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 (PV) Loin du château, au cœur du parc

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Ξ Sujet: (PV) Loin du château, au cœur du parc   (PV) Loin du château, au cœur du parc EmptyJeu 3 Mar - 0:42

Ce mois de septembre donnait à Mael un sentiment à la fois de satiété comme de frustration. Les cours lui rappelaient à quel point pratiquer la Magie était un exercice difficile mais passionnant, mais aussi qu’il lui restait encore beaucoup de travail ne serait-ce que pour transformer une allumette en aiguille. Il descendit les grands escaliers, perdu dans ses pensées, bousculant sans s’excuser quelques autres élèves qui avaient le malheur de se trouver sur sa trajectoire. Il ne s’était pas réellement fait de grandes connaissances, et s’était déjà fait remarquer par son tempérament belliqueux dès le soir de son arrivée à Poudlard, fraîchement installé dans son dortoir, alors qu’un collègue avait, sur le ton de la plaisanterie, comparé sa chevelure rousse à une purée de carottes. Les jours s’enchaînaient sans se ressembler, certains pouvant être moroses, d’autres plus chaleureux. Mais il se rendait compte que la vie en société était l’exercice le plus difficile qu’il ait à pratiquer à Poudlard, l’isolement dans le château familial l’ayant réellement éloigné de toute obligation sociale pendant toute sa jeune vie.

Pas évident de trouver sa place au milieu de garçons et de filles qui n’avaient aucune difficulté à entamer la conversation et à se sociabiliser. Pour lui, cette pratique était autant fastidieuse qu’éprouvante, quoiqu’obligatoire s’il voulait rapidement se trouver des valets, ou, en tous cas, des sbires qui le suivraient partout sans sourciller. Pour ce qui était des amis, il verrait plus tard. Il y avait bien deux ou trois têtes familières dans sa maison, mais il les jugeait trop enclin à remettre en question ses assertions et ses opinions pour qu’ils puissent mériter, à défaut de sa confiance, sa maigre considération. C’était donc l’état d’esprit dans lequel il se trouvait en cette soirée de septembre, dévalant les marches du grand et capricieux escalier de Poudlard, se dirigeant vers l’extérieur du château.

Il n’avait pas pris le temps de visiter le Parc, depuis son arrivée à Poudlard. C’était important pour lui, tant son enfermement perpétuel dans le domaine familial, lui donnait constamment l’illusion d’être emprisonné. Il lui fallait partir en expédition, se familiariser avec son environnement, connaître les moindres recoins secrets de son nouveau foyer, de l’intérieur comme de l’extérieur, pour avoir une sensation de maîtrise. Il passa une main dans ses cheveux tandis qu’il pénétrait dans le Hall d’entrée. Ces derniers avaient quelque peu poussé depuis sa dernière coupe, mais cela ne le gênait pas réellement, sa crinière avait été bien plus longue par le passé. Les soucis capillaires n’étaient pas sa préoccupation principale d’ordinaire, mais soigner son allure physique et vestimentaire lui était apparue comme une tâche indispensable depuis qu’il avait pris conscience que le paraître avait bien plus d’importance que l’on ne voulait bien l’admettre.

Des murmures émanaient de la Grande Salle. Visiblement, des élèves y étudiaient encore, alors que le dîner allait bientôt être servi. En théorie, il faudrait veiller à revenir au château au moins après la fin du dîner pour ne pas risquer d’être surpris à l’extérieur au-delà des horaires requis. Mais bien entendu, c’était le cadet des soucis de Mael. Il n’avait pas vraiment désobéi au règlement depuis la rentrée, car il ne voulait pas se faire repérer dès le départ, mais il commençait à prendre confiance et à comprendre quels étaient les meilleurs moyens pour ne pas se faire prendre. S’il devait rester jusque tard dehors pour une quelconque raison, il trouverait un moyen pour ne pas se faire attraper, c’était une évidence. Il était expert en la matière. Mais il faudrait pour cela qu’il y reste plusieurs heures, car l’heure du dîner n’était pas encore arrivée, et donc le couvre-feu serait bien plus tard.
Le parc n’était pas très fréquenté en cette soirée de fin d’été. Quelques étudiants plus âgés flânaient à l’ombre d’un magnifique pin, tandis que de la fumée s’échappait de la cheminée de la cabane du garde-chasse. Mael repéra au loin la lisière de la forêt interdite, qu’il se promit d’explorer un jour, mais… bien plus tard. Déroger au règlement, oui, mais pas au prix de sa vie, il n’était pas idiot. En tous cas, cela attendrait qu’il soit accompagné. Le parc était grand, très verdoyant, on pouvait entendre quelques oiseaux gazouiller gaiment dans les arbres. L’été semblait vouloir prendre en otage le temps, et s’étirer dans une éternelle fresque rendant impossible la participation de l’automne. Il faisait encore chaud, et les feuilles se sentaient encore trop bien installées pour daigner quitter les branches qui les avaient mises au monde. Visiblement, cette fin d’année serait tempérée, ce qui était au goût du jeune serpent.

Sans précipitation, il longea le château pour aller un peu plus au loin dans le parc, sans forcément chercher à rejoindre le lac. Les paysages verdoyant de son Irlande natale n’avaient pas grand chose à envier à la touche écossaise du paysage qui s’étendait sous ses yeux, mais il ne pouvait s’empêcher d’être impressionné. Il lui faudrait plusieurs mois pour être pleinement orienté dans cet environnement grandiose, aussi beau que gigantesque. L’extérieur était à la hauteur de l’intérieur : impressionnant, puissant, intelligent. Et pourtant, il en fallait beaucoup pour impressionner le jeune homme, habitué à l’opulence et au luxe. Mais à la différence de ce qu’il côtoyait quotidiennement chez lui, sur l’île verte, tout ceci était vrai, sincère. Bien sûr, la richesse extérieure était un signe de richesse intérieure, et il ne se priverait pas d’étaler sa fortune quand il en serait le plein héritier pour rappeler à tout le monde son rang et son statut, mais dans le monde magique, il commençait à peine à constater qu’il ne possédait encore rien, ce qui était singulier chez lui.

Il s’arrêta un moment. Il commençait quelque peu à s’essouffler, visiblement sa vitesse de marche s’était inconsciemment accélérée et il en payait les frais. Il s’appuya sur ses genoux, penché en avant, tout en reprenant son souffle, tandis que son regard était absorbé par les reliefs qui entouraient Poudlard, au loin. Au même moment, dans sa tête, germa l’idée que cet endroit pourrait être l’occasion de renaître, de peut-être arrêter sa longue marche vers l’excellence telle qu’il l’entendait, chemin qu’il s’était inconsciemment imaginé devoir suivre, pour mener une vie plus simple et plus équilibrée, sans renier ce qu’il était pour autant. Mais il oublia bien vite cette pensée, il était trop orgueilleux pour oser remettre en question ses projets d’avenir.

