[THEME - PV] Au moins, ce n'est pas chez nous...

Payton lisait la Gazette du Sorcier d’un air distrait dans la salle commune des Poufsouffle. Elle était consternée de lire que Magicis Sacra avait envahie une école sur un autre continent, même si, soyons honnête, elle préférait encore que ce soit ailleurs qu’à Poudlard. Elle avait perdu tous ses souvenirs voilà moins d’un an et, pour ce qu’elle en savait, l’école était encore surveillée par les membres de l’organisation et ils n’allaient pas agir pour le moment. Elle n’avait pas très envie que son cerveau finisse encore en fricassée – même si d’après les déclarations de la dirigeante de MS, tous les élèves d’Ilvermony étaient bien traités -. L’ancienne préfète avait encore du mal à se faire à sa « nouvelle vie », elle ne pouvait aller à l’école normalement que parce qu’ils avaient eu le bon goût de faire ça correctement, n’ayant perdu que ses souvenirs et pas ses capacités cognitives. Maintenant qu’elle avait repris une vie de train-train tranquille, qu’elle s’était à peu près ré-habituée à Poudlard – même si certains de ses anciens amis étaient toujours de parfaits inconnus pour elle -, elle prenait parfois le temps de se demander : « pourquoi elle ? ». Qu’avait-elle appris à l’époque ? Est-ce que c’était parce qu’elle avait vaguement participé au groupe anti-Menace ? Elle en doutait, même si elle n’arrivait pas à retenir la moitié des noms de leurs membres, elle ne voyait pas pourquoi ça aurait été elle plus qu’une autre.

L’arrivée d’Alan, un ami plus jeune avec qui elle faisait de temps en temps de la pâtisserie pour se remettre dans le bain de ses ambitions antérieures, interrompit le fil de ses pensées. Elle lui fit un petit signe de la main pour l’inviter à la rejoindre. « Tu as lu les dernières nouvelles ? On s’en sort bien que ce ne soit pas tombé sur Poudlard cette fois-ci. » Même si elle était désolée pour Ilvermony hein, elle avait même réussi à avoir une petite pensée pour Julian et Derek qu’elle ne connaissait que de nom et de réputation (tant d’élèves dans cette école et, elle n’arrivait pas encore à tous les retenir, mais les élèves étrangers étaient plus rares). Ils devaient sûrement se faire beaucoup de soucis pour leurs amis de là-bas. Elle s’en ferait à leur place, même si elle ne connaissait personne depuis plus de huit mois… ce qui limitait un peu son implication émotionnelle. Très souvent, elle se disait qu’elle avait beaucoup perdu avec son amnésie, elle avait des amis depuis la petite enfance – comme Klara ou Stephen – à qui elle ne parlait presque plus alors qu’ils étaient sur beaucoup de photos de son chevet… ce dernier avait subi un petit nettoyage par le vide pour cette raison. Se voir elle-même sans les souvenirs qui allaient avec la perturbait, elle avait remplacé le tout par quelques photos plus rares de son dernier été. Elle remplaçait le vide par du plein qu’elle construisait, ce qui n’enlevait rien à l’horreur de son amnésie et à l’effroi que pouvait provoquer la nouvelle de la séquestration des élèves d’Ilvermony. Elle espérait que Poudlard continuerait à être épargné… même si, intuitivement, elle en doutait.

Alan était choqué, scandalisé, perturbé d'apprendre une nouvelle pareille dans un des couloirs de Poudlard, seul. Il n'y aurait pas de brownies au repas du midi ? Et comment ça, les elfes ? C'est la fête ? Si vous n'aimez pas ça, ayez au moins l'obligeance d'en laisser un petit morceau à la table des Poufsouffle, ne serait-ce que pour remonter le moral d'un petit Poufsouffle triste et affamé. Ça ne coûte trop rien après tout, dans la mesure où votre temps de travail n'est pas rémunéré et que tout le monde se fiche plus ou moins de savoir si vous travaillez trop. Mettez-vous aux fourneaux et plus vite que ça, un brownie c'est la base d'une alimentation, merci.

