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Invité
Ξ Sujet: Oh my dear [PV] Sam 1 Aoû - 12:50 | |
| Jules devait venir chez lui et Arlan en était un peu stressé. Surtout qu'elle ne venait pas seulement pour une journée, non, elle allait dormir chez lui ! Quelques fantasmes mal placés étaient venus se greffer à la joie de revoir sa meilleure amie, heureusement, comme Arlan était un jeune homme bien sous tout rapport, il avait enfermé tout ça sous clef dans un coin de son esprit. Sa baguette à la main, il vérifiait donc que la chambre d'amie était nette et propre. Ses parents avaient eu la délicatesse de s'absenter durant la période où Jules serait là. Il aurait bien sûr été ravi que les Hamilton fassent connaissance de sa Jules, mais en même temps, il ne savait pas s'il serait bien à l'aise si sa mère se mettait à raconter combien il était mignon quand il était bébé... entre deux maux, il avait choisi le moindre, à savoir reporter à une autre fois la confrontation entre sa mère et sa meilleure amie. Le lit était fait, la poussière passée, et même si la demeure était vieille et poussiéreuse, elle respirait la bonne ambiance familiale dans laquelle Arlan avait grandi. Presque tous les meubles étaient en bois et dans les pièces communes, il y avait bien sûr des horloges. De nombreuses photographies étaient accrochées aux murs où l'on voyait aussi bien son père que sa mère et lui. On sentait face à ces images du passé qu'Arlan tenait son caractère renfermé de son père, mais la même lueur bienveillante brillait aussi dans les prunelles des deux hommes.
Une fois la maison passée au peigne fin, Arlan vérifia sa propre mise. Il avait toujours détesté le laissé aller, même si à cause de ça on l'avait parfois trouvé efféminé. Il avait passé un jean près du corps sans pour autant être moulant et un tee-short à manche longue d'un vert clair qui illuminait ses yeux et faisait ressortir son teint chocolat au lait. Même s'il n'était plus à Serpentard, il continuait fréquemment à en porter les couleurs, encore qu'il préféra des teintes plus claires que le vert profond et presque émeraude de sa maison d'écolier. Comme toujours, donc, il était très élégant. Néanmoins, ses vêtements ne pouvaient pas cacher sa silhouette longiligne : Arlan était bel homme, plutôt grand, mais il était assez frêle. Il avait essayé de faire de la musculation pour y changer quelque chose mais rien n'y faisait, cela semblait faire parti de son métabolisme.
Ses réflexions sur ses efforts ratés furent interrompus par la sonnette qui annonçait probablement l'arrivée de Jules. Après un dernier coup d'œil dans le miroir mais oui tu es beau roh !, il se rua vers la porte et l'ouvrit en grand. Là, son visage s'éclaira d'un sourire à la vue de sa meilleure amie qui lui avait tant manqué et à qui il avait énormément pensé. Jules ! Bienvenue chez moi ! Entre ! Je nous ai déjà préparé une collation ! Il y aurait pu y avoir mille choses à dire, mais c'était ainsi entre vrais amis, quand on se retrouvait, c'était comme si on s'était seulement vu la veille...