Il se releva soudain, réalisant qu’il n’était pas seul. Il en avait oublié que le château était peuplé de plusieurs autres dizaines d’élèves, perdu dans ce parc géant. Peu enclin à entamer la discussion avec un autre être humain, il se retourna pour faire face à celui –ou celle qui avait emprunté le même chemin que lui, afin de lui signifier son agacement de ne pas pouvoir profiter de ce moment d’émerveillement seul. Avec plus ou moins de diplomatie, mais ça, ça dépendrait de qui se tiendrait en face de lui. C’était une fille. Très imparfait, il avait cependant un certain respect pour la gent féminine, sans que cela n’altère ce qu’il pouvait penser. Il prendrait donc des gants, mais c’était malgré tout très clair : sa présence l’ennuyait.


« Euh… tu es en train de me suivre, ou tu t’es perdue ? »


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Ξ Sujet: Re: (PV) Loin du château, au cœur du parc   (PV) Loin du château, au cœur du parc EmptyJeu 3 Mar - 23:40

Depuis son entrée au château la petite fille passait ses journées à découvrir chaque parcelle de l'école. Il faut dire qu'entendre ses frères lui parler sans cesse de ce qu'il faisait pendant les pauses, pendant les vacances quand ils restaient là bas, le Quidditch et les autres clubs de l'école, bref tout ce que Leya pouvait maintenant découvrir et partager avec ses frangins. Il faut dire qu'elle était déjà très heureuse de faire partie des serdaigles, la même maison que sa mère, bien qu'elle s'attendait à faire partie d'une autre autre famille, genre les gryffondors. Bien sur, elle n'avait rien contre les serpentards mais comme personne de sa famille n'avait été la bas, elle sentait bien que ce n'était pas pour elle. Alors oui, Leya profitait de chaque occasion possible pour profiter de découvrir Poudlard.

Les premières semaines de cours étaient passées et l'aiglonne s'était quelques amies, des filles pour la plupart bien que dans sa maison, tout le monde s'entendait bien. Les plus vieux aidaient mêmes les plus jeune pour leurs sortilèges et autre cours qui pouvaient poser problème. C'était vraiment comme une deuxième famille même si Leya regrettait que son frère, le dernier de la fratrie, ait fini ses études juste au moment ou elle entrait au château. Un peu de visage familier lui aurait vraiment fait plaisir, mais bon, ses cousins étaient ou dans d'autres écoles ou pas sorciers... donc pour les croiser ça allait être plus compliqué... Il y avait aussi le fait que les cours étaient mélangés avec les autres maisons, au moins, elle voyait d'autres personnes, des élèves de son âge, bref, de quoi se sentir un peu moins seule et surtout pouvoir papoter de chose et d'autre sans soucis, surtout quand on doit parler de sa propre maison... Une oreille extérieur était toujours la bienvenue.

En cette fin de journée, la bleu et argent avait mis une veste et comptait bien sortir pour profiter du temps qui était encore relativement bon et chaud -du moins pour la saison- pour profiter un peu de l'ambiance du parc. Elle avait terminé ses devoirs, préparés ses affaires pour les cours du lendemain. Les autres filles de son dortoir étaient en train de parler d'un chanteur au sourire ravageur, bref le genre de chose auquel la fillette ne faisait pas très attention, surtout quand elle avait la possibilité de se rendre dehors ! Elle ne s'était pas inscrite au Quidditch pour rien ! Oui, Leya voulait faire partie de l'équipe, elle devait encore passer quelques tests avant le prochain match, mais elle avait déjà écrit à ses frères pour demander quelques conseils pour être prise et faire bonne impression. Elle attendait d'ailleurs un retour de leur part, mais elle se doutait bien qu'ils n'allaient pas lui faire une réponse tout de suite. Arthus, le plus jeune des frangins, lui écrirait sûrement, pour Gabriel et Logan, disons que le fait qu'ils travaillent leur donnait une excuse pour ne pas être au top pour lui répondre rapidement. Quoi qu'il en soit, elle connaissait assez sa famille pour savoir que ce n'est pas parce qu'elle n'avait pas de réponse dès le lendemain que sa famille ne l'aimait pas au contraire, les connaissant ils attendaient sûrement le week-end pour faire ça plus tranquillement.

C'est donc pleine de pensées par rapport aux prochaines sélections que la jeune fille se dirigea dans le parc. Elle avait bien envie de rejoindre une copine, mais à cette heure ci, elles étaient sûrement en train de prendre leur douche avant le repas ou encore de réviser les leçons du jour pour être prête pour le lendemain. Dans le cas de Leya, elle avait une très bonne mémoire et puis, pour sa douche, elle verrait après le dîner. Honnêtement, perdre son temps alors qu'il faisait encore clair, c'était trop dommage. L'hiver arriverait bien assez vite et il ferait sombre plus rapidement. Les sorties dans le parc seraient donc très réduites pour ne pas dire inexistante... Entre les cours et les entraînements si elle était sélectionnée, elle aurait bien assez de choses à faire. Elle traîna donc dans le parc, suivant le sentier qui passait au milieu puis remarqua un arbre facile d'accès. Elle y grimpa pour mieux observait ce qui se passait autour d'elle, les anneaux du stade étaient juste là, bon à plusieurs mètres quand même, mais elle les voyait. Elle avait d'ailleurs une très jolie vue de là-haut et ce n'est que lorsque son estomac sembla lui rappeler qu'elle devait manger pour pouvoir continuer ses galipettes que la demoiselle commença sa descente, prenant garde de ne rater aucune branche et surtout de ne pas abîmer ses vêtements, sa mère la tuerait très certainement.

Leya décida donc de continuer le chemin, celui ci faisant le tour du château, elle reviendrait bien à un moment donné à l'entrée de celui ci non ? Ce n'était pas une boussole, mais elle savait se repérer dans l'espace, ce qui n'était pas rien, les filles n'étaient pas très douée pour cela parait-il. Elle arriva juste derrière une silhouette d'un autre élève, celui ci était seul et marchait sur le sentier lui aussi... Elle pressa un peu le pas, histoire de ne pas trop traîner non plus et fut surprise lorsque le garçon se retourna pour lui demander ce qu'elle faisait la... Le suivre ? Euh, non pas vraiment, quand au fait qu'elle se soit perdue, c'était pas ça non plus... Peut-être que lui oui... Elle pouvait éventuellement l'aider s'il avait besoin d'aide.