Filant vers sa salle commune, Alan entendit des bruits de pas et conclut mentalement, comme à chaque fois qu'il s'approchait de ses quartiers, que des élèves de sa maison arrivaient dans l'autre sens. Il fut néanmoins surpris d'entendre une discussion qui ne portait ni sur les araignées écrasées du cours de potions, ni sur les compétences magiques discutables du professeur de sortilèges : c'était grave. « Oui, attaquée je te dis. Mais ça fait les gros titres de tous les journaux du monde. Heureusement que ce n'était pas Poudlard, tu imagines ! » « Ilvermorny ? Tu es sûre ? J'ai un cousin éloigné là-bas! » Alan ne put s'empêcher de zieuter les deux 6ème années pendant plusieurs secondes pendant qu'elles le croisaient et voyant qu'elles ne s'arrêtaient pas pour lui parler après tout il était capitaine, il méritait bien une petite accolade, il accéléra la cadence pour se ruer sur les tonneaux de la salle commune. Il tapota le code secret et entra en trombe dans le quartier général des blaireaux, espérant voir quelqu'un qu'il connaisse, espérant qu'on pourrait le renseigner.

- Quoi, non, qu'est-ce qui se passe ?!

Payton était la première personne connue dans son champ de vision et elle était assise à l'une des tables de la salle commune. Il fila vers elle l'air fou et s'assit à côté de l'ex-préfète pour l'écouter. Manifestement, elle elle savait. Elle avait la Gazette du sorcier sous les yeux  et savait donc ce qui s'était passé à Ilvermorny. Ça avait l'air d'un gros truc en plus, Alan était prêt à parier qu'il s'agissait encore d'un tour de Magicis Sacra. Depuis les événements du Chemin de Traverse, on n'avait pas trop entendu parler d'eux et ça ne pouvait dire qu'une seule chose : ils allaient frapper plus fort la prochaine de fois. De toute façon, ils frappaient toujours de plus en plus fort, allez savoir à quelle sauce ils allaient être mangés la prochaine fois.

- C'est Magicis Sacra je suppose... Personne n'est mort ?

Lança t-il à Payton comme si cette idée l'angoissait particulièrement. Cette idée l'angoissait particulièrement. Une puissance aussi forte que MS, qui avait déjà fait ce qu'elle a fait, n'avait pas de limites. Il était clair qu'un jour on retrouverait un enfant d'une autre école de magie assassiné ou même un adulte. Ça ne semblait pas vraiment les déranger de faire du mal aux gens, allez savoir quand le génocide allait commencer. Alan ne pouvait pas s'empêcher lui - à chaque fois - de faire un parallèle avec Voldemort.

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Visiblement, Alan n’était pas au courant, il faudrait donc que Payton lui résume ce qu’elle venait de lire le plus clairement possible... Pas forcément simple vu comme tout devenait compliqué quand MS était de la partie. Sans compter qu’elle avait perdu plus de quinze années de sa vie, donc elle avait parfois du mal à mettre de l’ordre dans ses propres idées. Trop de vide pouvait créer une certaine confusion. Payton apprenait encore à vivre avec et à suivre des conversations sans faire trop d’impairs. Évidemment, à Poufsouffle, ses camarades étaient plutôt compréhensifs, ils lui laissaient le temps de remettre en place ses idées, quitte à patienter quelques secondes pour qu’elle réponde. De même pour les professeurs, car elle avait du rattraper plusieurs années de cours en quelques mois seulement… la surcharge de son cerveau était parfois dure à gérer. Si on comparait avec un ordinateur, elle avait pas mal de place sur son disque dur, mais à force de le faire tourner à plein régime, il finissait par entrer en surchauffe, lui causant d’affreuses migraines. En cet instant, elle commençait à sentir l’une d’elle pointer le bout de son nez.

