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| [THEME] (Saloperies de) Souches de Snargaloufs [PV] | |
| Auteur | Message |
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Joséphine De Guise
Parchemins : 833 Âge : 18 ans (03/11/97) Actuellement : Stagiaire au Département des Mystères Points : 0
Ξ Sujet: [THEME] (Saloperies de) Souches de Snargaloufs [PV] Lun 11 Nov - 20:20 | |
| Autant se le dire, Joséphine était en joie. Pas la joie des gens normaux, non, la joie ironique, la joie aigre, celle qu'on aime balancer aux gens les dents serrées, quand votre train vous passe sous le nez, ou que votre bar préféré vient de servir la dernière Bierraubeurre, ou quand votre petit-ami vous annonce avec fierté que pour votre anniversaire, il a décidé de faire une bonne action en offrant un lapin angora à un petit Sénégalais dans le besoin au lieu de vous offrir un vrai cadeau à vous. Pour traduire : Joséphine avait la rage. Mais la rage comme il faut, celle qui consiste à vouloir étrangler de petits chatons tout mignon puis à les balancer à coup de raquette de tennis du haut de la tour d'astronomie. Comment, mais comment pouvait-on la punir pour ça ? Elle qui faisait tant d'effort pour ne pas sécher les cours de potions et de botanique parce qu'elle avait un minimum de respect pour le corps enseignant, elle qui luttait pendant des cours interminables pour ne pas gerber sur ses petits camarades de classe – parce que merci bien, tripoter des entrailles de canasson et couper des racines d'arbres proches de la limace ça va cinq minutes – elle qui prenait tant sur elle pour ne pas s'évanouir dès qu'un truc – disons le franchement – dégueulasse entrait en contact avec ses doigts, elle, elle, venait d'être collée. Oui collée, de corvée ménage, parce qu'un cours de deux heures manifestement c'est pas assez long. Décidément, toutes ses saloperies de Gryffondor avaient une dent contre elle. Victoire, dans un premier temps, Barbie CAP esthéticienne qui lui faisait vivre un enfer oui parce que elle elle est innocente et pure et n'hausse jamais le ton, jamais et maintenant le professeur Londubat qui venait de lui refiler une retenue immédiate. Pardon Sire Londubat d'avoir voulu rester en vie ! PARDON d'être la seule personne sensée dans cette pièce qui tient un minimum à la vie et qui est assez altruiste pour informer toutes les personnes autour d'elle qu'elles sont en danger. Pardon d'être humain, en fait. Tout ça parce qu'elle avait légèrement envoyé paître plusieurs vases remplis de bébé pousse de je-sais-plus-quelle-connerie en poussant un cri si strident qu’apparemment les mandragores en avaient fait des malaises. Alors oui, pardon d'avoir eu peur, mais en même temps une souche d'où sortent des tentacules carnivores ce n'est pas normal, et avoir un mouvement de recul c'est tout à fait naturel. Et puis franchement, ça coûte quoi trois (sept) vases ? En tout cas, forcément moins cher que ces saloperies de souche de Snargaloufs qu'on leur force à étudier en 6ème année. Mais à quoi bon, sérieux ? Quelqu'un a pour projet de décorer son futur appart Londonnien avec cette abjection de végétal de l'enfer ? Encore une idée du Ministère de l'éducation pour leur pourrir la vie ça, tient. Et oser l'accuser ELLE d'y mettre de la mauvaise volonté alors que personne, personne ne prend plus sur elle qu'elle ? Franchement ce bonhomme là avait du toupet. Puis oser lui demander de ranger tout ce joyeux bazar sans baguette magique, ce n'est pas du harcèlement ça ? « J'ai entendu parler de vos facilités en sortilèges, du coup vous me ferez le plaisir de ranger tout ça à la main. » Sérieusement ? NAZI ! J'hallucine... Raciste ! C'est pas parce que ta matière est naze qu'il faut se venger sur tes élèves ! Une fois calmée, voyant que ranger tout ce bordel à la main allait lui prendre facilement deux bonnes heures la crise d'hystérie chez les Guise, faut y être préparé et que sans l'aide de sa baguette elle finirait couverte de terre de la tête au pied et serait bonne pour aller se doucher avant d'aller manger, la jeune fille tenta de mettre de l'eau dans son vin. Les cheveux relâchés, les cils clignotants, le