« Euh... Ni l'un, ni l'autre... J'étais tranquillement en train d'observer le parc depuis l'arbre juste là quand j'ai réalisé que je devrais peut-être rentrer pour manger. Pourquoi, tu t'es perdu toi ? Tu veux qu'on termine de faire le tour ensemble ? »

Adressant un sourire au garçon, la demoiselle réalisa que le garçon était en cours avec elle en métamorphose et en potion. De mémoire, c'était un serpentard, mais elle ne se rappelait plus son prénom... Il faut dire qu'elle n'était pas très douée pour retenir les prénoms, surtout qu'il n'était pas dans sa maison, ce qui fut confirmé par son insigne.

« Tu es en cours avec moi non ? »

Oui bon, c'était un moyen comme une autre de lancer un sujet de discussion non ?

[1042 Mots]
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Ξ Sujet: Re: (PV) Loin du château, au cœur du parc   (PV) Loin du château, au cœur du parc EmptyVen 4 Mar - 18:29

Maeleachlainn O’Moore toisa du regard la jeune fille. Il n’avait pas l’intention absolue de déchaîner sur elle les sept fléaux de l’apocalypse, mais, pour ce soir, il n’était pas dans ses plans de faire des rencontres, encore moins d’avoir à échanger avec un (une en l’occurrence) autre. Sa fréquence respiratoire était encore un peu élevée, mais sa tachycardie commençait à s’amoindrir. Une légère douleur au niveau du flanc gauche, qu’il diagnostiqua comme étant un point de côté se fit soudainement ressentir, pour son plus grand agacement. Pourtant, il n’avait pas emprunté un rythme de marche déraisonnable, mais il avait perdu l’habitude de faire de l’exercice. Il aurait été chez lui, au château familial, il se serait empressé de quémander l’aide d’un domestique pour qu’on lui prodigue les soins d’extrême urgence que son état nécessitait : un jus d’orange bien frais, quelques cookies aux éclats de noisettes chauds tout juste sortis du four, ainsi que les formules d’attention plus ou moins spontanées qui vont avec. Mais ici, il était seul, avec son point de côté, cette autre élève qui avait surgi de nulle part et qui exigeait de lui qu’il lui accorde son attention, et personne pour prendre soin de lui, ou accomplir ses volontés les plus vives.

« Ouais, le dîner c’est bientôt… »

Il leva un sourcil. Le visage de la jeune fille ne lui était pas inconnu, ils avaient dû sûrement fréquenter un ou plusieurs cours en commun. Il n’était pas capable de dire spontanément si elle était lion, blaireau ou aigle mais il était cependant certain qu’elle n’était pas de sa maison. Le bleu de son blason répondit instantanément à sa question. Il la fixa avec plus d’insistance, parcourant du regard tantôt ses yeux bleu clairs, tantôt ses cheveux châtains, et son visage qui, à l’opposé du sien, était plutôt chaleureux et encourageant. Sa réponse courte et évasive n’étant peut-être pas assez explicite pour signifier son ennui et sa volonté de couper court à la conversation, il songea à la manière la plus correcte pour lui expliquer que, non, il n’était pas perdu, et qu’il avait encore moins envie de terminer le tour du propriétaire en sa compagnie. Son point de côté continuant de le lancer, il résista à l’envie de détaler pour fuir cette conversation futile, (ce qui, au passage, aurait été le meilleur moyen d’entretenir sa douleur), inspira profondément et tenta :

« Bah non, je ne suis pas perdu, je suis juste en train de faire le tour du parc. »

Il fit un sourire faussement aimable qui ne réussirait même pas à convaincre un troll. Il avait dit ça sur le ton de l’évidence, ignorant totalement que la pauvre aiglonne cherchait simplement à engager la discussion. Ce genre de détail n’était pas encore évident pour Mael, et, de toute manière, même s’il avait compris qu’il s’agissait d’une simple amorce, sa réponse n’aurait pas été d’avantage sympathique. Il se rattrapa tout de même en ne déclinant pas fermement la proposition de sa collègue de cours, comme si sa conscience lui avait soudainement susurré à l’oreille ce qu’il fallait dire pour ne pas pimenter la discussion.

« Disons que je ne m’attendais pas à être accompagné pour finir mon expédition, m’enfin bon, si ça peut te faire plaisir… »

La nonchalance de ses propos n’allait pas foncièrement en ce sens, mais il l’invita tout de même à le suivre pour qu’ils continuent leur chemin. Il s’était résigné à ne pas l’envoyer paître, préférant une approche plus diplomatique quoique légèrement antipathique tout de même. Tant pis pour son envie de continuer seul, de toute manière il commençait lui aussi à avoir faim et, s’il avait initialement prévu de ne pas assister au dîner, son cerveau le rappelait désormais à la raison. Il irait donc sûrement supporter le brouhaha insoutenable de la grande salle au lieu de faire du repérage dehors.

« Ouais, je crois qu’on a fait les potions ensemble. T’es de Serdaigle c’est ça ? »

Il se surprit lui-même. Totalement rhétorique vu qu’il connaissait sa maison, cette question s’était échappée toute seule de ses lèvres. Il était rare qu’il pose des questions pour « faire la conversation », d’ordinaire quand son interlocuteur ne le stimulait pas (ce qui était extrêmement fréquent), il se contenait de répondre passivement. Pas de quoi signifier un changement brutal et probant d’attitude, mais une attention tout de même très singulière chez lui. Son point de côté le lançait toujours mais il essaya de ne pas y prêter attention, sans forcément faire des efforts pour dissimuler son agacement face à sa douleur.

« Par là-bas, il y a le stade de Quidditch, j’y suis déjà allé pour les sélections donc je te propose qu’on aille plutôt de ce côté. On tardera pas trop, j’ai la dalle. »

Sans se soucier du fait que sa nouvelle connaissance n’avait peut-être pas forcément envie d’emprunter le même chemin que lui (c’était elle qui avait voulu absolument l’accompagner, après tout, non ?), et ignorant totalement qu’elle jouait aussi au Quidditch (un sujet de conversation pourtant susceptible de l’intéresser… les subtilités qui régissaient la tenue d’un échange fertile et durable n’étaient décidément pas du tout acquises), il entama le pas en maudissant très fort dans sa tête les fibres nociceptives qui entretenaient sa douleur.

