de compléter ses premiers propos. « C'est normal qu'il t'en veuille un peu, il avait l'air bien à Poudlard. Tout le monde est bien à Poudlard. Mais donc tant mieux si vous vous déplacé là-bas, il comprendra sans doute que tu fais le premier pas, et je ne vois pas pourquoi il ne ferait pas le deuxième. » Il haussa les épaules et se renfonca un peu plus dans le canapé des Stocker. Dwayne ne pouvait pas en vouloir éternellement à sa sœur, certainement pas. Ils s'entendaient si bien. Ho, l'ex petit aigle était espiègle et futé et complétement hyperactif, mais il adorait sa sœur et Moïshe croyait dur comme fer à leur réconciliation prochaine. D'autant plus que Maïlie faisait des efforts alors qu'elle n'en était pas obligée, pas vrai? Le petit Stocker ne pouvait pas rester indifférent à cela. Ou du moins, Moïshe ne le serait pas. Quat à Maïlie, elle devait souffrir de cette situation, mais le mexicain savait qu'elle était outrageusement bienveillante et douée pour arranger les situations, après tout, c'était elle qui avait déclarée sa flamme à Moïshe alors qu'ils s'étaient disputés sur le contenu de la Plume Empoissonnée juste avant le bal.
Alors il lui demanda comment elle allait elle en particulier, se sentant honteux ne pas lui avoir demandé alors qu'elle celle pour qui il était venu dans le fond. « Je suis content si tu vas bien.. Vraiment, Maïlie. » Il lui sourit plus largement et se rapprocha un peu plus d'elle avant de répondre à sa question.. Ce qu'il faisait ici?.. « Je.. vais bien, oui. Et en fait.. Je suis venu te parler. Tu vas me prendre pour un sot ce que je suis par Merlin, mais tu me manquais et je n'ai pas compris pourquoi tu es parti de l'Angleterre avec ton petit frère aussi subitement. J'ai trouver ça curieux à vrai dire, donc je voulais savoir. » Il marqua un temps de pause en essayant d'observer ses réactions étant très bon observateur et doté d'une déduction qui n'était pas mauvaise du tout. Loin d'être aussi que celle de la sœur Cameron, mais tout de même, il se défendait! « Alors tu comprends, L'Espagne est devenue vite secondaire. » Oui il lui disait la vérité de but en blanc, comme cela. Peut-être parce qu'il lui la devait, tout simplement.
« Jules c'est pas terrible non. A vrai dire, Dwayne lui manque énormément, tu sais qu'elle le voyait comme un petit frère... Et moi, et bien, j'ai honte mais je ne lui ai pas envoyé beaucoup de nouvelles dans l'année, alors elle m'en veux. » Il était inutile de rajouter que Jules le trouvait ridicule d'avoir quitter la fille de ses rêves qui était représentée par la personne de Maïlie Stocker ici présente. Sans doute le savait-elle, sans doute ne le savait-elle pas? Cela changeait-il vraiment quelque chose après tout? Il demeurait le fait qu'il l'avait quitté et tout gâché, alors à quoi bon remuer le couteau dans la plaie? A cette pensée, il se leva pour la deuxième fois et alla à côté d'elle, vraiment à côté d'elle. Il était un peu triste de toute cette conversation en fait, mais s'il fallait ne passer par là, il le ferait. Pour arriver à quoi? aucune idée, mais il le fallait.
