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Ξ Sujet: Re: - Bim badaboum [PV] Sam 12 Déc - 18:13 | |
| « Un charme et un humour irrésistible… Bien sûr… c’est cela, c’est cela… »
La rouquine ne se gênait aucunement pour se moquer (très ouvertement) de son ami et colocataire. Elle laissa paraître sans aucune gêne un sourire amusé :
« Tu sais ce qu’on dit ? Le tout c’est que tu y crois… Pour le reste, je ne peux rien pour toi. »
Et toc, dans les dents, sorcier de pacotille ! Il était si fier, si arrogant quand il s’y mettait… Parfait pour Serpentard. Mais… à la réflexion, qu’avait-elle avait les vipères bon sang ? Elle était une lionne, une vraie, une pure ! Mais ses amis… étaient certes de tout horizon, mais si on considérait ses relations ambiguës ou amoureuses (tout simplement)… Minute papillon !!!! En quoi sa relation avec Harrison était-elle ambiguë ? Et encore moins amoureuses… N’importe quoi, elle avait trop abusé de la pipe à sucre. Quant à ses envies d’étranglement (à lui, pas à elle, à Bisounours land on n’a jamais envie d’étrangler qui que ce soit) :
« Tant que tu n’en as que l’envie et que tu n’agis pas… »
La sorcière lui envoya un baiser de la main, tout en riant joyeusement. Quant aux pseudo menaces du corse, la jeune femme ne put retenir un sourire amusé :
« C’est ça, ouai… »
A bas les menaces corses (et toute autre forme de menace à vrai dire), la rouquine savait qu’il rigolait hein que tu rigoles Harrissou Choupinou ???, la jeune femme n’avait que faire de ces menaces jetées dans le vent. Elle le montrait en affichant une mine résolument assurée et un manque cruel d’intérêt quant aux propos du sorcier. Pour ce qui était des breaking news, c’était fort dommage, mais le Corse n’avait pas appris grand-chose à la rouquine (qui aurait fait comme si elle le savait même si elle avait tout ignoré, par pure fierté). Abel et Lena… A se demander quand Merlin allait les décider à se bouger les fesses tout de même oui oui c’est Keira qui dit ça, elle qui n’a absolument pas de relation ambigu avec absolument personne, bien sûr.
Pour ce qui était des langues, la sorcière s’abstint de lui faire une remarque sur le corse (même elle savait que parfois il fallait savoir se taire !!) et elle répondit avec le sourire :
« Français, allemand, espagnol et japonais. »
Et elle avait des notions de portugais (merci les copines brésiliennes). Mais bon, son manque d’apprentissage dans certains domaines lui donnaient d’incroyables facilités dans d’autres… Lorsqu’il mentionna ses qualités, la jeune femme se mit d’abord à glousser. Gloussement qui se transforma en éclat de rire, jusqu’à ce qu’elle finisse par carrément hurler de rire. Elle hoquetait, tout en s’etouffant à moitié, prise d’une quinte de toux :
« Trop… kof kof… trop fort… Mon dieu… J’y crois pas… kof kof… Tu crois sérieusement que les muscles ça fait tout ???? Hahahaha, elle est trop bonne celle-là !!!! Je crois que je vais me pisser dessus si j’arrive pas à arrêter de rire… hahaha, mais c’est trop fort… »
La vision d’Harrison n’était pas totalement fausse, ok, mais la sorcière avait trouvé ça tellement beau et fort que voilà, elle était partie dans son fou rire. C’était peut-être insultant, vu de la fenêtre du sorcier, mais elle n’arrivait pas à se calmer. Elle partit dans la salle de bain, histoire de se calmer un peu puis finit par revenir. C’était l’heure de manger (il avait bien cuisiner, comme toujours) et elle lui offrit un sourire amusé :
« Merci beaucoup pour le repas ! Et désolée pour le fou rire… »
