[EVENT] Apparition publique de La Menace !

Victoria prit la main de Damian avant de lui répondre au sujet de sa plus jeune sœur : « Opaline est parti du Chemin de Traverse avant que ça ne commence. » Et en plus elle était majeure, mais comme elle était encore élève à Poudlard, peut-être que la limite d'âge invoqué pour ce sortilège n'était pas 17 ans, mais 18, en tout c'est ce qu'elle aurait fait à la place de La Menace. En tant qu'ancienne méchante, elle était tout à fait capable de se mettre à leur place… même si, objectivement, elle n'aurait jamais enlevé d'enfant. Elle avait fait des trucs assez durs quand elle était dans son « club », y compris enlever la magie aux sorciers, mais jamais elle n'aurait enlevé des mineurs, des bébés, des bambins… Il était vrai que dans le groupe auquel elle avait appartenu, chacun menait sa propre barque et ne se rejoignait que pour les grands projets, c'était un peu pour ça qu'ils s'étaient tous séparés aussi facilement qu'ils s'étaient trouvés. Et Victoria n'avait alors que pour seul objectif de venger la mémoire de sa mère, traînée dans la boue par des sorciers qui se croyaient meilleurs qu'elle, alors qu'ils ne lui arrivaient pas à la cheville !

Elle n'avait pas vraiment changer d'avis sur la question, elle avait seulement accepté le fait que se venger ne lui apporterait rien et que là où elle était, Claire se fichait sûrement pas mal de sa réputation. Après tout, de son vivant, ça n'avait jamais été une de ses grandes préoccupations. Ses enfants en revanche l'était, Claire avait été très famille, une mère aimante et présente avec six enfants, sept sur la fin, qui les avait toujours guidés… Si elle était encore de ce monde, elle serait folle de rage de voir qu'on mettait ses petits-enfants en danger, plus encore que Victoria et Quentin, elle serait en train de fulminer ! Bizarrement, cette idée avait quelque chose de réconfortant. Vickie était l'aînée de la famille, ne devait-elle pas s'approcher de son frère pour l'aider et le réconforter ?

Et en même temps, elle était enceinte, elle ne voulait pas se faire remarquer. « Je suis inquiète pour mes neveux, les enfants de Quentin étaient là quand La Menace a lancé son sortilège. Ils font parti des otages… J'aurais voulu le rejoindre, mais je n'ai pas confiance en ces… gens. » Elle désignant d'un geste furtif de la main le groupe autour de Quentin. « S'il n'y avait pas eu le bébé… j'y aurais peut-être été, mais là… j'aime mieux que nos ennemis ne me remarquent pas. » Et elle était sûre que Damian approuverait. Leur enfant était très attendu, ils devaient prendre soin de lui, et par ricochet Vickie devait prendre soin d'elle-même en laissant de côté ses instincts de tête brûlée !

Cameron ne comptait pas se laisser faire. Si Darkflower ne pensait qu’à sa petite victoire personnelle, Cameron lui voyait plus loin. Ils ne pouvaient décemment pas mettre la prochaine génération en danger. Les voir résister, c’était sans aucun doute la seule chose que la Menace attendait, afin d’avoir une raison de frapper grand, de frapper fort. Et s’en prendre à la jeune génération était tout ce qu’il y avait de plus lâche, puisqu’ils n’étaient pas assez fort pour se défendre. L’assistant du Président-Sorcier allait dire clairement ce qu’il pensait des envies suicidaires de Joshua quand un autre membre du Ministère fit entendre son avis. Quentin Montgomery, par Merlin merci, venait d’empêcher clairement Joshua Darkflower de faire une idiotie plus grosse que lui. Stevens par contre, ne semblait pas en avoir quelque chose à cirer. Certes, les boutiques pouvaient être plus à-même de les abriter, mais qui disait que personne n’était posté dans les boutiques, l’air de rien, afin de surveiller tout le monde ? Cameron était peut-être un peu trop suspicieux pour le coup, mais que voulez-vous, il ne voulait pas que le moindre risque soit pris. Surtout qu’ils ne savaient rien sur cette Menace et qu’aller à tâtons pouvait s’avérer bien plus dangereux que d’attendre qu’ils aient fini de parler et leur rendent les enfants. Franchement, comment pouvait-on être assez bête pour vouloir risquer la vie d’innocents ? Cela valait aussi bien pour la Menace que pour Darkflower, qu’on s’entende bien !

