Ξ Sujet: PV + dans la nuit tout les chats sont gris Mer 15 Fév - 16:38
On pourrait penser qu’après cinq ans et plus passé à Poudlard, il n’y avait plus aucun intérêt à enfreindre le règlement et se balader sans raison valable, surtout seul, dans les couloirs la nuit. Cependant, Galadrielle trouvait toujours un malin plaisir à déambuler dans le château plongé dans le noir, éclairée par la simple lueur bleutée qui émanait de l’extrémité de sa baguette. Tout était si calme. Et elle aimait la nuit, cela depuis qu’elle était toute petite. Elle se sentait bien quand tout dormait autour d’elle. L’école semblait encore bien plus vaste sans les flux d’élèves parcourant les couloirs. L’interdit était sans doute aussi un peu excitant.
C’était la nuit de vendredi à samedi. Quelques heures auparavant, exténuée après un entrainement de Quidditch, la jeune fille c’était endormie aux alentours de six heure et n’avait ouvert les yeux que pour le repas. Il faut dire que la journée ainsi que la semaine avaient été particulièrement longue également. Pour ce qui est des conditions d’entraînement, on avait vu pire, mais il y avait tout de même eût un vent assez fort, et le mercure ne montait pas bien haut non plus. Ainsi, le soir venu, comme Galadrielle avait déjà fait sa marmotte, elle ne trouvait plus le sommeil. Elle avait dessiné dans un coin de la salle commune des Griffondors longuement. Puis, lorsqu’elle fut certaine que personne ne la traverserait plus, la tentation fut trop grande.
Gala laissa son petit carnet et son crayon sur le haut d’une étagère avant d’enfiler les bottines qu’elle avait quitté au pied du fauteuil dans lequel elle était blottie. Elle remit le pull couleur aubergine, qu’au coin du feu elle avait enlevé. Il ne faisait pas aussi bon dans les couloirs. Puis, quitta le petit cocon de sa maison. La grosse dame râla un peu, mais pas longtemps. Galadrielle avait de bonne relation avec elle car, comme en première année cette dernière l’effrayait un peu, elle n’osait lui faire des remarques sur ces abominations vocales ou ses plaisanteries douteuses.
On pouvait donc maintenant distinguer une unique silhouette féminine se promener longeant les murs. L’étudiante avait pointé sa baguette vers le bas afin de gêner le moins possible les habitants des peintures dont on pouvait entendre la lente respiration ou les grands ronflements. Elle était à la fois émerveillée comme une enfant, excitée et aussi un peu angoissée à l’idée de se faire prendre. Pas tellement pour la punition qui pourrait s’en suivre, ça encore, elle s’en moquait bien, mais elle n’aimait pas les leçons de morale ainsi que les airs réprobateurs.
Un pas, deux pas, elle marchait avec une extrême légèreté, car dans ce silence de mort, le moindre petit bruit semblait faire un gigantesque vacarme qui ne manquait pas de raisonner comme dans une cathédrale. Un pas, deux pas, et au détour d’un couloir une autre silhouette se dessina sous la pâle lumière bleue de maintenant deux baguettes. L’autre individu avait également fait preuve d’une grande discrétion puisque la Griffondor n’en avait même pas soupçonné la présence. Elle fut si surprise par la collision qu’elle crut un instant que son cœur allait s’échapper de sa poitrine tout passant au même moment dans une sorte d’apnée. Avant relever la tête et de laisser échapper un soupir de soulagement, plaquant sa main libre sur sa poitrine, en remarquant qu’il ne s’agissait là que d’une autre élève vagabonde.