Ils entamèrent alors leur dîner, repas que la sorcière mettait généralement une éternité à ingurgiter malgré la faible quantité qu’elle avalait. Et quand ils eurent terminé, elle fit rapidement la vaisselle et lorsque tout fut en ordre, elle s’exclama :
« En avant !!!!! C’est l’heure de la fête mon chou ! »
Et, parce que c’était plus fort qu’elle, la rouquine rompit la distance qui la séparait d’Harrison et glissa son index le long du bras du jeune homme, un sourire taquin sur les lèvres :
« Si jamais ces muscles ne trouvent personne ce soir, ne pleure pas trop… »
Et elle déposa un baiser sur les lèvres du sorcier. Pourquoi ? A vrai dire, elle ne le savait pas trop, c’était parti comme ça, tout seul, elle n’avait pas pu s’en empêcher. Elle demeura stupéfaite, autant par son geste que par les battements sourds de son cœur. Elle ne savait pas quoi en penser tout à coup…
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Ξ Sujet: Re: - Bim badaboum [PV] Sam 12 Déc - 21:09 | |
| « Tu sais Williams, une aussi jolie fille que toi ne devrait pas se moquer, ça t’enlaidit. » répliqua Harrison, vaguement songeur, à l’ironie criante de sa chère colocataire. Il haussa les épaules lorsqu’elle dit que le tout, c’était qu’il y croyait. « Et je sais que tu es secrètement amoureuse de moi, alors arrête de nier ! » Ah, ça, on pouvait dire qu’il s’y croyait ! Mais cette fierté était inhérente aux Corses et surtout aux Casanova-Renucci. En réalité, malgré tout ce qu’il pouvait bien dire, ses petits jeux de qui aurait raison/le dernier mot avec Keira lui manqueraient s’ils cesseraient. S’ils arrêteraient leurs chamailleries, pour x raison, Harrison le regretterait. Même si, et c’était une évidence, il ne l’avouerait jamais, ô grand jamais.
Nul doute que si Harrison avait pu voir les pensées de Keira, il en aurait été tout chamboulé. Leur relation était-elle ambiguë ? Harry n’était pas un gars qui fuyait ses sentiments. Il était un homme certes, mais il pouvait aussi tomber amoureux. C’était arrivé quelques fois auparavant. Et il était du genre à faire le premier pas, à toujours être le premier à dire les fameux mots. Il ne reculait pas. Il était, à près tout, courageux, et éprouver des sentiments ne le rebutait absolument pas. Mais même les gars comme lui pouvaient se montrer obtus. Aussi, pour lui, aucune ambiguïté n’existait dans sa relation avec la rouquine. Elle était une bonne amie, tout simplement. Bref, il aurait donc été surpris de constater que Keira y songeait, rien qu’une seconde. Mais heureusement pour son esprit, qui se serait forcément posé beaucoup de questions si c’était le cas, il n’était pas un Legilimens.
« Ne t’inquiète pas, tu sais bien que cette montagne de muscles que je suis ne ferait pas de mal à une licorne. » L’Auror eut un sourire quelque peu énigmatique. Bien évidemment, il n’aurait jamais fait du mal à Keira. A un certain moment de sa vie, oui, c’est vrai qu’il voulait lui faire du mal et c’était vraiment bizarre de penser à cette période alors que maintenant il voulait simplement protéger Keira, veiller sur elle et faire en sorte qu’elle garde son sourire et sa bonne humeur quotidiens.
Ces (pseudos, oui, même lui le reconnaît) menaces n’avaient forcément aucun effet sur Keira qui y était quand même assez habituée Harry étant du genre à toujours raconter des conneries en lancer. Le fait que l’ancienne Gryffondor y reste insensible l’amusait. Et paradoxalement, ça le poussait à continuer. Rien que pour entendre la rousse réagir. Peut-être que cela aurait dû le faire tiquer, mais non, il était toujours persuadé qu’il avait une simple amitié avec Keira.