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Ξ Sujet: Re: Oh my dear [PV] Mer 5 Aoû - 21:52 | |
| Oh my dear. Jules && Arlan
Cameron && Hamilton
Jules était heureuse d’avoir quitté Poudlard, parce qu’elle pouvait enfin se consacrer à ce qu’elle aimait faire, de la cuisine. Alors elle avait étudié sept ans la magie pour repartir sur un diplôme moldu, certes, mais on ne pouvait pas trouver élève plus motivée que la mexicaine. Cela faisait deux mois qu’elle avait commencé son CAP dans la cuisine, et elle était bien entendu avec des élèves plus jeunes qu’elle, mais cela ne lui posait pas de problème non plus. En effet, étant d’une nature plutôt peu solitaire et peu bavarde, la jeune femme de dix huit ans, avait appris à travailler avec ses camarades plus jeunes sans en être gênée du tout. Bien sûr, il était parfois compliqué pour elle de ne pas faire de magie quand elle apprenait à cuisiner tel ou tel nouveau plat, mais elle pensait à sa mère et à ce qu’elle encourait si elle le faisait et l’envie de faire de la magie lui passait. Même si la mexicaine ne s’entendait pas pour le mieux avec sa mère, c’était bien elle qui lui avait donné envie de faire de la cuisine, comme les moldus. Elle voulait se tâcher, elle voulait se faire mal aux poignets en remuant le fouet, elle voulait goûter ce qu’elle avait vraiment fait. Elle voulait que ce soit de la cuisine qui lui sorte de ses tripes, c’était tout. Seulement, sa chère maman ne voulait pas payer pour des études moldues quand sa fille avait pu profiter de sept ans de sorcellerie dans un internat loin de son pays natal. Et même en essayent de se défendre en disant qu’elle, elle n’avait pas voulue aller en Angleterre, sa mère faisait la sourde oreille, ne voulant rien entendre. Jules devait alors trouver le moyen de financer ses études, et même si père l’aidait sans que sa mère le sache, indépendante comme pas deux, la jeune femme voulait se débrouiller toute seule. Il fallait qu’elle trouve une solution.
Ce jour-là, Jules profita de fait qu’elle n’avait pas cours pour se préparer à ce qui allait arriver le soir même. Elle allait dormir chez son meilleur ami, Arlan Hamilton. C’était aussi pour cela que Jules était heureuse d’être partie de Poudlard, parce qu’elle pouvait maintenant le voir à peu près quand bon lui semblait, et arrêter de lui parler seulement par lettres qui mettaient trop de temps à arriver pour la grande brune. Alors elle était toute excitée ! Elle voulait absolument être parfaite pour aller chez Arlan. Enfin, parfaite pour Jules hein, pas parfaite pour n’importe qu’elle nunuche lambda raffolant des minauderies, des trucs trop fleure bleue et des rendez-vous planplans. Elle prit néanmoins le temps de préparer son sac comme il le fallait, prévoyant une tenue de rechange et un duvet, au cas où elle devait dormir dans la baignoire. Arlan est un affreux goujat, c’était bien connu !
Habillée du pull couleur olive que son meilleur ami lui avait offert il y a de cela plusieurs années, la mexicaine arriva sans trop de mal à la maison d’Arlan. Elle sonna avec assurance et attendit qu’il vienne la chercher. Dotée d’une déduction hors du commun, elle vit tout de suite qu’il était content de la retrouver, et elle l’était aussi bien sûr ! Elle lui aurait bien sauté au cou mais elle se dit en un quart de seconde que cela ne lui ressemblait pas le moins du monde. Se contentant alors de lui coller un énorme baiser sur la joue, elle répondit à son invitation. « Salut beau gosse ! » Elle entra donc dans la maison d’Arlan et fit ravie de constater que c’était une très jolie maison, très bien entretenue. Elle était aussi contente de pouvoir enfin voir là où avait grandi le garçon qu’elle préférait sur cette planète avec son frère.
« Allons donc goûter ce que tu m’as fait alors ! Mais ne t’offusque pas de mes critiques ! » Elle riait bien sûr, ce n’était pas parce qu’elle faisait désormais de la cuisine, qu’elle allait prendre la grosse tête et dédaigner tout ce que tout le monde lui offrait. En attendant, la grande brune attendit que son ami lui montre le chemin pour éveiller ses papilles.
