[EVENT] Apparition publique de La Menace !

Cameron devait bien l'avouer, il ne savait pas quoi faire. Il n'avait pas l'habitude de gérer ce genre de débordement bien entendu, vu qu'il n'était pas dans les équipes allant sur le terrain de la Justice Magique mais dans ceux qui rendaient leurs jugements, mais tout de même, la chose le mettait mal à l'aise. Il avait l'impression d'être inutile, de ne pas pouvoir faire quoi que ce soit pour sauver les enfants. Lorsque la Menace laissa les sorciers voir où étaient les enfants, le sang de Cameron ne fit qu'un tour. Ils étaient au dessus du vide, avec comme seul soutient un filet qui ne laissait pas vraiment l'anglais en confiance. Heureusement, aucun des têtes brûlées qu'il avait rejoint n'avait bougé. L'idée de celui qu'il ne connaissait pas (Matt) était même passée inaperçue. Et si vous vouliez l'avis de Cameron, c'était tant mieux. Comment pouvaient-ils être sûrs que les boutiques étaient plus sûres que la rue ? Les portes avaient été ouvertes pour que tout le monde entende, que tout le monde soit à l'écoute... Ils n'étaient pas stupides, si tel était le cas, ils avaient surement posté des complices un peu partout pour éviter le moindre débordement... Leur discours en tout cas ne plaisait pas particulièrement à Cameron. Il trouvait cela complètement stupide à vrai dire, mais il se retenait de toute remarque et critique. Pas sûr que cela aide grandement à la cause des jeunes sorciers prisonniers.

Malheureusement pour Damian, la phrase de son épouse était trop pleine de bonne volonté pour qu'elle ne le dise que pour plaisanter. La situation en elle-même étant compliquée, il se doutait qu'il était difficile pour elle de rester là à ne rien faire. Il la connaissait assez bien maintenant pour savoir que la famille était quelque chose de sacré pour elle et que toucher à ne serait-ce qu'un cheveu de ses nièces et neveux était en quelque sorte signer son arrêt de mort. Et qu'elle n'hésiterait aucunement à se lancer dans une course-poursuite effrénée pour abattre celui ou celle qui aurait fait du mal à ceux qu'elle chérissait. Heureusement, elle avait encore assez de bon sens pour penser à leur enfant avant de penser à une vengeance. Damian la comprenait, il ne savait pas vraiment comment lui aurait réagit si on lui avait dit que sa nièce avait été capturée. Heureusement pour lui, cette demoiselle n'était pas encore née et était bien à l'abris. Mais il aurait sans doute agit de la même façon, après tout, il s'agissait de la fille de sa chère et tendre soeur. "Comment tu sais ça ? Comment font-ils ?" Victoria le surprendrait donc toujours. Il ne doutait nullement de ses compétences magiques, loin de là, mais il ne savait pas vraiment jusqu'où s'étendait son savoir. Lui-même n'y connaissait rien à la magie noire. Elevé en France, le fait qu'il soit russe n'avait jamais semblé lever le doute sur sa scolarité. Si Beauxbâtons avait été son fief pendant deux ans, il avait ensuite été à Poudlard pour retrouver sa soeur perdue depuis sa naissance. Durmstrang n'avait jamais été dans la balance.

Les membres de la Menace étaient satisfais : les sorciers avaient enfin compris qu’ils devaient écouter. Ils allaient donc pouvoir partir bientôt, leur discours touchant à leur fin. « N’oubliez pas nos paroles : bientôt nous frapperons chaque pays, chaque école, et la pureté de la magie sera ainsi sauvegardée. » Il restait des parts d’ombres, ils n’avaient pas tout dit de leurs objectifs. C’était à dessein : il fallait que les sorciers continuent de s’inquiéter pour leur progéniture pour voir qu’ils avaient raison. Car s’affaiblir face aux moldus ne ferait que les mettre dans la même position de danger. C’était l’avenir que La Menace entendait protéger.