« Japonais ? Pas mal » réagit-il, quelque peu impressionné. Il nota aussi, dans un coin de sa tête, qu’ils avaient trois langues en commun. Harry n’avait jamais eu le besoin de parler sa langue natale, puisqu’il était bilingue depuis qu’il était tout petit, mais savoir que quelqu’un qu’il connaissait bien savait parler français le rassurait d’une manière qu’il n’aurait su décrire.
Harrison leva un sourcil lorsque son amie se mit à glousser. Il ne s’attendait pas à une telle réaction. Alors qu’elle était par terre et se tordait de rire (ok, il exagérait, elle rigolait de manière excessive, certes, mais elle était toujours debout) il s’exprima, de manière calme, comme si rien ne se passait, mais avec néanmoins un sourire victorieux sur son visage : « Tu vois Williams, mon humour est irrésistible. » Il fit une pause avant d’ajouter : « Remets toi enfin, je ne voudrais pas être obligé de pratiquer les règles de premier secours si tu venais à t’étouffer car je te fais tellement rire. » Il eut un sourire. « Et par pitié, ne fais pas pipi sur le sol de cet appartement ! » Il la regarda partir pour la salle de bain afin de se rafraichir. Sa réaction l’avait tellement surpris qu’il n’en avait même pas été offensé. C’était ça le charme de Keira, elle agissait de manière tellement inattendue qu’elle lui faisait oublier ses paroles.
Lorsque Keira revint, il mettait la table et servit les assiettes : une bonne quantité pour lui, une portion moindre pour sa colocataire mais conséquente –il veillait à ce qu’elle mange correctement après tout. « Pas de soucis. Pour les deux. » Il eut un doux sourire et commença à manger tranquillement tout en discutant tout aussi tranquillement –oui oui, ça arrivait !- avec Keira. Cette dernière fit la vaisselle lorsque le diner fut terminé. « Pas de ‘mon chou’ avec moi, Williams. » répliqua-t-il. Cela faisait un nombre incalculable de fois qu’il lui disait déjà mais il avait encore l’espoir qu’elle entendrait raison. Oui, des fois il se montrait naïf.
Quand Keira brisa la distance entre elle et lui, Harry se raidit. Le film de la petite provocation de son amie et son étrange mutisme repassait sans cesse dans sa tête sans aucune raison valable. Son visage restait tourné dans la direction de la belle rousse, ses yeux clairs sondant son regard. Il fit appel à tout son self control mais ne put empêcher qu’un frisson parcoure son bras lorsqu’elle fit glisser son index sur ce dernier.
Et puis vint le baiser.
Juste un petit smack. Rien. Rien qui aurait dû le toucher à ce point. Et pourtant… De nouveau, il avait tellement été surpris de l’action de Keira qu’il n’avait même pas réagi. Ni à ces paroles, ni au baiser. Résultat, il avait encore ce comportement si étrange chez lui. Il ne savait pas quoi dire, se contentait de l’observer, de remarquer tous ces petits détails insignifiants sur le visage de la jeune femme, s'amusait à compter le nombre de taches de rousseur qui y étaient présentes. Il détourna le regard, reprenant soudainement ses esprits. « Tu embrasses souvent ceux que tu veux rassurer, consoler ? » finit-il par dire d’une voix qu’il ne put empêcher d’être rauque. Il lui jeta un coup d’œil. Est-ça voulait dire quelque chose ? Et pourquoi avait-il autant ce besoin de savoir si cela avait un impact sur elle ? Si elle aussi ne cessait d’y penser ? Si elle aussi voulait de nouveau sentir ce contact ? Si fugace qu’il avait été, ce baiser retournait Harrison, ses bras, appuyés sur le plan de travail près de l’évier en tremblaient imperceptiblement. Il se força à regarder ailleurs, à penser à autre chose, à se dire que c’était une mauvaise idée.
Mais s’il y avait une chose que le Corse n’avait jamais réussi à faire, c’était se contrôler et ne pas agir instinctivement.
