[Intrigue - Event] Les sortilèges de projection.

Nathaniel faisait les cent pas dans sa salle commune. « Non, je ne peux pas. » se disait-il, mais en même temps il ne pouvait pas non plus laisser Alexandre seul comme ça. « Roh... » Il enfila sa cape puis se glissa discrètement hors de sa salle commune afin que ses ainés ne le voient pas. Heureusement qu'il était petit pour ça.

Alexandre avait évoqué auprès de Nathaniel cette histoire de Brigade Anti Menace parce que la cousine du Gryffondor faisait parti de ce groupe. Pour ceux qui connaissaient le Serdaigle, il était évident que ce dernier avait cherché à dissuader son ami, mais par loyauté envers sa famille, le rouge et or avait quand même décidé de s'y rendre. Dès lors, Nathaniel avait été pris par un dilemme. Enfreindre le règlement mais couvrir les arrières de son ami ou le laisser se débrouiller seul ? A côté de ça il y avait bien sûr la curiosité du bleu et argent envers cette histoire de Menace. S'il n'avait pas tout suivi, l'actualité récente vis à vis de l'occupation de l'école de sorcellerie américaine d'Ilvermorny l'avait inquiété.

Rapidement, telle une petite souris, le Serdaigle s'était glissé jusqu'au septième étage où un amas d'élève attendait devant un mur nu que quelque chose se passait. De par sa petite taille, il passait inaperçu, mais c'était aussi difficile de distinguer assez clairement dans la foule où était son ami. Il croisa brièvement le visage de Joséphine, cette Poufsouffle un peu bruyante de la bibliothèque ou encore Dahlia la préfète de sa maison. Au moins il fut rassuré de voir qu'une figure d'autorité cherchait aussi à enfreindre le règlement, peut être serait-il protégé. « Ah tu es là ! » s'exclama-t-il lorsqu'il aperçut Alexandre. Le Gryffondor ne semblait pas plus rassuré que Nathaniel d'être ici cela était compréhensible. « Je n'ai pas pu m'empêcher de te suivre, je n'ai pas envie qu'il t'arrive des problèmes. » lança le Serdaigle dévoilant sans peine son inquiétude pour son ami.

Lucas arriva, sans se presser, dans les derniers. Il n'en était pas à sa première mission dans la brigade anti-menace et, qui plus est, maintenant qu'il était préfet, il n'avait même plus à craindre de se faire attraper pour ne pas avoir respecté le règlement. Il pouvait faire des rondes dans le château jusque tard, même s'il était conseillé de ne pas se promener seul depuis ce qui était arrivé à Payton en fin d'année dernière. Lucas pensait pourtant qu'il ne fallait pas virer à la paranoia, d'autant que s'il venait à ne pas arriver, certains s'en rendraient compte : ses nombre cousins et même ses amis. De fait, quand il arriva, il passa près de sa cousine préférée Candys et déposa une bise sur sa joue avant de la laisser étouffer d'affection Alexandre. C'était une bonne chose qu'il ne soit plus le garçon le plus jeune de la famille dans la place... Il pouvait parfois trouver que c'était vraiment étouffant, surtout qu'il n'était pas aussi affectueux que le nouveau Gryffondor. Il rejoignit ensuite Graham qui s'était approché d'Alan, ce qui tombait plutôt bien dans la mesure où la dernière étape obligatoire quand on faisait parti de la BAM était de rendre hommage à ses leadeuses, à savoir Prudence et Viska. Mais surtout Viska car il ne pouvait pas s'abaisser à faire des ronds de jambes auprès de sa collègue - sa fierté le perdrait un jour ! -.

"Salut Graham ! Alan, ça va ?" Commença-t-il avant de passer un bras autour des épaules de Viska pour l'entraîner un peu à part. "Salut Vivi, tu viens par là deux minutes ?" Non, rassurez-vous, il ne comptait pas l'inviter au bal lui aussi. Il voulait juste savoir un truc : "Que font les jumelles Lloyd ici ? Tu les as invitées ?" Lui souffla-t-il à voix très basse pour ne pas être entendu non sans jeter un coup d'oeil stressé vers la dame de ses pensées, à savoir Peony, bien qu'il passât plus souvent du temps avec Dahlia... pour aussi étrange que cela puisse paraître, les rondes étaient ce qu'elles étaient, ce n'était pas forcément eux qui faisaient le planning, et ils étaient tous les trois en troisième année donc ils se voyaient aussi en cours, forcément... Lucas craquait donc pour sa collègue des Serpentards, mais presque personne n'était au courant à part Jensen. Toutefois, ce qui le gênait surtout, là, c'était qu'il se disait que ses facultés intellectuelles allait sérieusement pâtir de la présence 1) de Peony, 2) d'autant de monde !!! Depuis quand la Brigade Anti Menace comptait-elle autant de membres ? Viska enleva de manière méthodique la main de Lucas et le repoussa avec un sourire narquois. Viska était aussi au courant, mais uniquement parce que c'était une sale fouineuse. "Le principe de la brigade c'est que c'est ouvert à tout le monde. Enfin presque tout le monde... Jensen et toute sa clique de snobs ne sont pas les bienvenus, c'est évident, c'est tout juste s'ils ne débitent pas les mêmes bêtises que Magicis Sacra." Lucas soupira : il fallait toujours que Viska ramène tout à elle, c'était extrêmement usant à la longue. "Bon, allez, tu ouvres la salle ? Je pense que j'étais le dernier à devoir arriver. Viska hocha la tête par l'affirmative et s'éloigna du Poufsouffle pour s'approcher du mur, actuellement vierge.