Dans un crépitement, ils disparurent tous en même temps, les silhouettes encapuchonnées transformées en corbeaux s’envolant dans le ciel pour s’effacer petit à petit dans le ciel clair de ce jour d’août.

Au moment où ils s’en allaient, les enfants réapparurent, devant leurs parents ou leurs proches, mais toujours endormis. Une nouvelle vague de panique gagne le Chemin de Traverse : ils ne réagissent pas ! Vont-ils se réveiller ? Le sort qui leur a été lancé était-il dangereux pour leur santé ? Tous sont partagés entre inquiétude et soulagement : inquiétude de ne pas voir les enfants éveillés, mais soulagement de voir qu’aucun d’entre eux n’est tombé au fond d’un gouffre. Et c’est exactement ce sentiment que La Menace tenait à laisser derrière elle...

/!\ Dernier tour /!\
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Ordre de passage (vous avez 48h pour poster quand votre tour arrive) :
- Joshua Darkflower
- Lena Marks
- Cordélia Warldof
- Jason Harris
- Roy Bradley
- Susan Montgomery-Bones
- Quentin Montgomery-Bones
- Linwood Saroyan
- Connor Spencer
- Eliot Walsen
- Charisma Kostovak
- Elyna Artanis
- Nikolaï Kristov
- Asher Peterson
- Matt Stevens
- Victoria Kostovak
- Cameron McQueen
- Damian Kostovak

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'Attrapeur' :

Résultat : 29

Joshua trépignait presque d'impatience attendant que le groupe masqué finisse son blabla, qui était aussi utile qu'il était intelligent. Dans un crépitement les différents membres du groupes se changèrent en corbeaux avant de s'envoler dans le ciel londonien. ça c'était étrange par contre, au vu de ce qu'il c'était passé précédemment il aurait plutôt pensé que la communication terminée elle serait coupée et qu'ils disparaîtraient comme la jeune femme qui c'était éloignée du speech préparé. Cette transformation ne faisait que renforcer le sentiment d'incompréhension de Josh et l'éloignait de son idée de projection. Le corbeau était très symbolique comme animal, mais vers qu'elle mythologie s'orienter ? ça avait tout l'air d'un mauvais présage, d'une menace, il faudrait qu'il aille fouiller une bibliothèque pour récupérer plus d'info là dessus.
En tout cas, d'après ce qu'ils avaient dit, ce n'était pas un phénomène qui allait se limiter à la seule Grande-Bretagne, peut être même que ça avait déjà commencé ailleurs. Il semblait à Joshua qu'ils avaient tenus l'affaire relativement secrète, et peut être que les autres pays en faisait de même, mais un évènement de cette ampleur allait fatalement remonter aux oreilles de leur voisins, surtout que la menace pesait aussi sur eux et sur leur écoles.
Un mouvement de foule s'engagea quand les enfants, encore inanimés, réapparurent là où c'était trouvé la Menace.
Joshua était soulagé qu'ils ne leur soit rien arrivés. Il songea néanmoins que la proche rentrée à Poudlard allait être un peu plus surveillée que les précédentes et fit une grimace en pensant aux mesures extrêmes qui allaient sûrement être envisagée par le ministère.

Cordélia continuait à céder à la panique et son cerveau n’enregistrait quasiment pas ce qui se disait. C’est d’un air presque absent qu’elle assista à la disparition de la Menace dans une nuée de corbeaux. Toutefois, elle revint bel et bien à elle quand Payton réapparut allongée à ses pieds, à peu près dans l’espace entre Jason et elle. « Oh Merlin ! Payton ! » Elle s’agenouilla aussitôt auprès de la jeune fille qui, à son grand soulagement, respirait. Mais elle dormait encore. Cordélia n’était pas assez bonne en magie pour l’ausculter avec sa baguette, elle jeta donc un coup d’œil au père de la préfète dans l’espoir que lui sache le faire. « Biedne dziecko…» Murmura-t-elle dans są langue maternelle (au sens stricte, car są mère était polonaise) en caressant les cheveux de Payton. C’était une épreuve terrible pour une si jeune fille, et encore, la poufsouffle n’était pas la plus jeune des enfants enlevés durant ces trop longues minutes.