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Ξ Sujet: Re: Oh my dear [PV] Lun 7 Sep - 10:58 | |
| « Tu sais bien que ce n'est pas mon genre de me vexer. » Rit Arlan en laissant le passage vers la cuisine à son amie. Passage qu'il désignait d'un geste de la main, la maison n'était pas si grande que l'on puisse s'y perdre. Arlan avait en effet toujours vécu dans un milieu modeste. Pas pauvre, loin s'en fallait, mais pas riche non plus. Ses parents travaillaient tous les deux, alors ils avaient de quoi bien vivre, mais la maison n'aurait pas pu accueillir une personne de plus sur le long terme, ce qui expliquait en parti pourquoi Arlan était fils unique. Il devait bien y avoir une autre raison (ou plusieurs), toutefois, Arlan savait que s'ils avaient été deux, ils auraient du déménager. En même temps, vivre sur le Chemin de Traverse n'était pas donné à tout le monde, c'était le plein centre ville, du moins pour les sorciers.
Les deux comparses arrivèrent dans la cuisine, vraiment petite. On sentait qu'ici on préparait mais qu'en général ce n'était pas là qu'on mangeait en famille. Il y avait quand même une table pour deux dans un coin, destinée aux goûters ou aux petits-déjeuners. Arlan désigna une chaise qu'il recula ensuite pour Jules, c'est qu'il était galant homme. Puis, il lui tendit un plateau de cookies. « Vas-y, fais-toi plaisir sur les critiques si tu veux, mais sache que j'y ai mis tout mon coeur et que c'est sensé me donner des point en plus, pas vrai ? » Il adressa un clin d'oeil à sa meilleure amie, la main sur sa poitrine avec un air grandiloquent qu'il espérait drôle. Ensuite, il s'assit, prit les deux verres qu'il retourna et en mit un devant Jules. « Lait avec du sirop ? Ou tu le préfères chaud avec du chocolat ? J'ai du jus de fruit aussi si tu préfères. » Lui prendrait un sirop grenadine, il avait d'ailleurs sorti sa baguette pour mélanger magiquement les ingrédients dans son verre et faire apparaître une longue paille. De l'autre main, il prit un cookie et mordit dedans. Bon point pour lui, ils étaient assez réussis. Pas du niveau d'une pro comme Jules, soit, mais pas mauvais. Faut dire qu'il ne l'avouerait pas, mais il avait jeté quelques fournées ratées avant d'en arriver à ce résultat. Il voulait tellement que tout soit parfait pour sa meilleure amie ! Ils avaient eu si peu d'occasion de se voir quand elle était à Poudlard ! Et depuis qu'elle en était sortie, elle avait du s'occuper de sa propre orientation.
Arlan, lui, continuait à travailler dans les horlogeries. Il avait longtemps hésité entre ça ou bien faire comme son père et travailler au ministère de la magie. Sauf que finalement, c'était trop de pression que de bosser au ministère, même en choisissant un secteur différent de celui de son père. C'est pourquoi il avait préféré l'artisanat, ce qui correspondait aussi plutôt bien à son côté solitaire. « Quand nous aurons fini de goûter, je te montrerai là où tu dormiras, c'est petit mais ça devrait aller je pense. Et j'ai aussi emmené dans ma chambre la dernière horloge sur laquelle je travaille. Ma mère n'était pas très emballée, mais je ne voulais pas passer mon congé à l'atelier juste pour te montrer ça. » Et oui, Arlan pouvait être bavard, mais seulement avec sa Jules.
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Ξ Sujet: Re: Oh my dear [PV] Lun 9 Nov - 21:27 | |
| Jules savait pertinemment que son meilleur ami ne se vexait jamais pour un rien, et de toute manière, avec la grande brune il le fallait bien. Tout le monde la connaissant un tant soit peu, savait très bien qu’elle disait ce qu’elle pensait, sans prendre vraiment la peine de réfléchir à, si oui ou non, ce sont des choses à dire. Les deux jeunes gens s’étaient d’ailleurs bien une fois pris la tête pour des broutilles vraiment mais c’était justement parce qu’ils ne s’étaient pas parlés, et ne s’étaient donc pas expliqués sur le fond réel de leur pensées. Jules s’en était voulu. Soyons honnête, elle ne s’en était pas voulu par rapport à Arlan, tristement. Non, elle s’était jugée elle-même indigne d’agir ainsi, au milieu de non dits grotesque qui ne faisait qu’envenimer la situation. Suite à cet incident fâcheux, elle s’était d’ailleurs promis de ne plus jamais refaire la même erreur, avec qui que ce soit. « Bien sûr que je le sais, c’est pourquoi je le dis. » Lui affichant une mine ravie et tirant légèrement la langue quand elle passa à sa hauteur, Jules entra dans la cuisine de la maison de son meilleur ami quand son ventre se mit à gargouiller. Que les gâteaux de Arlan soient bons ou non, elle les mangerait !