Viska ouvre la salle sur demande. Elle entre et révèle à ses camarades une salle couverte de livres sur chaque mur. Il y a aussi des tables et des fauteuils pour travailler dans un certain confort. Au fond de la salle, un espace vide, pour s'entraîner éventuellement à lancer des sortilèges. Tout le monde s'installe en petit groupe. Rapidement, un ouvrage est sur toutes les tables : les sortilèges complexes d'asie. Ce livre, qui est en trois exemplaires pour trois groupes d'élèves, a des images d'illustration qui vont vous intriguer. Des personnes y apparaissent et disparaissent d'une façon familière à plusieurs élèves : Joséphine, Noé, Prudence et Nathaniel qui ont déjà eu à faire à Magicis Sacra récemment et qui ont pu voir à l'oeuvre le sortilège de projection. En plus, l'auteur de ce traité est une certaine... Sabriye ! Son prénom commence donc par un S !

Malheureusement, les pages les plus techniques - au-delà de l'histoire de la magie - sont cryptés. Un coup de la Menace ? Ils ont censuré l'ouvrage depuis qu'ils sont passé à l'attaque ? Il vous faut donc commencer par décrypter les différentes phrases, pages par pages, code par code.

Voici la première phrase :
"OH VRUWLOH JH GH SURMHFWIRQ HVW HIIHFWXH JUDFH D XQ REMHW HQVRUFHOH HW SODFH DX ERQ HQGURLW."

Voici la deuxième phrase :
"LO IDXW GHV FKHYHXA SRXU FH VRUW"

Une nouvelle phrase sera ajoutée, reproduite par un de mes personnages et codée autrement, une fois ces deux phrases traduites.
A vous de jouer !

- Vous ne pouvez répondre qu'à une seule phrase à la fois.
- Vous avez 48h pour poster une fois que votre tour arrive. N'oubliez pas de prévenir la personne suivante que son tour démarre par MP ou SMS !

Ordre de passage :
- Viska Spingate
- Alan Carmichael
- Prudence Faraday
- Alexandre Symphonie
- Joséphine de Guise
- Tempérance Biel
- Joe Stevenson
- Noé Montgomery
- Julian Farrow
- Erin Hazzard
- Louis Hazzard
- Joaquin Kostas
- Cole Prinston
- Candys Montgomery
- Graham Bishop
- Dahlia Lloyd
- Derek Bradford
- Peony Lloyd
- Victoire Weasley
- Nathaniel Baker

- Si vous avez une question, vous pouvez me MP sous Minerva.

Viska se fichait pas mal des problèmes de coeur de Lucas. C'était même peut-être pour ça qu'elle était au courant qu'ils existaient. Elle était bien contente qu'il y ait autant de monde qui soit venu ce soir-là, et elle n'était que gratitude si la gratitude peut se payer en brioche pour les préfets qui les couvraient ce soir. Dont Lucas. Mais pas seulement, comme elle en avait informé plus tôt dans la journée sa comparse, ils avaient plus de la moitié des préfets dans la poche : Candys et Peony pour Serpentard, Dahlia pour Serdaigle, Graham pour Gryffondor et Lucas et Prudence pour Poufsouffle. Les atres préfets avaient décliné mais ne leur poserait pas de problème tant qu'ils resteraient sur le trajet balisé conduisant de la salle sur demande aux 4 maisons. Viska avait aussi promis (à Bartley, entre autre) que lorsque le groupe se séparerait tard dans la nuit, chaque maison resterait groupé pour éviter un nouvel accident à la Payton Harris. Evidemment, celle-ci n'avait pas été invité - pas par Viska en tout cas, Prudence aurait pu avoir la grande idée de le faire - et quand la Serpentard passa devant la salle sur demande en serrant le petit papier contenant la liste de ses besoins, elle avait pu remarquer que l'ex préfète n'était pas là. En fait, dans les "grands" il y avait surtout les jumeaux Montgomery, Joe Stevenson, Ringo, Louis et Joséphine.... ah et il y avait Julian et Tempérance aussi ! Et derek ! Tout allait bien quoi ! Encore que Viska ne sache plus trop qui était là... Globalement, c'était un bon panachage de maison et d'âge. Serpentard et Poufsouffle étaient sur-représentés mais ça n'avait rien d'étonnant puisque c'étaient les maisons des deux leaders de la BAM.