Elle s’arracha à cette contemplation et regarda autour d’elle : tous les enfants étaient dans le même état. Et ils étaient tous entourés d’adultes. Elle souhaita alors de tout son coeur que cette histoire puisse être laissée derrière eux, même si elle avait l’impression, même sans avoir été directement concernée (encore que Payton était à ses yeux comme une nièce/une filleule), qu’elle allait avoir beaucoup de mal à sortir de chez elle avec ses enfants dans les prochaines semaines… dire que Stephen repartait bientôt pour Poudlard. Est-ce que ça irait pour son aîné ?

Elle baissa de nouveau les yeux sur Payton : ils seraient peut-être tous plus en sécurité à Poudlard, là où il y avait des dispositifs magiques et des adultes compétents H24.

A l'instant où Payton réapparut et qu'elle se retrouva allongée entre Cordélia et lui, Jason fut soulagé. Soulagé dans un premier temps que sa petite ne soit pas tombée dans le gouffre, soulagé que finalement, la Menace ait tenu parole. Cordy se jeta sur elle, Jason allait faire de même quand il pensa qu'il fallait dans un premier temps vérifier que tout allait bien chez sa fille. Il passa sa baguette sur elle pendant plusieurs secondes et après avoir jeté les sortilèges de contrôle nécessaires pour voir si elle allait bien, il rangea sa baguette. Le professeur de potions se baissa alors, et attrapa sa fille dans ses bras en la serrant fort.

- Payton, réveille-toi. Réveille-toi ma chérie.

Il priait pour que sa fille se réveille, saine et sauve, en bonne santé.
A partir de là, il ne la lâcherait plus jamais. Il prendrait cette Menace au sérieux et ferait tout pour leur faire payer ce qui venait de se passer. On ne s'en prenait pas à sa fille, on ne s'en prenait pas à des enfants innocents sans en payer les conséquences. Foi de Harris, ils allaient payer.

Tous les pays... ça faisait froid dans le dos. Écoutant attentivement les remarques de Linwood, Roy ne put que reconnaître que sa cadette marquait plusieurs bons points. En ce qui concernait les sorts employés par les membres de la Menace, le brun s'était rapidement vu songer aux inventions moldues, et à la possibilité que l'organisation s'en soit inspirées. Même si ça aurait été drôlement ironique: ils prônaient une vie totalement détachée des moldus, et pourtant, se baseraient sur leur ingéniosité pour mener à bien leurs plans ? D'autre part, s'agissait-il vraiment de magie noire ? Roy n'avait pas vécu la guerre contre Voldemort, il avait été trop jeune pour ça. Mais ce qu'il voyait là, maintenant, ne lui inspirait pas exactement la même réaction que ce qu'il ressentait quand il était question de magie noire. A part peut-être quand des corbeaux apparurent en lieu des membres de la Menace. Il devait leur reconnaître un certain don pour le théâtral. « Bon débarras. » marmonna-t-il après avoir finalement relâché un souffle qu'il n'avait pas été conscient d'avoir retenu.
Ses pensées concernant la forme de magie employée par la Menace furent néanmoins balayées par la ré-apparition des enfants - dont l'outrecuidant qui avait osé le traiter de vieux un peu plus tôt -, et une nouvelle vague d'inquiétude semblant s'emparer de la foule. Restait à espérer que les enfants se réveilleraient bien vite, et surtout, ne présenteraient aucune séquelle suite à tout ça...

