Like a butterfly I growing and changing and finding my true colors in life. I am finding my wings so I can fly and soon be on my way. by Wiise
Opaline faisait sa première sortie à Pré-au-lard de l’année sous haute sécurité. Malheureusement, elle n’avait pas pu rester avec Daryl parce qu’elle avait quelqu’un à voir. Un de ses frères aînés en l’occurrence, à savoir Quentin, l’un des triplets. Si Opaline l’avait toujours vu régulièrement, elle en était moins proche que de Christian et Vickie qui l’avaient élevée en restant au manoir quand leur mère était morte. Il était de toute manière difficile de se positionner au sein d’une famille où la sœur avec laquelle vous avez le moins de différence d’âge a déjà douze ans de plus que vous. Quand elle avait atteint l’âge de raison, ses frères et sœurs avaient tous un travail, une moitié d’entre eux une famille, et elle se considérait plus comme la fille aînée de Chris’ et Ash’ que comme la sœur benjamine de la fratrie Montgomery au quotidien. Mais visiblement Quentin avait eu envie de la voir en particuliers et Line étant très famille malgré ces histoires d’âge et de génération, elle n’avait pu qu’approuver l’idée. Après tout, Quentin était quand même son frère. Son demi-frère pour être tout à fait exacte car les triplets n’avaient pas le même père que Opaline et Christian. Vickie et Anabelle étaient, de leur côté, les filles de deux autres hommes. Claire n’avait pas laissé derrière elle une réputation de stabilité, les origines diverses de ses enfants en était une des raisons.
« Salut Quentin ! » Elle embrassa son frère sur la joue et s’assit en face de lui. Elle commanda une bièraubeurre avant de croiser les mains sur la table. Opaline ressemblait beaucoup à Claire : cheveux bruns longs, yeux marrons en amandes, pommettes saillantes (surtout quand elle souriait), et peau pâle loin du soleil mais qui bronzait au moindre petit rayon. Claire étant morte depuis longtemps (plus de quinze ans), on lui disait plus souvent qu’elle ressemblait à Vickie, sauf pour les yeux, que sa sœur avait clairs. C’étaient surtout par leurs yeux que les différents Montgomery pouvaient voir directement qu’ils n’avaient pas le même père, car ils avaient tous beaucoup pris de Claire, ils étaient tous bruns ou châtain foncé pour commencer. Opaline était une jeune fille très fière et elle savait qu’elle avait hérité de la « beauté » Montgomery, très réputée chez les sang-pur. Pourtant, en dépit de cette reconnaissance envers ses origines, quand elle était arrivée à Poudlard, elle avait supplié le Choixpeau de ne surtout pas l’envoyer à Serpentard. C’était comme ça qu’elle s’était retrouvé dans la maison des lions, dans laquelle la fille de Edward l’avait rejointe l’année précédente.
« Les enfants vont bien ? » s’enquit-elle à propos de ses neveux et nièces qui avaient vécu le traumatisme de l’enlèvement sur le Chemin de Traverse. « Je pense que Susan t’a dit pour les détraqueurs autour de Poudlard. Je ne sais pas trop quoi en penser. Ils ont l’air plus discipliné qu’à l’époque où ils gardaient Azkaban… en tout cas ils n’essaient pas de s’approcher de Poudlard… Mais je ne sais pas si c’est une bonne chose de passer de nouveaux accords avec eux. » Après la guerre contre Voldemort, les détraqueurs avaient été renvoyés car ils avaient soutenu le mauvais camp. Toutefois, avec une Menace anonyme planant sur le monde sorcier, la Gazette prétendait qu’il était mieux pour tout le monde qu’ils soient de retour de leur côté… Azkaban ne leur avait pas été rendu, alors Opaline se demandait quel était leur intérêt là-dedans. Sûrement qu’ils auraient le droit de donner leur fameux « baiser » aux membres de La Menace qui s’en étaient pris aux enfants s’ils approchaient de Poudlard. Line voyait mal un autre deal.
