[EVENT] Apparition publique de La Menace !

Victoria restait calme, observant la scène d'un air détaché. Pour ce qu'elle en savait, ses neveux et nièces étaient tous à la maison sauf… les enfants de Quentin. Elle croisait les doigts pour qu'ils aillent bien, car Vickie aimait toute sa famille sans distinction.

Elle avait bien fait attention aux paroles de La Menace : seuls les enfants présents sur le Chemin de Traverse avaient disparu. Machinalement, elle posa une main sur son ventre. Non. Aucun risque. Elle était une spécialiste de la magie noire, un secret qu'elle gardait pour elle histoire de ne pas être inculpée pour ses crimes d'autrefois, elle avait sa petite idée quant au sortilège utilisé ici… contrairement à celui qui servait à lancer une forme d'imperium à distance et qui avait permis à ce groupe de sorciers mal intentionné de pénétrer indirectement à Poudlard. La projection était finalement assez simple, le reste n'était là que pour des effets dramatiques. Quant aux enfants… le procédé était sûrement plus complexe mais Vickie ne doutait pas que cela soit un simple dérivé de transplanage ou quelque chose de ce genre. Dans ces moments là, elle se disait qu'elle n'aurait pas du se planquer à la coopération magique internationale et qu'il aurait fallu qu'elle soit plutôt au département des mystères ou à la brigade… un endroit où ses compétences en magie auraient été utiles.

Sauf que quand elle était sortie de Poudlard, elle n'avait pas envie d'aider, elle voulait plutôt détruire. Ce n'était qu'avec le temps, l'amour des siens et celui de Damian, qu'elle avait fini par changer, petit à petit… C'était rageant de se dire qu'elle en savait plus que beaucoup d'autres sans pouvoir prononcer un mot. Peut-être faudrait-il qu'elle parle à son mari, même sans tout avouer de A à Z, de ce dilemme qui la perturbait…

Charisma, la cousine de son mari, avait raison sur un point : La Menace devrait cesser de faire durer le suspens avant que les preux chevaliers version sorcier ne fassent une bêtise qui condamnerait les enfants. Elle les voyait de là où elle était, en train de se réunir. A part son frère Quentin, aucun n'avait d'enfants, ils risquaient donc de les mettre en danger avec leurs bonnes intentions. Si c'était le cas, elle serait dans les premières à leur tordre le cou. Elle était peut-être passée du côté des gentils, mais une chose restait vraie : on ne mettait pas sa famille en danger. Toujours dans cet esprit, elle foudroya du regard le membre de La Menace le plus proche. Finalement… peut-être qu'elle commençait aussi à avoir l'instinct maternel.

Cameron McQueen faisait son petit bonhomme de chemin au Ministère de la Magie, ce qui n'était pas pour lui déplaire. Il s'en sortait d'ailleurs plutôt bien même. De stagiaire à simple employé du Magenmagot, le jeune homme s'était retrouvé à être l'assistant personnel du Président Sorcier. Cette position lui avait fait gagner le respect de ses pairs mais également de gagner en expérience. Il avait pu se déplacer dans tout le Royaume-Uni, surtout depuis que la Menace était apparue. Entre les interrogatoires et les différentes réunions, Cameron, avait de quoi faire. Il n'était pas encore sur la position de son chef, mais devenir un jour le prochain Président Sorcier n'était pas pour lui déplaire. Cela dit, il avait encore le temps. En vacances ce jour-là, il avait, comme de nombreux autres sorciers, opté pour un petit tour sur le Chemin de Traverse, quand la Menace s'était dévoilée et avait pris les enfants en otages. Très mauvaise idée, soit dit-en passant, car quoi de pire qu'un parent sorcier en proie à la panique ?

Jaugeant la complexité de la situation, Cameron tentait de garder son calme. Un calme olympien qui lui avait toujours fait honneur durant sa scolarité, et encore plus maintenant qu'il faisait ses premiers pas dans la politique sorcière. Oui, Cameron, n'avait pas oublié son rêve d'adolescent. Devenir un jour, Ministre de la Magie était toujours quelque chose qu'il convoitait.m dans un coin de son cerveau, meme si ses ressentiments pour ce poste avaient évolués au fil du temps. Et pour le moment, il s'en sortait plutôt bien dans cette voie. Il repéra un groupe qu'il savait du département de la Brigade de Police Magique, du moins presque tous (alias Nikolaï, Joshua et Matt) et se dirigea vers eux. "Je vous conseille de ne pas faire n'importe quoi. On ne peut pas risquer la vie des enfants. Laissons-les parler, nous agirons ensuite..." Aux yeux de l'anglais, c'était la meilleure solution. La moins risquée pour les enfants. Même s'il n'était pas lui-même père, il n'avait pas spécialement envie de se retrouver en procès pour le meurtre d'une bonne dizaine, voire plus, d'enfants de sorciers.