« Non, pas de mort, même pas de blessé, mais beaucoup, beaucoup d’otages. » Elle soupira et expliqua : « Ils ont pris d’assaut Ilvermony, mis les adultes dehors, blindé l’école avec des tas de sorts et maintenant certains membres de MS sont là-bas pour, je te cite l’article, ‘apprendre à la jeune génération leur valeur’. Apparemment, ils les libéreront l’été prochain si tout se passe comme ils le veulent. Va savoir ce que ça veut dire. » Nouveau soupir. Heureusement qu’elle ne faisait pas parti des gens qui pensaient qu’elle laissait échapper une part de bonheur à chaque fois qu’elle soupirait… Car c’était quelque chose qu’elle faisait très souvent depuis qu’elle s’était réveillé, un soir, sans même connaître son propre nom ou son visage.

« Je me demande pourquoi ils ont choisi Ilvermony, jusqu’ici, ils se sont souvent intéressé à Poudlard. Et il a été prouvé que Freja n’était pas américaine, elle était dans l’école là… comment elle s’appelle déjà ? Durm… Durmfang ? Hum… Non, ça ne doit pas être ça. Enfin, en tout cas, elle n’était pas d’Ilvermony, alors pourquoi là-bas ? Pas que je m’en plaigne hein… un peu de tranquillité ici, ça ne fait pas de mal. » Elle repoussa ses cheveux châtains derrière ses épaules. Elle ne les avait pas coupé depuis avant son amnésie, ils étaient donc devenus très longs, un peu rop peut-être maintenant car elle avait tendance à se les tirer faute de les avoir attachés. Elle tendit le journal avec l’article de la Gazette à Alan au cas où il voudrait lire les détails.

Il y avait aussi plusieurs photos : de l’extérieur de l’école nord américaine mais aussi une photo de Freja, qui datait déjà de quelques années. Son visage ne disait rien à Payton, impossible de savoir si elle l’avait croisée avant son amnésie (car maintenant tout le monde savait que les projections des membres de MS pouvaient se balader dans le château, même si leur champ d’action était limité par la nature de cette magie étrange et étrangère). Comme le visage de ses parents lui était inconnu au départ, ça ne voulait pas dire grand-chose. Payton se disait quand même que c’était bizarre que les « méchants » n’aient pas vraiment la tête de l’emploi. Freja Blomberg, en photo en tout cas, avait tout d’une sorcière séduisante et pleine de vie. Elle faisait même de petits signes de la main et envoyait des baisers aux lecteurs du journal. Tout ceci laissait Payton perplexe, mais Alan, lui, aurait peut-être un avis : non seulement il avait tous ses souvenirs, il était aussi le meilleur ami d’une des leadeuses du groupe anti-menace.

S'asseyant à côté de Payton, tout en buvant ses paroles, Alan posa son sac de cours au sol et porta quelques secondes le regard sur la photo de couverture de la Gazette du sorcier. Pendant que son ex-préfète lui expliquait qu'Ilvermorny, l'école de sorciers américaine (d'où venait quelques élèves actuels de Poudlard) était la cible de Magicis Sacra, Alan ne put s'empêcher de jeter un coup d’œil à la tête de Freja BlopblopBlomberg, celle qui dirigeait Magicis Sacra. La jaune et noire lui expliqua que tous les adultes avaient été expulsés du château américain et que les enfants – maintenus en otages – étaient séquestrés à l'intérieur des murs avec des membres de Magicis Sacra. Manifestement, tout le monde avait eu droit à des cours de soutien particuliers gratos.

-  C'est pas vrai...