« Heureusement que j’ai appris à former un patronus l’an dernier… J’espère qu’ils vont le généraliser au programme pour que les petites années sachent s’en défendre au cas où. » Le patronus de Line était une louve, elle n’avait pas eu besoin de l’utiliser pour arriver jusqu’ici, les aurors veillaient vraiment à ce que les détraqueurs restent loin des élèves… mais aussi courageuse que soit la brunette, elle avait quand même gardé sa baguette à la main sur tout le trajet, juste au cas où. Elle n’avait aucun mal à faire appel à un souvenir heureux, il suffisait qu’elle pense à son petit ami, Daryl : leur premier baiser de couple, leurs longues conversations… tout dans sa relation avec le Serdaigle suffisait à la rendre assez heureuse pour faire apparaître la louve.
Opaline n’avait jamais eu à vraiment se plaindre de sa vie. Sa mère était décédée avant qu’elle puisse avoir des souvenirs d’elle, son père avant même sa naissance, elle avait été choyée par ses tuteurs, vivait dans l’opulence et avait été plus gâtée encore que Candys si c’était possible car Chris’ craignait toujours que son statut d’orpheline ne la fasse souffrir. Elle avait déjà choisi ce qu’elle ferait l’année suivante sur le marché du travail mais ayant hérité une petite fortune de ses deux parents que Christian avait fait fructifié ces quinze dernières années, elle aurait tout aussi bien pu être rentière. Elle aimait sa famille, elle aimait ses amis, elle était respectée à Poudlard pour ses activités de club et même si sa scolarité était jalonné d’événements divers, elle avait toujours été relativement épargné (n’étant pas à Serpentard, elle n’avait même pas été directement attaqué l’an passé même si elle avait bien sûr protégé ses neveux!). Elle avait maintenant 17 ans, la majorité chez les sorciers, et elle allait bien. La plupart du temps en tout cas… car bien sûr, elle était comme tout le monde, il arrivait qu’elle soit stressée. Chez elle, ça se traduisait par des troubles du sommeil, mais elle savait se préparer elle-même des potions pour dormir depuis sa cinquième année.
« D’ailleurs, ils n’ont envoyé que des aurors, c’est parce que ton service cherche toujours La Menace ? » Après tout, Quentin vivait à Pré-au-Lard, il aurait pu être ajouté à ceux qui étaient posté à Poudlard pour protéger les élèves. Elle supposait qu’elle aurait trouvé ça bien d’avoir son frère dans la place, même s’il n’était jamais bien loin au fond vu qu’elle voyait sa belle-sœur, Susan, tous les jours dans les couloirs ou pendant ses cours de sortilèges. Elles ne se parlaient quasiment jamais d’ailleurs tout bien réfléchi. C’était étrange, non ? Bah… la communication n’était pas le point fort chez les Montgomery, si ça énervait souvent Opaline, elle en avait fait son deuil depuis longtemps. Avec Candys, elles avaient pensé qu’en cette période de crise, il aurait été bien que tous les Montgomery vivent au même endroit pour qu’il y ait toujours quelqu’un pour veiller sur les plus jeunes. Mais les deux filles s’étaient rendues à l’évidence : les adultes ne seraient jamais d’accord (Opaline ne se rangeait pas dans la catégorie des adultes, il faut dire qu’elle n’en avait pas la maturité non plus).
