Ξ Sujet: PV • You're the medicine and the pain Jeu 16 Jan - 10:02
Derys.
We go together, better than birds of a feather, you and me. We change the weather, I'm feeling heat in December when you're 'round me. I'm a sucker for you. You say the word and I'll go anywhere blindly. Any road you take, you know that you'll find me. I'm a sucker for all the subliminal things no one knows about you and you're making the typical me break my typical rules. It's true, I'm a sucker for you.
mai 2015.
Candys avait eu dix-sept ans, ça y est. Son permis de transplanage était prévu d’ici à quelques semaines, et après encore une année à Poudlard, elle entrerait dans la vie active. Elle ne savait toujours pas ce qu’elle ferait plus tard. Sa mère tentait, tant bien que mal, de la faire aller vers le mannequinat, mais Candys se trouvait trop petite pour ce genre de métier. Si ses parents étaient grands et que son frère connaissait une poussée de croissance spectaculaire, elle restait elle-même. Atteignant difficilement le mètre soixante-cinq et fine comme une brindille. Cela ne l’empêchait pas d’avoir confiance en elle, la plupart du temps. Mais depuis le début de l’année, elle avait la peur au ventre. Celle de perdre Derek à la fin de l’année, et qu’il n’aille voir ailleurs, la laissant comme une vieille chaussette à Poudlard. Elle en avait parlé il y a peu à Tempérance et discuter avec l’une de ses meilleures amies avait presque été salvateur. Elle devait en parler à Derek, Tempérance le lui avait dit et répété, et même si elle avait du mal à se dire qu’ils devaient en effet avoir cette conversation, Candys avait fini par prendre son courage à deux mains, ou presque. Qu’on soit bien d’accord, Candys était folle amoureuse de Derek. Elle ne lui avait peut-être jamais dit « Je t’aime », cela n’enlevait absolument rien à ce qu’elle ressentait pour le jeune homme. Pour sa défense, Derek ne le lui avait jamais dit non plus.
En ce samedi après-midi, la vipère s’était décidée. Connaissant l’emploi du temps de son cher et tendre, elle savait qu’il était, à presque 99% de chance, dans leur salle commune et en prit la direction, à la fin de sa ronde avec Bartley. Elle avait pensé lui parler de ce qu’elle ressentait, pour avoir un avis masculin sur la question, mais s’était ravisée au dernier moment. Ce n’était sûrement pas la meilleure idée du monde. Une fois la porte passée, Candys aperçu Derek, confortablement installé dans la Salle Commune de Serpentard, et, comme elle le pensait, en compagnie de son jumeau, d’Alfie, d’Harvey et de Leopold. Candys retint une grimace, mais elle n’avait pas, ou plutôt plus le choix. Elle avait besoin de parler à Derek, parce que toute cette situation lui vrillait la tête. Elle s’avança vers le groupe et posa une main sur l’épaule de son petit ami, un sourire aux lèvres, saluant la petite troupe. Elle approcha ses lèvres de l’oreille de Derek, préférant être discrète plutôt que d’ameuter les curieux qu’étaient ses compères. Noé s’en ficherait probablement –il se douterait que Candys finirait par lui parler de ce qu’elle avait voulu demander à Derek- mais les trois autres… De vrais rapaces. « Est-ce qu’on peut parler, s’il te plait ? » murmura-t-elle doucement, entremêlant ses doigts à ceux de Derek, espérant qu’il la suive sans trop sourciller. Heureusement, son petit-ami ne semblait pas spécialement requis par ses amis pour l’instant et il se leva, visiblement surpris par la demande de Candys. « On peut aller autre part ? J’aimerais qu’on soit juste toi et moi. »
Elle savait que toute cette histoire devait avoir une drôle d’allure aux yeux de Derek. Elle espérait seulement qu’il ne pensait pas qu’elle voulait le quitter, car c’était vraiment la dernière chose dont elle avait envie. Bien au contraire. Quittant la Salle Commune, Candys emmena Derek dans la salle sur Demande. Ils y seraient au calme, et personne ne risquerait de venir les déranger. Cette dernière s’ouvrit sur le couple, et révéla un intérieur cosy, avec un feu de cheminée et des canapés confortables. Candys espérait que cela réchaufferait un temps soit peu l’atmosphère, puisque le trajet avait été relativement silencieux. Elle se doutait que Derek voulait sûrement lui poser cent milles questions, mais il s’était retenu, du moins, jusqu’à présent. S’asseyant sur un des canapés, elle tapota la place à côté d’elle. « Je pense que c’est mieux ici, que dans la Salle Commune… On est plus à l’abris des oreilles indiscrètes… » Elle esquissa un sourire, son regard émeraude fixant l’américain. Elle l’aimait, par Merlin, comme elle pouvait l’aimer ! Mais au fond d’elle, ses doutes et ses peurs étaient bien trop forts pour qu’elle puisse faire comme si de rien n’était.
