Should I go alone when the worlds turning a blind eye? Should I stay strong when I'm standing on the front line? Nothing feels the same, no Can't take it back again. Yes I do it all, for the pain I'm in.
Tout était arrivé trop vite, bien trop vite. Alors que Nicolas était en France, réussissant avec brio ses examens, une guerre acharnée avait eut lieu au Liechtenstein, son pays d’origine, où son père le roi régnait depuis de longues années. Des sorciers s’étaient révoltés contre le monarque et avait attaqué le château. Son père avait été tué sur le coup à cause d’un sortilège impardonnable et Joseph, seul enfant du roi présent avait été gravement blessé. Il avait été transféré à Sainte Mangouste de toute urgence et était depuis lors soigné par les médicomaées de l’institut britannique. Si Nicolas avait toujours eut du mal à s’entendre avec sa fratrie lorsqu’il était plus jeune, depuis quelques années tout c’était plutôt tassé. Sans s’aimer à en mourir, ils s’appréciaient nettement plus qu’avant et ce n’était pas plus mal. Les repas familiaux étaient moins compliqués et nettement moins agités. Mais tous avaient grandit et tous avaient évolué, heureusement pour eux. La mort de son père avait grandement affecté Nicolas. Il avait toujours tout fait pour être le meilleur, dans tous les domaines pour lui plaire, pour qu’il lui reconnaisse une certaine légitimité. Il avait même accepté les fiançailles qu’on lui avait organisé sans piper mots. Il avait tenté de se rapprocher de sa promise et de ne pas faire de vague. Jamais destiné à prendre le trône, Nicolas avait finit par se résigner. Il faudrait que son père et Joseph décèdent pour qu’il accède au trône et ce cas de figure, il l’avait banni depuis plusieurs années. Bien que dernier né, Nicolas avait pu récupérer la place de Geroge, qui avait tout simplement refusé d’être l’héritier du trône. Depuis son enfance il avait toujours refusé cette place qui était la sienne et l’avait gracieusement offerte à son cadet. Cadet qui n’avait jamais pensé qu’un triste scénario comme celui qu’il était en train de vivre allait un jour arriver.
Alors que le mois d’Octobre avançait doucement, Nicolas lui avait reçu un hibou express de la part de Sainte Mangouste. On le sommait de venir le plus rapidement possible, l’état de son frère se dégradant d’heures en heures. Nicolas n’avait pas attendu la fin des cours pour quitter sa classe et transplaner à l’hôpital sorcier. Il y retrouva rapidement sa mère et son frère George. Marie n’allait pas tarder à arriver, cela n’était sans doute qu’une question de seconde. « Mère, tu as vu un médicomage ? Ils ont dit quelque chose ? » La famille royale du Liechtenstein se trouvait dans une salle d’attente privée, à attendre la seule fille de la fratrie et un médicomage qui traitait Joseph depuis son arrivée à la mi-été. « On a encore vu personne. Tu crois qu’il va… » George ne pu prononcer ses derniers mots, la phrase se bloquant dans sa gorge. Nicolas refusait d’y croire. Joseph était un homme fort, il avait toujours montré une certaine robustesse et aussi loin qu’il s’en souvenait, le dernier né n’avait jamais vu son aîné ne serait-ce que malade.
La porte s’ouvrit enfin sur Marie, seule fille de la fratrie, qui venait d’arriver à l’hôpital. Leur mère la reine alla droit vers elle et la prit dans ses bras. Marie et Joseph avaient toujours été particulièrement proches. Croisant le regard de sa soeur, Nicolas baissa les yeux, une certaine tristesse sur le visage. Les médicomages prenaient décidément tout leur temps pour leurs donner des informations ! Finalement, l’un d’eux passa la porte et échangea brièvement avec eux sur l’état de santé de Joseph. Il déclinait à vue d’oeil, et le temps lui était compté. Son état était critique et il était préférable pour eux de lui faire leurs adieux. La nouvelle heurta le dernier né et il se refusa d’y croire. Joseph ne pouvait tout simplement quitter cette terre, c’était impossible.