Aussi, il plongea une nouvelle fois son regard, dont le bouillon clair était troublé, dans celui de Keira, pencha la tête vers elle et posa ses lèvres sur celles de la rousse. Au bout d’un long moment, Harry recula, défiant son amie du regard, ce dernier semblant poser une question : est ce que ça te fais ressentir autant de choses qu’à moi ?
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Ξ Sujet: Re: - Bim badaboum [PV] Dim 13 Déc - 15:40 | |
| La sorcière répliqua du tac au tac :
« Ça veut dire que tu me trouves jolie ? »
Elle lui adressa un clin d’œil taquin. Ben quoi ? Pour une fois qu’il la complimentait, elle ne pouvait pas ne pas relever tout de même !!! Quant à être secrètement amoureuse de lui… La sorcière se contenta de sourire, amusée, sans rien répliquer d’autre qu’un simple soupire las, l’air de dire : c’est cela, oui oui…
Quant à la fameuse ‘montagne de muscles’ la sorcière haussa les sourcils, l’air assez peu convaincu, avouons-le :
« Ha oui vraiment ? Je vais demander l’avis des gens que tu maltraites au boulot, et on en reparle ? »
Attention, elle savait qu’il était dans le camp des gentils, des bons et tout le tralala… Mais il avait quand même un métier violent (bien que tout se soit clairement calmé depuis la disparition du vous-savez-qui. Ceci dit, Auror était un métier que la sorcière n’aurait jamais pu pratiquer (sans même parler de sa nullité magique). Elle n’était pas faite pour ce genre de combat. Psychologiquement ET physiquement. Bien qu’elle ait eu beaucoup de problèmes dans sa vie, elle avait encore tendance à s’épanouir à Bisounours Land et voir le mal partout n’était vraiment pas un don qu’elle possédait. Ceci étant, heureusement, tout le monde était différent. Un monde rempli de Keira serait sûrement épuisant. Un monde rempli de Harrison serait vraiment étonnant. Mais un mix de tous ces genres rendait la vie possible. Et l’univers continuait à faire son bonhomme de chemin, et la Terre continuait à tourner…
L’expression d’Harrison était clairement impressionnée, lorsque la rouquine lui avoua parler japonais. Et Merlin sait qu’elle ne pouvait pas, concrètement, faire comme si de rien n’était, aussi lança-t-elle, non sans amusement :
« T’en as plein les mirettes là, hein ??? »
Ben quoi ??? Elle ne pouvait pas rester muette là tout de même !! Quant à la crise de rire qu’elle avait eu suite à la déclaration musclée de Harrison, la sorcière mit un certain temps à reprendre son sérieux (oui elle est sérieuse des fois, ça lui arrive !!). Une fois son calme retrouvé, la rouquine pu dîner dans le calme (plus ou moins) avec son colocataire. Elle envisageait la soirée à venir, parlant des endroits où ils pouvaient aller ou non. Ceci étant, si elle paraissait organisée en tenant ce genre de discours, ce qu’il fallait retenir à son sujet c’était qu’elle était du genre… désorganisée. Elle pouvait projeter d’aller dans l’est de Londres et finir en plein centre et inversement… Tandis qu’elle s’enflammait à nouveau sur la soirée à venir, une fois la table rangée, elle se mit à rire à la remarque du jeune homme sur le surnom qu’elle lui avait donné :
« Entendu mon lapin ! »