La grande brune ne put s’empêcher de rire largement quand son ami prit un air grandiloquent pour lui permettre la critique. « Mais c’est que vous essayez de me soudoyer Monsieur Hamilton ! Je serais donc d’autant plus intransigeante avec vous. » Exagérant sa posture, elle se tint tout de suite très droite et fit mine d’examiner le cookie sous toute ses coutures avant de planter ses dents dedans. Faisant patienter encore quelques secondes, son ami, le temps qu’elle mâche, Jules décocha une moue dubitative avant de sourire. « Ils sont très bons ces gâteaux mon chou ! » Mais Jules ne serait pas elle-même si elle ne rajoutait pas un petit quelque chose, elle s’empressa d’ajouter, la bouche pleine. « Mais de toute manière, au point où j’en suis, je pourrais avaler un hippogriffe ! » Ainsi, Jules eut la bouche pleine encore quelques bonnes minutes, si bien qu’elle ne pouvait que acquiescer quand Arlan lui proposa quelque chose à boire. Elle hocha la tête sur du chocolat chaud ce qui lui permettrait de tremper ses cookies dedans. Néanmoins, elle manqua de s’étouffer en voyant Arlan utiliser la magie pour faire apparaître son breuvage. « SACRILEGE ! » Elle s’écria radicalement et n’aurait pas été surprise de voir Arlan sursauter. « Tu n’as pas le droit de faire cela, quelle infamie ! » Bien sûr, personne ne pouvait savoir de quoi elle parlait, et son meilleur ami la prendrait sans doute pour une folle, mais tant pis, il fallait qu’elle intervienne. On ne faisait pas de la cuisine par magie, point barre.
« Ok, pardon, je suis un peu extrême là. Mais regarde… » Redevenant un peu plus normal ou ce qui était « normal » pour Jules Cameron », elle se leva doucement et alla chercher elle-même du chocolat et du lait dans la cuisine de Arlan, là où elle pouvait en trouver. Certes, elle aurait pu paraître sans gêne pour plus d’un, mais elle savait que le brun ne s’insurgerait pas contre elle pour si peu. Avec la maîtrise d’une experte et la douceur qu’on ne lui connaissait que rarement, elle prépara un chocolat chaud qu’elle posait à côté de celui que venait de lui servir Arlan. « Vas-y, goûte. » Bien sûr, elle n’avait pas la prétention de prétendre que son chocolat était meilleur que celui faire par magie de Arlan, mais comme il l’avait fait remarquer un peu plus tôt, elle y avait son cœur, et cela changeait tout de même le goût. Sans mauvais jeu de mot, c’était là, pour elle, la magie de la cuisine.
« J’ai hâte de voir ça ! De toute manière, je pense vraiment qu’il ne va pas rester grand-chose de ces malheureux cookies. » En effet, les deux jeunes gens avaient changé de sujet et Jules ne savait vraiment pas combien de cookies elle avait engloutis jusque là. Cinq ? Sept ? Dans le fond, cela n’avait sans doute pas grande importance. « Ca se passe toujours bien l’horlogerie d’ailleurs ? Après ce que tu as été capable de m’offrir, je ne doute plus de tes compétences. » Lui envoyant un clin d’œil, la grande brune se rappela de la montre à gousset que lui avait offert Arlan il y avait de cela un an. Elle la portait toujours avec elle, bien coller contre son cœur pour que personne ne lui la vole. Comme il lui avait beaucoup manqué l’an passé, jamais elle ne s’en séparait et pensait à lui régulièrement. Enfin, elle n’avait pas vraiment besoin de cela pour penser à lui, mais les photos qu’il y avait incorporées valaient pour elle, mille fois plus qu’un souvenir.