regard pénétrant et le sourire d'une vierge effarouchée, Joséphine approcha du professeur Londubat et dans son plus beau jeu de comédienne lança : - Professeur... Pardon de vous déranger mais, vous pourriez me montrer le Gallion de l'Armée de Dumbledore que vous gardez sur vous ? Je trouve ça si impressionnant !Si pathétique ouais. T'as quel âge mon gars, pour garder des souvenirs d'adolescence dans ta banane ? Mais bon, faut faire ce qu'il faut pour s'en sortir. A un moment faut bien se sortir d'une situation quoi. Très peu dupe à croire que les gens la connaissaient, en fait, tss !, le professeur Londubat, alias le copain anonyme de Harry Potter Susan Bones c'est elle la vraie star de l'AD !, renvoya assez rapidement Joséphine ranger la serre numéro 4. Elle s’exécuta, pas vraiment contrite, réaliste sur le fait que ce n'était pas dans ce bureau qu'elle trouverait de l'aide. En plus de tout ça - comme si elle avait besoin d'une raison supplémentaire de pester en rangeant - elle avait déjà raté la petite réunion de quelques membres de la BAM qui avaient prévus de se retrouver avant le repas, pour parler de l'élocution d'Hermione Granger-Weasley d'aujourd'hui. Et ça aussi, elle l'avait raté ! Décidément cette soirée s'annonçait bien pourrie... La jeune fille se mit donc au travail en priant le ciel pour que Cole se rende compte de son absence et ait la brillante idée de venir la rejoindre dans la serre. Elle avait tout un tas de vase lourd à porter et les muscles de son petit-ami ne seraient pas de trop. Mais elle n'y croyait pas trop, d'ordinaire le soir les deux amoureux mangeaient avec leurs amis avant de se retrouver dans les couloirs pour faire de l'aqua-poney. Franchement, on n'avait pas idée en tant que professeur de donner du travail supplémentaire à un élève si motivé et si bienveillant en fin de journée. Ça cachait nécessairement de gros problème d'estime de soi, cette histoire. Pestant plus encore, contre son professeur, contre cette matière qu'elle détestait tant, contre le système éducatif qui les forçait à faire des potions et à gentiment découper les feuilles mortes d'arbustes décrépis alors que clairement ils auraient meilleur compte à passer le club de duels en matière obligatoire à Poudlard et elle se portait volontaire pour donner les cours et recevoir en échange une compensation financière, Joséphine s'attela toute seule à nettoyer le capharnaüm qu'elle avait mis dans la serre. (1035) |
| | | | Prudence Faraday
Parchemins : 1152 Âge : 16 ans (27/07/2000) Actuellement : 7ème année Points : 0
Ξ Sujet: Re: [THEME] (Saloperies de) Souches de Snargaloufs [PV] Lun 11 Nov - 23:56 | |
| - Alors là, je lui ai dit "écoute, mon vieux, si tu tiens vraiment à ce qu'on fête la Saint-Valentin ensemble, il va falloir que tu fasses de sérieux efforts pour mettre des paillettes dans ma vie, parce que si je dois encore passer une soirée à t'écouter parler ligue de Quidditch, marques de balais et classement de joueurs, je te jure que je te fais bouffer ta baguette !". Et puis après je l'ai planté là, en plein milieu du couloir. Parce que bon, c'est vrai qu'il est craquant et tout, mais alors question conversation... Holàlà, qu'est-ce que je m'ennuie. Je veux dire, ce n'est pas que le sport ne m'intéresse pas, mais ça l'embêterait, pour une fois, qu'on parle de moi ? Bon. Du coup j'espère qu'il va réfléchir. Seulement ça fait déjà deux jours, et j'ai l'impression qu'il m'évite depuis. D'ailleurs il devait venir à la réunion, et il n'est pas là. Tu crois qu'il m'évite ? Tu crois que j'ai été trop directe ? Tu crois qu'il faut que j'aille le voir ? Hein ? - Fascinant, ta vie, dis m'en plus Je... Tu... Euh... De quoi ? Prudence subissait, depuis déjà près de quinze minutes (mais cent cinquante ans en durée ressentie), le monologue de Maureen Gabble, alias Miss Amour-Gloire-Et-Beauté, une Gryffondor de sixième année dont la blondeur divine, le minois mutin et (surtout) la forte poitrine attiraient tous les garçons de l'école, et qui n'aimait rien tant que raconter par le menu ses histoires de coeur à tout le monde, avec un manque de pudeur qui, selon la Poufsouffle, forçait le respect.