Ben quoi ?? Un lapin ce n’est pas un chou n’est-ce pas ? Puis tout s’enchaîna rapidement. Sans qu’ils ne sachent ni l’un ni l’autre expliquer ce qui s’était soudainement produit. Elle avait prisé la distance les séparant, son index glissant sur le bras du sorcier puis elle l’avait embrassé. Sans le voir venir, sans y réfléchir, elle avait agi comme ça. Sur un caprice, un coup de tête… Il détourna la tête et elle se sentit bête. Vraiment bête. Elle avait peur de sa réaction, de ce qu’il pouvait penser d’elle. Elle avait sans doute l’air vraiment stupide… A la question du jeune homme, elle demeura silencieuse. Oui, embrasser les gens c’était une chose qu’elle faisait très facilement. Sans aucun engagement. Elle pouvait embrasse Roze sans aucune ambiguïté (même si Roze n’appréciait pas trop). Mais là, elle s’était sentie impliquée, concernée parce baiser. Plus qu’elle ne l’était quand ce dernier n’avait aucune signification. Son cœur battait trop fort. Elle allait balbutier des stupidités quand il plongea son regard dans le sien et l’embrassa à son tour. Différemment. Un baiser qu’elle ne voulait pas se voir terminer. Elle voulait rester là, avec lui. Juste lui. Elle voulait que cet instant se poursuive, encore et encore et elle ne voulait penser à rien d’autre. Lorsqu’il s’éloigna d’elle, son regard toujours plongé dans le sien, elle craqua. Elle rompit de nouveau la distance qui les séparait pour l’attirer contre elle, le tirant doucement par son T shirt, elle souffla :
« Je ne veux pas arrêter… »
Et elle l’embrassa de nouveau, ses mains se glissant dans les cheveux courts de celui pour qui elle se découvrait des sentiments jusqu’alors bien cachés. La soirée allait peut-être être annulée, finalement…
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Ξ Sujet: Re: - Bim badaboum [PV] Mar 22 Déc - 17:50 | |
| « Tu n’es pas mon genre mais je ne peux pas nier que tu es une belle femme. » Harrison haussa les épaules. Il n’était pas homme à faire des compliments mais il était aussi, et ce malgré sa mauvaise foi légendaire, foncièrement honnête. C’est sûr, Keira ne manquerait pas de le charrier mais il n’éprouvait aucune honte à lui avouer qu’il la trouvait jolie. En même temps, qui ne le ferait pas ? Keira possédait beaucoup de charme, c’était indéniable. Ce n’était pas pour rien qu’elle avait été un mannequin pendant un certain nombre d’années.
« C’est sûr que si tu demandes à Penny, elle te répondra que je suis un butor insensible et détestable. Mais Penny n’est pas du tout objective. » décréta Harry, un sourire amusé sur son visage. Avec sa collègue, ils passaient leurs journées à se chamailler pour le plus grand plaisir de tout le Bureau des Aurors réuni. « Les autres te diront que j’ai beau avoir une humeur de dogue la plupart du temps, je suis serviable et, même si tu as de la peine à le croire, courtois. Les seuls que je maltraite sont ceux que j’arrête ou ceux qui maltraitent les autres. » Le Corse s’était toujours imaginé comme le défenseur des opprimés. Il aurait pu s’apparenter à Superman oui bonjour l’égo surdimensionné s'il n’avait pas eu un tel caractère.
Lorsqu’ils en vinrent à discuter des langues qu’ils parlaient, l’Auror parut -à juste titre- impressionné par la capacité de sa colocataire à parler une langue aussi difficile à apprendre que le japonais. Bien évidemment, elle ne put laisser passer cette admiration et se moqua de lui. Il s’y attendait aussi grogna-t-il : « Ne prends pas trop la grosse tête Williams ! Ce serait dommage que tu deviennes plus insupportable que tu ne l’es déjà. » Eh oui, vous avez bien entendu, Monsieur Harrison Leone Jay Casanova-Renucci, chef autoproclamé de tous les emmerdeurs de ce monde, avait bien dit ces mots. On aura tout vu !