Heureusement pour Victoria, sa petite soeur n'avait pas été enlevée par la Menace. Si tel avait été le cas, Damian donnait peu cher de cette organisation. Non pas que sa femme était particulièrement violente mais en fait si, mais elle était toujours prête à se battre. S'il ignorait tout de son passé quand elle était sortie de l'école, cela ne pouvait pas lui avoir échapper. Il n'y avait qu'à voir la façon dont elle réagissait dès que quelque chose à l'encontre de ses attentes. Ou quand le Ministère décrétait que son couple n'était pas sain et qu'ils devaient rompre, par exemple. Lorsque cet épisode avait commencé, Victoria était devenue une vraie furie. Si Damian n'était pas ravi par la chose, il avait au moins la décence d'être d'un calme à toute épreuve ou presque... Victoria... Ce n'était pas vraiment ça. "Il est hors de question que tu fasses ta tête brûlée. On ne sait même pas d'où ils nous surveillent, se serait du suicide." Et il était également hors de question qu'elle mette leur enfant en danger. Ils avaient attendu bien trop longtemps avant que cela n'arrive, ce n'était pas pour tout faire planter maintenant. Et le français savait qu'il avait raison. Ils en savaient trop peu sur la façon dont la Menace opérait de toute manière.

Les différents membres de La Menace (dont ce n'était pas le vrai nom, rappelez-vous que c'est la Gazette qui les a surnommé ainsi!) observaient les sorciers. Ils en voyaient certains qui étaient pris d'envie de rebellions, fort heureusement pour les enfants, ils étaient temporisés par ceux qui se sentaient plus concernés par le sort des otages : les parents ou plus généralement les proches de chaque enfant enlevé. Mais ils n'écoutaient toujours pas assez attentivement ce qu'ils disaient…

Les membres de La Menace levèrent les bras au ciel et une image apparut au centre de la rue, à hauteur de toit pour que tout le monde puisse la voir. L'image représentait tous les enfants endormis. Ils étaient allongés sur un filet aux mailles fines… au dessus du vide. En-dessous d'eux, on voyait une longue chute comme on n'en trouve que dans les plus grandes chaînes de montagnes avec en dessous ce qui paraissait être un simple filet d'eau, mais il était clair que c'était seulement parce que les enfants étaient très hauts par rapport au sol que ce cours d'eau paraissait si petit. Les enfants étaient des otages, et les otages sont potentiellement en danger. Toutefois, le filet était sûr, il ne se casserait pas par accident : les enfants ne tomberaient dans le vide et vers une mort certaine que si les sorciers continuaient à refuser d'écouter ce qu'ils avaient à dire.

L'image resta suspendue quelques minutes pour ensuite disparaître quand tous les membres de la Menace baissèrent les bras en parfaite et totale harmonie. Leurs voix mêlées reprirent alors leur discours, sans pour autant mentionner ce qu'ils venait de monter : il semblait que ce message-ci était très clair et n'avait pas besoin d'être explicité.

« Le Royaume-Uni n'était qu'un début. Nous allons finir par obtenir ce que nous voulons, et ne vous y trompez pas, nous ne sommes pas comme ce Voldemort ridicule. Nous ne sommes pas non plus contre l'insertion des nés-moldus dans le monde magique, la magie est un don, s'il est offert c'est toujours pour une bonne raison. Ce que nous ne voulons plus c'est que les enfants sorciers soient mêlés aux moldus au sens large. Notre monde doit resté séparé de celui des impurs sans magie. Nous ne devons pas apprendre à nos enfants que l'amitié avec les moldus est possible alors que s'ils apprenaient notre existence, ils essaieraient de tous nous faire disparaître. Pour regagner notre gloire d'autrefois, nous exigeons de tous les pays, de toutes les écoles, de tous les Ministères qu'ils travaillent en ce sens, et cela commence par vous tous, sorciers. Enlevez vos enfants des écoles mixtes, créez des écoles primaires uniquement pour les enfants de notre peuple. Ne laissez pas la technologie envahir vos vies. » Le message touchait quasiment à sa fin, La Menace restait pour voir l'impact de leurs actes, les réactions… S'ils considéraient avoir touché un minimum leur public, ils rendraient les enfants et partiraient… Non sans un dernier coup d'éclat évidemment.