On aurait pu remettre en cause le leadership des deux filles si elles ne menaient pas aussi bien leur barque et si la salle qui apparut sous les yeux de chacune des personnes invitées à entrer n'était pas aussi pratique. C'était le lieu idéal pour faire des recherches. La salle sur demande avait fourni tous les livres dont Viska avait appris par coeur la liste, comptant sur son subconscient pour la fournir à la salle magique. Cela dépassait presque ses espérances. Elle se demandait si, en dehors du fait qu'ils ne respectaient pas le règlement intérieur du pensionnat, Hermione Granger ne serait pas un peu fière d'eux quand même. Ils agissaient un peu comme l'Armée de Dumbledore autrefois. Le danger immédiat en moins, Magicis Sacra frappant à l'international quand Voldemort avait toujours fait une fixette sur son ancienne école et son courageux directeur.

"Parfait ! Au travail les amis !" Elle se tourna vers Alexandre, toujours collé à Candys, Prudence, Alan et à peu près tout ceux qui étaient dans leur coin précédemment. "Je vais à cette table, vous venez aussi ?" Quelques minutes plus tard, ils tombèrent - et le bruit aux autres tables donnaient l'impression que eux aussi - sur un livre très intéressant écrit par une certaine Sabriye... S ? Ce qui était louche dans ce livre c'était surtout que tout était crypté, codé. Viska songea que ça pouvait être un coup du ministère aussi bien que de MS. Aucun adulte n'avait d'intérêt à expliquer les sortilèges de projection aux enfants, même s'ils en étaient les premières victimes. "On dirait bien qu'on va encore une fois devoir faire marcher nos méninges." Elle tourna le livre vers Alan - son futur complice de bal ! -, histoire qu'il lui dise s'il avait un avis sur la question.


Note : dans la mesure du possible, essayez de dispatcher vos DC - si DC il y a - aux différentes tables, ce sera plus pratique pour la suite.

Viska comprit rapidement où Alan voulait en venir ben vas-y, invite-moi au bal à ma place tant que t'y es ! et lui demanda s'il voulait aller au bal avec elle. Bien évidement, la petite Serpentard était loin d'être une idiote, sa meilleure amie était Prudence, après tout un gage de qualité, donc, la préfète de Poufsouffle d'ailleurs elle est où celle-là ?.

- Oui ça serait cool ! Enfin si tu veux, hein ! Je ne veux pas te forcer, si tu as quelqu'un d'autre ailleurs, vraiment, ne te gène pas.

La dernière des choses qu'Alan voulait, c'était que Viska accepte d'être sa cavalière pour faire plaisir à Prudence lui faire plaisir : la pitié, non merci il avait une ribambelle de donzelles qui faisait la queue, si besoin était ! Un peu gêné par la situation, malgré le fait que Viska fasse désormais partie de ses amis proches merci Prudence et tes fréquentations peu recommandables. Dealer ce n'est pas la vie, non, Alan réalisa vite que sa timidité ne venait pas de lui, ni de la Serpentard à qui il parlait, mais du petit cousin esseulé qui les écoutait. Une conversation rien qu'à deux aurait peut être été plus facile, peut être. Boarf, après tout, ce n'était pas un petit première année de deux mètres quarante qui allait le perturber, il avait vu pire Prue au réveil, par exemple.

Alors qu'Alan se tournait vers sa meilleure amie qui filait se coller à quelqu'un d'autre vers les nouveaux arrivants, le capitaine réalisa avec plaisir que la BAM marchait de mieux en mieux. La faute à Magicis Sacra qui redoublait d'intensité, ou à ses deux créatrices qui bouillonnaient toujours d'idées suicidaires originales pour les stimuler ?

- Salut TrumpTemp !

Lança t-il à son amie de cinquième année, la reine des casses-cou à Poudlard Poufsouffle, qui arrivait. Le premier garçon qui parla directement à Alan fut un Serpentard de 7ème qu'il avait déjà repéré, de loin (Joe). Trop fier qu'un élève aussi âgé daigne lui adresser la parole s'intéresse à lui, le Poufsouffle afficha un sourire radieux et répondit aussitôt à l'intéressé :

- Oui, j'espère !

Joe Stevenson était un élève à qui Alan n'aurait jamais parlé en tant normal, mais la BAM avait ceci de merveilleux que des élèves plus vieux pouvaient aussi s'intéresser à des camarades de classe plus jeunes qu'eux. Ce n'était pas pour déplaire au petit Irlandais, en fait, désireux depuis toujours d'avoir des amis plus grands que lui : grandir, c'est le truc le plus cool du monde.