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Tempérance Biel
Parchemins : 823Âge : 19 ans { 24/02/1998 } Actuellement : Assistante de Sortilèges Points : 0
Ξ Sujet: Re: PV + dans la nuit tout les chats sont gris Jeu 16 Fév - 0:19
Dans la nuit tous les chats sont gris
Galadrielle & Tempérance
Emi Burton
"Tempérance Biel: fausse Poufsouffle, vraie criminelle !" Voilà ce que liraient les journaux du lendemain si jamais elle se faisait prendre, elle en était fermement convaincue les reporters les plus sérieux allaient se battre pour un scoop pareil, croyez-le bien ! Non contente d'avoir fait tomber la statuette d'aigle enchantée posée sur le bureau du professeur Flitwick - tandis qu'il passait voir les progrès des élèves de quatrième année avec leurs sortilèges d'attraction - l'envoyant valdinguer par terre et se briser en mille morceaux à l'impact, Tempérance avait cru bon de kidnapper les malheureux morceaux - profitant de la distraction du professeur de Charmes et de charme *kof kof* Flitwick, ce sex symbol et du fait que le bruit avait été étouffé par l'ambiance généralement éclectique des cours pratiques. Elle avait complètement paniqué. N'ayant pas le temps d'essayer de réparer la figurine, et haïssant au plus haut point l'idée d'être une fois de plus Tempérance, l'empotée de service qui s'était débrouillée pour briser ce qui devait être - avec sa chance - l'objet pré-fé-ré de l'un des professeurs les plus aimés de Poudlard, elle avait sombré dans le grand banditisme. Oh, comme elle était faible et influençable, songea-t-elle amèrement, alors qu'elle enfilait le dernier accessoire de sa tenue camouflage: un bonnet noir, destiné à la cacher aux yeux de Rusard si elle venait à le croiser le déguisement imparable: on m'voit, on m'voit plus, on m'voit plus, on m'voit !
C'est ainsi que Tempérance Biel se trouva hors de son lit et hors de sa salle commune par un vendredi soir qui aurait pu être des plus tranquilles. Le cœur de l'Irlandaise battait à tout rompre, tandis qu'elle serrait dans sa main la petite statuette, qu'elle était parvenue à réparer dans le confort de son dortoir - rideaux du lit à baldaquin tirés, et prétextant qu'elle ne voulait voir personne, sous aucun prétexte, parce qu'elle pensait avoir des symptômes de Dragoncelle. Si elle croisait Rusard, elle était cuite. Si elle croisait Miss Teigne, elle était cuite. Si elle croisait Flitwick, elle était cuite. Enfin, peut-être pas cuite-cuite. Le professeur Flitwick était gentil. Mais elle détestait l'idée de lire la déception dans ses yeux brillant habituellement de fierté. Tempérance était peut-être une empotée, mais elle avait toujours eu des facilités pour le cours de Sortilèges. Elle ne voulait pas détruire les espoirs du seul professeur qui ne l'observait pas - encore - comme un chiot certes adorable mais particulièrement prompte à l'accident. Ce soir, elle sauvait ce qui lui restait de réputation, ou elle mourait d'une crise cardiaque en croisant - une fois de trop - le chemin d'Argus Rusard. Pas d'entre deux. Où se trouve Alan quand on a besoin d'une diversion ?
Dans le silence du château endormi, Tempérance se retrouvait seule avec ses pensées funestes. Pourtant, elle tâchait tant bien que mal de rester concentrée sur sa mission. Se faufilant à pas de loups, elle approchait petit à petit du couloir où se trouvait la salle de classe du professeur Flitwick. Elle savait que le professeur était trop confiant en ses élèves pour verrouiller sa salle à l'aide de sorts compliqués. Un simple Alohomora devrait suffire. Ensuite, elle n'aurait plus qu'à reposer l'aigle à sa place, et espérer que Rusard et ses gros yeux globuleux ne l'attendraient pas à la sortie de la salle, la respiration haletante et l'hygiène globale assez discutable.