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Ξ Sujet: Re: TEXAS ~ My life sucks without you. Mer 8 Oct - 15:45 | |
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Maïlie ne comprenait pas pourquoi Dwayne faisait tant d’histoires juste pour une école. Elle, on l’avait arrachée de Salem sans qu’elle puisse dire quoi que ce soit et elle ne s’était plainte de quoi que ce soit ! Bon, à l’époque, c’était sûrement la meilleure des solutions pour elle, mais quand même… Et puis Dwayne n’était pas le dernier des imbéciles, il réussirait et elle était même sûre qu’il se ferait plein d’amis… Enfin, s’il se donnait les moyens de se faire des amis car têtu comme il pouvait l’être…
« Salem n’est pas si mal non plus… J’y ai passé trois ans et toi quatre, on a jamais eut de souci… Le problème, c’est qu’il pense que son hyperactivité est trop importante pour une école comme Salem. Il sait que le niveau est plus… Dur et qu’il y a plus de compétition… Mais il est intelligent, il s’en sortira. »
Après tout, il n’avait sûrement pas atterri à Serdaigle pour rien ! Le Chixpeau Magique voyait dans votre tête ce qu’il y avait de plus caractéristique chez vous, et Maïlie elle-même avait failli aller dans cette maison… Cela devait donc être de famille ! Bien sûr, elle avait appliqué son apprentissage de la musique à son apprentissage scolaire, ce qui l’avait énormément aidée à avoir de bonnes notes, mais elle était sûre et certaine que son petit frère était capable d’avoir de bonnes notes. Elle ne répondit pas de suite aux interrogations de Moïshe quant à son départ pour le Texas, cherchant comment amener la chose. Elle était partie parce qu’elle l’aimait beaucoup trop pour risquer de le croiser, après tout…
« Je ne lui ai rien envoyé du tout et je passais mon temps à l’éviter l’an passé… On n’est pas mieux l’un que l’autre… »
Quand Moïshe se rapprocha d’elle une seconde fois, Maïlie posa sa tasse de thé sur la table basse. Elle planta son regard bleu dans les prunelles brunes du mexicain et se décida à parler. Après tout, si Jules lui en voulait de l’avoir éviter, elle ne pouvait rien y faire. Par contre, Moïshe l’avait peut-être laissée tomber comme une vieille chaussette, il était venu ici pour voir ce qu’il se passait, alors elle lui devait peut-être bien cela.
« Je… Je voulais oublier tout ce qu’il s’était passé là-bas. Riley, Sebastien, mais surtout nous. Je m’étais dit que, si je revenais au Texas, tout serait différent, je ne penserais plus à tout ce qui avait pu se passer à Poudlard, à… A la gare… »
Comment dire, qu’en fait, elle était partie parce qu’elle était trop faible pour risquer de croiser l’un des trois garçons à Londres ? Bien sûr, de base, Moïshe n’aurait sûrement pas quitté l’Espagne avant un long moment, elle aurait pu s’en sortir, à ne devoir esquiver que Riley et Sebastien, mais elle avait préféré fuir. Après tout, elle était une Serpentard, et Serpentard n’était pas vraiment la maison la plus courageuse. Au contraire, au devant des ennuis, ils étaient souvent les premiers à prendre la poudre d’escampette, ou à ne pas participer auxdits ennuis et à envoyer des larbins à leur place. Cependant, Maïlie ne pouvait pas pleinement vivre à Londres sans mettre le nez en dehors de chez elle. Elle avait bien évidement pansé à son avenir dans la capitale britannique et elle avait même eu une proposition de job chez les Peterson, mais elle avait préféré fuir, et pour quoi s’il vous plait ? Pou rien, vu que même au Texas, Moïshe venait la hanter… Enfin, la hantait-il vraiment ? Après tout, il n’était pas si terrifiant et loin d’être transparent comme un fantôme hein !
« Apparemment… Ca n’a servi à rien. »
Et comme une parfaite idiote, Maïlie se jeta dans la gueule du loup-garou. Avec Moïshe si près d’elle, sa détermination à ne pas l’embrasser s’était envolée. Aussi passa-t-elle ses bras autour du cou du mexicain et l’embrassa, doucement d’abord, puis plus passionnément. Oh, elle l’aimait, ça ne faisait aucun doute, mais elle se sentait si stupide de l’aimer, malgré tout. Elle avait l’impression d’être ce genre de filles qui, malgré tout ce qui pouvait bien se passer, restait amoureuses jusqu’à la fin de leur vie du même homme, qu’il soit un prince charmant ou un parfait sala*d…
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Ξ Sujet: Re: TEXAS ~ My life sucks without you. | |
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