« Par contre, on va pas trop vite, j’ai une douleur au côté. »

Il n’était pas douillet mais quand il avait mal, il ne voyait pas de raison valable pour négliger sa douleur. Sans forcément l’exagérer ou se focaliser exclusivement sur elle, il la considérait comme un signal à ne pas prendre à la légère. Aussi, pas de raison de jouer au gros dur qui n’a jamais mal… C’était d’ailleurs peut-être pour cette raison qu’il avait dérogé à son envie d’expédition solitaire, trop focalisé sur sa douleur et sur l’énervement qu’elle engendrait. Heureusement, celle-ci commençait à disparaître, les quelques minutes d’arrêt ayant suffit à la calmer…

(986 mots)
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Ξ Sujet: Re: (PV) Loin du château, au cœur du parc   (PV) Loin du château, au cœur du parc EmptySam 5 Mar - 0:41

« Pas besoin d'être aussi froid, tu me demandes si je te suis, je te demande si tu es perdu... On a tout les deux posés une question bête, on est quitte d'accord ? »

La demoiselle ne voulait pas forcément partir du mauvais pied avec un élève d'une autre maison, non, bien au contraire, elle apprécierait d'avoir un garçon dans son entourage, elle ne le dirait pas dans une lettre mais ses frères lui manquaient. Elle aimait bien les embêter, les titiller, mais aussi se confier à eux et passer du temps avec eux. Et ce garçon, bah ça pourrait être un bon camarade bien que même si elle ne le disait pas vraiment, lui faisait un peu peur. Il semblait tellement distant, après elle l'avait peut-être dérangé dans ses pensées et Leya la première n'appréciait pas d'être dérangeait. Alors oui, l'aiglonne était aussi agréable que lui quand elle lui avait répondu ça mais elle se fichait pas mal de ce qu'il pouvait penser, si elle était timide, elle aurait rougi et aurait baissé les yeux, hors là tout de suite, la jeune fille le regardait le plus naturellement du monde, le jour ou elle aurait, bah ça serait quand elle irait dans la foret interdite ! Elle était bien obligée d'y aller, ses frères avaient pariés qu'elle n'irait pas, que c'était une fille et une trouillarde, autant dire qu'ils avaient fait ce qu'il fallait pour qu'elle y aille. Bref, pour en revenir à l'élève qui était devant elle, elle lui proposa quand même un gâteau de son sac, parce que s'il faisait le tour du château, il avait quand même besoin de force, sans compter que Leya passait son temps à manger.

« Tu veux un cookie, c'est à la nougatine mais ça nous permettra d'attendre jusqu'au repas. Au faite, moi c'est Leya. »

La demoiselle lui tendit son paquet en attendant de savoir s'il en voulait ou non. Alors oui, même si elle pouvait se montrer aussi agréable que cassante, il fallait juste ne pas la chercher, elle avait son caractère tout de même. Puis, lorsqu'il essaya de se radoucir, l'aiglonne lui adressa un sourire beaucoup plus vrai que celui qu'il avait essayé de faire... Elle comptait bien finir sa route avec lui, ou si jamais elle ne voulait pas, ou qu'il était trop blessant, elle marcherait plus vite, ou couperait à travers l'herbe pour rentrer plus vite au château. En attendant de prendre des mesures aussi radicale, elle se contenta d'avancer doucement avec lui, ayant arquer un sourcil quand il avait utiliser le mot expédition.

« Tu fais souvent des expéditions dans le parc ? Parce que si ça t’intéresse j'aimerais bien en faire une dans la forêt interdite, mais toute seule, c'est pas la peine, déjà j'ai trop peu de connaissances pour me défendre et en plus, je suis pas convaincue qu'y aller seule est une bonne idée... Si tu aimes les vrais expéditions c'est des comme ça qu'il faut faire... »

Oui, Leya avait toujours des bonnes idées, mais en même temps c'est en première année qu'il faut faire ce genre de bêtises, après ils auront l'âge d'être raisonnable, en phase de devenir adulte, de penser à leur avenir, oui, du blabla d'adulte auquel la petite brune ne voulait pas penser. Comme si elle pensait sérieusement à être raisonnable, la bonne blague. En tout cas pour l'instant, elle espérait qu'il serait d'accord pour venir avec elle, ils n'étaient pas obliger de se parler beaucoup si c'était ça qui l'embêtait, il faudrait juste qu'ils se protègent mutuellement, ça serait déjà une bonne base... Elle s'occuperait des gâteaux au cas où ils auraient un creux et lui, bah il allait la protéger des araignées, parce que oui, elle avait peur des araignées...

« Oui c'est ça à Serdaigle... Et effectivement c'est bien en potion, je ne savais plus dans quel cours je t'avais vu... Je te confirme que ce chemin nous emmènes au stade ! Je dois y aller pour entrer dans l'équipe... J'espère que je vais pouvoir participer au premier match de l'année... »

Elle parlait trop ? Désolée, mais c'était une fille quoi ! Le filtre, elle ne l'avait pas et rester silencieuse, elle l'était en cours, s'était déjà une torture alors quand elle pouvait s'exprimer elle le faisait. Espérons simplement qu'elle ne gonfle pas le garçon qui l'accompagnait sinon elle finirait la route toute seule, ça serait dommage pour elle.

Quand il lui demanda néanmoins de ne pas aller trop vite, elle lui adressa un petit sourire en coin. Bah oui, c'était drôle pour la demoiselle que l'aventurier qui était à coté d'elle, qui faisait des expéditions et surtout qui baladait dans le parc avait une douleur sur le coté... Elle ne l'avait pas spécialement entendu courir, mais peut-être avait il des problèmes de santé ?

« Tu es déjà fatigué d'avoir marcher... bah ça promets pour les visites dans le parc... Je devrais peut-être réfléchir à un autre compagnon. Tu veux un truc à manger pour reprendre des forces? J'en ai plein mon sac...»

Elle le taquinait mais elle ne le connaissait pas assez pour connaître ses réactions sur du long terme, c'est pour ça que pour le radoucir, elle lui proposa un truc à manger, c'était une base que sa mère lui avait appris, pour apprivoiser un homme, faut dompter son estomac et comme il disait qu'il avait faim, c'était peut-être la bonne méthode de lui proposer un truc à grignoter.

« Tu vas faire partie de l'équipe des serpentards alors ? »

Oui, Leya avait vu son insigne et malgré l'ambiance actuelle, elle n'avait pas peur de lui, c'était un élève comme elle après tout, même s'il avait un caractère bien différent du sien.