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Quentin Montgomery-Bones
Parchemins : 1648Âge : 35 ans [16/05/80] Actuellement : Gérant de la Jobarbille - Ménagerie magique Points : 0
Ξ Sujet: Re: Like a butterfly [PV] Dim 16 Avr - 11:19
Depuis que le département des aurors du Ministère avait arbitrairement décidé de placer des détraqueurs aux alentours de Poudlard autrement dit depuis qu'Harry Potter avait vivement conseillé à sa meilleure amie Hermione Granger de le faire, sans même consulter la brigade de police magique, Quentin voyait rouge. Déjà il voyait d'un œil acerbe qu'on sollicite son service auprès celui des aurors, depuis toujours, et à chaque occasion. Certes, il aurait lui-même opté pour la même option si on lui avait demandé son avis, mais le fait est qu'on ne l'avait pas fait, et que c'était agaçant non je ne suis pas un adolescent. Ce qui le dérangeait le plus, ce n'était pas d'imaginer les enfants de l'école protégés par une présence, certes désagréable quand on l'approchait de trop, mais c'était plus d'avoir à approcher cette fameuse présence quand il rentrait lui-même à la maison. En effet les détraqueurs sillonnaient les alentours de l'enceinte de Poudlard, à savoir par endroit : la frontière entre Poudlard et Pré-au-Lard. Or, Quentin vivait à Pré-au-Lard, et il se serait franchement bien passé d'avoir le moral dans les chaussettes quand il arrivait enfin, le soir, chez lui.
Ce jour-là, Quentin avait rendez-vous avec sa sœur Opaline aux Trois Balais. Il lui avait demandé de ne pas venir à la maison, pas parce qu'il en avait marre de Susan et des enfants, mais parce que ça lui ferait du bien de casser un peu sa routine domicile – Ministère et de parler plus calmement, à deux. Ça n'était pas arrivé depuis longtemps. Non pas que Quentin voyait peu Opaline : il voyait peu tout le monde, même sa propre femme. Alors le reste de la famille...
- Bonjour Line.
Quentin lui fit une bise et ils s'assirent ensuite à une des tables du bar. Il n'avait pas vu sa cadette depuis longtemps, même s'il avait des nouvelles d'elle par Susan. Fort heureusement, sa femme formait un lien assez utile entre lui et le reste de sa famille élèves à Poudlard.
- Deux Bièrraubeurres s'il vous plait.
Lança t-il au serveur qui passait à leur table, une fois que Line eut choisi. Quentin se plongea dans la contemplation de sa sœur, ça lui faisait du bien de la voir, de voir un visage amical et neuf. Il sourit.
- Oui, les enfants vont bien. Du moins je suppose, je suis tellement peu présent.
Line aborda naturellement le sujet des détraqueurs : rien de plus logique puisqu'ils étaient partout, à présent. Ils n'arpentaient pas encore les rues de Pré-au-Lard, mais ce n'était qu'une question de temps vu la distance qui les séparait du petit village. Les détraqueurs n'étaient pas réputés pour obéir sagement aux règles. Fort heureusement, les villageois savaient créer des Patronus et même Quentin avait été obligé de s'en servir une paire de fois.
- Oui, je l'ai su avant qu'ils arrivent : une idée des aurors. Tant qu'ils sont là je pense que les élèves ne risquent rien.
Bien évidement, Quentin parlait des aurors, pas des détraqueurs. Bien qu'ils étaient utiles à leur protection, ils pouvaient aussi se révéler dangereux. Il avala une gorgée de Bièrraubeurre que le serveur venait de leur porter, et ajouta :
- Je pense que c'est pour l'instant le mieux après ce qui s'est passé à Traverse. La priorité à la protection des enfants. Et puis ça me fait des vacances d'avoir moins d'aurors sur le dos.
Quentin ne portait pas les aurors dans son cœur, depuis quelques mois. Pas tous, mais la majorité lui sortait par les yeux. La faute à une plus grande importance de leur service par rapport au sien, la faute à leur incroyable confiance en eux et à l'image de héros qu'ils dégageaient. Tout les sorciers croyaient que le monde allait mieux grâce à Potter et à son escouade d'aurors, mais personne ne savait que les tireurs de baguettes magiques d'élite en faisaient tout autant, si ce n'était plus. Bien évidemment, le fait que Potter et Weasley soient aussi proches de la Ministre n'aidait en rien et n'apaisait pas forcément ces tensions latentes. Le contexte actuel rajoutait également une couche à tout ça.
- C'est vrai ? C'est bien ! Il prend quelle forme ?