- Parce que, bien entendu, j'ai déjà eu d'autres propositions pour la Saint-Valentin, mais je dois dire qu'elles sont beaucoup moins alléchantes, poursuivit Maureen, que les borborygmes de Prudence ne semblaient pas perturber outre mesure. D'accord, ce n'est pas une flèche, mais bon, son corps d'athlète compense largement son absence de conversation, si tu vois ce que je veux dire... - Euuuuuuuh... Beeeeeen... C'est-à-dire que... Euh... Non, c'est-à-dire que non, Prudence, ne voyait pas du tout ce que la jeune fille voulait dire, d'une part parce que son cerveau avait fermé boutique, et d'autre part parce que, sa propre expérience amoureuse se réduisant à un baiser échangé avec Alfie Craddle, son voisin de classe à l'école primaire, elle ne pouvait prétendre avoir un avis éclairé sur la question. Par contre, elle commençait à se sentir extrêmement déprimée, face au vide intersidéral de sa vie sentimentale. Merci beaucoup, Maureen.
La vérité était que la logorrhée décomplexée de sa camarade, déstabilisait complètement Prudence. Les yeux écarquillés d'horreur, la jeune sorcière lançait des regards désespérés à la ronde, comme autant d'appels au secours... Qui restaient lettres mortes. Prue pesta intérieurement contre la lâcheté de ses camarades (* Genre ils sont tous concentrés sur la réunion... Hello, y'a des gens en souffrance, dans cette pièce ! *), et laissa échapper un gémissement terrifié, tandis que Maureen, après avoir pris une profonde inspiration, se remettait à déblatérer, dans un chuchotement frénétique, sur l'importance d'avoir un copain canon, sans faire grand cas de ce que Viska était elle-même en train d'expliquer à l'assemblée. C'était à se demander pourquoi cette dinde avait décidé de venir à la réunion de la BAM. Elle avait confondu avec un meeting des nymphomanes anonymes, ou quoi ? Notez, il y avait Dahlia dans l'assistance, tout était possible - Super, Croassa-t-elle à mi-voix, attends, je crois que Joséphine m'appelle... Car, dans un éclair de lucidité, Prudence s'était rappelé que, s'il y avait bien quelqu'un que Maureen n'allait jamais, jamais enquiquiner avec ses petites affaires, c'était Joséphine (probablement parce qu'elle craignait pour son intégrité physique, la Française n'étant pas connue pour sa patience c'est pas très Poufsouffle, comme qualité). Interrompue en plein développement, Maureen regarda autour d'elle avant de rejeter sa chevelure en arrière, dans un mouvement de tête qui, Prue en était convaincue, était parfaitement calculé. La Gryffondor eut un petit rire cristallin (* Je vais l'étrangler. Pardon, Merlin, mais je vais l'étrangler... *) : - Ahlala, que tu es drôle, Prudence, De Guise n'est même pas là... Par contre, tu vois le grand roux, à gauche ? Figure-toi qu'il a un abominable tatouage dans le dos. Je le sais parce que...
Mais Prudence n'écoutait déjà plus. Sourcils froncés, elle venait de se redresser sur sa chaise, passant en revue les visages qui l'entouraient. Maureen avait raison : Joséphine ne se trouvait pas dans la pièce. Et ça, c'était bizarre. Bizarre et, aussi, bougrement plus captivant que les propos de Maureen. - S'cuse-moi Dit Prudence, qui se leva d'un seul coup, stoppant net sa camarade, pour s'approcher en crabe d'Allistair O'Mara, auquel elle donna un coup de coude juste avant de mourir dans d'atroces souffrances Pssssst, elle est où, Joséphine ? Le regard noir dont la gratifia le jeune homme aurait dû suffire à la faire rentrer sous terre, mais Prue venait de supporter toute une tirade de Maureen-la-foldingue : elle n'était tout simplement pas en état de noter les signaux négatifs qu'on lui envoyait, tout éloquents fussent-ils. Alors ? Insista-t-elle. Allistair agita la main devant lui, comme s'il cherchait à se débarrasser d'une mouche particulièrement agaçante, et lui souffla d'un ton traînant que Joséphine était en retenue dans la serre numéro quatre. "Elle a totalement pété les plombs, cette fois" précisa-t-il encore du bout des lèvres, avant de s'éloigner ostensiblement de Prue.