[955 Mots]
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Ξ Sujet: Re: (PV) Loin du château, au cœur du parc   (PV) Loin du château, au cœur du parc EmptySam 5 Mar - 19:11

« Ouais, c’est ça, on va dire qu’on est quittes. »

Dubitatif était un terme adéquat pour décrire désormais l’état d’esprit dans lequel se trouvait le petit rouquin. Ambivalent aurait été parfaitement adapté également. Notre analyse sémantique s’arrêtera là, néanmoins c’était un fait que la petit Leya le mettait dans l’embarras. Très peu habitué à fréquenter d’autres individus que le personnel du château, chez lui en Irlande, dûment impliqué au service et au confort de sa personne, pour lui toute attention méritait forcément rétribution. Les domestiques étaient rémunérés, aussi, il n’avait aucun scrupule à exiger d’eux l’impossible, sans mettre systématiquement les formes. C’était leur travail après tout. Il s’était déjà arrangé pour faire faire renvoyer plusieurs personnes simplement parce qu’elles n’avaient pas adhéré à ce mode de pensée, très logique pour Mael. Très peu présent, son père n’avait jamais réellement cherché à comprendre quels étaient les motifs du mécontentement de son unique fils, se contentant de sanctionner ce qu’il imaginait être un manquement délibéré à la plus importante des règles du château : satisfaire les désirs du futur héritier de l’empire O’Moore. Aussi, actuellement, un paradoxe s’opérait, les circuits neuronaux de son système de pensée s’entremêlaient en une cohue indescriptible. L’origine de ce big bang cosmique : ce malheureux cookie à la nougatine proposée par la serdaigle.

« Oui, allez ! »

Il attrapa non sans une presque imperceptible brutalité un des cookies du paquet, qu’il mangea goulûment. L’effet fut immédiat : ses muscles se détendirent, satisfaits par l’afflux de sucre, et, mécanisme sûrement plus psychosomatique que physiopathologique, sa douleur du flanc gauche se dissipa rapidement. Mais l’énigme de cette proposition généreuse persistait cependant. Attendait-elle quelque chose en échange ? Achetait-elle sa sympathie, auquel cas il se devait d’être clair dès ce moment (fallait-il rappeler qu’il serait bientôt assis sur une très grosse fortune, alors il en faudrait plus pour l’acheter) ? Il se retint cependant de manifester son interrogation quant à ce geste, qui aurait été accepté beaucoup plus simplement chez un individu « normal ». Il intégra le prénom de son interlocutrice, sans lui donner immédiatement le sien. Pas forcément parce qu’il n’en avait pas envie, mais parce que cela ne lui semblait pas nécessaire pour le moment. De toute manière, il était trop préoccupé par un autre problème qui stimula à nouveau son interrogation : une offre alléchante d’expédition en terrain convoité : la forêt interdite. Il ne s’était pas réellement imaginé partir à l’aventure avec quelqu’un comme elle. Dans son esprit, cette expédition se serait faite avec, idéalement, deux ou trois autres personnes, dociles, posant très peu de questions, prompts à accomplir la moindre de ses exigences, et à ne pas remettre en question son autorité. Leya avait l’air plutôt d’être du genre à ne pas se laisser marcher dessus, ce qui gênait un peu le serpentard.

Mais une partie de lui réclamait une réponse positive de sa part à cette invitation alléchante. Il n’avait jamais imaginé pouvoir partager une telle expérience avec quelqu’un qui pourrait lui apporter autre chose qu’une soumission aveugle, telle qu’une relation amicale dans tout ce qu’elle pourrait avoir d’habituel. Chose qu’il n’avait jamais vraiment partagée avec quelqu’un, ce qui pouvait justifier à la fois son inexpérience en la matière et sa volonté de découvrir ce que cela impliquait. Bien sûr, il pouvait lui arriver de s’attacher à des personnes. Il avait même de l’affection pour les personnes qui participaient à la vie au château, à ses côtés. Le montrer ne lui paraissait pas nécessaire, à quoi bon laisser transparaître ce qui s’apparentait plus pour lui à une faiblesse qu’à un sentiment humain ? Mais là n’était pas la question. Cette invitation tombait à point nommé, il s’était juré de partir voir ce qui se tramait au-delà de la lisière de cette forêt hostile, et on lui proposait sur un plateau d’argent une solution pour partir à l’aventure accompagné.


« C’est d’accord. Je suis totalement partant pour qu’on aille voir ce qui se passe là-dedans. Mais si on y va, ça sera à ma manière, d’accord ? Ne le prends pas mal, mais j’aime bien que dans ces situations les choses se fassent à ma manière. Et pour répondre à ta question, c’est la première fois que je visite le parc, mais j’ai déjà bien exploré le château, même s’il m’en reste encore beaucoup à voir. »

Au moins, il avait le mérite de poser ses conditions. Libre à elle de ne pas suivre ses directives une fois la mission exploration lancée, ce qui risquerait fortement de l’agacer, mais actuellement, il sentait qu’il pouvait peut-être accepter une légère contestation dans les rangs si le jour J, il conservait le même état d’esprit. Ce qui, il fallait reconnaître, n’était pas dans ses habitudes. Sans demander la permission, il se saisit d’un second cookie dans le paquet que lui avait gentiment proposé quelques secondes plus tôt la jeune fille, qu’il dévora avec autant de voracité que le premier. Sa faim était grandissante, et ces cookies étaient plus que bienvenus. Il écouta à peine la réponse de Leya, concernant le Quidditch et son envie de participer au prochain match. Il était trop occupé à manger son cookie. Néanmoins, il se sentit soudainement agressé par la remarque de l’aiglon, tandis qu’ils continuaient leur marche à un rythme largement adapté aux exigences de Mael. N’ayant nullement décelé l’humour embusqué derrière la petite attaque à son endroit, il fonça tête baissée, et répondit, nerveusement, mais sans brutalité ni colère :

« C’est bon hein, je crois pas t’avoir demandé ton avis concernant mes compétences pour explorer la forêt ! »

Il se calma rapidement, mais n’avait toujours pas compris la taquinerie de Leya. Sa proposition de gâteau annihila son animosité, et il accepta l’offre généreuse de la jeune fille, offre qui continuait d’entretenir le paradoxe décrit plus haut. Ce qui stimula le peu de bon sens qui était en lui, lui permettant de rapidement comprendre (avec néanmoins un temps de retard, on l’aura compris) qu’il avait manqué, comme souvent dans ses relations avec les autres, de discernement.

