Ξ Sujet: [Intrigue] Émeute au Ministère ?! Mer 2 Aoû - 16:49
Émeute au Ministère ?!
Désormais, tout le monde est au courant que 1) les élèves de Poudlard ont pris des initiatives et ont obtenus des informations que le Ministère n'a pas trouvé seul, 2) Payton Harris, jeune préfète de Poufsouffle, a été attaquée par La Menace et est définitivement frappée d'amnésie. Si à la fin de l'excursion des élèves, les adultes étaient vexés et stupéfaits, à la suite de l'incident ayant frappé douloureusement la famille Harris, ils commencent à s'inquiéter, et à juste titre. La Gazette titre : "Nul part en sécurité !" et sans réellement se concerter, emportés par les dires des uns et des autres, tout un tas d'adultes (des parents, mais aussi des personnes se sentant concernés par l'état actuel du monde magique international) se retrouvent au Ministère... Au point qu'à cause de certains, plus énervés que d'autres, le tout commence à donner l'impression que cela pourrait mal finir.
La Ministre n'est pas encore au courant de ce qui se passe, mais par hasard, la directrice de Poudlard est là, elle attendait justement de voir Hermione en privée pour lui parler des changements qu'il fallait opérer pour plus de sécurité dans l'école... Le but étant de ne pas tomber dans des extrémités allant à l'encontre de la liberté des élèves non plus.
La Directrice utilise un sortilège de lévitation pour être au-dessus de la foule désorganisée souhaitant qu'on leur parle, qu'on leur donne des informations ou, plus simplement, qu'on les rassure. "Calmez-vous ! Calmez-vous ! Vous allez finir par vous blesser !" Si certains se calment à l'appel de leur ancien professeur de métamorphose, d'autres sont trop pris dans de vifs échanges avec leurs voisins ou dans leur obsession de voir la Ministre de la Magie...
Et vous, pourquoi êtes-vous là ? Serez-vous capable de calmer l'émeute ou bien faites vous partis de ceux qui tentent de forcer le passage ?
C'est à vous de nous le dire...
***
Fonctionnement du topic : - Ce topic n'est pas un Event, il n'apportera donc aucune information nouvelle sur La Menace et il n'y aura pas de tours imposés ! - Toutefois, participer à ce topic permettra à vos adultes d'être plus intégré aux événements du forum. De plus, des décisions pourront y être prise concernant la vie des élèves à Poudlard ou la manière dont le Ministère doit conduire l'enquête. Mais avant que les adultes puissent discuter, voire voter, il faut déjà calmer le mouvement de foule ! - Vous pouvez poster quand vous voulez, autant que vous voulez, lorsque j'aurais des éléments à soumettre, je posterai sous Minerva pour relancer le topic ! - Le nombre de lignes minimum du forum (20 lignes, soit 350 mots environ) doit être respecté. - Pour toute question relative à ce topic, merci de me MP sous Minerva McGonagall avec pour titre "Topic intrigue adulte".
Have Fun !
Nikolaï Hristov
Parchemins : 498Âge : 27 ans ( 02-01-1990 ) Actuellement : Sergent détective à la brigade de police magique Points : 0
Ξ Sujet: Re: [Intrigue] Émeute au Ministère ?! Sam 12 Aoû - 15:07
« Une journée calme ? Ce serait le rêve. » lança Nikolaï en arrivant ce matin de bonne heure à son bureau. Malheureusement une montagne de dossier l’attendait déjà à cette heure-ci et il savait pertinemment à la vue des dernières semaines que ce tas ne décroîtrait pas tant que la Menace ne serait pas évincée et pour ça, il fallait pour le moment espérer un miracle. S’il avait pensé qu’en devenant titulaire il aurait eu moins de travail de bureau et plus de terrain, cela était vrai, mais rapidement son travail de terrain s’était révélé être de la réassurance auprès des sorciers pensant être attaqué la nuit par la Menace et de la rédaction de rapport pour conclure qu’il n’y avait aucune trace du Magicis Sacra dans ce petit village paumé d’Angleterre après son enquête approfondi. Heureusement qu’il n’était jamais seul pour ce genre de boulot ou alors il s’ennuierait bien vite. Pour autant il ne critiquerait jamais ces sorciers qui appelaient pour un rien la brigade de police magique car après ce qu’il avait lui-même vécu dans sa jeunesse, il avait mis un certains temps avant de ne plus être paranoïaque.