«Tu sais… Il faut que je te dise Arlan. J’ai eu une idée complètement cinglée, mais je pense qu’il n’y a qu’à toi que je peux en parler. Aélys et Eli’ sont déjà au courant… Et bon, ils m’ont prise pour une folle, mais s’est passé… A ton tour maintenant. » Assise sur le lit de ce qui allait être sa chambre pour la nuit, Jules se sentait en effet d’attaque à lui annoncer qu’elle comptait devenir mannequin pour arrondir ses fins de mois et payer ses études. Et pour la jeune femme, cela n’était en effet pas facile à révéler puisque ne la représentant pas pour deux mornilles.
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| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Oh my dear [PV] Ven 5 Fév - 15:04 | |
| Autour des cookies préparés avec amour sans dec'? par Arlan, la conversation s'engageait tranquillement. « Mon chou ? T'es sérieuse ? Tu veux pas que je me tartine de chantilly non plus pendant que tu y es ? » Arlan rit de bon cœur, il était particulièrement de bonne humeur, et ce même si Jules semblait prête à se lancer dans de la critique culinaire. Ils n'avaient plus beaucoup l'occasion d'être ensemble et ça lui avait manqué. Arlan n'étant pas un grand causeur, il avait toujours eu peu d'amis, et finalement surtout des filles autour de lui. Jules en était une, mais autrefois il y avait aussi Ruby (depuis disparue de la circulation, ce qui n'était probablement pas plus mal), quant à Aélys, après être sorti avec, finalement ils étaient restés amis. Il avait bien quelques connaissances et parfois des potes chez les garçons mais il n'en était pas aussi proche qu'il l'était de Jules. De fait, passer du temps avec la mexicaine lui faisait réellement plaisir. « Je n'ai pas d'hyppogriffe en magasin, mais je peux avancer l'heure du repas si tu y tiens. » Vu qu'ils allaient être tout seul pour manger, ses parents rentreraient, mais un peu plus tard. Il lui proposa ensuite à boire… et là, ce fut le drame. Arlan resta un moment hébété face à cette réaction excessive de sa meilleure amie mais il se reprit rapidement, la laissant prendre les choses en main.
Il goûta ensuite principalement pour lui faire plaisir, il y ajouta même le sourire. « Tu es vraiment terrible, ce n'est qu'un chocolat chaud, pas de la vraie cuisine, non ? » Heureusement qu'il avait fait ses cookies à la vieille méthode dites donc ! En fait il utilisait la magie juste quand c'était plus pratique, mais il ne connaissait pas beaucoup de sort de ce type vu que c'était quand même sa mère qui faisait la plupart des tâches de la maison (ils n'étaient pas très en avance là-dessus dans sa famille, même si à côté de ça, c'était beaucoup madame Hamilton qui décidait!). « En tout cas c'est très bon. » Conclut-il pour clore ce débat qui n'avait, au fond, pas lieu d'être (si ce n'était qu'il ne savait pas faire un chocolat chaud correct sans magie).
« Tout se passe bien au boulot, oui, je suis même officiellement employé maintenant, et plus stagiaire. Une grande avancée. » Il avait été content que son cadeau ait plu à Jules à l'époque où il le lui avait offert, c'était un de ses premiers projets solo de construction. Et il devait admettre qu'il était plutôt fier de lui mais il n'avait jamais eu de problème d'ego, il avait bien assimilé les enseignements de sa mère. Il pourrait sûrement ouvrir sa propre boutique un jour !