Quentin avait appris à créer un Patronus assez tôt, bien qu'il ignora quand exactement. Il était content qu'Opaline sache à présent en faire de même. Mais il était vrai que le sortilège du Patronus s'apprenait assez tardivement : il était si complexe ! Peut être qu'il fallait l'enseigner un peu plus tôt aux élèves, pour qu'ils sachent eux aussi se défendre contre ces abominables créatures.
- Oui, ce serait bien. Peut être que votre professeur de Défenses contre les forces du mal aurait besoin d'aide, pour alléger ses cours. Quelqu'un du Ministère pourrait venir faire une sorte de Masterclass pour enseigner les Patronus. Un auror ou un tireur de baguette magique, peut être.
Quentin en toucherait deux mots à son supérieur dès le lendemain. C'était bien d'avoir des relations dans tout le monde sorcier, notamment à Poudlard, on avait ainsi une meilleure vision des problèmes des autres.
Line remit le sujet des détraqueurs et des aurors de Poudlard sur le tapis et pour le coup, Quentin ne put s'empêcher d'être acide. Tout le monde semblait décidé à minimiser son travail, et c'était carrément frustrant. Heureusement qu'Opaline le connaissait bien et savait ce qu'il faisait de ses journées.
- Ils ont envoyés les aurors parce qu'ils ont une image plus rassurante que nous. Tu comprends, nous, on n'a pas vaincu Lord Voldemort.
Quentin avala à nouveau une gorgée de Bièrraubeurre, le regard noir. Il se serait bien passé de ces enfantillages, mais son travail le mettait dans un tel état de nerf que la moindre petite contrariété lui faisait perdre son sang froid légendaire.
- Sérieusement, non, ils ont tout autant de travail que nous, mais la Ministre préfère envoyer Potter et ses aurors dès qu'un évènement est un peu médiatique. Ça rassure les gens de savoir que l'Élu protège leur progéniture. Nous on travaille dans l'ombre. Et quand il y'a un pépin ou un couac, c'est sur nous que ça retombe. C'est pratique.
Quentin était frustré, frustré de tout, mais surtout frustré de stagner. Il se fichait d'aller à Poudlard, tant que les enfants étaient en sécurité ! Jamais il n'avait travaillé durant une si longue période sans avoir le moindre résultat. Il se donnait à fond, mais toutes les pistes le menait dans le mur. Jamais, jamais il n'avait pu démasquer un membre de la Menace. Ils étaient invincibles, ou quoi ?
- On ne trouve rien, on n'a encore capturé personne. On dirait qu'ils sont intouchables. A croire que quelqu'un les protège au sein même du Ministère...
Quentin finit par se confier à sa sœur, il ne disait ses choses que rarement, qu'à Susan. A quoi bon se plaindre ? A part lui donner l'image de quelqu'un d'encore moins performant qu'il ne l'était déjà ? Mais c'était sa sœur et à elle, il pouvait tout dire, même s'il devait passer pour un père de famille qui ratait tout.
Invité
Ξ Sujet: Re: Like a butterfly [PV] Mar 16 Mai - 12:03
Les premières banalités échangées, Opaline sentit une vague de mauvaise humeur chez son frère aîné. Sûrement que c’était à cause du travail, comme il l’avait peu subtilement fait remarquer, il voyait peu sa famille, toute sa famille. En ce qui la concernait, c’était assez habituel depuis qu’elle était à Poudlard, étant plusieurs mois par an en internat, elle ne pouvait pas voir équitablement tous ses frères et sœurs juste pendant les deux mois d’été et les vacances de noël. Ces dernières étaient peut-être les plus efficaces pour réunir les Montgomery d’ailleurs, sûrement parce que c’était la seule fête de l’année étiquetée comme familiale avant tout, même chez les sorciers. Elle jugea néanmoins préférable de ne pas crever l’abcès elle-même et de laisser son frère parler de lui-même. Quand il s’agit de la forme de son patronus, la réponse fut assez simple à donner : « Une louve. Je trouve que ça me va bien et ce n’est pas trop étiquetée à une maison en particulier. » En fait cela traduisait sûrement le côté un peu sauvage de sa personnalité ainsi que le fait qu’elle ne puisse vivre autrement qu’au sein de sa famille, l’équivalent humain de sa « meute ». Avec une famille aussi nombreuse, normal, pas vrai ? Pour ce qui était d’apprendre le patronus aux plus jeunes, ils étaient tous les deux d’accord. Normal.