En effet, lorsque plus petit ses parents avaient été tués par des Cracmol, Nikolaï s’était imaginé les retrouver un peu partout autours de lui et se méfiait de la première personne qui lui adressait un sourire le rendant le gamin le plus détestable du monde. Heureusement que dans le foyer où il avait vécu ils avaient su l’aider à retrouver une once de confiance envers autrui en plus de ses études à Poudlard. « Hristov quittez vos dossiers on va avoir besoin de main d’œuvre ! » s’exclama son supérieur d’un ton sévère, mais bienveillant. Le rouquin releva les yeux de ses papiers et lança un regard interrogateur à celui qui l’avait interpellé et qui lui expliqua alors à lui, mais aussi à d’autres membres de la brigade de police magique pourquoi ils allaient avoir besoin d’eux. Apparemment le service de sécurité du Ministère requérait de l’aide car un grand nombre de sorciers seraient en train d’arriver à la suite de l’article publié par la Gazette du sorcier. Nikolaï y avait jeté un œil et il était vrai que l’attaque d’une élève avait de quoi inquiéter beaucoup de personnes qui avaient toujours considéré Poudlard comme l’un des lieux les plus sûrs au monde.
Nikolaï avait donc été envoyé sur le terrain mais à un endroit vraiment proche du bureau cette fois et lorsqu’il arriva il fut bien surpris de trouver l’actuelle directrice de Poudlard lévitant au dessus de la foule et leur demandant de se calmer. « Les choses dégénèrent assez vite on dirait. » lança-t-il à l’adresse de l’un de ses collègues. Baguette en main et badge de la brigade de police magique bien visible, il s’approcha alors d’une partie de la foule et d’une voix claire s’exclama : « S’il vous plait, restez calme et nous entendrons chacune de vos demandes. » Il ne promettait pas d’y répondre, mais les entendre et les noter aiderait peut être à calmer ce monde.
ça ne se passera pas comme çaNe jamais mettre en colère une tueuse entraînée... Myrielle ne faisait pas parti des personnes les plus calmes présentes dans l’enceinte du ministère. Elle avait eu beaucoup de mal à accepter la présence des détraqueurs au abords de Pré-au-lard en début d’année – elle ne se souvenait que trop bien ce dont ils étaient capables quand elle était elle-même élève -, et voilà que maintenant les élèves étaient attaqués quand même ! Pas tous, d’accord, mais une élève avait tout de même complètement perdu la mémoire, ce n’était pas rien. Et on ne leur donnait aucune information alors que son fils Alexandre allait entrer à Poudlard très prochainement.
Depuis qu’elle avait lu la Gazette, elle était encore plus armée que d’habitude, lus encore qu’à l’époque où elle était encore officiellement en activité, plus que quand elle avait, plus officieusement, aidé son meilleur ami à chercher des infos dans des quartiers sensibles. Outre sa baguette magique, elle portait sur elle cinq poignards : un dans son corsage, deux aux avant-bras camouflé par ses manches et deux dans ses bottes. En sortir un la démangeait mais elle se retenait, bousculant certaines des personnes présentes pour essayer d’atteindre la sortie, ou plutôt l’entrée, car s’il était impossible de parler à Granger comment ça elle s’est marié?, elle comptait bien aller dire deux mots à Alexander Shinku, le parrain de son fils. Et peut-être au père biologique du fils en question tant qu’elle y était, même s’il était au département des sports magiques alors elle ne pensait pas qu’il soit d’une grande utilité. Mais en cet instant, n’importe lequel des deux hommes aurait été plus efficace que ce pauvre Alexis pour calmer la furie rousse.
« Calme-toi ma douce, tu vois bien que tu ne vas pas réussir à faire un pas, il y a trop de monde... » Tenta de la raisonner Alexis, venu lui aussi, car il n’était pas indifférent au sort futur de son fils adoptif, il était juste plus… calme. Ce qui n’était pas difficile vu le caractère orageux, si ce n’est volcanique, de la rouquine qui fulminait toujours. « Je ne laisserai pas Alexandre entrer dans cette école si personne dans ce ministère ne se décide à venir nous parler ! » Et elle tapa du pied sur le sol pour éviter de taper quelqu’un à la place. Quelqu’un passa trop près d’elle – ils étaient de toute façon serrés comme des sardines -, elle se retourna, un poignard arrivé dans sa main. Elle le dissimula aussitôt dès qu’elle eut éliminé toute probabilité de menace (ceci sans mauvais jeu de mot).
« Ils vont finir par venir, laisse-leur le temps. » Elle tâcha d’écouter son conjoint mais ne pouvait s’empêcher d’être anxieuse et à fleur de peau. « Mais nous n’avons peut-être pas de temps... » Elle n’avait pas dit à Alexis, elle ne l’avait vraiment dit à personne à part à ceux déjà au courant, mais sa nièce était dans les murs de Poudlard, ça aurait pu être elle plutôt que la petite Harris. Et des rumeurs couraient sur des élèves qui sortaient en catimini la nuit pour faire des recherches. Comment rester calme dans ces conditions ? Comment croire que sa nièce ne risquait rien ? Cette petite n’avait pas été élevée selon son rang, Myrielle ignorait jusqu’à son existence voilà un an, et maintenant elle se baladait la nuit avec des sorciers à peine plus âgés en ne sachant manier ni la magie, ni les poignards. Elle, au même âge, personne ne pouvait vraiment lui faire du mal. Les enfants de maintenant étaient bien trop fragiles pour les laisser affronter tout ça.