Mais avoir 13 ans avait aussi ces avantages : comme s'amuser librement avec ses amis à toute heure de la journée. En parlant d'ami, Quino venait d'arriver avec un sac garni de victuailles heureusement que Poufsouffle est là hein, sinon on aurait pu dire au revoir au repas. Comment ça il n'y a pas de repas ? Scandaaaale !. Sans attendre, Alan s'approcha de lui : rester loin de l'enfant Kostas était devenu compliqué pour lui depuis que Magnus avait disparu. Les deux Poufsouffle étaient depuis le début de leur 3ème année quasiment inséparables et personne au monde ne faisait plus rire Alan que Joaquin. Il lui avait fallu deux ans pour se faire jeter par sa meilleure amie et son cousin s'ouvrir aux autres, mais maintenant qu'Alan s'était rendu compte qu'il avait d'autres camarades de dortoir depuis quand tu es là toi ? Deux ans, tu es sûr ? Je ne t'ai jamais vu. aussi intéressant, il ne comptait pas les lâcher.

- Tu as apporté à boire, Joaquin... ?

Alan s'était rapproché de son meilleur ami et lui avait lancé la phrase tout doucement, un sourire en coin lourd de sous-entendu dessiné sur la bouche. L'Irlandais connaissait Quino comme s'il l'avait fait : il savait quand il mentait 95% du temps, environ, quand il rigolait 99% du temps et quand il était sérieux 33% du temps : en gros, quand il dort. Quino n'avait de toute manière rien besoin de dire : quoiqu'il fasse, il pouvait toujours compter sur Alan pour le seconder dans les pires bêtises. Bien que le petit Kostas pullulait toujours d'idées pour se faire remarquer, niveau dangerosité, il n'arrivait cependant jamais à égaler la reine du genre : Prudence Faraday. Avec Prue, Alan en avait tellement fait, que s'introduire dans le bureau de McGonagall pendant qu'elle dormait lui semblait d'une simplicité infantile. Enfreindre le règlement ? Humffr ! Une seconde nature !

Une nouvelle personne arriva et cette fois-ci il s'agissait d'une des préfètes-en-chef de Serpentard. Elle lança une petite boutade sur le stock de nourriture qu'Alan avait apporté et le Poufsouffle se contenta de lui adresser un sourire circonspect : il ne savait jamais trop c'était du lard ou du cochon quand des Serpentard, préfet-en-chef de surcroît (sensés tenir au règlement, justement), étaient sympathique avec lui. Par nature, il se méfiait toujours un peu – comme si dès le lendemain, elle allait donner une liste complète des élèves présents après le couvre-feu, dont le sien, à McGonagall -, même s'il demeurait poli.

Puis, le petit cœur de 3ème année d'Alan manqua un battement. Oh con purée... Dahlia, Dahlia, je répète, Dahlia is in the place. Dahlia is here ! Rosissant carrément, Alan se tourna immédiatement vers Quino pour faire dos à la préfète qu'il affectionnait tant. Oh purée, elle était venue, mais qui avait eut la bonne idée de l'inviter ? Et là, comble de l'horreur, la jeune fille s'approcha de Joaquin pour lui parler. Danger ! Danger ! Fuite, vite, engager la fuite ! Tout doucement, avec précaution, faisant genre « Ah tiens, je ne t'ai pas vue ! Tu vas bien ? », le capitaine des jaunes et noirs fila vers Graham, son ami, qui venait d'arriver ; Il croisa à cette occasion Peony, la sœur de Dahlia qui lui demanda si sa jumelle était déjà là. Elle avait sniffé de l'herbicide ou quoi ? Dahlia était à 3 mètres d'elle. Et puis ce n'était pas sensé sentir la présence mutuelle de l'autre, les jumelles, ou un truc du genre ? Alan arqua un sourcil mais toujours rosi d'embarras, continua sa route pour s'arrêter à hauteur de son ami lionceau. Le rouge et or lança immédiatement une blague sur la nourriture qu'Alan avait apporté vous n'avez jamais fait un pique-nique normal, bordel ? mais le Poufsouffle, qui l'avait trop entendue, préféra se concentrer sur son ami plutôt que sur sa blague plus trop originale désolé mon gars, c'est marrant, mais plus à la quarantième fois.

- Pas besoin, se sont mes potes. Alors, prêt à reprendre du service ?

Lança t-il, tout sourire. Alan et Graham s'était déjà quelques fois réunis pour parler de leurs exploits made in BAM et ils n'en étaient pas peu fiers. Espérons que cette fois-ci, ils fassent encore tous des merveilles !

Lucas, le préfet de Poufsouffle 80% de préfets ce soir parmi la troupe, ce soir, donc, tout va bien. arriva et presque de suite Viska ouvrit la salle sur demande (petit moment d'émotions, quand même : Alan connaissant par cœur les aventures d'Harry Potter, Ron Weasley et Hermione Granger et BIEN SÛR de l'Armée de Dumbledore) en proposant à Alan d'aller avec elle, dans son groupe.