« Honnêtement, quand ils auront fini de poser mille fois les mêmes questions à ces pauvres Julian et Erin, peut-être que les aurors de service à Poudlard pourraient le faire. Cela dit, le prof de défense contre les forces du mal a un assistant depuis quelques années, il pourrait lui déléguer un peu plus de choses aussi. » Un peu comme Flitwick qui continuait à ne laisser que trop rarement sa belle-sœur donner des vrais cours. Mais il avait une longévité accrue, alors le vieux professeur n’était pas prêt de reposer sa baguette… Heureusement, Susan était encore jeune pour une sorcière.
Et finalement, Quentin se mit à râler sur ce qui l’énervait vraiment. Opaline attendit que leur commande arrive pour lui répondre. « Moi je pensais que c’étaient les aurors qui étaient là parce que c’était de la magie noire quasi-inconnue et que les mages noirs sont un peu leur domaine de chasse en fait. Ce doit être parce que j’étais trop petite lors de la bataille de la dernière guerre, mais je n’avais pas spécialement fait de rapprochement avec Potter. » Avoua-t-elle. C’était le fossé des générations. L’histoire de Harry Potter avait beau être archi connu, celui qu’il était devenu une fois adulte n’était pour elle que le chef des aurors, point. Elle ne lui trouvait même pas particulièrement de charisme. Son admiration allait plutôt à Hermione Weasley qui était devenue Ministre jeune et qui était tellement intelligente ! Elle aurait aimé être comme ça, enfin, en gardant son propre physique quand même. Elle avait entendu dire que la jeune femme avait eu l’adolescence ingrate alors qu’elle-même s’était toujours trouvé parfaite. Les chevilles vont bien, merci!
« Hum… Je ne crois pas que ça vienne du ministère. Pas du nôtre en tout cas… Julian n’est pas anglais, tu te souviens ? Et en réalité ils n’ont jamais mis les pieds à Poudlard puisque c’était lui qui faisait tout à leur place. Je ne suis pas une spécialiste, Vickie saurait plus que moi te dire si je divague ou non, mais c’est plutôt aux Etats-Unis que vous devriez demander des comptes. » Leur sœur à tous les deux était à la coopération internationale magique. Cela dit, si Quentin voulait son aide pour son enquête, il n’allait pas devoir traîner, en effet, maintenant ce n’était plus un secret que Victoria était enceinte. Il n’était plus secret non plus depuis les événements du Chemin de Traverse qu’elle s’y connaissait mieux qu’eux tous en magie noire, peut-être plus que les aurors même. Elle leur avait avoué avoir étudié la magie noire dans sa jeunesse (du moins l’avait-elle avoué à Chris’ et elle, mais elle avait dit alors qu’elle allait dire ce qu’elle savait au ministère de la justice). Et comme dans tout ce qu’elle avait étudié, elle y avait excellé. Elle avait réussi à retrouver le dispositif qui avait permis à la Menace de lancer son sort à distance. Mais elle avait été claire : elle voulait bien aider, mais après avoir un certains nombre de mois de grossesse, il faudrait lui ficher la paix. Depuis, c’était à peine si elle ne bossait pas plus pour le Ministère de son frère que pour le sien, même si elle était toujours dans son propre bureau.
« Je l’ai déjà proposé l’an dernier et je n’ai eu aucune réponse, mais tu ne crois pas qu’une réunion de famille de crise serait de circonstance ? » Histoire que tout le monde aide un peu Quentin à attraper les affreux, non ?