Pendant le dîner, Keira partagea avec lui ses plans pour la soirée, eh oui, ils pouvaient se disputer l’instant d’avant et être tout à fait posés le moment d’après. Il écouta patiemment avant de dire qu’il était partant pour tout. Harrison aimait bien les soirées mais pour ce qui était de les préparer, de les organiser, il était une vraie quiche. Mieux valait que son amie s’occupe de tout pour ce soir que tu crois mon ami, tu ne sais pas où tu peux te retrouver avec elle. Bien sûr, une fois la vaisselle finie et qu’il était temps qu’ils partent pour faire la fête, Keira le gratifia d’un adorable surnom. Puis d’un autre. « Je t’avais dit pas de mon lapin non plus la fois où je t’ai gracieusement aidée à emménager dans cet appartement que tu as flambé, tu te souviens ? » déclara le jeune homme calmement. Ne vous y trompez pas, surtout. Intérieurement, il était plein de malice et d’amusement.
Tout était pour le moment, hormis le petit passage étrange plus tôt dans la soirée, très innocent et assez banal dans la vie de Keira et Harrison. Puis tout devint beaucoup moins innocent et beaucoup moins banal.
Une certaine tension. Un baiser. Encore plus de tension et de l’électricité dans l’air. Encore un baiser. Cette fois ci engagé par Harrison, plus long et plus intense aussi. Honnêtement, le jeune homme ne savait plus vraiment ce qu’il faisait. Son instinct lui criait de se rapprocher encore plus de Keira et de continuer à l’embrasser. Terminé tous les plans qu’ils avaient érigés, seul restait le désir qu’il sentait monter en lui.
Keira tira sur son T-shirt pour se rapprocher de lui. Il eut un rire quelque peu éraillé à sa phrase « Tu vois je te l’avais dit, j’ai un charme irrésistible ! » Ses mots se perdirent dans le vide lorsque la jolie rousse reposa ses lèvres sur les siennes, qu’elle passa ses doigts dans ses cheveux. Harrison ne savait pas qu’il attendait autant ces baisers qu’au moment où elle lui avait donné le premier. Il s’abandonna complètement à elle, oubliant le reste du monde. Ses mains parcouraient ses cheveux, son corps et il en voulait plus, toujours plus. Au moment où, emprisonné dans un baiser passionné, il sentit ses mains passer sous le haut de Keira, effleurer sa peau, ce fut comme un choc électrique. Il s’éloigna autant qu’il pouvait d’elle, n’osant pas la regarder. A bout de souffle, il ne cessait de se demander ce qui lui avait pris.
Enfin, il releva la tête et l’observa un instant avant de dire, d’une voix très rauque : « Crois-moi, je m’en veux d’avoir arrêté là. Mais on ne peut pas faire ça. Pas de cette manière-là. Je ne suis pas le genre de gars qui couche avec des filles et qui y réfléchis après. Et surtout pas avec une amie comme toi. » Il soupira. « Alors excuse-moi mais je te respecte trop pour qu’on continue même si j’en meurs d’envie. Il faut qu’on réfléchisse, qu’on se demande si tout cela veut dire quelque chose, si on veut vraiment essayer de découvrir s’il y a plus que de l’amitié entre nous ou si c’est juste du désir, de l’attirance. Je n’ai pas envie de bousiller toute notre relation pour une coucherie d’un soir. Et de toute manière, je ne sais pas toi mais j’attends plus d’une relation que simplement ça. » Il attendit un moment avant d’ajouter : « Je vais donc te laisser y penser et on en reparlera. Bonne nuit. » Il se détacha de son regard et partit vers sa chambre. Bonne nuit…quelle tournure idiote ! Lui ne dormirait certainement pas ce soir. Tout cela était tellement troublant ! Keira et lui…Jamais, ô grand jamais, il n’y aurait songé. De la curiosité à la haine, de l’ignorance à l’appréciation de l’autre, de l’amitié à…d’autres sentiments plus forts ? A de l’amour ? Ils étaient passés dans tous les stades possibles avec Keira, mais celui de couple ? Serait-ce possible ? Ce sera la question qui le hantera durant de nombreuses nuits car le prochain stade dans l’histoire de Keira et de Harrison était, pour le moment, celui de trouble intense, des questionnements, et du fort désir.
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