Il allait proposer à Jules de lui montrer où elle dormirait, mais elle prit un air un peu sérieux alors il repoussa ce moment pour qu'elle lui dise ce qui semblait important pour elle (ou inattendu en tout cas). « Tu me fais un peu peur là, qu'est-ce qu'il y a donc de tant ? » demanda-t-il vaguement inquiet. Elle ne s'était pas trouvé un copain quand même ? Oui, c'est bel et bien la première chose qui lui vienne à l'esprit. |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Oh my dear [PV] Mer 9 Mar - 22:23 | |
| Il était vrai que ce n’était juste pas possible normalement dans le langage de la mexicaine de surnommer les gens par des petits sobriquets affectifs. Elle n’était pas comme cela, et c’était tout. Oui, mais parce qu’il y a toujours un mais, Dwayne Stocker et Arlan Hamilton représentaient à eux deux l’exception qui confirmait la règle. En fin de compte même si elle voulait indéniablement communiquer un sentiment d’appartenance avec ces appellations, il n’en était pas moins qu’elle restait Jules, qu’on ne se refaisait pas, et que c’était donc surtout pour les taquiner qu’elle les appelait ainsi. « Tu peux toujours essayer, on verra ce que ça donne ! » Bien sûr, il rit ouvertement et savait que son meilleur ami ne la prendrait pas au mot et ne se tartinerait pas lui-même de chantilly. Enfin, laisse la le faire, elle se débrouillerait parfaitement bien, tout le monde n’en doute pas. « Je ne suis pas sûre que cela te rende plus irrésistible face à la gente féminine, mais qui ne tente rien n’a rien. » Parce que oui, taquine et peste comme elle était, mieux valait-il tâter le terrain de voir s’il avait des attirances pour une quelconque pimbêche fille avant de lui avouer qu’elle ne savait plus tout à fait comment se positionner face à ses sentiments pour lui.
« Je suis en train de me gaver de tes cookies, je pense que mon ventre devrait se remplir assez vite pour qu’on laisse l’heure du dîner à ton habitude. » Et pour suivre ce qu’elle venait de dire, elle n’hésita pas à avaler un autre des cookies confectionné par Arlan. Elle avait beau dire, mais elle pouvait tellement en engloutir sans prendre un gramme, ce que beaucoup de filles lui enviaient d’ailleurs, qu’elle ne se priverait certainement pas, mais savait pertinemment que son petit ventre de mexicaine de dix huit ans puisque flash-back serait très vite rempli.
Et puis, ce fut la catastrophe. Une hérésie. Une infamie. Bref, Jules Cameron de ses grands jours qui eu une réaction tout de même un peu trop excessive pour un simple chocolat chaud. Elle le reconnut volontiers d’ailleurs, parce que même si elle était pleine de défauts, reconnaître un emportement et s’excuser n’en était pas un, alors quoi de plus normal que de reconnaître ses tords ? Il était vrai qu’elle avait abusé, et qu’Arlan la prendrait sans doute pour une folle dégénérée, mais on ne plaisantait pas avec la cuisine et la mexicaine. Ca non, monsieur, même pas en rêve ! « Je suis obligée d’être terrible. Tu imagines si je trichais pendant mes cours moldus ? C’est tellement mieux sans magie la cuisine. » Mais qui êtes vous et qu’avez-vous fait de Jules Cameron ? Ne pas tricher ? Elle qui en avait une sale habitude pendant ses années scolaires, là, c’était une autre personne que le brun avait devant lui. Seulement, il devait la connaître et savoir que la cuisine était quasiment toute sa vie et qu’elle faisait tout pour réussir de ce point de vue là, notamment pour prouver à son père qu’elle n’allait pas rater sa vie en faisant un métier de moldu. Monsieur Cameron avait en effet tendance à être trop radicale quant à l’avenir de sa fille. Et même si d’apparence elle disait à tout le monde qu’elle s’en fichait et que c’était tant pis pour lui s’il ne voulait plus adresser la parole à sa fille, elle était quand même plutôt triste de la situation… Alors elle se contenta de sourire sincèrement quand il lui dit que son chocolat était très bon. Elle ne doutait pas de sa sincérité, même si sa déduction hors du commun lui montrait que son meilleur ami n’estimait plus indispensable de débattre des heures sur un chocolat chaud. Ce qu’elle ne pouvait pas lui reprocher en un sens.