Pourtant si concentrée, Tempérance sursauta violemment lorsqu'au détour d'un couloir, son visage se retrouva éclairé par une baguette autre que la sienne. « Aaaah ! » Par tous les hippogriffes. Son cœur lui criait "Rusard Rusard Rusard", mais ses yeux - fonctionnels même si elle ne portait pas ses lunettes de malheur - lui disaient qu'il ne s'agissait que d'une autre élève. Élève qui, au passage, paraissait aussi sous le choc que la blonde. C'était déjà un bon point: elle n'allait pas se faire dénoncer. Pas qu'elle ne craigne beaucoup la punition. Les retenues, elle connaissait Tempérance: cancre en devenir. Elle n'en avait pas fait des milliards, mais elle savait que ça n'était pas non plus traumatisant. En revanche, l'idée de sentir le petit regard haineux d'Argus Rusard posé sur elle... Elle en frissonnait d'avance. « Euh... Qu'est-ce que tu fais là ? Le couvre-feu est passé tu sais... » chuchota-t-elle en réfléchissant rapidement. Pouvait-elle prétexter qu'elle rentrait de la bibliothèque et n'avait pas vu le temps passer ? Ou qu'elle accompagnait la préfète de Poufsouffle - qui s'avérait également être son amie -, Payton, dans sa ronde ? Mais était-ce seulement le soir de sa ronde ? Peu importait: il lui fallait gagner du temps. Scrutant le visage bleuté de sa camarade, Tempérance tentait de déterminer ses chances de sortir de cette rencontre infortune sans finir pendue par les orteils dans le bureau de Rusard oui, on peut parler de psychose.
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Invité
Ξ Sujet: Re: PV + dans la nuit tout les chats sont gris Dim 26 Fév - 16:30
L'autre demoiselle était une blondinette qui devait être légèrement plus jeune que Galadrielle. On distinguait à peine une partie de son visage à la lumière des deux baguettes. A vrai dire, ainsi plongé dans le noir et à la seule lueur blafarde de leur magie, les deux élèves avaient un aspect fantomatique. « Euh... Qu'est-ce que tu fais là ? Le couvre-feu est passé tu sais... » On pouvait maintenant lire un large sourire sur le visage de la Griffondor. Difficile de savoir si celui-ci était plutôt amical, amusé, ironique ou moqueur, surtout ainsi plongé dans le noir. Mais, même si la brunette avait parfois des réactions qui pouvant être comment dire... mal prise ? Et bien ce n'étais pas foncièrement méchant. De plus qu'elle sentait la jeune fille un peu déconcertée.
Son rythme cardiaque avait cessé de s'affoler. « Je le sais probablement aussi bien que toi. » Il n'y avait absolument aucune animosité dans sa voix. « Cela peu paraître idiot mais j'aime le château la nuit. » Elles chuchotaient, pourtant, Galadrielle avait la sensation qu'un centaure aurait été moins bruyant dans ces couloirs glacés ou tout dormait à cette heure de la nuit. Aussi elle finit par ressentir une légère angoisse. Après tout elle aurait aussi bien pu tomber sur un professeur, un préfet ou le perfide petit Rusard avec son regard mauvais. La jeune fille avait déjà dû se rendre dans le bureau de celui-ci sous la demande du garde chasse afin de transmettre un paquet. Cela n'avait fait que renforcer le profond sentiment de malaise qu'inspirait l'odieux personnage: une étagère ou s'alignait quatre chat empaillés et ou se promenait le vivant.
Bien bien. En tout cas Gala ne tenait pas à rester là. « Et toi qu'est-ce que tu viens faire là ? » dis-t-elle tout en posant ses yeux noisettes sur la petite statuette que la l'autre étudiante tenait dans la main. La Rouge l'avait déjà vu ce bibelot terriblement kitch, sur le bureau du professeur Flitwick. Et si elle se demandait véritablement ce que cette chose faisait entre les mains de la jeune blonde, elle était à peu près sur au moins que personne ne voudrait voler cette horreur. <
(HRP - Désolée c'est plutôt court, peu d'inspi' et beaucoup de boulot -_-' )
Dernière édition par Galadrielle Porter le Sam 11 Mar - 15:28, édité 1 fois
Tempérance Biel
Parchemins : 823Âge : 19 ans { 24/02/1998 } Actuellement : Assistante de Sortilèges Points : 0
Ξ Sujet: Re: PV + dans la nuit tout les chats sont gris Dim 5 Mar - 12:16
Rusard Rusard Rusard chantait - cruellement - une voix dans sa tête, tandis que la jeune Poufsouffle tâchait de calmer les battements de son cœur, tout en observant la personne étant apparue en face d'elle - et qui n'était définitivement pas Argus Rusard. Ou bien, Argus Rusard avait pris du Polynectar et s'était transformé en une jeune Gryffondor brune aux épais sourcils et au sourire énigmatique. Rusard n'a pas de Polynectar en sa possession, se rassura-t-elle bravement, tout en notant dans un coin reculé de sa tête qu'elle poussait peut-être la paranoïa un peu loin.