« Excuse… j’ai cru que t’étais sérieuse. Merci pour les gâteaux, au fait. »

Dire merci était très difficile pour Maeleachlainn. Il fallait reconnaître que le sentiment de gratitude était pour lui singulier. En l’occurrence, il lui semblait que c’était la chose à faire, même s’il ne comprenait pas encore à quoi cela pouvait bien servir. Quoi de plus normal, quand on avait l’habitude d’obtenir rapidement et systématiquement tout ce que l’on voulait à la demande ? Dans tous les cas, la jeune fille avait réussi à, d’une certaine façon, capter son attention, puisque, désormais, écourter la conversation pour s’éloigner seul n’était plus dans ses projets. A défaut d’avoir envie de la connaître (ce n’était bien évidemment pas personnel, s’intéresser aux autres nécessitait pour lui que ceux-ci aient une caractéristique susceptible de satisfaire son égo), sa présence ne lui était pas désagréable. En quelques minutes, elle avait indirectement soulagé son point de côté, et avait résolu son problème concernant l’expédition en terre interdite. Il était normal que l’agacement ait fait place à la tolérance.

« Ouais, j’ai été pris comme batteur. Mais… attends, du coup on va sûrement jouer l’un contre l’autre très bientôt ! J’espère que tu ne le prendras pas personnellement si un de mes Cognards vient percuter ton balai ou te fracasser la tête. »

En dépit de son manque total de tact, cette phrase, dans la bouche de quelqu’un d’autre, aurait pu passer pour un trait d’humour, à se plier de rire. Cependant, dit avec le ton de Mael, c’est-à-dire de façon totalement détachée et neutre, il était difficile de déceler une possible ironie dans ses propos. Bien sûr, il ne comptait pas réellement blesser celle qu’il considérait, pour le moment, comme une camarade, mais c’était une façon pour lui de se désolidariser d’un tel événement. En somme, c’était plutôt une attention amicale plus que malsaine, même si le phrasé suggérait le contraire.

« Tu vas jouer à quel poste d’ailleurs ? »

Leur lente marche continuait, sous un soleil qui, timidement, avait fait bien plus qu’entamer sa longue descente vers l’horizon. Le gazouillis des oiseaux s’était progressivement tût, laissant place à un puissant silence qui renforçait l’apaisement que procurait le parc. C’était un bel endroit, nul doute. Un endroit pour apprendre, un endroit pour grandir… un endroit pour changer.

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Ξ Sujet: Re: (PV) Loin du château, au cœur du parc   (PV) Loin du château, au cœur du parc EmptyDim 6 Mar - 23:54

« Cool... Au moins on repars sur une bonne base. »

Elle lui adressa un large sourire avant de lui proposer ses cookies. Elle n'était pas drôle, elle n'avait rien contre l'idée de partager ses gâteaux, elle avait été apprise comme ça et puis avec ses frères, elle n'avait pas vraiment eu le choix de partager, sinon ils lui piquaient ses affaires et les mettaient en hauteur pour pas qu'elle puisse les attraper... Heureusement qu'elle allait apprendre le sortilège de lévitation, elle n'aurait plus ce problème après... Enfin pour ça, il fallait qu'elle le maîtrise et heureusement pour elle, Leya se trouvait dans la bonne maison.

Le jeune homme accepta le gâteau et l'aiglonne fut ravie de voir que cette sorte de drapeau blanc faisait son effet. Il sembla même se radoucir, enfin c'est l'impression qu'elle avait mais c'était simplement son pré-sentiment. En plus, elle réalisa qu'elle ne savait pas son prénom. Elle l'avait bien vu en cours, ça s'était certain, mais son prénom, elle n'avait pas une bonne mémoire à ce niveau là.

« Ne m'en veux pas, mais autant j'ai une bonne mémoire visuelle qu'en revanche la mémoire auditive c'est un autre problème... Je ne me rappelle plus ton prénom. »

Elle fit une petite moue, Leya s'en voulait vraiment de ne pas l'avoir retenu, en plus, elle craignait qu'il le prenne mal, mais bon, maintenant que la question était posée, il serait plus compliqué de faire marche arrière.

La jeune fille mangeait tranquillement son gâteau tout en lui proposant d'aller faire un tour dans la foret interdite quand l'occasion serait venue. Bien sur, en aucun cas elle prévoyait d'y aller dans un jour ou deux, plutôt après les vacances de Noël ou quelque chose dans ce goût la. De cette façon, ils auraient déjà une petite base pour se défendre et puis, ils auraient aussi des vacances pour s’entraîner, prévoir ne sorte de plan pour visiter la foret sans se faire sanctionner. Pour ça, faudrait qu'ils regarde un peu tout, les rondes des préfets, les heures de disponible qu'ils avaient en commun, parce que oui, un week-end ça serait trop suspect, trop de monde dans le parc... Leya avait pas pensé à tout cela seule, non, ses frères en avaient parler entre eux et elle avait simplement laissé traîner ses oreilles. En tout cas, le garçon sembla tout à fait intéressé mais il posa quand même ses conditions... Bon, elle n'allait pas faire la rebelle tout de suite, il fallait peut-être négocier un truc ou deux...

« Suivre tes conditions, je veux bien mais ça dépends jusqu'à quel point, si t'es en danger et que tu m'as dit que tu gérais la situation, ne compte pas sur moi pour te regarder te défendre seul ! Sinon, dans l'immédiat, je ne vois rien contre... Je prendrais des gâteaux d'accord ? »

Elle avait remarqué qu'il en avait pris un second et ça ne la dérangeait pas tant qu'il lui en restait assez pour tenir la nuit... Parce oui, elle aimait bien manger un cookies devant la cheminée en révisant ses cours mais pour le moment, il fallait qu'il termine leur tour et qu'ils se rendent à la grande salle pour le repas. C'est à ce moment là qu'elle décida de le taquiner, mais sa réaction fut vive et directe, il ne semblait pas spécialement habitué à ce qu'on l'embête de la sorte. Sur le coup, Leya fut vite refroidie, et elle hésita même à continuer toute seule son chemin, mais avant, elle devait lui dire ce qu'elle pensait, parce qu'il était juste hors de questions de partir en étant vexer.

« Hey, je plaisante... Tu dois être fils unique toi non ? Ou alors tes frères et sœurs ne sont pas du genre à t'embêter. C'est pas grave hein ! On reprends des forces et c'est repartie. »


Elle essaya de sourire, mais elle ne savait pas vraiment s'il était en colère ou non, c'est alors qu'il s'excusa et la remercia même pour le gâteau. Bon, dans ce cas, c'est bon, on peut dire que le problème était réglé. Leya ne voulait pas être désobligeante mais elle était habituée à embêter ses frères, surtout Arthus et pour elle, le serpentard lui rappelait son frangin préféré, c'était quand même sympa non ? Son frère préféré quoi !... Le manque était sûrement trop important pour elle, mais ça ne faisait pas si longtemps que ça qu'elle était au château... Imaginez un peu son état à Noël... Elle serait infecte ! Il faut vraiment qu'elle trouve un moyen de se défouler avant son retour chez elle...

