[EVENT] Enquête à la bibliothèque !

Wilhelmina avait été très étonnée lorsque Julian était venu s'installer à ses côtés. Depuis que le jeune homme était arrivé à Poudlard, elle n'avait pas dû échanger plus de trois ou quatre banalités ("Pardon, je crois que tu es assise sur mon devoir de métamorphose") avec lui, si bien qu'elle ne pouvait même pas le qualifier de "vague connaissance".
- Sortir après le couvre-feu ? répéta la Serdaigle, sans cesser de tourner les pages du livre qu'elle avait emprunté. Ouais, carrément. Trop mon truc de sortir après le couvre-feu. Je suis totalement à l'aise avec ça. Pas toi ? Demanda-t-elle d'un ton ironique.
Quiconque la connaissait savait à quel point elle était froussarde. Elle ne pouvait s'empêcher de penser que Julian était en train de la prendre pour une grosse truffe, et commençait à trouver sa présence presque dérangeante (*Mais va rejoindre tes copains et laisse-moi mourir de peur tranquillement !*), quand Daryl arriva, bientôt suivi d'Opaline.
- Salut, dit-elle, relevant cette fois le nez de son ouvrage, il y a plus de monde que je ne croyais. J'espère qu'on ne va pas se faire prendre ! Elle hocha la tête d'un air entendu, comme pour signaler à Daryl qu'elle aussi, était à deux doigts de vomir, et s'apprêtait à faire part de sa surprise concernant la sur-représentation des Serdaigles dans cette sombre aventure, quand un vacarme sourd vint l'interrompre. La jeune fille sursauta violemment et tira sa baguette de sa poche, sans trop savoir ce qu'elle faisait.
- Bon sang ! Marmonna-t-elle entre ses dents, ils veulent ameuter tout le château, ou quoi ? C'est à croire qu'ils le font exprès ! Elle lança un coup d'oeil suspicieux à la ronde, comme si elle s'attendait à apercevoir un suppôt de McGonagall saboter toute l'opération.

Julian ne connaissait pas vraiment Wilhelmina et ne savait pas que la jeune fille était connue pour être froussarde. C'était rigolo, il n'imaginait pas vraiment que quelqu'un qui était avec lui dans cette bibliothèque assumait aussi peu le fait d'y être. Après tout, si on avait trop peur on pouvait rester dans la salle commune. Bien qu'il n'était pas à l'aise avec l'idée de frauder, de base, Julian se disait qu'il trouverait bien quoi répondre à qui les surprendrait. Il fallait dire que quand on n'avait rien à perdre, ça aidait. " Moi ça va..." Répondit-il à la Serdaigle pour essayer - sûrement en vain - de paraître cool et détaché. Il n'avait peur de rien, lui, madame !
Enfin, peur de rien hormis le vacarme d'un livre tombant au sol. Julian sursauta, comme tous ses confrères Serdaigle. Mina attrapa même sa baguette par réflexe et le silence devint pesant. Tout le monde tentait de découvrir d'où provenait le bruit et quand chacun compris qu'il s'agissait surement de la bourde de quelqu'un, les insultes volèrent presque.
" Quelqu'un a pensé à jeter un sort à Pince ? Non parce que elle, c'est le genre à avoir un radar intégré et à rappliquer au premier livre qui bouge. " Mais Julian se sentait tellement au dessus des lois, qu'il était près à lancer un Imperium et un Oubliettes à la bibliothécaire dans le cas où elle rappliquerait.

« Parfaitement sûre. Vous pouvez y aller les jeunes. J'ai bien bossé mes contre-sorts, et il faudra remercier Vickie à l'occasion pour le coup de main. » Se tournant vers le Poufsouffle qui était avec sa nièce et elle et qu'elle avait empêché d'entrer dans un premier temps, elle précisa : « Vickie est ma – très - grande sœur, elle bosse au ministère et elle est très forte en sortilège. Elle m'a aidé à trouver tous ces sorts, même si j'ai du me débrouiller seule pour les maîtriser parfaitement. » Elle adressa un clin d’œil à Candys car Vickie était une pure et une dure Serpentard, même si Opaline ne l'avait pas vraiment mise au courant de leurs intentions, elle aurait sûrement approuvé leur action. Après tout, même les ex-Serpentards en bavaient au dehors !

Elle approuva quand le première année dit qu'il allait s'occuper des sorts. « Il faut qu'on trouve tout ce qui a un rapport avec les enchantements qui protègent Poudlard. Comment on les brise ou simplement comment on les contourne. » Car trouver qui était derrière l'intrusion à Serpentard serait déjà un grand pas en avant ! La Menace était constituée de plusieurs personnes d'après les dernières nouvelles du Ministère, en attraper une ce serait déjà pas mal quand même… Et les adultes pourraient l'interroger… mais tout ça était peut-être voir un peu grand pour de simples élèves de l'école (encore que depuis Harry Potter, le monde sorcier devrait avoir appris qu'il ne fallait pas en compter aux jeunes!).

Ils avaient avec eux une Gryffondor de sixième année assez douée en contre sort. Pour Graham cela le fit sourire. C'était une Gryffondor qui s'occupait un peu de les protéger, pas une Serdaigle, mais bien une Gryffondor qui avait autant de connaissance. Ils avaient beau être peu de leur maison, au moins ils avaient des personnes de qualité. Quand vint le moment de se séparer, le Gryffondor ne savait pas vraiment par où commencer, il ne savait même pas ce qu'il devait chercher. Le Poufsouffle lui se dirigea vers les sortilèges interdits ce qui en soi semblait une bonne idée. Devait-il le rejoindre ?