Tyler travaillait au ministère depuis plusieurs années et il faut l'avouer, même si au début, e n'était qu'un travail comme ça, le temps de voir s'il avait un but plus précis en tête et bien il appréciait son travail et songeait même à postuler pour un poste plus important. Il faut dire qu'avoir un père Auror l'avait un peu motivé à faire partie du ministère et même si le Magenmagot n'avait rien à voir avec le terrain que son père avait pu affronter, au point de lui en coûter la vie. Maintenant qu'il était père d'une magnifique petite fille, qui avait bientôt sept ans, il ne pouvait prendre des risques, déjà que ses parents ne vivaient pas ensemble, ce qui ne perturbait pas la petite puisqu'elle les avait toujours connu ainsi, mais si elle perdait son père, comme sa mère, il y aurait un manque, et Tyler ne voulait pas de ça pour son enfant. Il faut dire qu'il stressait assez comme ça en lisant la gazette du sorciers, les dernières nouvelles étaient loin d'être rassurantes et ce n'était pas nouveau. Bien au contraire, ça inquiétait d'ailleurs le jeune homme de se dire que Poudlard n'était plus autant sécurisé, qu'il s'y passait bien trop de chose dernièrement et qu'il était même étrange que l'école soit encore ouverte. Après, il avait été préfet, il savait que les professeurs ainsi que la directrice étaient très efficace, mais il fallait reconnaître qu'il serait plus rassuré si, d'ici quatre ans, on lui annonçait que tout allait parfaitement bien et que les enfants ne risquaient plus rien... mais il était très sceptique sur ce point...
En effet, il fallait voir les tonnes de dossiers qu'il avait à traiter. Les gens devenaient fous, il voyait le mal partout, un problème et ils appelaient les services de la justice pour intervenir rapidement, seulement parfois, il n'y avait pas spécialement de raison à ce changement de comportement. Les gens devenaient paranos, et on ne pouvait pas leur en vouloir, avec Voldemort et maintenant ce groupe de fous voulant favorisé les vrais sorciers, la magie se dispersent etc... Tyler n'y croyait pas, c'était juste des élitistes qui voulaient les avantages pour leur branche sans laisser les autres accéder à ce pouvoir... Il suffisait de voir la ministre, Hermione Granger, née moldue et très grande sorcière, reconnue parmi les sorciers et sûrement aux yeux du groupe se faisant appeler Magicis Sacra, comme une menace et une personne indigne de profiter de ce savoir. Ce qui était loin d'être l'avis de la majorité des sorciers, bien au contraire, sinon elle ne serait à au poste qu'elle occupe actuellement...
Tyler fut tiré de ses pensées par les quelques bruits qui commençaient à se faire entendre dans le couloirs. « Problème dans le hall, on va avoir besoin d'aide si ça dégénère ! On peut dire merci à la gazette... Pour créer la panique, ils sont toujours aussi efficace ! » Il n'en fallut pas plus à l'ancien serdaigle pour prendre sa baguette et aller prêter main forte à ses collègues de bureau. Il arriva donc pour rejoindre les autres sorciers du ministère et fut d'ailleurs ravie de voir la directrice de Poudlard qui était sur place, léviter pour essayer de calmer la foule. Il appuya donc les paroles de la directrice et des autres agents qui tentait de garder le calme et de toue façon, il ne ferait pas le poids si jamais la foule décidait de s'emporter. « Gardez votre calme, comme viens de le dire la directrice de Poudlard, vous énerver n'apportera rien de bon ! Nous allons essayer de vous rassurer mais vous savez tous que la gazette a tendance à exagérer aussi ! »
Oui, bon parfois, il pouvait dire juste... mais il fallait reconnaître qu'il y allait un peu fort parfois. Après, il comprenait aussi l'agacement et l'inquiétude des parents, sa fille serait au château, il serait sûrement dans la foule actuellement pour essayer d'obtenir des réponses.