- Salut Lucas. Oui, j'arrive Viska. Graham, tu viens avec nous ?

Alan coula naturellement un œil vers Prudence pour voir si elle allait l'aider à porter ses sacs si la présence de Graham la dérangeait ou pas : car il était bien clair pour Alan, même sans en avoir parlé, que sa meilleure amie et lui allaient faire équipe vu que ça semble admis pour Poudlard qu'ils sont toujours collés ensemble. A deux, ils étaient toujours bien plus fort. En plus de ça, Prue était la seule à qui Alan avait parlé de son intérêt pour Dahlia (oui non, Mister Discrétion alias Quino n'avait pas été mis au courant), elle serait donc d'un bon soutien pendant cette soirée.

Tous attablés à des endroits différents, Viska commença par leur faire voir un livre, objet du débat : sans attendre, Alan s'en saisit c'est mon livre ! Mon mien. Les livres, depuis toujours, c'était son dada, c'était ça aussi la conséquence d'avoir un père rat de bibliothèque. Le Poufsouffle comprit vite qu'une partie était cryptée et comme il attendait le commencement de l'AD la BAM depuis ce matin, Alan était au taquet et essaya de traduire une phrase clé sans attendre qu'on lui donne un feu vert. Content d'avoir quelque chose à résoudre, le Poufsouffle sortit de son sac un cookies géant parchemin et une plume et se mit au travail. Il avait besoin d'écrire, d'écrire beaucoup pour trouver la clé de l'énigme. Mais pour une fois, ça ne lui semblait pas du chinois, il avait déjà vu ce code quelque part ; du moins la solution pour le résoudre. Après quelques ratures, Alan avait trouvé un code qui tenait la route et qui semblait cohérent.

- Attendez, je crois que je... l'ai. Alors :

Le Poufsouffle termina de traduire les dernières lettres du code et lança et sa tablée :

« Le sortilège de projection est effectué grâce à un objet ensorcelé et placé au bon endroit. »

Content d'avoir donné un vrai sens à ses mots, Alan fut d'abord content d'être arrivé à trouver la solution tout seul et d'avoir tout traduit par lui-même. Puis, d'un coup, se rappelant de pourquoi ils étaient tous là, remis la phrase décryptée dans son contexte. Attendez, on parlait bien de Magicis Sacra là hein ? Et les sortilèges de projection qu'ils utilisaient ? Là, clairement, on en apprenait un petit peu plus sur leur mode opératoire. Une petite victoire de canard, donc !

(1551)

[1019 mots]

Alexandre était aux prises avec Candys qui avait eu la grande idée de lui taper la honte directe. Il rougit jusqu’aux racines des cheveux et se dégagea de l’étreinte de sa cousine, non sans une certaine gêne. « Ce n’est pas Viska qui m’a demandé, c’est maman. Viska est encore débutante, je suis sensée la seconder. » Comprenne qui pourra. Le fait était que pour les personnes un peu initié, cela signifiait que Myrielle pensait sa nièce nouvellement trouvée incapable de se battre pour de bon, c’est pourquoi elle avait demandé à son fils – entraîné de longue date bien que peu enclin à se battre quand on ne le cherchait pas – de la protéger pour cette année, même si cela devait dire la suivre dans ses escapades nocturnes. En fils et cousin obéissant, Alex’ obtempérait. Il ne savait pas si savoir se battre à mains nus (puisqu’il n’avait pas d’arme sur lui) pouvait servir qui que ce soit, mais une part de lui savait qu’il se serait fait un sang d’encre sinon. Un peu comme son ami Nathaniel qui avait pris le risque d’être de la partie aussi, se faisant du soucis pour lui. Avec une chaîne pareille, il ne fallait pas s’étonner qu’autant d’élèves soient venus. « Merci, c’est sympa mon pote. Je commençais à me sentir un peu seul au milieu de tous ces "grands". » Entre Lucas Montgomery qui entraînait Viska loin de lui et un rassemblement d’élèves bien plus âgés, il était content qu’il y ait un autre première année dans les rangs. En plus, c’était une belle preuve de leur amitié naissante.

Au bout de quelques minutes, une fois la salle ouverte, les groupes s’étaient faits. Alexandre fut tenter de rester avec sa cousine, mais voyant que le capitaine des Poufsouffle invitait Graham dans leur groupe ce qui colle pas avec ce que je voulais faire, le petit mais pas tant que ça Gryffondor préféra suivre Prudence vers les jumelles Lloyd, entraînant Nathaniel dans son sillage. Son ami était venu le soutenir, il était donc normal qu’ils restent ensemble, même si Alex’ était loin d’être sûr qu’il saurait se rendre utile. Il était certes grand en taille pour son âge, mais il avait un niveau en magie digne d’un première année, c’est à dire que pour l’instant il savait surtout faire léviter une plume et faire de la lumière, autant dire que ça ne risquait pas d’être hyper utile à la cause. Il connaissait un peu les jumelles parce qu’elles étaient de bonne famille et préfètes de leur maison respective.