Serrant toujours la petite statuette en forme d'aigle dans sa main, Tempérance retrouva sa voix, et parvînt à faire remarquer à son aînée que le couvre-feu était passé - genre: "Moi j'en suis visiblement consciente, donc c'est forcément toi qui es en tort, et s'il-te-plaît ne me demande pas ce que je fais là, ce serait parfaitement déplacé." La meilleure défense était encore l'attaque, non ? C'est ce qu'elle avait cru entendre durant un match de Quidditch, en tout cas. Pas qu'elle se risquerait à monter sur un balai: ses exploits terrestres lui suffisaient largement. Et puis, il faudrait que l'équipe de Poufsouffle soit sacrément désespérée pour qu'on ait recours à elle. Elle n'avait pas exactement brillé par des performances spectaculaires durant ses cours de Vol de première année. Sauf si manquer d'éborgner Madame Bibine était considéré comme spectaculaire.
La jeune Gryffondor lui fit remarquer qu'elle en était tout aussi consciente qu'elle, et Tempérance déglutit difficilement, adressant un sourire d'excuse à sa camarade. Au moins, elle ne semblait pas prête à aller la dénoncer dans l'immédiat. Aux explications de sa camarade, la petite Poufsouffle se surprit même à sourire d'un air compréhensif. « Je peux comprendre. C'est marrant quand tout est calme comme ça. » reconnut-elle d'une petite voix - histoire de ne pas faire écho dans tout le couloir. « Mais... Tu n'as pas peur de te faire attraper par Rusard ? » Décidément, les Gryffondor méritaient leur réputation d'inconscients. Elle remarquait que son aînée ne semblait absolument pas angoissée à l'idée de se faire attraper, et ne savait pas si elle devait le prendre pour du courage, ou de l'inconscience. Peut-être un peu des deux ? Tempérance avait elle aussi été plutôt calme jusque là, mais se retrouver nez à nez avec une personne qu'elle n'avait absolument pas entendu arriver avait doublé son stress en l'espace d'un instant. Si elle n'avait pas entendu venir la Gryffondor, comment pourrait-elle anticiper Rusard ? A sa respiration haletante, probablement.
Tempérance tressaillit lorsque la jeune fille lui demanda ce qu'elle faisait là trahison ! On n'avait dit pas de questions indiscrètes, suivant son regard, posé sur la statuette qu'elle avait toujours en main. Elle lut dans ses yeux qu'elle l'avait reconnue - l'objet n'était pas exactement discret -, et pesa rapidement le pour et le contre. Prétexter qu'elle rejoignait Payton pour sa ronde semblait à présent vain. Et puis, pourquoi se trimbalerait-elle le bibelot du professeur Flitwick pour l'occasion ? A court d'idées, la jeune Poufsouffle soupira faiblement, et montra la statuette à sa camarade. « Je ramenais ça dans la salle de classe du professeur Flitwick. » avoua-t-elle, sentant ses joues chauffer devant cette admission honteuse. Et puis: « Je ne l'ai pas volé, hein ! Je l'ai fait tomber sans faire exprès hier, du coup je l'avais pris pour le réparer, et je voulais le remettre sur son bureau avant qu'il ne s'en aperçoive... » Pas envie de passer pour une kleptomane, merci bien. Maladroite compulsive était un titre qui lui suffisait largement.
La jeune Poufsouffle sentit son cœur louper un battement alors qu'elle croyait entendre un bruit de pas résonner au loin. Elle leva un regard alarmé vers sa camarade. « On est tout près de la salle de Charme, si on se réfugie dedans, je pourrai accomplir mon méfait et mourir en paix on sera à l'abri le temps de s'assurer que personne ne s'aventure dans le coin ! » proposa-t-elle très rapidement, serrant la statuette plus fort dans sa main. Certes, cela voudrait aussi dire que si quelqu'un décidait de visiter ladite salle de classe, elles seraient prises au piège, mais Tempérance n'avait pas de meilleure idée dans l'immédiat. Faisant volte-face, l'oreille attentive, elle se pencha à l'angle du couloir pour vérifier qu'elles ne risquaient rien avant de se lancer.