Emportée par la foule...Du silencieux département des mystères au hall bondé Alice travaillait ce qui, jusque là, n’avait rien d’étonnant. On leur avait apporté le Vase des Sang-Pur voilà quelques temps et comme tout le reste du département des mystères, elle cherchait des informations à son sujet. Elle apportait aussi beaucoup de café ce qui était malheureusement le lot des stagiaires. Tout à sa lecture d’un vieux grimoire sur la vie et les secrets de Salazar Serpentard, elle ne comprit que tardivement qu’il y avait quelque chose de louche à l’entrée du Ministère. Une main se posa sur son épaule pour la secouer : « Tout le personnel doit se rendre dans le hall d’entrée pour contenir la foule. » Lui dit-on. Elle fronça les sourcils, voilà qui était nouveau encore ! Elle ferma cependant sa lecture – qui ne pouvait pas sortir de la pièce – et elle mit sa cape, baguette à la main, pour rejoindre ses collègues qui tentaient à la fois de calmer tout le monde et de les empêcher de forcer la porte. Elle était tentée de se mettre du côté des émeutiers car son frère était en dernière année à Poudlard et elle n’aurait pas aimé que ce soit lui la victime de La Menace. Toutefois, ça n’aurait pas été professionnel, aussi se coula-t-elle près d’un autre membre du personnel dont elle avait oublié le prénom – pour peu qu’elle l’ait connu un jour – mais qui se trouvait être Nikolaï. Elle dut lui tapoter l’épaule pour qu’il la remarque, Alice dépassait avec peine le mètre cinquante et on avait souvent tendance à ne pas la voir. « Je ne sais pas si c’est légal, mais on pourrait peut-être lancer un silencio ? S’il y avait moins de bruit, peut-être se calmeraient-ils ? » Proposa-t-elle à tout hasard.
Elle scruta la foule, il y avait trop de monde pour qu’elle puisse reconnaître quelqu’un, pourtant, peut-être que dans tous ses gens se trouvaient ses parents. Après tout, ils ne travaillaient pas et s’inquiétaient pour Micah, c’était de l’ordre du possible. Quelqu’un qui essayait de passer la barrière de corps pour pénétrer dans le Ministère – et probablement trouver la Ministre elle-même -, la bouscula, lui donnant un coup dans les côtes. Alice porta par réflexe la main à l’endroit qui la faisait souffrir mais en se penchant, une autre bousculade, un peu comme un vague allant et venant, lui fit perdre l’équilibre. Elle tomba sur le sol en grimaçant. Tout ça ne sentait pas bon, il ne manquait pas grand-chose pour qu’on lui marche dessus. Elle recula d’ailleurs instinctivement pour se protéger mais était incapable de se relever alors que ses collègues essayaient tous de raisonner et d’empêcher les sorciers de passer. Elle avait mal et des petits points dansaient devant ses yeux. Ce n’était pas bon, pas bon du tout…
"Nulle part en sécurité !" Maximilien fixait la Une de la Gazette du Sorcier posée sur son bureau, les sourcils froncés. La fille du professeur de potions avait été attaquée dans l'enceinte même de Poudlard. Égoïstement, le blond n'avait pas pu s'empêcher de se sentir soulagé qu'Alexandra ait fini ses études l'année précédente, qu'elle soit en sécurité (relative). Il sursauta en entendant des bruits de pas dans le couloir, et leva les yeux à temps pour croiser le regard de son responsable, debout dans l'encadrement de la porte. Le Ministère était noir de monde, empli à ras bord de sorciers dans tous leurs états, de sorciers aux prises de la peur et menaçant de créer une émeute. Visiblement, la politique était simple: tout le monde sur le pont. Sans trop savoir ce qui l'attendait - mais sentant monter une pointe de curiosité -, l'ancien Serdaigle saisit sa baguette traînant à côté de la Gazette, et emboîta le pas aux autres employés du Département des Jeux et Sports Magiques.
Les ascenseurs étaient plein à craquer, aussi opta-t-il raisonnablement pour les escaliers. C'était toujours mieux que de se retrouver avec un coude pointu enfoncé dans le nez, tout en tâchant tant bien que mal de jouer les contorsionnistes pour éviter de toucher la moindre partie inappropriée du corps d'un collègue. En arrivant dans l'Atrium, le blond s'immobilisa de surprise, avant d'être poussé sans grand ménagement par les personnes arrêtées derrière lui. Le professeur McGonagall flottait au-dessus d'une foule mécontente, et sans le vouloir, Max' eut une vision fugitive du chaos qui avait régné dans les serres de botanique bien des années plus tôt. A l'époque, c'était une catastrophe magique, la Vague Noire, qui avait été à blâmer. Aujourd'hui, les sorciers britanniques se retournaient les uns contre les autres en raison des actions de la Menace. Il ne doutait pas de la place à laquelle on l'aurait retrouvé si sa sœur avait encore été étudiante à Poudlard. Sa loyauté envers Alexandra précédait toujours tout. Mais sa petite-sœur était adulte, et on les avait fait venir pour une raison.