Comme les autres tables, ils tombèrent sur le livre de la fameuse S. Ils tendirent l’oreille quand Alan donna la traduction de la première phrase. « Hum… d’accord, en fait ça explique comment le sortilège de projection fonctionne. Je me demande si ça peut apprendre à l’utiliser et qui a crypté ce livre. » Cette question était surtout adressé à ceux de sa table qui, comme les autres, s’occupaient de la deuxième phrase, il y en avait d’autres, mais c’était un code différent, donc chaque chose en son temps.

Il regarda les phrases suivantes, se disant que si Alan avait pu traduire la première, la suivante n’allait pas tarder à être décrypter aussi.


Première phrase (décryptée par Alan) :
« Le sortilège de projection est effectué grâce à un objet ensorcelé et placé au bon endroit. »

Table 1 Alan, Viska, Graham (?), Lucas (?) (+ ?)

Table 2 Prudence, Dahlia, Peony, Alexandre, Nathaniel (+ ?)

Table 3 Cole (+ ?)

Table 4 Erin (+ ?)

Si le choix du pudding semblait intéressant à première vue, il était tout sauf un choix gourmand pour Joséphine. La petite française avait pris un des desserts préférés – en théorie - des buveurs de thé, sachant pertinament qu'elle n'en mangerait pas. Très franchement, il n'y avait que les anglais pour aimer ce genre de dessert aux œufs cuits pas hyper folichon, le pudding c'était le plat du pauvre.

-  Mouais.. J'ai pris le premier truc qui me tombait sous la main.

Ce n'était clairement pas son dessert favori - on ne pouvait toutefois pas repprocher aux anglais d'être moins bons en gastronomie que les français, c'est vrai - mais après tout, ils n'étaient pas là pour casser la croute. Et ce, bien que tout un tas de petits étudiants semblaient en être persuadés on vous a dit pourquoi on était là, au fait?.

Quand Prudence lui répondit que plusieurs préféts étaient acquis à leur cause, Joséphine se sentit un peu rassurée. Rompre le couvre-feu, ce n'était certes pas estropier un élève avec un sort râté, mais ça restait dans l'ordre de l'infraction au règlement. Par contre, elle regarda la 3ème année avec surprise quand elle entendit « Josette » sortir de sa bouche. Ah ça, c'était nouveau : une preuve de plus, s'il en fallait, que ses parents en lui donnant son prénom, lui avaient vraiment pourri la vie.
La française allait retorquer une plaisanterie à la préfète, mais ne put s'empêcher de sourire quand Prudence leur confia – à elle et à Tempérance – qu'elle espérait qu'il y'aurait un peu d'action pendant la soirée. Il n'y avait pas à dire, la méchante sorcière de l'Irlande de l'Ouest était unique en son genre, on avait rarement vu enfant plus intrépide à seulement 13 ans.

Jo' lança un regard au petit ami de Tempérance quand celui-ci arriva vers elles : la 5ème année ne lui avait pas dit que son boyfriend serait de la partie, et ça expliquait sûrement pourquoi elle avait l'air aussi surprise. La Française se contenta d'un sourire amical à l'Américain, mais pas plus : il était le petit-ami de Temp, pas son ami à elle et elle s'en méfiait toujours encore un peu.

Jo resta toutefois de marbre – un marbre raidit, bien bien dur - quand Noé Montgomery l'un des jumeaux diaboliques arriva en leur direction. Il fallait dire que le vert et argent avait le don pour lui couper les jambes dès qu'elle le voyait, celui-là, à tel point que même sa légendaire répartie française arrivait à rester au placard. Ce garçon était tout bonnement incroyable : il était d'un égoïsme sans limite, avait autant d'empathie qu'un poulpe mort et desséché et non content d'être la dernière des ordures, aimait s'en prendre gratuitement à la 5ème année dès qu'il la croisait. Si Joséphine n'était pas autant peinée de la réaction qu'il avait eu à leur confrontation à Magicis Sacra, pour sur qu'il aurait compris sa douleur. Hélas dans ce château, si elle pouvait régler son compte facilement à tout le monde, Noé Mongtomery était la seule personne qui lui avait fait du mal en profondeur,  - sans pour autant qu'elle le connaisse vraiment, toutefois – et à qui elle était incapable de répondre.