Graham sursauta lorsqu'il entendit un bruit sourd venant d'en dehors de la réserve. Que faisaient-ils là bas à faire autant de bruit ? N'avaient-ils pas peur de se faire prendre ? Au moins eux ils étaient bien cachés dans la réserve (bien que pour sortir cela risquerait d'être compliqué.) « Hey tu trouves quelque chose ? » demanda-t-il au Poufsouffle. Il n'avait pas particulièrement envie de chercher seul, encore une fois il ne savait pas quoi chercher. « Pourquoi tu cherches dans les sorts ? » demanda le Gryffondor. Il prit un ouvrage au hasard, mais le côté du livre était cadenassé. Il sortit sa baguette. Il connaissait bien un sortilège pour ouvrir les serrures, mais devait-il le faire ? « Tu crois que je peux essayer d'ouvrir ce livre avec ma baguette ? » demanda-t-il. Tant qu'il ne savait pas ce qu'il cherchait, Graham était complètement perdu, mais peut être que cela changerait bien vite.

« Décidément, toi, tu es toujours sur mon chemin. » Grogna Erin, toujours aussi aimable, à l'intention de Leya qui venait de la bousculer. Les deux jeunes filles avaient eu une rencontre dans un couloir quelques temps plus tôt, juste devant la salle sur demande, et autant dire que Erin avait fait preuve de sa méfiance habituelle à cette occasion. On ne pouvait pas vraiment lui en vouloir, elle avait été traumatisée par l'épisode des élèves d'une autre maison l'ayant engloutie sous la neige, et elle n'était pas très à l'aise de manière générale avec les autres depuis les brimades de son enfance (être métis dans un village où tout le monde paraissait consanguin tant ils étaient semblables physiquement était difficile). « Attrape plutôt ce bouquin, on m'en a filé un gros tas mais même en y passant la nuit, je ne vais pas réussir à tout lire seule. » Miss amabilité était de retour, mais que voulez-vous, on ne referait pas Erin ! Il n'y avait qu'avec quelques personnes qu'elle était à peu près gentille. Plusieurs d'entre elles étaient dans la bibliothèque, notons-le : Candys, qui était une bonne copine à défaut d'une grande amie, son jumeau qui avait été son cavalier au bal, et puis Graham aussi, un Gryffondor un an plus jeune qui avait eu la gentillesse de lui filer une carte de chocogrenouille qu'elle n'avait pas dans sa collection en début d'année. Comme quoi, il n'en fallait pas tant que ça pour trouve grâce à ses yeux, sauf que lui rentrer dedans n'en faisait pas parti.

Laissant de côté la jeune Serdaigle, Erin se repencha sur le bouquin qu'elle tenait déjà dans l'espoir d'y trouver quelque chose. Elle n'avait pas vraiment sursauté quand il y avait eu du bruit. Elle était plutôt d'une nature stoïque à défaut d'agréable, et les réactions plus ou moins virulentes des autres n'avaient fait que lui faire grincer des dents : ce n'étaient pas les chutes de livres qui allaient les faire repérer mais les poules mouillées qui s’effarouchaient d'un rien…

Second Tour

Prudence trouve dans les journaux la mention de l'intrusion de Sirius Black pendant la troisième année d'Harry Potter. Ce n'est donc pas la première fois que quelqu'un arrive à entrer à Poudlard !!!

Pendant ce temps, dans la réserve, les élèves s'y trouvant tombent sur un mystérieux sigle qui fait fortement penser à celui de la Menace. Sûrement faut-il chercher par là... mais alors, La Menace serait plus ancienne que ce qu'on s'imagine, non ? Voici l'insigne en question :




Ordre du tour :
- Alan Carmichael
- Prudence Faraday
- Viska Spingate
- Daryl Lewis
- Candys Montgomery
- Wilhelmina Kilgarvan
- Julian Farrow
- Opaline Montgomery
- Leya Neil
- Graham Bishop
- Erin Hazzard
- Klara Daeken

Quand c'est votre tour, vous avez 48h pour poster. Lorsque c'est fait, n'hésitez pas à prévenir la personne après vous !

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'Attrapeur' : 75

Au début Alan sélectionnait les livres avec logique, puis, réalisant qu'il ne trouvait rien d'intéressant, se mit à les ouvrir un par un et à glaner les infos qui lui paraissaient utiles. Sa forte connaissance des livres lui permettait depuis de nombreuses années de savoir – plutôt correctement – lire en diagonale. Et à ne presque rien rater !
« Non. Les sorts ça me paraissait utile pour savoir comment ils ont réussi à entrer à l'intérieur de Poudlard. Comment ils sont passés outre les protections magiques... Mais je ne trouve rien. »
Et ça l'énervait. Graham son nouveau meilleur ami lui demanda s'il pouvait ouvrir ce livre avec sa baguette. De prime abord Alan aurait répondu oui, mais vu son expérience des livres de la réserve, il préférait demander conseil avant.
« A ta place je demanderai à Opaline. »
Puis il trouva un livre, illustré celui-ci, ce qui était assez rare pour être noté. Il trouva en plein milieu de celui-ci l'illustration d'un sigle, montrant un blason orné de vert et d'un 'M' argenté, finement entouré d'un long serpent.
Ça fit 'tilt' dans la tête du sorcier, qui sans attendre, s'approcha de son ainée Gryffondor :
« Opaline. Elle ressemble à quoi déjà, la marque de la Menace ? »
Et sans vraiment attendre sa réponse, il lui planta le livre sous le nez.