Stupéfait d'apprendre que Magicis Sacra comptait garder en otage les sorciers américains toute l'année, la tête de trois pieds de long d'Alan ne laissait aucun doute sur sa stupeur : il était complètement choqué de ce qu'il venait d'apprendre. Milles questions tourbillonnaient déjà en lui : le MACUSA allait-il intervenir pour tenter de libérer les enfants ou allait-il assumer ses propres limites en déclarant Magicis Sacra plus fort qu'eux, tout  en les laissant agir à leur guise ? Magicis Sacra se figuraient-ils que leur lavage de cerveau – toute une année durant – allait forcément porter ses fruits sur la nouvelle génération américaine ? Est-ce que Magicis Sacra allait s'arrêter là ou allait toucher de front toutes les écoles du monde : Castelobruxo, Beauxbâtons, Uagadou, Durmstrang et... Poudlard ? Et la question qui terrifiait déjà Alan : quand ses propres parents – à l'instar de ceux de Prue – allaient-ils le forcer à quitter l'Ecosse ?

- Durmstrang. J'y crois pas...

Répondit-il à Payton tout en réalisant à peine ce qui se passait. Poudlard avait été le cœur des derniers événements de MS, qui disait qu'ils n'allaient pas semer la terreur ici encore une fois ? Totalement pétrifié pour le pouvoir quasi-illimité de cette nouvelle Menace, Alan perdait pied. Si jusqu'ici il tenait le choc, devant cette force contre laquelle même les Ministères semblaient impuissants, c'est parce qu'ils avaient été relativement épargnés, ici à Poudlard. Payton – même si ce qui lui arrivait était horrible, était toujours vivante – était le pire symptôme de la grippe Magicis Sacra : aucun mort n'était à déploré et Poudlard disposait encore d'une liberté de mouvement assez large. En particulier depuis qu'on savait que le Serdaigle, ex-Ilvermornien, Julian Farrow, n'était plus contrôlé par eux. En gros, ça allait bien.

-  Oui mais pour combien de temps ? J'ai peur que mes parents m'enlèvent de Poudlard. Je te jure, ils en sont capables.

Ce n'était rien de le dire : il s'en était fallu de peu l'an dernier pour que Prue fasse ses bagages et retourne illico-presto en Irlande. Alan le savait, ce n'était pas passé loin pour lui non plus. Il savait surtout que ses parents avaient laissé une dernière chance à l'école de garantir leur sécurité et qu'au prochain événement suspect, il rentrait aussi sec au bercail. Et l'attaque d'Ilvermorny, clairement, c'était loin d'être un truc anodin.

- Tu crois que le MACUSA va agir pour libérer les élèves ?

Alan hésitait : dans un sens le deal, de MS était clair et sans risque, si on les croyait sur parole les enfants risquaient moins de danger si le MACUSA n'intervenait pas. D'un autre côté, si on se fiait au passé de la Menace, le Ministère américain avait tout intérêt à se bouger les fesses. Des enfants séquestrés toute une année sans qu'ils ne fassent rien, ça craignait : si Alan était à la place des élèves d'Ilvermorny, il aurait apprécié être secouru.

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« Ah, oui, Durmstrang, c’est ça. » répondit d’abord distraitement Payton, comme souvent quand elle devait se rappeler un mot ou un nom depuis son amnésie. Incapable de disperser trop longtemps sa pensée, elle devait répéter chaque élément pour réussir à se souvenir du plus de choses possibles que ce soit pour les cours, le monde sorcier ou sa vie privée. Ce dernier point étant le plus gênant car même si tout le monde savait qu’elle était amnésique, certains agissaient – inconsciemment probablement – comme s’ils étaient une exception et qu’elle devait forcément savoir qui elle était. Viska Spingate lui avait fait le coup une fois l’année dernière, mais tout le monde l’avait rassuré à ce propos, si Viska était tout à fait sympathique, elle pouvait par moment faire preuve d’un manque de tact certain, proche du manque d’empathie en apparence, alors que ce n’était que de la maladresse de sa part. Payton avait pu confirmer ce dernier point lors de son inscription à Sterne, la Serpentard ayant pris du temps pour lui rappeler comment fonctionnait le club et même pour lui remontrer des mouvements de base. N’empêche que l’ex préfète avait du mal à éprouver autant de soucis que Alan pour l’école nord américaine. Elle trouvait ça affreux pour les élèves concernés, mais ce qui dominait chez elle c’était le soulagement que ce ne soit pas tombé sur Poudlard. Même Freja Blomberg ne pouvait pas se diviser en plusieurs parties alors elle ne pourrait pas « éduquer » les enfants d’Ilvermony et venir ici, non ?