Damian allait être père. Encore, diraient certains. Enfin était plutôt le mot auquel il pensait. Il considérait bien évidement Alexandre comme son propre fils et aurait fait tout ce qui était en son pouvoir pour qu'il ne manque jamais de rien, mais il avait renoncé à son statut de père en acceptant les termes de Myrielle. Et à vrai dire, si la chose lui pesait avec l'âge, il était maintenant comblé. Victoria étant enceinte, il prenait toutes les précautions nécessaires pour le futur bébé. Un peu trop de précautions peut-être, quand on connaissait la mère de l'enfant. Mais que voulez-vous, il avait attendu ce moment assez longtemps et Victoria le laissant faire, et bien il faisait ce qu'il voulait. Il avait accompagné Victoria et Opaline sur le Chemin de Traverse, juste "pour être sûr" que tout irait bien durant le voyage. Il avait rapidement laissé les demoiselles faire leurs emplettes de leur côté et s'était dirigé vers le magasin de Quidditch de la rue, afin de faire le point sur divers sujets qu'en tant qu'employé du Ministère de la Magie au département des Sports Magiques, il devait être incollable. Il était devenu une tête connue, et il abordait les performances du dernier balai sorti quand des cris le fit sortir de la boutique, non sans une légère panique. Il retrouva rapidement sa femme, seule, une main sur le ventre. "Opaline ?" fut la première question qu'il posa. Puis il aperçu Quentin, ami et désormais beau-frère, en compagnie de Susan, visiblement désemparés. Pas vraiment rassuré quant à la tournure que prenait les choses, Damian espérait au moins que les enfants s'en sortiraient sains et saufs.

Asher vivait une vie relativement tranquille désormais. Il était en couple depuis presque quatre ans avec Charisma et ils avaient même enfin emménagés ensemble. Il pensait également faire sa demande en mariage, maintenant que tout était plus posé pour eux. Asher n'ayant jamais été très doué en amour, son couple avait légèrement galéré. Mais maintenant tout allait bien et il se voyait vraiment fonder une famille, une vraie famille, avec Charisma. Se marier et pourquoi pas avoir un autre enfant en faisait partie. Il en avait parlé avec Luca et Emily, qui avaient toutes les deux été comlètement métamorphosées par l'amour et la maternité. Emily dans un premier temps, qui, de l'adolescente peste qu'elle était, s'était vue devenir mère de famille nombreuse et adorant pouponner. Pour Luca, la transformation avait été moins abrupte. Luca restant Luca, elle avait plutôt flippé quant à sa grossesse et s'était révélée une bonne mère seulement lorsque sa fille avait vu le jour. Mais il n'avait aucun doute quant aux capacités de Carry. Déjà, parce qu'elle avait Erik. Et ensuite, parce qu'elle s'occupait de Liam comme si elle était sa véritable mère, et Asher ne pouvait que la remercier pour cela. Mais un enfant à eux, ne serait pas si horrible, non ?

Alors qu'il donnait une leçon de piano à l'étage, l'élève disparut sur le coup. Il entendit Maïlie, son employée l'appeler d'en bas, visiblement pas rassurée. Lorsqu'elle lui expliqua ce qu'il s'était passé, le blond s'excusa et sortit en trombe sur la rue principale. Il savait Carry présente avec les enfants. En parlant d'enfants, plus un seul n'était présent, la rue était presque trop calme et il n'aimait pas ça. Asher avait beau être un Serpentard, si on touchait à ses fils, cela allait rapidement dégénérer.

Les membres de la Menace restaient imperturbables. Il faut dire que leurs visages étaient entièrement couverts par leurs masques et les capuchons cachaient même jusqu'à leur couleur de cheveux. On pouvait seulement vaguement deviner leurs statures, et encore... A la voix de Charisma qui ne semblait pas prête à lâcher le morceau, une des silhouettes se tourna vers l'auror et, pour la première fois depuis l'apparition du groupe, une seule voix se fit entendre. Une voix féminine avec un fort accent nord-américain : « Le sang pur ne ment pas ! » aussitôt, une autre des silhouettes tendit le bras vers sa camarade mais sans la toucher. Presque immédiatement après, la femme disparut du groupe. Elle avait été « déconnectée » à défaut d'un meilleur terme. Il semblait évident qu'il était interdit aux membres de parler de manière individuelle, de sortir du texte qu'ils s'étaient fixés… Mais pourquoi ?