Ξ Sujet: Re: PV • You're the medicine and the pain Lun 20 Jan - 22:52
Les ASPICs approchaient et Derek n'avait aucune idée de ce qu'il allait faire après l'école. Comment un adolescent de dix-sept ans, aussi majeur qu'il soit dans le monde magique, pouvait déjà être certain de son choix professionnel ? C'était bien trop de pression pour un si jeune homme. Néanmoins, il y avait des domaines qui l'intéressait déjà : il avait songé à lutter contre le mal en intégrant les rangs des Aurors mais il comptait quand même éviter de travailler pour le Ministère, quelle que soit la manière. Un seul pas de travers et il chopait un aller-simple pour la prison d'Azkaban étant donné qu'il avait eu la bonne idée de ne pas déclarer son animagie au registre officiel. Faire ça ferait échouer tout son plan élaboré depuis bientôt un an. Il avait une botte secrète contre Magicis Sacra et il comptait bien l'utiliser à l'avenir. Peu importe la voie qu'il prendrait l'année suivante, il n'allait pas se laisser faire face à la Menace ; elle lui avait trop pourri la vie et Derek était plutôt du genre rancunier.
Étant relativement doué au quidditch, le capitaine avait aussi songé à tenter sa chance au niveau professionnel. Il n'avait rien à perdre, en soi. En tout cas, à ce moment-là de sa vie, il ne voyait que cette option-là pour le maintenir loin des barreaux d'une cellule. Rien n'était gratuit dans la vie d'un sorcier et il y avait forcément des conséquences à payer quand on maîtrisait une forme de magie rare. Quoi qu'il en soit, le jeune homme essayait d'éviter de penser trop à son avenir. Il lui restait tout de même un peu moins de deux mois à Poudlard et il comptait bien en profiter jusqu'au bout, notamment avec sa copine ou ses amis. En parlant de ces derniers, il était actuellement en leur compagnie dans la Salle Commune, du moins, ceux de ses amis qui étaient à Serpentard c'est-à-dire ses seuls amis. D'un an leur aîné, Derek s'entendait plutôt bien avec la bande des Dom Juan de Poudlard, bien qu'il soit clairement plus sage qu'eux. En revanche, jamais il n'irait les réprimander sur leur comportement car ça le faisait marrer. Léopold, Alfie et Harvey arrivaient toujours à partager des débats animés sur "qui était la plus belle conquête ?" de l'un ou de l'autre et en général, Noé et lui les écoutaient en rigolant de leur manque de modestie. Le frère de Candys faisait aussi partie des plus calmes du groupe même si, aux dernières nouvelles, il semblait moins distant des filles qu'auparavant. Derek l'avait d'ailleurs taquiné sur le fait qu'il ait été assis juste à côté de la soeur cadette de Léopold lors du cours spécial sur les sortilèges de projection.
Une douce chaleur suivie d'un léger frisson parcoururent le corps de l'Américain, tandis que sa copine posait sa main sur son épaule et approchait sa bouche de son oreille. La requête tombait à pic car Léopold et Harvey étaient en train de débattre si oui ou non, sortir avec la sœur d'un pote était autorisé ou non. Alfie semblait clairement contre l'idée et évitait le débat, préférant reluquer les jolies vipères qui faisaient des va-et-vient dans la Salle Commune. Aussi le blondinet remarqua-t-il quand Derek répondit « Oui, bien sûr. » et qu'il se mit à suivre sa copine vers la sortie. Le blondinet ne put donc s'empêcher de crier « Eh, pas de bêtises hein, les amoureux ! » Alfie, ou la classe incarnée. En ce point, il rejoignait beaucoup son capitaine, qui avait évidemment rigolé à sa remarque. Candys semblait un peu stressée, ce qui inquiéta le septième année. Il fit quand même l'effort d'attendre qu'ils arrivent à destination avant de faire tout commentaire à ce sujet.