La sorcière se contenta de fixer le Serpentard qui passait, mais attrapa machinalement le poignet de Tempérance, à côté d'elle : une geste qui exprimait une volonté de soutien. Tempérance était au courant de ce qui s'était passé dans les cachots avec Magicis Sacra – bien évidemment – elle était au courant que Noé et Joséphine avaient été immobilisés par MS et qu'on avait voulu les faire parler par tous les moyens. Jo n'avait pas omi de lui dire que quand le garçon de 15 ans avait cru Joséphine morte, il avait été aussi peiné qu'un morceau de morbier au salon de la raclette. Jo n'oublierait jamais le regard du Serpentard quand il avait cru voir la Poufsouffle tomber au sol : jamais Jo n'aurait cru un jour être aussi transparente pour quelqu'un. Bien que Noé et elle n'étaient pas, ne sont pas, et ne seront jamais amis, c'était toujours difficile pour une fillette de 15 ans – aussi forte paraissait-elle - de se sentir aussi insignifiante.

Coupé dans ses contritions par l'arrivée de Cole Prinston, un ami de Tempérance et de Julian, la jeune jaune et noire porta son attention sur lui. Lui aussi, semblait croire que la soirée serait riche en événements : pour un première réunion, manifestement, Joséphine allait vite être baptisée.

-  J'espère bien, on n'est pas là pour enfiler des perles.

Lança t-elle à Cole, cachant par la même occasion sa nervosité : vu l'expérience de tous les autres, elle avait plutôt intérêt à être à la hauteur. En tant que 5ème année, la Poufsouffle avait pour mission s'assurer un mininum. Viska et Prudence étaient les maîtresses de cérémonie et semblaient briller par leur jugeote et leur détermination, mais elles n'avaient que 13 ans, c'était donc aux élèves plus âgés de faire encore mieux qu'elles.

Les quelques minutes qui suivirent accueillirent tout un tas de nouveaux arrivants et Jo sentit son stress commencer à monter : on lui avait promis un petit groupe de réflexion et de recherche, pas les trois quarts de l'école réunis au même endroit. Trop de monde, ça voulait dire plus de risques de se faire attraper, et la dernière chose que Joséphine voulait, c'était decevoir le professeur McGonagall comme elle avait jadis déçu Mme Maxime.

-  Salut.

Lança t-elle au meilleur ami de Julian - un Serpentard qu'elle savait destiné à ne jamais devenir son meilleur ami : Derek Bradford - juste avant que Viska n'ouvre la salle sur demande.
Complètement émerveillée, Jo entra dans les premiers. Elle n'arrivait pas à croire que cette salle se créait automatiquement – Temp lui avait expliqué – pour le premier qui la trouvait. Ou quelque chose dans le genre. Le fait est que cette salle était la création entière de Viska et que la petite Serpentard avait plus que géré.

-  Bravo Viska, c'est incroyable !

Quand on leur demanda de se répartir en quatre groupes, Jo se tourna naturellement vers Tempérance pour décider de ce qu'elles allaient faire. N'ayant aucun ami dans la salle aucun ami tout court hormis l'Irlandaise, Jo ne se voyait pas filer avec les petits Poufsouffle de son année (surtout que Prue venait juste de laisser Alan, pour une autre table). Et il était clair que le groupe qu'ils formaient actuellement était destiné à se diviser en deux, il était hors de questions qu'ils soient cent cinquante 5ème année à une table. Derek, Julian et Cole décidèrent de se mettre ensemble et Tempérance et Joséphine filèrent rejoindre Erin, déjà attablée seule.

- Salut Erin.

Lança Joséphine avec un sourire. Elle ne connaissait pas trop l'amie de Tempérance, passant plus facilement du temps avec Allistair qu'avec les élèves des autres maisons ; mais la savait toutefois très sympathique pour les quelques fois où elles s'étaient parlées. Ce serait l'occasion de faire plus connaissance.
Une fois tous installés, les recherches commencèrent : sans attendre Jo prit une plume et un parchemin et commença par écrire les phrases codées. Elle essaya de trouver quel pouvait être  le code utilisé et quand elle eut remplacé la lettre plus utilisée dans l'alphabet (le E), tout le reste lui sembla facile. Elle traduisit la première phrase en plusieurs minutes et entendit qu'à la table de Viska, Alan avait lui aussi trouvé. Elle s'atela donc immédiatement à la traduction de la seconde, un peu plus courte.

« Il faut des cheveux pour ce sort. »

Jo avait bien traduit, la preuve était que la phrase voulait dire quelque chose. Mais quoi exactement ? La française lança un regard plein d'incompréhension à Tempérance : il fallait des cheveux pour ce sort ? Il faut caresser le livre avec sa tignasse pour que le sort apparaisse ? Ou pire, il faut que le jeteur de sort ne soit pas chauve ? C'était quoi ce livre de sort, un truc vaudou ou quoi ? A moins de 5 scalps le livre ne s'ouvre pas, 6, ça passe !