Levant sa baguette au cas où, le blond chercha Ava des yeux, mais de chevelure rousse il n'y avait aucun signe. Il aperçut en revanche Bob, son ancien tuteur de stage, ainsi que ce sacré Jimbo du Département des Accidents et Catastrophes Magiques, complètement chahuté par la foule. Il s'apprêtait à aller lui prêter main forte lorsqu'il aperçut une petite silhouette blonde s'effondrer à quelques mètres de lui. Elle disparut rapidement derrière des sorciers bien plus grands, et Maximilien serra les dents, se frayant tant bien que mal un passage. « S'cusez moi je passe ! Oupla, pardon pour le pied que j'ai écrasé ! » Malgré son passé de poursuiveur au sein de l'équipe de Quidditch de Serdaigle, il n'avait jamais été une armoire à glace, et plus il avançait, plus la foule se faisait compacte. Mais il avait vu la petite blonde tomber, et il était presque sûr de savoir de qui il s'agissait. Alice Orwell, la petite-sœur de cette tête de nœud de Matou Mattew et de son amie Nasira. Une petite blonde de Serdaigle qui était aussi une amie d'Alexandra, à qui elle lui faisait étrangement penser en cet instant. Bien sûr, les deux filles ne se ressemblaient pas tant que ça - Alex' était plus athlétique, et sa blondeur était davantage celle de son frère que celle d'Alice. Par ailleurs, nul doute dans son esprit que Nasira lui ferait une prise de Krav Maga bien sentie s'il laissait sa sœur se faire piétiner sans ménagement.
« Poussez-vous ! » finit-il par gronder afin de motiver les derniers récalcitrants se dressant sur son passage. Il aperçut enfin Alice, et l'attrapa par le bras pour l'aider à se relever. « Hop, j'te tiens. Ça va ? » Il était conscient de ne pas s'être montré des plus délicats dans son opération de secours, mais au moins paraissait-elle être en un seul morceau - quoiqu'un peu pâle. Son estomac se noua en songeant à une autre femme, qui n'était pas bien plus grande qu'Alice et qui finirait facilement compressée dans la foule. « Tu me suis ? J'aimerais avoir un meilleur champ de vision. » Il adressa un regard encourageant à sa cadette et fendit la foule à nouveau, se frayant un chemin vers la fontaine. S'il parvenait à se hisser en hauteur, il arriverait peut-être à repérer sa petite-amie. Il savait qu'il se montrait incroyablement limité dans son choix de priorité, mais il ne pourrait pas se concentrer sur autre chose tant qu'il ne saurait pas qu'Ava allait bien. Grimpant sur les pierres, il gagna de l'altitude sur les sorciers présents. « Ava ? » Il avait cru apercevoir une chevelure rousse familière, mais s'aperçut d'un air déconcerté que ce n'était pas elle. Elle a encore séché le boulot cette flemmarde c'est ça ?
Quentin Montgomery-Bones
Parchemins : 1648Âge : 35 ans [16/05/80] Actuellement : Gérant de la Jobarbille - Ménagerie magique Points : 0
Ξ Sujet: Re: [Intrigue] Émeute au Ministère ?! Mer 23 Aoû - 9:15
Tout comme Nikolaï, l'arrivée au bureau n'était pas une source de plaisir pour Quentin. Il y allait depuis plusieurs mois déjà à reculons : on ne lui donnait pas de responsabilités, ils avaient un rayon d'action très réduit, et surtout, ils n'avançaient pas. C'était ça le plus angoissant : de se crever au travail sans avoir le moindre résultat et en regardant les méchants avancer à grands pas. Autant vous dire que la seule chose qui pouvait le rendre un peu heureux – en plus de retrouver Susan tous les soirs à des heures indues – dans sa petite vie tristounette, c'était de voir ses collègues et amis de boulot. Nikolaï, donc et Joshua (ses deux collègues proches), parfois Victoria, sa sœur, mais aussi Ernie, qui travaillait dans un autre département. Bref, ça ne faisait pas grand monde, mais c'était déjà ça. Un temps il avait été ami à Poudlard avec Damian Kostovak - aussi employé au Ministère - le frère de Dawn, mais le temps avait fait son œuvre et ils n'étaient devenus plus que d'ancien camarades de classe (à l'inverse de Dawn de qui il restait très proche), qui s'entendaient toutefois très bien. Idem pour Hermione Granger, de qui il était très proche à Poudlard et de qui il serait toujours très proche aujourd'hui encore (Quentin et elle se ressemblent énormément), si les fonctions importantes qu'elle occupait désormais ne l'avait pas coupée de presque tout le monde (hormis ses amis très proches). Et c'était normal, on n'approchait pas la Ministre de la Magie comme ça.
Tiré de ses nombreux dossiers par des appels à l'aide de son patron, Quentin compris qu'il se passait quelque chose de grave dans l'atrium. Il suivit Niko' de près, au pas de course et arrivé sur les lieux du crime, pendant que son ami se détachait dans un coin de la foule pour tenter de les calmer, l'ex-Serpentard en choisi un autre. Il constata alors qu'une jeune femme – sûrement une employée du Ministère bousculée par la cohue – était assise par terre et peinait à se relever. Quentin se dirigea donc vers Alice, qui fut presque immédiatement aidée par un employé du Ministère.