De fait, ce fut de nouveau à l'unisson que La Menace se remit à parler. « Vos enfants sont en sécurité. Pour qu'ils ne se blessent pas en essayant de s'échapper, nous les avons endormis. » Précisèrent-ils comme pour compenser l'intervention de leur collègue. « Nous sommes venus aujourd'hui pour vous prévenir que nous ne laisserons pas plus longtemps l'essence de la magie s'éparpiller. Serpentard était dans le vrai, si nous continuons à nous mélanger aux moldus, ils finiront par nous détruire de l'intérieur. On ne peut pas leur faire confiance. Contrairement à ce que vous croyez, nous ne sommes pas vos ennemis, ce sont les différents ministères magiques qui doivent se remettre en question. Si notre société continue à évoluer ainsi, la magie sera diluée jusqu'à disparaître pour toujours. » La Menace avait en effet commencé par le Royaume-Uni mais il s'agissait d'une organisation mondiale qui ne comptait pas en rester à de vagues coups d'éclat. Si l'opinion publique restait contre eux par peur du souvenir de Voldemort, ils s'imposeraient par la force dans chaque ville de chaque continent.

Prenez en compte ce poste pour votre réponse & une fois que vous avez posté, prévenez la personne suivante par MP (ou sms si vous en avez la possibilité)

Ordre de passage (vous avez 48h pour poster quand votre tour arrive) :
- Joshua Darkflower
- Lena Marks
- Cordélia Warldof
- Jason Harris
- Roy Bradley
- Susan Montgomery-Bones
- Quentin Montgomery-Bones
- Linwood Saroyan
- Connor Spencer
- Charisma Kostovak
- Elyna Artanis
- Nikolaï Kristov
- Asher Peterson
- Matt Stevens
- Victoria Kostovak
- Cameron McQueen
- Damian Kostovak

Le membre 'Pensine' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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'Attrapeur' :

Résultat : 69

Quentin était la première personne que Joshua avait rencontré en arrivant au ministère quand il n'était encore qu'un jeune stagiaire qui voulait mettre son don d'empathie à bon usage. L'ancien Serpentard l'avait pris sous son ailes et lui avait enseigné toutes les ficelles du métier sur le tas. Petit à petit Josh en était venu à considérer Quentin comme son mentor et même, au fil des années et des différentes menaces qui avaient pesé sur le monde magique, comme un ami. Il avait énormément d'estime pour lui et savait qu'il était toujours de bon conseil ainsi qu'un excellent leader, jamais il ne lui avait fait bon. C'est pourquoi l'ancien Poufsouffle fut d'autant plus surpris lorsque Quentin admit son impuissance. Le regard vide, semblant encore s'attendre à ce qu'un de ses enfants soit uniquement caché derrière quelqu'un, Quentin n'était plus que l'ombre de lui même.
Sentir la déchirure de désarroi qui grandissait à l'intérieur du patron de la brigade fit jaillir une sorte de bouillonnement colérique dans le coeur de Joshua. Il réalisa alors l'ampleur de l'évènement qui était entrain de ce passer.  Il était définitivement hors de question que les enfants restent absent une minute de plus. Il était temps de mettre à profit les mois qu'il avait passé sur cette affaire et sa petite dizaine d'année d'expérience à la brigade, il n'était plus un jeune employé, il pouvait prendre les choses en main.
Nikolaï se joignit à eux, suivit de près par Matt, un des collègues d'ER qu'il connaissait vaguement, mais il lui semblait bien qu'il était assistant du professeur de DCFM, une paire de bras utile en plus donc. Celui qui n'arrangeait pas ses affaires par contre c'était Cameron McQueen, l'assistant du Président-sorcier. Joshua était tout à fait respectueux du travail qu'il effectuait, le Magenmagot étant un élément essentiel de système de la justice magique. Mais il n'allait généralement pas en audience pour dire au conseil comment ils devaient faire leur boulot et il aurait apprécier que le jeune bureaucrate ne viennent pas fourrer son nez dans son enquête.
Joshua pris une inspiration et ouvrit la bouche pour lui répondre juste ça, mais au même moment une des silhouette masquée dévia du script et son avatar disparu du groupe. Ce qui prouvait exactement son point.
Ignorant McQueen, il expliqua à Matt et Nikolaï, ainsi qu'à la coquille vide qui avait servi de corps à Quentin Montgomery-Bones, son plan :
- OK, annonça-t-il en se pressant les tempes, cette femme qui vient de parler et d'être déconnectée prouve mon point, quelqu'un ou quelque chose contrôle cette projection. Je doute que le message dure encore très longtemps, il faut qu'on fasse vite. Le mieux serait de pouvoir prendre de la hauteur. Le plus important est de ne pas attirer l'attention sur nous et de rester le plus éloigné possible du groupe d’encapuchonnés. On va se séparer. Nikolaï tu vas avec Quentin et Matt – c'est bien Matt, n'est-ce pas ?- avec moi. N'utilisez pas votre baguette,  je ne veux pas qu'on mette les enfants en danger. Si on peut trouver la source de cette projection, un artefact ou une personne, tant mieux, mais on ne touche à rien, ce serait bien trop dangereux. En ce qui concerne les enfants, ils ne doivent pas être bien loin, si vous voyez quoique ce soit de suspect on se regroupe et on en discute. Il ne tourna vers Cameron. Monsieur McQueen, sauf votre respect, mais je sais ce que je fais, dit-il avec un bref sourire qui n'atteignit pas ses yeux. Questions ? Suggestions ? Remarques ?