C'est pourquoi, aussitôt la réunion achevée, Prudence s'empressa de prendre la direction des serres, estimant que son aînée devait certainement avoir besoin de réconfort, si non d'un coup de main. Et puis, elle devait bien l'avouer, Prudence était curieuse de savoir ce que Joséphine avait pu faire pour mériter une retenue de la part de Londubat, qui ne collait, pour ainsi dire, jamais les élèves. La Poufsouffle était intimement persuadée qu'elle aurait pu insulter toute la famille de son Professeur sans provoquer d'autre réaction qu'un "Allons, allons" débonnaire et un peu décourageant, pour l'adolescente qu'elle était (quel était l'intérêt de l'insolence si les adultes ne réagissaient pas, franchement ?). - Salut Jo' ! Lança-t-elle d'une voix joyeuse en entrant dans la serre. Elle marqua un temps d'arrêt devant la première rangée de pots, et contempla, bouche-bée, l'ampleur du désastre. - La vache, Commenta-t-elle, impressionnée, Y'a eu la guerre ? Tu t'es battue avec Londubat ? Je peux avoir un autographe ? Elle poussa du bout du pied un petit tas de terre compacte et reprit, prise d'un élan de générosité très Poufsoufflesque : Tu veux que je t'aide ?
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| | | | Joséphine De Guise
Parchemins : 833 Âge : 18 ans (03/11/97) Actuellement : Stagiaire au Département des Mystères Points : 0
Ξ Sujet: Re: [THEME] (Saloperies de) Souches de Snargaloufs [PV] Mar 12 Nov - 1:07 | |
| Toujours affairée à ramasser les nombreux bouts de vases sur le sol, avant de passer un coup de balai final (qui lui prendrait bien quarante-cinq minutes, au bas mot. Une heure en comptant sa quatrième pause) dans toute la serre, Joséphine se contorsionnait pour arriver à tous les attraper on ne parle pas de Pokémons, non. La française tenta d'attraper un bout d'argile planqué sous une table de cours, en étirant au maximum son bras droit, tout en tentant c'est dur à dire de conserver son uniforme intact il est déjà dégueulasse ma vieille, fais toi à l'idée. « Salut Jo' » lança une voix sortie d'outre-tombe, dans le silence tombé avec la nuit. Un grand *BOM* se fit entendre quand la 6ème année, effrayée par l'arrivée soudaine d'une voix étrangère dans sa serre (oui plus de 3h passé dans un endroit en fait de vous le propriétaire, c'est la loi) la fit violemment sursauter et cogner sa tête sur la table postée au dessus d'elle mais qu'est-ce qu'elle fout là cette conne ?. PUTAIN DE MERDE ! Mais qui était le con qui débarquait sans se prévenir ?
- Ah c'est toi Prue !
Lança la sorcière, un peu agacée, en sortant de sous la table. Elle avait eut tellement peur qu'elle aurait volontiers conchié le malotru qui avait eut l'outrecuidance de la surprendre, mais elle avait reconnu Prudence Faraday suffisamment tôt pour ne pas avoir laissé s'échapper quelque chose qu'elle aurait nécessairement regretté plus tard un Avada Kedavra par exemple.
- Putain, m'en parle pas.
Lança la jeune fille - les mains sur les hanches - essoufflée, fatiguée de sa journée et passablement affamée. Elle lança un regard vers le bureau de Londubat, trois serres plus loin, et remarqua qu'il était toujours allumé le bureau, pas Londubat. Quoique.. Sûrement occupé à astiquer son Gallion. Au moins ce fils de Branchiflore n'était pas parti manger en la laissant là, ça le faisait un peu remonter dans son estime. Maintenant il passait de limace purulente à raclure de bidet.