- Vous allez bien ?
Quentin posa son regard sur les yeux de la jeune fille pour savoir si elle allait bien, mais compris qu'elle était entre de bonnes mains. Les gens étaient en furie, certains criaient et tous se bousculaient. C'était le meilleur moyen pour se faire mal et créer un vrai sentiment de panique. Après avoir regardé tout autour de lui, Quentin entraperçu une connaissance à lui, connaissance qui – il le savait – n'était pas très loin de péter les plombs. Et quand elle pétait les plombs – il le savait aussi, il avait déjà vu ça à Poudlard – ça ne donnait rien de bon.
- Myrielle ! Qu'est-ce que tu fais là ? Calme-toi...
Il attrapa le bras de son amie et se retrouva avec un poignard planté dans la cuisse pour tenter de la calmer. Les gens ! Les gens ! Annonce générale ! Myrielle Symphonie est dans la salle, veuillez s'il vous plait vous calmer si vous voulez éviter le bain de sang ! Merci ! Quentin lança un regard désespéré à Alexis, son cousin et mari de Myrielle et reporta ses yeux sur son amie Serpentard qui venait de lui répondre :
- Ne t'inquiète pas, je vais faire en sorte qu'Hermione s'exprime. Mais il faut que tout le monde se calme, on ne va pas prendre le risque de faire sortir la Ministre si tout le monde est à cran comme ça.
Ne sachant où donner de la tête et voyant que ses tentatives de 'Calmez-vous, calmez-vous !' étaient aussi efficaces que de faire gagner au bowling un manchot aveugle, Quentin tenta le bluff petit Serpentard va. Il était clair que rien ne calmerait les gens, a priori, peut être que des promesses arriveraient à leur fin ? Voyant que Minerva McGonagall en personne était présente et faisait aussi choux blanc que les autres employés du Ministère, Quentin se décida à intervenir. Il se plaça devant son ancienne directrice et accessoirement, patronne de sa femme et après lui avoir jeté un regard sérieux, porta sa baguette à sa gorge. 'Sonorus !' Un frisson parcouru la foule et Quentin savait à présent qu'il avait l'attention de presque tout le monde.
- S'il vous plait ! Faites silence ! Merci de ne pas céder à la panique. Nous irons chercher la Ministre de la Magie quand vous vous serez tous calmés. En attendant, le professeur McGonagall se chargera d'écouter vos questions – une à une – alors merci de lever la main afin de vous exprimer. Nous ne sommes pas une bande de babouins, braillards et empotés ! encore tout à fait incivilisés, tâchez de garder votre calme. Tout le monde pourra parler !
Quentin avait désigné Minerva McGonagall comme maître de cérémonie car elle semblait alors déjà avoir pris ce rôle en arrivant ici. De toute manière, elle était la plus âgée, la plus 'gradée' si l'on puit dire, et surtout la plus respectée de tous pour accepter cette mission. Hermione ne se déplacerait pas avec un vacarme pareil, il fallait qu'ils puissent au moins lui rapporter quelques inquiétudes ou quelques questions pour qu'elle se déplace. Et elle n'avait sûrement pas que ça à faire. L'ex-Serpentard mit fin à son Sonorus et s'approcha de son ancienne directrice (toujours en lévitation) pour lui lancer :
- Professeur, vous vous occupez de les écouter et je me charge de votre sécurité.
On ne savait jamais, un débordement peut très vite arriver. La baguette en main, posté entre Minerva et le reste de la foule, Quentin demeura impassible.
Invité
Ξ Sujet: Re: [Intrigue] Émeute au Ministère ?! Sam 26 Aoû - 11:30
Mère et amie inquiète.Au milieu de l'émeute
Cordélia était très proche de la famille Harris, surtout de Pénélope qui était sa meilleure amie. Avec Julia, elle était la deuxième personne sur qui elle comptait quand les choses tournaient mal. Mais en réalité, dernièrement, c’était surtout pour Pénélope que les choses allaient mal, et plus précisément pour sa fille, Payton, dont Cordélia était très proche car elle lui avait appris la pâtisserie, et comme les deux mères étaient proches, les deux enfants, Stephen et Payton l’étaient aussi. Stephen ne s’était pas ouvert à elle sur ce qu’il ressentait vis à vis de l’amnésie de Payton, mais elle se doutait bien qu’il était anéanti.
Inquiète aussi bien pour Payton que pour Stephen qui finissait ses études à Poudlard, Cordélia s’était rendu au Ministère dès qu’elle avait reçu le journal. Elle n’était pas la seule à en avoir eu l’idée : le hall était littéralement bondé. « Eh ! Mais arrêtez de pousser ! » Elle se faisait bousculer mais essayait elle aussi de se frayer un chemin au milieu des autres parents/adultes inquiets.