Jules était vraiment contente, assise sur son lit, d’avoir ce garçon en face de lui qui lui disait que tout allait bien dans sa vie, du moins au niveau professionnel. Elle était heureuse que son métier lui plaise. « Monsieur à évolué alors. Et vous voulez toujours m’adresser la parole ? Moi qui étudie avec des gamins de seize ans tout au plus ? » Bien sûr, et comme d’habitude, elle le taquinait, mais que voulez-vous ? On ne change pas si facilement une équipe qui gagne.
En fin de compte, ce que la grande brune voulait annoncer à son meilleur ami n’était pas d’une importance primordiale. Cela n’en allait pas de sa vie à proprement parlé, mais pour quelqu’un qui connaissait aussi bien Jules qu’Arlan, cela pouvait faire bizarre d’apprendre qu’elle allait se lancer dans le mannequinat. « Alors voilà. Je pense que tu es au courant de ce qu’il se passe avec mon père en ce moment.. Enfin, je sais que tu le sais puisque je t’en parle. Enfin je veux dire, voilà, pour payer mes études, j’ai décidé de me lancer dans le mannequinat. » Ayant l’impression d’avoir jeté une bombe entre eux deux, elle ferma un œil, comme en attente d’une réaction horrible de son meilleur ami. Elle savait que c’était quelqu’un de mesuré, qui ne s’énervait pas facilement, mais là, il y avait de quoi. Enfin pour elle. Parce qu’elle savait que personnellement et se connaissant, une Jules lui airait annoncé cela, soit elle aurait explosé de rire croyant à une bonne blague, soit elle l’aurait prise pour une folle, parce que cela ne lui ressemblait pas. « Je compte pas faire de ça un « vrai » métier hein ! Je ne suis pas folle non plus, ça me fait déjà bizarre de me dire que je vais faire ça. Mais je pense que c’est l’une des meilleures solutions. » Parce que être contrainte de prendre des commandes de burgers toute la journée, c’était très peu pour elle. Jules adorait la nourriture, et sentir la friture toute la journée, c’était impossible, juste impossible. Elle préférait poser pour quelques photos de temps en temps que d’avoir à subir les fasts food. Et puis, prétentieuse quand même, elle savait qu’elle avait du potentiel derrière ces fringues de garçon manqué, parce qu’après tout, garçon oui, mais sans style, non ! |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Oh my dear [PV] Dim 3 Juil - 11:37 | |
| « Si tu permets, comme je suis habillé de propre et de neuf en l'honneur de ta venue, je vais garder la chantilly pour plus tard. » Il ponctua sa phrase d'un clin d'oeil, voilà qui devrait normalement mettre un terme à cette blague. Quoique… il devait quand même revenir sur un point important et non négociable : « Et je te ferais remarquer que je suis déjà irrésistible pour la gente féminine. Je suis célibataire par choix. ». Ce n'était pas totalement un mensonge. Certes, il n'avait pas tant de succès que ça, mais c'était parce qu'il ne faisait pas beaucoup de rencontre. Il arrivait qu'il ait des discussions plaisantes avec des jeunes filles/femmes, parfois même à la boutique, mais Arlan dégageait clairement le message du : je ne suis pas intéressé par autre chose qu'une conversation sympathique.