En attendant, la petite brune lui parla de Quidditch, elle avait bien compris que c'était un sujet qui intéressait le garçon et elle le remarqua rapidement quand il lui répondit qu'il avait été sélectionné pour être dans l'équipe en tant que batteur. Bon, bah dans la mesure ou s'était un poste qui permettait d'assommer les autres, elle regrettait de ne pas postuler à cette place... Bien au contraire justement, c'était des poste à risque qui l'attirait... Si sa mère le savait, la pauvre !

« Bah je crois même que le premier match c'est serpentard contre serdaigle... Super pour un premier match... Et si tu joues au poste de batteur, ne m’assommes pas trop s'il te plaît... Je devrais être soit attrapeur, soit poursuiveur... »

Leya ne savait pas trop comment prendre sa remarque sur le fait de ne pas lui en vouloir si jamais elle était touchée, mais dans tout les cas, la demoiselle eut un léger sourire. Elle jouait avec ses frères, donc il n'y avait pas de raison à ce qu'elle se fasse mal, il fallait juste qu'il vise les jambes ou le balai, ça devrait faire l'affaire.

« C'est gentil de t'inquiéter pour moi, mais ne t'en fais pas, ça fait partie du jeu, c'est les risques on va dire. Me tue pas non plus d'accord ? »

Ils avancèrent vers le château, l'heure tournait lentement mais sûrement, les cookies les avaient calés pour un moment, mais ils fallaient quand même qu'ils mangent, sinon ça allait paraître suspect. Leya ne s'inquiétait pas, elle savait qu'elle aurait faim de toute façon, toujours à manger, c'était surtout pour son camarade qu'elle s'inquiétait.

« On va ranger les gâteaux sinon on ne va plus rien dîner, en plus il paraît que c'est des frites ce soir ! Ça serait dommage de ne pas en profiter. »

Le soleil continuait sa poursuite déclinante, pour finalement aller se coucher dans le lac. C'était vraiment agréable de faire cette balade et puis en plus, elle avait réussi à se trouver quelqu'un pour papoter un peu.
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Ξ Sujet: Re: (PV) Loin du château, au cœur du parc   (PV) Loin du château, au cœur du parc EmptyMar 8 Mar - 21:18

Mael se rendit compte que, visiblement, son prénom avait plus d’importance que ce qu’il pensait. S’il ne comprenait pas forcément pourquoi, dans la mesure où, d’ordinaire, les gens n’avaient pas réellement besoin de le lui demander, ou, de façon moins honorable, parce qu’il lui était bien égal de connaître celui des autres habituellement, il n’était pas gêné pour autant que Leya ne se souvienne pas de son identité.

« Maeleachlainn, mais tout le monde m’appelle Mael… à part mes parents. »

Impassible, il regarda au loin. Un prénom traditionnel irlandais très facile à porter, chez lui, au pays, mais c’était plus difficile ici. Héritage de son grand-père paternel, ses parents lui en voulaient bien souvent de ne pas saisir l’immense honneur qui lui avait été fait à la naissance quand on l’avait baptisé de ce patronyme. Mais, encore une fois, la science des prénoms n’était pas un domaine que le garçon maîtrisait réellement, aussi, ce n’était pas très surprenant.

Une chouette les survola, plus haut, dans le ciel, rejoignant au loin la volière. L’espace d’un instant, Mael aurait tout donné pour pouvoir ressentir la puissance et la liberté qu’elle devait éprouver en ce moment, en volant dans un si magnifique ciel, au-dessus d’un paysage aux mille couleurs. Il acquiesça docilement lorsque sa collègue lui suggéra qu’elle apporterait des gâteaux pour leur escapade. Néanmoins, sa réaction impulsive consécutive à sa taquinerie sembla la troubler quelque peu. Les blagues n’étaient pas réellement le fort de Mael. Trop jeune peut-être pour maîtriser l’art de l’ironie, ou alors pas assez expérimenté dans le domaine, il pouvait être drôle pour certaines occasions, mais pas la plupart du temps.


« Pas de frère, pas de sœur. Seulement moi. »

Il fit un léger sourire. Il sentait que sa réaction avait été peut-être un peu trop virulente, bien qu’elle n’avait rien de ses sautes d’humeur fréquentes lorsqu’il était dans une situation qui le mettait mal à l’aise. Il commençait doucement à se détendre quelque peu. La plupart des gens auraient fui sa maladresse et sa froideur naturelles, mais Leya, à défaut d'ignorer l'une et l'autre, ne semblait pas trop s’en formaliser. Ce qui le mettait, il fallait le reconnaître, un peu en confiance.

« Tu es fille unique, toi aussi ? »

Innocente mais ferme, il espérait quelque part au fond de lui que sa question trouverait une réponse positive auprès de Leya. Sans pour autant que cela soit conscient, mais un tel point commun n’était pas négligeable. D’un autre côté, il serait heureux de pouvoir ne serait-ce qu’imaginer ce qu’avoir une fratrie nombreuse pouvait signifier. Une question donc sincère, pour une fois, pas uniquement destinée à combler le vide. Il n'avait malheureusement aucun espoir d'être un jour l'aîné d'une fratrie, la tradition familiale imposant un unique enfant par génération.

Elle occupait donc deux potentiels postes stratégiques au sein de son équipe de Quidditch, voire deux cibles privilégiées pour le batteur qu’il était. Ils se retrouveraient donc très rapidement l’un contre l’autre, puisque, visiblement, selon ses dires, le prochain match mettrait face à face les aigles et les serpents. Cependant, sa remarque maladroite, encore une fois, ne semblait pas trop l’avoir vexée puisqu’elle laissa échapper un sourire.


« Je ne te tuerai pas, t’inquiète. Mais toi, tu préfères quoi, attrapeur ou poursuiveur ? »

Deux postes bien différents, qui n’avaient pas les mêmes exigences techniques, mais nécessitaient cependant tous deux de l’agilité, que n’avait pas réellement le garçon. Cependant, le poste de batteur lui permettait de libérer sa colère intérieure, et avait un effet thérapeutique certain sur lui. Bien sûr, il n’utilisait pas sa batte pour blesser délibérément les autres joueurs, mais le jeu en lui même lui faisait beaucoup de bien.

Effectivement, il se sentait repus après sa collation, et le repas du soir lui semblait encore moins intéressant qu’auparavant. Il acquiesça passivement tandis Leya rangeait le paquet de cookies, lui signalant que des frites étaient au menu. Etant natif d’un pays dont la consommation de pommes de terre constituait le socle même de la gastronomie, il ne pouvait accueillir indifféremment la nouvelle.