Un membre de la brigade de police magique se mit à utiliser un sortilège pour augmenter le son de sa voix et couvrir le brouhaha ambiant. Cordélia ne fit que se sentir agressée par cette intervention et jeta un regard furibond à Quentin : « Ne pas céder à la panique ?! Ne PAS céder à la panique ! Vous vous moquez j’espère ?! Une enfant a perdu la mémoire, d’autres ont été manipulés, et ceci sans oublier ceux qui ont été enlevés pendant un trop long moment l’été dernier ! Comment voulez-vous que nous ne paniquions pas ?! Vous pouvez nous rendre les souvenirs de Payton peut-être ? » Cordélia hurlait maintenant, hors d’elle, furieuse. C’était Payton mais ça aurait pu être n’importe quel autre enfant, ça arriverait peut-être même encore, alors comment pouvait-on leur dire de ne pas céder à la panique ?
Elle n’était pas anglaise alors elle ne connaissait que très peu le professeur McGonagall et elle ne connaissait Quentin que de vu, ils ne vivaient pas dans la même ville et n’avaient que peu de fréquentations communes. Ils étaient peut-être motivés par les meilleures intentions du monde, mais ils ne se mettaient pas à leur place non plus. Tous les moments qu’elle avait partagé avec Payton depuis sa naissance étaient effacés. Elle avait même oublié ses parents, ainsi que son frère. La vie de cette enfant avait été effacée. Il y avait de quoi paniquer. Ils auraient même du paniquer bien avant ! Quand il y avait eu les enlèvements sur le Chemin de Traverse, ils auraient déjà du se mettre en action d’une façon ou d’une autre ! Mais ils avaient juste envoyé des détraqueurs et des aurors, et ça n’avait rien empêché, car de toute évidence Magicis Sacras était bien plus doué qu’eux.
Je m'étais habillé d'un short en jean ainsi que d'un tee-shirt blanc avec quelques fleurs de couleurs pour égayer un peu la tenu et je portais des chaussures noires avec de léger talons. Je faisais environ un mètre soixante quinze en temps normal et j'avais mis cinq centimètre de plus, mais cela ne me posait aucun problème comparé à certaines personnes ! J'étais très fier de ma taille, même si des fois cela pouvait être un inconvénient pour avoir un petit ami ou pour bien d'autres choses. Je me rendais au ministère de la magie dans cette tenue et je n'avais guère besoin de me cacher, car les personnes n'oseraient pas venir vers moi en étant dans un lieu super important !
Une élève avait perdu la mémoire à Poudlard, j'avais ma cousine Maribel Anderson qui s'y trouvait et ses parents ne pouvaient pas faire le déplacement étant donné qu'ils étaient en voyage d'affaire chacun de leur côté... Je m'étais proposé pour m'y rendre à leur place, car je vivais à Londres et ils me faisaient confiance pour gérer la situation. J'étais sûrement la plus diplomate dans la famille, car je réfléchissais avant d'agir en conséquence et c'était sûrement une de mes plus grande qualité !
Je me trouvais dans une émeute en arrivant à l'intérieur du Ministère et les membres tentaient de calmer les personnes qui voulaient absolument voir la Ministre. Je comprenais très bien les parents ou les amis qui venaient à leur place, car ils ne pouvaient pas faire le déplacement... Néanmoins, ce n'était pas une raison de céder à la panique comme cela ne faisait qu'empirer les choses et je n'étais qu'une citoyenne n'ayant pas vraiment la possibilité d'intervenir. J'étais présente pour les même raisons concernant la sécurité de Poudlard et sur le fait que les membre du ministère auraient du agir bien avant avec tout les problèmes qui étaient survenu concernant les enfants. Je soupirais légèrement et je tentais de m'approcher du mieux possible pour avoir une meilleure vue et pouvoir intervenir en cas de besoin. Je n'étais pas pour en venir au main, mais s'il le fallait... J'étais prête à agir, mais avant je devrais tenté de parler même si rien ne sortait de ma bouche comme j'avais tous les sentiments sur moi et cela m'encombrait énormément.
J'arrivais à reprendre sur moi, j'étais assez proche des femmes qui prenaient la parole et des membres du ministère. Il est clair que la Ministre ne se montrerait pas avec une foule en délire et je ne donnais pas tort sur ce propos ! J'aimerais faire une tentative, mais ce n'était pas facile en étant qu'une simple citoyenne. Je soupirais un bon coup et je tentais de parler fortement.
- Vous agissez comme des gamins... C'est vraiment désolant et vous tombez clairement dans le panneau de la Menace en cédant à la panique alors, qu'il suffirait de se calmer un minimum pour faire venir la Ministre de la Magie. Vous souhaitez vraiment que les événements empirent à cause de votre comportement ? Nous sommes tous présents, car nous avons un membre de la famille à Poudlard et vous devriez montrer de quoi vous êtes capable en ne cédant pas à la panique... Nous montrons le mauvais exemple en nous comportant de cette manière et ce n'est pas la meilleur des solutions alors, que nous pourrions avoir une conversation diplomatique sans trop de prise de tête pour réfléchir à une idée afin d'en venir à bout du problème.