Le jeune homme ne mettait pas de mot sur cette attitude. Quand sa mère s'en inquiétait, il lui disait que c'était juste que les relations de passage n'étaient pas son style et qu'il n'avait pas encore rencontré la bonne fille. Bien entendu, c'était faux, mais à quoi bon se casser la tête ? Les choses telles qu'elles étaient actuellement lui convenait bien : pas de prise de tête, certes, mais surtout, pas de prise de risque.
Il ne fit aucun commentaire au sujet du repas, des cookies, ou de la taille de l'estomac de son amie. Il la connaissait depuis assez longtemps qu'elle savait ce qu'elle disait/faisait. Et que si elle lui affirmait que les cookies avait calmé les ardeurs de son petit ventre plat pervers, va, c'est que c'était sûrement vrai.
« Je ne doute pas que tu préfères cuisiner sans utiliser la magie vu que chez toi c'est une passion. » Mais s'il avait voulu débattre sur la question (ce qui n'était pas le cas), il aurait ajouté que tout le monde n'avait pas son talent et que du coup tout le monde ne pouvait pas se permettre de cuisiner sans magie. Et encore, Arlan n'était pas le pire garçon du monde à ce niveau car il avait quelques bases tout à fait correct apprises en aidant sa mère ou alors juste pour le fun. Les cookies, par exemple, à l'origine il avait vaguement appris à en faire à l'occasion de la fête des mères quand il était petit. Bon, à l'époque il les avait raté. Mais ça lui avait donné un point de départ. En revanche ne lui demandez rien de trop compliqué, surtout au niveau des cuissons. La preuve avec les quelques fournées de cookies ratés qu'il avait jeté parce qu'il les avait brûlé (involontairement).
« Hum… laisse-moi réfléchir… c'est que je n'avais pas vu les choses sous cet angle... » Si elle voulait le taquiner, il pouvait lui rendre la pareille, même si son manque de sérieux se lisait dans ses prunelles de la même couleur que le chocolat qu'il venait de boire. « Je pense que je vais te garder comme amie quand même. Quand tu deviendras chef de ton propre restaurant, tu me laisseras manger à l'oeil, et moi je t'offrirai une superbe horloge pour décorer ta salle. Ou ta cuisine. Mais ce n'est pas exactement le même style. » Petit rire. Ce qu'il aimait cette ambiance douillette… malheureusement, elle ne dura pas, car Jules voulait lui parler plus sérieusement.
Son sentiment une fois l'aveu fait était mitigé : d'un côté il était rassuré qu'il ne soit pas question d'un copain ou de quoi que ce soit y ressemblant, de l'autre, il n'aimait pas trop imaginer des regards libidineux sur des photos de sa meilleure amie. Choisissant d'être raisonnable (un domaine dans lequel il était très fort), il commença par un petit signe de tête qui se voulait être une approbation. Ou un début de, ce qui revenait au même.
« Je comprends. Il faut bien que tu vives en attendant d'avoir fini tes études… et vu que ton père n'approuve pas… Donc... En soi, ce n'est pas une mauvaise idée, même si j'espère juste que du coup les garçons ne vont pas se mettre à te coller, je ne serai pas là pour te défendre des pervers avec mon boulot qui me retient ici. » En bref, il ne désapprouvait pas, mais il aurait préféré une autre solution.
« Bon… on ne va pas rester là éternellement. Je te montre là où tu vas dormir ? » Soit sa chambre, pendant que lui il dormirait dans la chambre de ses parents. Il la laissa passer devant lui une fois à l'étage. « Et voilà, fais attention à la... » Il n'eut pas le temps de finir, il vit Jules trébucher, tenta de la rattraper mais ne fit que tomber avec elle et sur elle. Il se releva sur un coude aussitôt, le visage proche de celui de son amie. Il retint son souffle quelques secondes de trop pour être honnête, mais se reprit et sourit : « Fais attention à la marche. Elle est traître. » Il se redressa un peu plus. « Tu ne t'es pas fait mal ? » Ah, c'est beau le self control ! |
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Ξ Sujet: Re: Oh my dear [PV] | |
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