Prenez en compte ce poste pour votre réponse & une fois que vous avez posté, prévenez la personne suivante par MP (ou sms si vous en avez la possibilité)

Ordre de passage (vous avez 48h pour poster quand votre tour arrive) :
- Joshua Darkflower
- Lena Marks
- Cordélia Warldof
- Jason Harris
- Roy Bradley
- Susan Montgomery-Bones
- Quentin Montgomery-Bones
- Linwood Saroyan
- Connor Spencer
- Eliot Walsen
- Charisma Kostovak
- Elyna Artanis
- Nikolaï Kristov
- Asher Peterson
- Matt Stevens
- Victoria Kostovak
- Cameron McQueen
- Damian Kostovak

Le membre 'Pensine' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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'Attrapeur' :

Résultat : 33

Joshua était certes empathique, mais question compassion on pouvait repasser. Il ressentait sans peine la détresse, l'angoisse, la peur qui émanait des gens autour de lui mais son esprit était bien trop tourné vers l'opportunité que présentait cette attaque pour vraiment songer à se mettre dans les chaussures de tous ces parents qui souffraient, c'était l'adrénaline qui le guidait, qui l'aveuglait presque et malgré tous les signes qui lui demandait de faire attention il était prêt à foncer tête baisser pour comprendre. Ils étaient trop proche d'un développement, ils avait travaillé trop dur, pour rester à rien faire en écoutant un groupe d'hologramme fanatique développer des idées d'un autre âge.
Mais lorsqu'il croisa le regard de Quentin celui ci le ramena dans le moment présent, il n'aurait jamais supporter être responsable de quoique ce soit qui fasse que Quentin dusse le regarder comme ça une fois de plus. La supplication silencieuse dans les yeux de l'ancien Serpentard ainsi que la vague de sentiments qui le heurta avec celui ci donnèrent des frissons d'effroi à Joshua. Il ne pouvait pas prendre cette décision seul, il ne pouvait pas être responsable. Mieux vaut prévenir que guérir comme on dit et Joshua doutait qu'on puisse guérir une cinquantaine d'enfants tombés inconscients au fond d'une rivière elle même au fond d'un ravin.
Il posa sa main sur l'épaule de son mentor
- Très bien, on attend.
Il reporta son attention sur le groupe. Croisant les bras sur la poitrine, on pouvait sans mal voir que Joshua n'était pas très réceptif au message. C'était d'un ridicule. Le lien avec le monde moldu était nécessaire et important, ils vivaient déjà dans un semi secret, leur existence cachée au grand publique, que souhaitait la Menace en plus, qu'ils créent un univers parallèle pour n'avoir aucun lien avec eux ? Et pour les nés moldu ça se passait comment ? On les arracherait à leur famille pour pas qu'ils soient corrompus ?

« Oh Merlin ! Regarde ! C'est Payton ! » En effet, sur l'image projetée, on apercevait tous les enfants disparus et parmi les plus grands d'entre eux, donc les plus vieux, on pouvait reconnaître la jeune préfète de Poufsouffle dont le corps formait un creux plus profond dans le filet que les bébés ou jeunes enfants. L'adolescente, comme tous les autres, dormait à poings fermés. La voir ainsi suspendue au-dessus du vide n'était pas très bon pour les nerfs de la pâtissière, mais elle doutait que ce fusse mieux pour Jason.

Elle jeta un regard perdue vers Lena pour quémander éventuellement un conseil, ou plutôt une parole rassurante. Il fallait que quelqu'un dise que ça allait aller bien, que les enfants allaient revenir sain et sauf. Sentant combien La Menace essayait de les impressionner, Cordélia fit un effort pour mieux écouter ce que disait leurs ennemis. « Ils vont s'en prendre aux autres pays… » Murmura-t-elle sans savoir si elle se parlait à elle-même ou si c'était à Lena et Jason qu'elle s'adressait. « Plus personne ne sera en sécurité... » Quelque part, elle s'était toujours dit que si les choses dégénéraient, elle pouvait encore rentrer aux États-Unis en emmenant toute sa famille avec elle. Mais maintenant elle réalisait que ce serait vain car, comme La Menace venait de le dire, le Royaume-Uni n'avait été qu'une première étape… Et c'était tout le monde sorcier qui était visé. Elle pensa alors à son ancienne école, Durmstrang. Ils auraient moins de problèmes que Beauxbâton et Poudlard vu qu'ils étaient déjà stricts : pas d'étude des moldus, pas de nés-moldus en leurs murs etc. Est-ce que ça les protégerait pour autant ? Avec des fanatiques aussi puissants, rien n'était moins sûr.