- C'est la faute de Londubat, il nous sort des Snargaloufs sans prévenir : faut être complètement fêlé sérieux ! La jeune fille leva les bras et les yeux aux ciels, encore complètement estomaquée qu'un professeur ait si peu de jugeote. Quelle bande de branleur dans cette école, franchement !
- En plus sous mon nez, tsé ! Le blaireau ! Putain, j'ai poussé un cri... les murs s'en souviennent et les tympans de Tempérance aussi.
Joséphine s'en serait presque voulu... si elle avait vu le regard pétrifié de sa meilleure amie, à côté d'elle, une fois sa crise de panique passée. Effectivement, vu comme ça, on pouvait être effrayée d'une fille qui, prise de panique parce qu'une petite tentacule herbacée lui avait frôlé la main, se mette à hurler à la mort en gesticulant comme une sauvage et en balançant des vases à la tête d'un végétal « Ça va toi, en ce moment ? Tout se passe bien dans ta vie ? ». Jo avait habitué Teddy et Tempérance à ses petits caprices de diva en cours de potions et d'herbologie, mais jamais la sorcière n'avait été prise d'une réaction si violente. C'était que ce cours la tétanisait complètement ! En potions c'était dégueulasse, mais au moins c'était safe. Ici c'était dégueulasse et en plus il fallait avoir tous les sens en éveil : faire gaffe à ne pas se faire bouffer, piquer, avaler, empoisonner, parfois même tuer, parce que vous avez eu le malheur – oups pardon ! - de regarder un végétal de travers. Sans déconner, on n'avait pas idée de créer un tel musée des horreurs dans une école !
Alors oui, depuis que Teddy lui avait appris qu'en sixième année ils apprendraient à récolter des gousses de Snargaloufs dans des souches d'arbres carnivores à tentacules c'est une maladie les tentacules chez les plantes ou y'en a qui ont des feuilles, aussi ?, Jo entrait dans les serres à reculons. Plus que d'habitude, on va dire. Si ses résultats scolaires comptaient moins pour elle, il y avait bien longtemps qu'elle aurait séché tous les cours. Ça et la peur de se faire bomber par ses parents s'ils apprenaient qu'elle n'avait raté ne serait-ce qu'une heure de cours.
- Oui je veux bien...
Joséphine accepta avec plaisir l'aide de Prudence et en le faisant, réalisa qu'elle n'aurait en réalité pas dû en avoir besoin. Quelqu'un d'autre aurait déjà dû être là. Mais où était Cole bordel ?
- Je veux bien... parce que mon petit ami n'a même pas remarqué que je n'étais pas là ! Cria t-elle presque. 'tain, ça fait plaisir, tu peux mourir ici quoi, tout le monde s'en tape.
Jo n'était aussi vulgaire qu'en présence de ses amis proches soyez flattés, bande de pécores. Jamais on ne l'aurait pris à jurer ou être grossière en présence d'autres camarades de classe ou même de Cole, qu'elle tentait un minimum d'amadouer exception faite de Barbie Weasley qui avait un passe-droit pour en prendre plein la gueule, elle. Ben oui, s'il la voyait comme elle était au naturel, pour sûr qu'il irait vite fait d'aller roucouler avec une pétasse maquillée comme une voiture volée en talons façon Victoire Weasley Maureen Gabble c'est ta fête ce soir, ou une autre dinde à la cervelle atrophiée de cet acabit là. Le genre que Joséphine aimait beaucoup... voir se casser la tronche sur leur talon de 25cm.
- J'ai raté la réunion, je suppose. Granger a dit quoi, alors ?
Jo le savait, Prue n'aurait manqué la réunion de la BAM pour rien au monde : déjà parce qu'elle s'intéressait plus que quiconque aux actions de Magicis Sacra et surtout parce que c'était elle avec Viska qui avaient créé la BAM. Pour sur, ils avaient du tous parler de l'élocution de la Ministre de la Magie et le repas du soir allait sans aucun doute être le siège de nombreuses conversations engagées. Hélas, pour l'heure, Joséphine de Guise ne pourrait pas encore y participer. A vrai dire, même si connaître le contenu du discours de la Ministre l'intriguait, ce don rêvait le plus Joséphine à l'heure actuelle, c'était manger un bon burger les fesses posées sur une chaise. Et avec un maximum de frites, s'il vous plait.
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