« Pour cette année je pense. Tenir une école entière, ça doit prendre pas mal de ressource humaines et magiques. A voir si sur la durée, leur plan est de recruter dans toutes les écoles une par une, au rythme d’une par an peut-être. Il faudrait savoir comment ça se passe vraiment à Ilvermony pour savoir, mais rien ne fuite. » Comme souvent, l’article était surtout rempli de vide. La Gazette ne pouvait pas parler de ce qu’ils ne savaient pas et les portes de l’école envahie étaient closes.

« Peut-être… mais avec autant d’enfants pris en otage, je ne sais pas si c’est prudent. » Elle avait compris à la manière dont Alan en parlait que le MACUSA devait être une sorte de police magique américaine, elle ne voulait pas lui poser la question pour ne pas encore passer pour une ignorante. Quoiqu’il en soit, elle ne pensait pas qu’une intervention soit très prudent, mais c’était un problème d’adulte sur un autre continent… l’avenir seul leur dirait ce qu’il en serait. Payton trouvait déjà bien que tout ce soit fait sans même qu’il y ait de blessé, au moins, à Ilvermony, il n’y avait pas d’élève complètement oublietté….

Alan eut la vision par Payton de Poudlard, l'an prochain, aux mains de Magicis Sacra. Pire, tu meurs, un peu. Alan voyait déjà ses parents dès qu'ils allaient apprendre la nouvelle : coincé à Galway, cours à domicile, sortie hebdomadaire pour faire les courses et tous les mois voir le clapotis de l'eau sur le sable, bref : l'enfer sur terre. Peut être que dans le pire, il pourrait partager ses cours particulier avec Prudence, histoire de rendre tout ça un peu plus supportable. Car il était bien clair, dans l'esprit d'Alan, que si lui était bloqué à la maison, Prudence le serait forcément. C'était elle après tout qui avait failli quitter Poudlard une bonne quinzaine de fois (à une vache près) l'an passé.

- Non mais attends, les Ministère sont aussi impuissants que ça ? Je veux dire le MACUSA s'est fait surprendre, mais j'espère bien que si l'an prochain ça doit être au tour de Poudlard, on sera préparé !

Ça paraissait aberrant de voir que tout le monde était si impuissant face à cette nouvelle Menace, mais ça n'avait hélas plus trop rien de surprenant : deux intrusions dans Poudlard rien que cette année, et c'était sans compter celles de l'an dernier (qui n'avaient manifestement pas servi de leçon), dont notamment celle de Payton. En gros, même Minerva McGonagall n'y pouvait rien, ça voulait tout dire.

- Ça me semblerait un peu idiot, oui.

Intervenir dans une école, avec autant d'otages, c'était carrément du suicide. Surtout que comme toujours, Magicis Sacra semblait invincible, alors pourquoi agir ? Selon Alan, la meilleure chose que pouvait faire les Ministères du monde, c'était se renseigner sur la Menace et apprendre le maximum d'informations à leur sujet. Ils auraient toujours un train de retard s'ils essayaient – en vain – de le contrer, alors autant apprendre qui ils étaient vraiment, ce qu'ils voulaient et comment il le faisaient et LA, ils pourraient faire quelque chose. Parce qu'à ce rythme là, le lavage de cerveau, c'était toutes les écoles du monde qui allaient le recevoir et en deux temps trois mouvements.