Dernière édition par Tempérance Biel le Mer 8 Mar - 22:20, édité 1 fois
Invité
Ξ Sujet: Re: PV + dans la nuit tout les chats sont gris Dim 26 Mar - 15:39
« Je peux comprendre. C'est marrant quand tout est calme comme ça. Mais... Tu n'as pas peur de te faire attraper par Rusard ? » Je souris malicieusement aux mots de la jeune fille avant de lui répondre d'un air complice « Ca n'en est que plus grisant... » J'étais peut-être folle. Mais il est bien connu que l'on trouve chez certaines choses de l'attrait seulement car elles sont interdite, c'est excitant. Après je ne prenais pas non plus de risques inconsidérés. J'avais aussi entendu par le parrain de mon oncle (un vieil homme aigri mais qui sait beaucoup de chose car il connait beaucoup de gens) que la surveillance du château était devenue une priorité et que bientôt d'importantes mesures nouvelles seraient mise en place. Donc autant profiter tant qu'on le peut. « Puis même s'il a probablement envie de nous empailler à côté de ses chats, ça m'étonnerait qu'on lui en laisse le loisir. »
Non évidement qu'elle ne l'avait pas volé, cela aurait été révélateur d'une inquiétante kleptomanie. Ceci étant je ne voyais pas trop bien pourquoi se prendre la tête avec un tube de colle lorsqu'on possède une baguette et, pour ma part, je crois que le dieu du bon goût lui aurait fait grasse de ne pas tenter de sauver cette chose. Enfin bref. On aurait peut être pu discuter encore un peu mais on ne nous en laissa pas le temps. « C'est le moment de croire que j'entends des bruits de pas dans le couloir » Ainsi que commence le roman de Gide. Mon côté L ou Serdaigle qui ressort. Son coeur s'accéléra sous l'effet de la pression, mais elle se dit, face au vif tressaillement et au visage de l'autre étudiante, que celle-ci paraissant bien plus angoissée. Mais sa réaction plutôt immédiate, bien qu'on perçu quelque stress dans sa voix éraillée ( ce qui semblait parfaitement compréhensible au vu de la situation ) était prise avec un certain sang froid. Elle n'avait visiblement même pas oublié son objectif. J'ajoutais cependant tout en commençant à glisser à grand pas le long du mur « Eteint ta baguette. » Avant de prononcer toujours à voix basse Nox.
Il n'y avait pas beaucoup de lumière mais il n'y avait pas non plus beaucoup d'obstacle dans ce couloir. Aussi, nous n'avions pas pour objective d'envoyer des signaux d'alerte à cette personne qui se baladait dans le château. Il aurait était un peu gros de tomber encore sur un élève, ce n'était pas comme si nous tournions au Felix Felicis. La salle de sortilège se trouvait dans un corridor perpendiculaire à celui ci. Je penchais juste la tête afin de vérifier que personne ne nous attendait au détour. Mais rien. Les bruits de pas que nous avions entendu tout à l'heure s'étaient progressivement éloignée avant de s'évaporer. Maintenant je trouvais presque le silence plus lourd. L'avantage quand on entend un bruit, c'est qu'on peut définir d'où il vient. Je me tournais vers la camarade, ou ma complice maintenant si je puis dire. « Pas d'être humain à l'horizon. » Murmurais-je.
Ce n'était pas faut. Ce n'est pas un homme ou une femme qui s'approcha sans qu'on ne puisse le distinguer tout de suite. En fait, on ne le vit qu'une fois qu'il eut poussé un affreux miaulement.