Cordélia regarda d'abord Lena s'approcher sans la voir. Elle sentait comme une vague d'excitation chez certains sorciers qui ne faisait qu'augmenter son angoisse : pourquoi chercher les ennuis ? S'ils écoutaient leur petit discours qu'ils connaissaient de toute manière déjà tous par coeur (les sorciers devaient se marier avec des sorciers pour faire des enfants sorciers, ou quelque chose dans ce goût là), on leur rendrait les enfants, et surtout Payton. Plus le temps passait, plus elle comprenait que ses propres enfants, restés à Aberdaron avec leur père (ou beau-père pour Stephen), étaient en sécurité… contrairement à la fille de Jason. Et même si son instinct maternel la poussait à être rassurée par cette idée, l'angoisse ne l'étreignait pas moins. Il y avait beaucoup de ses amis et connaissances sur le Chemin de Traverse, au-delà de Payton, cela faisait beaucoup d'enfants pris en otage… des bébés, des bambins, des enfants ou des adolescents… et les pauvres étaient endormis, quelque part, loin de leur parents, pour servir d'otages. C'était une belle menace en effet : Cordélia n'avait envie que d'une chose : qu'ils parlent et rendent les enfants !

Elle finit quand même par retrouver la parole pour répondre à propos des siens : « Je les ai laissés à la maison… C'était… ma première sortie depuis l'accouchement… ils sont tous les trois avec Nolhan... » Même si Stephen n'aurait peut-être pas été concerné par l'enlèvement maintenant qu'il avait dix-sept ans et qu'il était majeur.

« Je ne sais pas… Jason ? » demanda-t-elle en se tournant vers le père de Payton pour qu'il donne son avis. Elle, elle n'en avait pas. Certes, écouter sans rien faire était assez lâche, mais n'était-ce pas prendre trop de risques que d'essayer d'interférer alors qu'ils tenaient des otages ? Cordélia n'avait jamais brillé par son sens pratique mais là, elle sentait que les enfants devaient rester leur priorité et que c'était aussi exactement comme ça que La Menace voulait qu'ils pensent.

La panique ambiante ne l’avait pas gagné, mais c’était limite. C’était plus d’imaginer la réaction de Penny à la maison qui rendait Jason fou. Il ne se voyait pas annoncer que Payton avait disparue et qu’il n’avait rien fait pour l’empêcher. Penny ne le supporterait pas. Elle était forte, mais quand on touchait à ses enfant elle était tout à fait différente.

- On ne bouge pas, on ne fait rien.

Jason était à l’affut, prêt à stupéfixer tout individu qui oserait mettre la sécurité des enfants en danger. Autrement dit, le premier petit malin qui voulait jouer au héros aurait affaire à lui, qu’il soit persuadé d’avoir pour le bien de tous ou non Coucou Joshua. La Menace avait l’avantage, la Menace avait le pouvoir ’You've got the power’ », elle tenait des enfants à sa merci et eux, adultes et parents, ne pouvaient rien faire pour empêcher ça. Alors il fallait obéir, laisser son égo de côté et obéir bien sagement. On ne prendrait pas le risque de perdre tous les enfants à cause d’une seule personne, Jason y veillerait.
L’attitude du professeur aurait pu paraître lâche, mais oui  il avait peur, peur de perdre sa fille, tout simplement. Être impuissant le terrifiait, il détestait sentir la situation  lui échapper, mais l’intelligence était de reconnaître qu’on ne pouvait pas toujours tout contrôler. Jason ne se voyait pas dire à Penny que la Menace avait leur fille. Il ne le lui dirait pas, parce que la Menace allait faire ce qu’elle avait dit et si personne ne faisait n’importe quoi, tout se passerait bien. S’il fallait ramper, ils ramperaient. Point à la ligne.