Si Tempérance avait cru arriver en retard, alors elle s'était mis le doigt dans l’œil, et jusqu'au coude. Quelques minutes seulement après son arrivée - et un sourire jovial adressé à la petite Prudence puis à Alan venus les saluer Joséphine et elle -, une multitude de personnes firent successivement leur arrivée dans le couloir dont - et surtout - Julian. « Julian ! » Le visage de la jeune Irlandaise s'illumina à cette apparition inattendue "tu cherchais la bibliothèque et tu t'es perdu, avoue" bien qu'espérée. Après tout, elle lui avait communiqué toutes les informations possibles sur la réunion "il y aura du barbecue et des bières, tu verras c'est super chouette !" sans pour autant vouloir l'obliger à s'y rendre. Mais maintenant qu'il était libéré de l'emprise du collier, Julian pouvait venir sans crainte, et elle était ravie de voir qu'il l'accompagnerait donc ce soir.

Tandis que le brun saluait ses connaissances déjà présentes, Tempérance vit apparaître Noé, qu'elle considérait comme un ami mais qui s'était récemment montré particulièrement insensible à l'égard de Jo' lors d'une rencontre avec un membre de MS. Éternelle pacifiste, elle adressa un signe de tête au blond tout en serrant doucement le poignet de sa camarade de dortoir. Elle s'était clairement raidie à son arrivée, et elle trouvait la situation profondément dommage: Noé avait toujours été si gentil sauf quand il la traitait de bordélique, comment avait-il pu avoir un tel comportement auprès de Jo' ? Cette dernière ne commenta d'ailleurs même pas la pique - pourtant plutôt malavisée de Noé -, ce qui fit froncer les sourcils de l'Irlandaise - qui ne se sentit malgré tout pas le courage d'intervenir. Pas la peine d'attirer encore plus l'attention sur Jo' si elle se sentait déjà mal à l'aise. Heureusement, l'arrivée de Cole lui offrit la diversion idéale.

« Tu penses ? J'espère qu'on arrivera encore à trouver quelque chose en tout cas... Et qu'on ne se fera pas choper par Rusard, même si des préfets sont dans le coup. » répondit-elle, non sans une pointe d'inquiétude. Son dernier tête-à-tête avec le concierge de l'école commençait à remonter à un moment, et elle n'avait pas du tout hâte de renouveler l'expérience.

Le défilé des têtes connues ne s'arrêta pas là, à la surprise de Tempérance. Il semblait que la Brigade avait grandi en nombre depuis sa dernière excursion nocturne. Des élèves plus jeunes étaient venus peupler leurs rangs, mais les vieux briscards habitués demeuraient, comme Erin, Candys ou encore Louis. Saluant tour à tour ses amis, elle capta le regard de la préfète-en-chef dans un moment de distraction, mais ne sut déchiffrer ce qu'elle y lisait: elle se contenta donc de lui adresser un sourire rassurant. Elle ne put cependant s'attarder davantage sur le sujet ou même engager une conversation avec Candys, car la deuxième surprise de la soirée - pour Tempérance et pas que - vînt se manifester avec l'apparition tonitruante de Derek, le meilleur ami de Julian. Si la blonde avait longtemps moins accroché avec le Serpentard - il paraissait toujours prêt à cracher sur le Royaume-Uni et Poudlard ! -, elle lui adressa tout de même un sourire amusé suite à sa déclaration à Julian - il avait le mérite d'être un très bon ami envers le Serdaigle - et le salua à son tour.

Après l'arrivée des derniers élèves j'espère que je n'ai oublié personne - comprenant Graham et Lucas -, la petite Viska leur ouvrit l'accès à la célèbre salle sur demande, et Tempérance attrapa naturellement Julian par la main pour l'empêcher de s'enfuir l'entraîner avec elle. « Wow ! » La jeune Serpentard n'avait pas fait les choses à moitié: la salle était parfaite pour leur usage. Puisqu'elle les invitait à former des groupes de travail, Tempérance se retrouva à suivre Jo' tout en abandonnant Julian avec les autres garçons de son année. Elle adressa un petit sourire au brun avant de rejoindre Erin, à qui elle n'avait pu adresser qu'un salut rapide à l'extérieur. « Hey ! Tu vas bien ? Sacré sac ! On va pouvoir utiliser toutes tes recherches à bon escient j'espère ! » Elle se pencha sur le livre posé sur la table et l'étudia en silence tout en espérant que ses petits camarades étaient meilleurs qu'elle en cryptologie. Suite à l'intervention d'Alan, elle parvînt tout de même à déceler le message caché derrière la deuxième phrase, au moment où Jo' l'énonçait justement à haute voix.

« Ça a l'air d'être ça oui... Vous croyez qu'il faut jeter un sort à ses cheveux pour réaliser la projection ? » chuchota-t-elle à l'attention de ses deux amies. « Je ne vois pas du tout pour la troisième phrase... » déclara-t-elle ensuite, les sourcils froncés tout en se triturant les méninges. Alaaaan ? On fait comment ?