« J’espère qu’elles seront à la hauteur des frites irlandaises. On est les rois de la pomme de terre, nous, en Irlande. Tu es d’où toi ? »

Il leva un sourcil. Toujours autoritaire mais désormais plus chaleureux, il se demandait d’où pouvait bien venir la jeune fille. Au fond, s’intéresser aux autres pouvait s’avérer une activité moins contraignante que ce qu’il s’était imaginé…
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Ξ Sujet: Re: (PV) Loin du château, au cœur du parc   (PV) Loin du château, au cœur du parc EmptyDim 13 Mar - 14:46

Il ne fallait pas toujours chercher à comprendre pourquoi Leya réfléchissait d'une façon plutôt qu'une autre. Pour être honnête, elle même ne le savait pas. Disons que son cerveau avait choisi un élément plutôt qu'un autre et resterait bloquée ainsi tant que l'aiglonne ne trouverait pas la solution. Dans le cas présent, la demoiselle cherchait le prénom de son camarade, elle savait que c'était long, peu courant, et surtout qu'elle n'avait que la première lettre, autant dire rien pour l'aider à se rappeler son prénom. Lorsqu'il lui répondit, elle lui adressa un large sourire, signe qu'elle ne serait jamais parvenu à s'en souvenir, mais qu'elle le connaissait.

« Ah oui, voilà ! Désolée mais c'est vraiment pas courant... Prénom de famille ? »

Dans le sens, c'est un vieux prénom mais que par tradition, le premier garçon de la famille doit le porter afin qu'il soit perpétuer jusqu'à ce qu'il n'y ai plus d'homme -ou de femme selon le prénom – dans la lignée. Pour chance, la famille de Leya n'était pas du tout comme ça, ils prenaient des prénoms qu'ils aimaient pour leur enfant et à la limite, on donnait le prénom de la grand mère ou du grand père en deuxième ou troisième position. L'avantage aussi, quand on suivait la tradition, c'est qu'on ne tombait quasiment jamais avec quelqu’un qui avait le même que nous.

Après, elle ne jugeait absolument pas, tant qu'on était bien dans sa peau c'était ce qui comptait le plus et de ce qu'elle voyait, Mael semblait très bien, confiant, un peu hautain, il avait quelque chose qui l'intriguait et forcément, la curiosité étant un vilain défaut, il fallait bien que la jeune fille ne soit pas si parfaite que ça ! Quand à sa position dans la famille, ses réactions indiquaient un fils unique ou alors une éducation comme s'il l'était. Elle eut tout de même raison, le jeune homme était seul, et il lui demanda d'ailleurs si elle aussi... Dans un sens oui, elle était la seule fille, mais dommage pour elle, il y avait aussi des frangins.

« Hum... J'aurai bien aimé dans certain moment, mais je suis juste la dernière d'une famille de quatre enfants... Je suis la seule fille, ça fait de moi la fille unique de la famille, ça marche ? Sinon j'ai trois grands frères, Arthus à quitter Poudlard juste avant que j'arrive et il y avait aussi Gabriel et Logan juste avant... Bref, je connais le château à moitié vu qu'ils en parlaient tout le temps à la maison, mais je vais devoir faire mes propres expériences... Eux, ils pouvaient y aller ensemble. »

Dans un sens oui, elle était fille unique quand elle était à Poudlard et quand elle rentrerait chez elle, alors dans ce cas, non, elle serait juste la dernière d'une famille nombreuse. Seule fille, mais dernière oui. Quoi qu'il en soit, elle fut contente de pouvoir partager avec un garçon ce genre de discussion. Les filles de sin dortoir son bien gentille, mais elle était trop coquette pour elle, elle aimait bien la mode etc... ce n'était pas le problème, mais elle préférait la nature, l'extérieur et le Quidditch. D'ailleurs en parlant de sport, elle venait d'apprendre que son camarade allait jouer à un poste relativement piquant, et pourtant, elle n'avait pas forcément peur, juste de se casser quelque chose, mais elle était solide, du moins, elle l'espérait, jusqu'à maintenant en tout cas, elle était toujours ressortie entière.

« Je t'avoue que je sais pas, l'attrapeur il a quand même un rôle super important, la durée du match dépends de lui, il représente cent cinquante points potentiels pour l'équipe, et il est une cible de choix puisqu'il est concentré sur le vif d'or et ne voit pas forcément ce qu'il se passe autour... »

Elle poussa un soupire, elle venait de se mettre la pression toute seule. Premier match de l'année, premier match également ou elle jouait dans l'équipe et à un poste très important... Oui, pas de doute possible, Leya était complètement folle d'avoir accepter de jouer à cette position.

« Et poursuiveur, ça m'aurait permis de réduire l'écart possible de score et même prendre de l'avance pour que si jamais le vif est attrapé par l'autre équipe, on peut quand même l'emporter. En plus, c'est plus un travail d'équipe dans l'immédiat, alors que le vif, bah tu joues solo et tu espères que les batteurs de ton équipe vont te protéger... C'est pour ça que tu as choisi ce poste ? Défendre ton attrapeur ? »

Oui, dans la logique de l'aigle, il était évident qu'il ne pouvait y avoir que cette motivation pour choisir le poste de batteur. Il faut dire que ses frères avaient tous eu un poste soit de gardien, soit de poursuiveurs... Elle leur avait écrit d'ailleurs mais elle redoutait leurs réponses. Elle resta un peu pensive, continuant à avancer vers l'entrée du château, l'estomac commençait à se réveiller malgré les cookies mangés.

« J'ai de la famille en Écosse, en Angleterre et mes grands parents sont en Irlande du Nord, on est concentré au Royaume uni... mais j'aimerai beaucoup visiter d'autre endroits ! Des endroits avec de la chaleur et du soleil ! Peut-être pour les vacances cet été, je ne sais pas encore ou mes parents veulent nous emmener. »

Son estomac gargouillant un peu plus, elle se mit à rougir, espérant ne pas avoir été entendu, mais ça aurait été difficile quand même vu le vacarme qu'il faisait.

« Et sinon je suis plutôt dessert perso, des gâteaux au chocolat, des éclairs, bref tant que c'est sucré ça me va ! Et toi ? Plutôt sucré ou salé ? »

Elle lui adressa un nouveau sourire, la ballade était bientôt finie, mais rien ne les empêcher de se retrouver plus tard pour discuter à nouveau, bosser des cours, bref, pour l'instant, il se verrait forcément au match de Quidditch de toute façon.
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