{HRP : en raison de mon absence à partir de demain matin j'ai échangé mon tour avec Lena, c'est donc à son tour}

Traiter Voldemort de 'ridicule' avait de quoi glacer le sang : même Harry Potter, Albus Dumbledore ou Minerva McGonagall ne s'y serait risqué. Pas par peur, mais par respect franchise : même s'il était l'une des pires figures du monde moderne, Lord Voldemort n'avait rien de ridicule. Il avait été maléfique, puissant, innommable et cruel, mais tout le monde reconnaissait ses pouvoirs Jason change de camp, paf.

Le discours de la Menace était toujours le même... à une différence près : la présence des nés-moldus ne semblait plus trop la déranger, non, ce qu'elle voulait c'était l'arrêt définitif de toute relation avec des personnes sans pouvoir magique, les vrais moldus.
C'était bien, c'était mine de rien moins restrictif que les critères peu souples de Lord Voldemort. On pouvait garder Hermione Granger en Ministre, you-hou ! Là, on nous donnait l'ordre de cesser toute activité avec des moldus parce que c'était pour notre bien. Héhé ! Malin. Ils étaient forts en fait, un citoyen lambda aurait même presque pu se faire avoir. Enfin, un citoyen lambda bien âgé, bien à la ramasse, bien raciste et bien à côté de ses charentaises.
Mais non, rien à faire, même bien tourné, ça restait de la discrimination. Les moldus faisaient bel et bien partie de la vie des sorciers, que la Menace le veuille, ou non.

- Oui, c'est elle.

Cordy avait raison : il s'agissait bien de Payton, allongée sur un filet avec tous les autres enfants. Déjà, ils n'avaient pas menti. Ça foutait bien la pétoche, certes, mais ils n'avaient pas menti. Maintenant, il suffisait de faire précisément ce que la Menace voulait. Espérons juste qu'ils n'allaient pas exiger un sacrifice de moldu en plein Traverse, ça pouvait faire tâche. Il leur fallait du temps, pour la prochaine fois, pour la prochaine attaque il leur fallait du temps pour se préparer et pour riposter. Mais là  c'était trop tard, ils avaient un coup d'avance et étaient imprenables. Il fallait leur obéir, sous peine de faire tomber tous les enfants dans le vide en moins de temps qu'il ne le faut pour dire "crêpe".

Roy commençait à se dire que Wood avait raison: ce n'était pas tout à fait comme la dernière fois - qu'il n'avait d'ailleurs pas connue. L'accent américain, l'évocation des autres Ministères... Voldemort n'avait - presque - opéré qu'au Royaume-Uni, ou en tout cas, pas en dehors de l'Europe si l'on en croyait leurs cours d'Histoire de la Magie et oui, parfois il écoute quand ça parle de castagne. Il hocha donc la tête aux paroles suivantes de Connor, perplexe. « Peut-être ? » chuchota-t-il à son tour. Il pensait à Joy, et à la Bulgarie. Aux rumeurs concernant Durmstrang... « Après, si on pense que l'accent de la femme qui a disparu n'était pas une simple coïncidence, ça peut être bien plus que ça... » Quelles étaient les chances pour qu'une seule et unique américaine ait décidé de rejoindre la Menace ?

L'ancien Poufsouffle se tut: les membres de la Menace avaient repris la parole, et s'étaient arrangés pour afficher aux yeux de tous un spectacle - car comment parler d'autre chose ? - glaçant. Roy pensa - distraitement - à un vidéoprojecteur moldu, et songea que pour des gens qui ne voulaient rien avoir à faire avec ces derniers, ils puisaient tout de même des idées ressemblant aux leurs. Les hologrammes magiques, les projections à distance... « On a déjà le Code International du Secret Magique, qu'est-ce qu'ils veulent de plus ? On ne va pas s'isoler du monde entier ! » murmura-t-il furieusement. Et sa famille moldue, il l'abandonnait aussi ? C'était insensé, enfin ! « Et puis, pour des gens qui sont contre la technologie, ils s'en inspirent quand même pas mal, non ? » ajouta-t-il après coup. C'était de la magie de très haut niveau, à n'en pas douter. Mais d'où est-ce que ça sortait ? Comment avaient-ils développé ce genre de sortilèges ? C'était là le vrai mystère. Mais pour l'instant, tout ce que Roy espérait, c'était que les enfants allaient s'en sortir en un seul morceau. Il était plus proche de s'être retrouvé lui-même dans les filets que d'y avoir eu sa propre progéniture au grand soulagement de Joy, aussi ne pouvait-il imaginer ce que ressentaient les parents présents.