Je m'étonnais d'être calme, mais ma voix étant clair et ferme quand j'avais pris la parole. J'avais du parler fortement, j'avais l'habitude à cause de mon travail qui se trouvait en stand bye. Surtout que j'avais refusé des films ou des pièces de théâtre pour me poser et régler ce problème qui était devenu le mien depuis peu. Maribel n'avait personne sur qui compter à part moi dans la famille et j'avais Haven sur qui compter pour la protéger en cas de besoin comme il était professeur à Poudlard.
[HRP : J'ai posté, me dire si des choses vont ou pas et je modifierais. Désolé pour les fautes d'avance >.<]
Invité
Ξ Sujet: Re: [Intrigue] Émeute au Ministère ?! Dim 24 Sep - 21:49
Les derniers événements concernant la menace n'était pas très rassurant. Il faut dire que Nolhan était père depuis quelques années maintenant, mais que les attaques récentes n'avaient rien fait pour le rassurer et le même en confiance quand au monde dans lequel était arrivé ses enfants. Lui même n'était pas un sang pur, il y avait quelques moldus dans son arbre généalogique, ne serait ce que si on pensait au père d'Elyna, sa cousine, qui était non seulement moldu, mais également avec un restaurant à Aberdaron... Il faudrait qu'il pense à aller le voir avec Teodor et Eireen d'ailleurs, en bon papa poule qu'il était, Ely n'ayant pas encore d'enfants, il serait ravi de les voir. Tout cela pour dire que malgré les événements, il fallait continuer à vivre, la nounou était arrivée pour garder les enfants, Teodor était à l'école, et il pouvait aller au travail ou il rejoindrait Cordélia qui arrivait toujours après lui... Les femmes je vous jure !
Il arriva donc sur son lieu de travail et commença par se faire un café pour lire le journal, comme tout les matins, les dernières nouvelles ne manqueraient pas de lui indiquer la température pour la journée. Les gens achètent en fonction de leur humeur, s'ils sont inquiets, heureux, joyeux, stressés, tout cela sont des indicateurs pour leur commerce et en ce moment, les gens se réfugiaient dans la nourriture... A croire qu'un bon gâteau pouvait remonter le moral ! C'est comme ça qu'il avait été élevé après tout, et il n'y a rien que le sucre ne puisse réconforter. Il ouvrit alors le journal et lorsqu'il lut le gros titre, il fut directement saisie ! Cordélia ne le rejoindrait pas, il en était certain au vue de l'article. Il savait qu'elle n'était pas bien en ce moment, très inquiète pour Payton, qu'il connaissait moins que sa future femme, mais qu'il avait appris à connaître à force de côtoyer ses parents, et puis, Stephen et la demoiselle étaient très proche. Quoi qu'il en soit, il devait rejoindre Cordélia au ministère. Il expliqua la situation à Julia et transplana pour rejoindre sa jolie brune.
En arrivant au ministère, il réalisa qu'il n'avait peut-être pas eu l'idée du siècle, mais il devait montrer son soutien à la mère de ses enfants et sa place était à ses cotés de toute façon ! Il y avait beaucoup de monde, les gens étaient agités, se poussaient, comme s'il allait avoir une explication détaillée chacun leur tour. Le silence fut demandé, légèrement en vain, les agents du ministère essayaient de contenir la foule et éviter les débordements, et ce n'est qu'en entendant une voix de colère et d’hystérie qu'il reconnut sa chère et tendre qui s'adressait à Quentin, lui même se chargeant de la sécurité de la directrice de Poudlard. D'ailleurs, qui gérait l'école si la directrice était présente ici... Il n'était peut-être pas nécessaire d'inquiéter sa femme pour le moment avec Stephen qui était la bas actuellement. « Oh, doucement Cordélia, Quentin ne fait que son travail, ce n'est pas nécessaire que tu t'emportes ainsi. Je comprends ta colère et ton inquiétude mais ça ne va pas arranger les choses. On respire et je suis certain qu'on va avoir des explications par la directrice de Poudlard ou de la ministre de la Magie. Elle ne va pas avoir le choix que de venir rassurer tout le monde. »
Il prit alors la main de la jeune femme et essaya de la rassurer, tant bien que mal, parce que lui même était inquiet, en repensant la dernière fois à l'enlèvement des enfants, ils étaient ravis de vivre dans un endroit ou la magie n'était pas omniprésent et où Teodor comme Eireen pouvaient grandir comme n'importe quel enfant... Quand ils découvriraient leur pouvoir, ils verraient alors comment gérer ce détail.