Tempérance Biel
Parchemins : 823Âge : 19 ans { 24/02/1998 } Actuellement : Assistante de Sortilèges Points : 0
Ξ Sujet: Re: PV + dans la nuit tout les chats sont gris Ven 28 Avr - 20:23
L'idée que se faire pourchasser par Rusard puisse avoir quelque chose de grisant était un concept qui dépassait entièrement la jeune Tempérance. Elle esquissa une moue proche de la grimace interloquée qu'elle tâcha rapidement de transformer en une surprise polie, pour ne pas offusquer sa camarade. Elle pourrait être instable. On ne sait jamais avec ces Gryffondors ! Pour sa part, son cœur battait la chamade, et il n'était pas impossible qu'elle meure un jour d'une crise cardiaque après s'être retrouvée nez à nez avec le concierge de l'école une fois de trop. Chacune ses originalités. « Ahem... Si tu le dis... » marmonna-t-elle par réflexe, baissant les yeux vers ses baskets blanches pour cacher son incompréhension.
Néanmoins, un rire franc mais discret - histoire de ne pas rameuter le loup - lui échappa lorsque sa camarade lui parla de chats empaillés, l'image franchement glauque s'insinuant malgré elle dans son esprit et lui inspirant - pour une fois - plus d'amusement que de terreur. Elle se voyait immortalisée à jamais dans une position des plus grotesques - se connaissant, probablement en pleine acrobatie peu gracieuse pour essayer d'échapper à une chute -, dans le bureau du concierge de l'école. « Arrête, ne dis pas ça, t'imagines si ça arrivait vraiment ! Si on lui en laissait l'occasion, il en serait capable. Quoique, vu à quel point il a l'air de nous haïr, je ne suis pas sûre qu'il voudrait nous garder à proximité, une fois empaillés... » remarqua-t-elle, oscillant entre la perplexité et le dégoût. On n'avait pas idée, de choisir un individu qui semblait détester viscéralement les enfants comme concierge d'une école. Décidément, il y avait des décisions franchement contestables qui étaient prises au sein de cet établissement. Croyez-le bien ma petite Minerva, vous allez entendre parler de mon avocat !
Après avoir raconté - brièvement - son histoire humiliante à la jeune fille, Tempérance vit sa situation aller de mal en pis à une vitesse fulgurante. Non seulement elle n'avait pas encore atteint l'objectif ultime de cette escapade illicite, mais en plus, elle avait été surprise sur le chemin par une élève inconnue, à qui elle avait dû raconter qu'elle était en phase de devenir le cas social certifié de l'école, et à présent, elle venait d'entendre un bruit qui ne pouvait s'apparenter qu'à des bruits de pas. Et après, quand elle disait à sa mère qu'elle n'avait tout simplement pas de chance, cette dernière refusait de la croire.
Proposant un plan d'attaque - ou plutôt de fuite - à la jeune fille - dont elle ne connaissait toujours pas le prénom -, la blonde hocha vivement la tête lorsque celle-ci lui dit d'éteindre sa baguette, un air reconnaissant sur le visage. « Oui, t'as raison ! » murmura-t-elle avant de prononcer le mot 'Nox' à son tour, et de se retrouver dans la semi-obscurité - les torches accrochées au mur suffisaient pour s'y retrouver. Elles firent quelques pas, Tempérance laissant se camarade se pencher à l'angle du couloir histoire de pouvoir se barrer si Galadrielle se fait repérer. Pas vu pas pris, le classique. A peine la jeune Gryffondor annonçait-elle qu'il n'y avait pas d'être humain à l'horizon qu'un miaulement familier se fit entendre. « Pattenrond ? Toi ici ?Miss Teigne ! » s'exclama-t-elle à mi-voix, horrifiée. « On est foutues. Si Miss Teigne est là, Rusard est juste derrière. Si on va dans la salle de classe on sera prises au piège et il va nous cueillir comme des rats. C'est fini. Tout est fini. » paniqua-t-elle généreusement et rapidement, tout en tâchant néanmoins de chuchoter, ce qui était rendu difficile par la peur terrible qui semblait s'être emparée de chaque fibre de son corps. « Qu'est-ce qu'on fait ? » La question sonnait enfantine à ses oreilles. Un aveu de faiblesse. Et pourtant, un espoir persistait: celui que la jeune Gryffondor la sauverait de cette situation cauchemardesque par un tour de passe-passe dont seuls les Lions étaient capables.
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Ξ Sujet: Re: PV + dans la nuit tout les chats sont gris