Année I | Premier cours de vol sur balais

Alexandre n’était pas un très grand fan de Quidditch, mais comme sa mère avait été batteuse de son équipe à son époque, il avait été baigné dedans, un peu comme les moldus l’étaient avec le football (Alexandre ne voyait pas l’intérêt de ce sport, toutefois, c’était très populaire, il avait pu le remarquer plusieurs fois en regardant la télévision sur les chaînes des non-sorciers). Il savait tout ce qu’il y avait à savoir sur ce sport, sans pour autant en être un très grand fan, et il avait déjà pu manipulé un balai, sous haute surveillance des adultes bien entendu. Le fait d’avoir vécu dans un village uniquement peuplé de sorciers avait pas mal aidé les enfants comme lui à découvrir le Quidditch côté pratique, mais la magie étant interdite en dehors des murs d’une école avant un certain âge, cela restait quelque chose qu’il n’avait fait que peu de fois, avec un de ses parents, un oncle, une tante… toutefois, cela lui permettait quand même d’être plutôt confiant. En plus, il ne voulait pas avoir de problème dans un cours donné par son directeur de maison.

Il salua d’ailleurs ce dernier d’une formulation peu originale : « Bonjour professeur Clarks » avant de se mettre en ligne avec ses camarades, entre Eurydice et Nathaniel. Ce dernier lui avait semblé être très féru de ce sport donc Alex’ supposait qu’il avait attendu avec impatience ce cours. D’un rapide coup d’œil, Alex’ repéra d’autres premières années qu’il avait appris à connaître rapidement de nom, mais globalement, le jeune garçon avait plus de connaissance dans les années plus âgées, parce qu’il avait surtout fréquenté les cercles des sang-purs quand il était enfant, et le pré-ado’ qu’il était devenu était aussi perdu qu’un autre de découvrir tant d’autres sorciers. Pré-au-lard n’était, après tout, qu’un village.

Il n’intervint pas et ne posa aucune question vu que rien de tout ça n’était nouveau pour lui, il connaissait même le nom de leur capitaine, il s’agissait de Sébastian de Guise, un septième année. Non qu’il lui ait déjà parlé personnellement, mais il était assez dur de passer à coté du phénomène tellement il était à la fois grand et bruyant (si, si, pour Alex’, c’est du bruit!). Au-delà de cette première impression, Alexandre ne doutait pas qu’il fut un bon capitaine, encore que ce ne devait pas être facile de passer après Opaline, une de ses cousines éloignées qui avait du charisme à revendre. Alexandre aurait bien aimé être à l’école en même temps qu’elle, sauf qu’ils avaient trop de différence d’âge. Au moins, il y avait assez de Montgomery pour qu’il ne se sente pas seul, sans compter Viska qui, depuis le jour de la rentrée, n’hésitait jamais à lui sauter dans les bras avec bonne humeur pour lui raconter des futilités. Elle aussi était bruyante maintenant qu’il y pensait, mais bon, c’était sa cousine germaine, la seule qu’il avait, alors il faisait un effort.

Laissant de côté ces idées parasites, il se concentra sur son balai et quand le moment fut venu, il l’appela d’une voix claire, mais sans parler trop fort, ce qui comptait c’était la conviction qu’on y mettait, pas la peine de hurler : « Debout ! » Ordonna-t-il donc au balai qui alla directement dans sa main. Alex’ fut soulagé de voir qu’il ne s’était pas trompé et que cette première étape n’avait posé aucun problème. Voler serait peut-être plus dur car il ne l’avait jamais fait sans quelqu’un pour l’aider ! (Les balais pour jeunes enfants, ça ne compte pas!)

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