Les dernières paroles de la Menace n'étaient pas pour rassurer Quentin. Ils promirent de toucher chaque pays et chaque école du monde, pour asseoir leur pouvoir, et imposer leurs idées. Ça pouvait terrifier plus d'une personne, même Voldemort n'avait pas fait si fort. Le policier magique était cependant certain que ce genre de discours était largement exagéré, personne ne possédait autant de pouvoir : dans l'histoire on n'avait jamais vu ça. Ils avaient profité d'un – certes – coup de maître, pour installer la terreur et se faire entendre, mais à l'heure actuelle leur coup de maître le plus percutant s'était déroulé aujourd'hui, le rapt d'enfants. Qui disait qu'ils arriveraient à recommencer ? Personne. Tous les sorciers, et les policiers magiques et aurors en tête de liste étaient maintenant prévenus du danger et allaient veiller à ce que ce genre d'incident n'arrive plus jamais. Et nulle part ailleurs dans le pays. Même si pour ça ils devaient décréter l'état d'urgence et passer 24h/24 au travail.

La Menace tint parole et rendit les enfants endormis à l'instant où elle s'envola dans les airs sous  la forme de corbeaux. Eléonore, Lysandre, Marcus et Artémis apparurent tout autour de Quentin et Susan et la vision de ses 4 enfants inanimé, comme morts, toucha l'ex-Serpentard plus qu'il ne l'aurait cru. Il réalisa à cet instant là que la Menace aurait pu tout aussi bien renvoyer 4 cadavres devant lui. Ils étaient jeunes, sans baguette magique et sans défense, ils offraient une cible idéale. A condition bien sur d'être un lâche.

Susan s'approcha de Lysandre qui dormait près d'elle et avant que ses enfants ne se réveille – car ils allaient se réveiller – Quentin regarda sa femme et lui lança, une lueur meurtrière dans le regard :

- Ils vont payer, les uns après les autres. Ils vont payer.

L'ex-Poufsouffle connaissait suffisamment Quentin pour savoir quand il franchissait son seuil de tolérance. Elle était avec lui à la bataille de Poudlard, quand elle s'était faite torturer par Sid Avery Jr. et que le préfet des Serpentard était devenu quelqu'un d'autre pour la sauver. Elle ne l'avait jamais plus vu ainsi depuis.
Quentin le savait, la Ministre de la Magie donnerait le feu vert pour arrêter coute que coute chacun des membres de la Menace. Certains devaient même avoir déjà infiltré le Ministère de la Magie, d'ailleurs. Quentin en était certain, dans un feu croisé avec eux, il ne lancerait pas que des Expelliarmus. Il était de toute manière prêt à parier que les rares complices qu'il arriverait à capturer préférerait mourir plutôt que de parler. Ils allaient être servi : Quentin qui arrivait toujours à se contrôler, venait de perdre la dernière de ses barrières, après de longs mois difficiles.

Il s'approcha sans attendre de Marcus, le porta et le déposa près d'Eléonore, non loin de Susan, pour regrouper tout ses enfants. Il leur mis son manteau sous la tête pour éviter qu'ils ne touchent le sol pavé de la ruelle. Il fit de même avec Artémis mais la garda dans ses bras, serré contre son corps. Il la secoua timidement pour tenter de la réveiller : comme il le pensait, ils n'étaient pas endormis, mais encore sous l'influence d'un sort.
Tout comme Susan, Quentin sortit sa propre baguette et essaya les sorts qu'il connaissait, afin de réveiller ses enfants. Après l'Enervatum qui n'eut aucun effet, le policier essaya autre chose avec l'énergie du désespoir.

- Finite Incantatem.

Voyant que celui-là et une bonne demi-douzaine de contre-sorts ne marchaient pas non plus, Quentin commença à paniquer, encore sous le choc de voir ses enfants inanimés sur le sol. Il essayait néanmoins toujours de rassurer au mieux Susan, c'était elle, dans cette situation, qu'il devait protéger en second.

- Ne t'inquiète pas, ils vont bientôt se réveiller.

Quentin se convainc qu'il s'agissait bien d'un sort à retardement, un sort qui avait ses effets dans le temps. Quel intérêt avait la Menace à mentir ? Pourquoi avoir fait ce cinéma pour finalement ne pas les tuer, mais les laisser pétrifiés ? Certes on avait beau savoir que ça allait passer, ça restait très angoissant de ne pouvoir rien faire. Les enfants respiraient en tout cas, ce qui était bon signe, même passablement dur à voir.