À sa grande surprise, la préfète-en-chef l'emmena à la Salle sur demande. Une fois le couple à l'intérieur, Derek s'assit sur le canapé et montra son appréhension. « Tiens c'est sympa cette salle, je connaissais pas Qu'est-ce qui se passe ? Tout va bien ? » demanda-t-il. Candys ne lui avait pas fait part de quoi que ce soit qui la troublait, récemment. Aux yeux du Serpentard, tout allait comme sur des roulettes entre les deux étudiants. Forcément, il se prit à imaginer les pires - ou les meilleurs - scénarios. Soit elle voulait le quitter, soit elle voulait pousser leur relation encore plus loin. Un garçon pouvait bien rêver, non ?
Candys Montgomery
Parchemins : 2047Âge : 19 ans [22.05.1998] Actuellement : Assistante de Romilly Bradley Points : 0
Ξ Sujet: Re: PV • You're the medicine and the pain Jeu 26 Mar - 11:48
A la remarque d’Alfie, Candys leva les yeux au ciel. Bien évidement, il avait fallu qu’un de ces idiots fasse une remarque que la préfète-en-chef trouvait plus que déplacée. Ils n’avaient vraiment que cela en tête, pas vrai ? Elle était toutefois soulagée de savoir que son frère n’était pas comme cela -ou du moins l’espérait-elle !- et de voir que Derek ne surenchérissait pas. Connaissant le phénomène, il en aurait été largement capable.
Candys n’était pas à l’aise, et cela se voyait, se sentait. Ce n’était pas Derek qui la gênait, loin de là, elle avait appris à connaître l’américain et se sentait étrangement bien avec lui. Malgré tout, elle ne lui avait jamais dit ce qu’elle ressentait. Pour sa défense, Derek n’avait, lui non plus, jamais dit à Candys ce qu’il ressentait. Donc peut-être, au fond, qu’elle était la seule à avoir de vrais sentiments, et qu’il restait avec elle juste par dépit, qu’en savait-elle ? Être aussi pessimiste n’était pas vraiment son genre, elle laissait plutôt cela à son frère, surtout vu les derniers évènements. Mais sur ce canapé, peut-être, qu’enfin, ils pourraient mettre les points sur les i et voir si un futur était possible pour eux, ou si leur histoire allait devoir s’arrêter là. « Oui ça va. Je voulais juste qu’on discute, au calme, sans les garçons. » Parce qu’en tant que Capitaine, Derek était rarement seul. Surtout qu’avec le temps, sa bande de copains s’était étoffée. Noé d’abord, puis Leopold et Alfie. Ils formaient tous les quatre un quatuor relativement complémentaire, étant presque tous sur la même longueur d’onde. Elle repensa d’ailleurs à ce que son frère lui avait dit, aux vacances de Noël, à sa discussion avec Tempérance. Elle ne pouvait pas garder cela pour elle plus longtemps, il était largement préférable qu’elle dise tout ce qu’elle avait sur le coeur à l’américain, advienne que pourra. Elle se redressa un peu, se rapprochant au passage de Derek et pris une grande inspiration.
« Je t’aime. » Elle fixa le brun de ses yeux émeraudes, puis reprit. « Je t’aime, et je ne sais pas quoi penser. J’ai peur parce que tu vas partir à la fin de l’année et que je ne sais pas ce qu’on va devenir. J’ai peur que tu ailles voir ailleurs, parce qu’une fille dehors t’apportera plus que moi et… Et je ne sais pas ce que toi tu ressens. » Elle avait tout enchaîné, ne laissant pas le temps à Derek de répondre. Mais maintenant qu’elle avait finit, qu’elle avait enfin avoué qu’elle l’aimait mais également qu’elle avait peur de le perdre, elle se demandait ce qui allait se passer. Allait-il éclater de rire et la laisser en plan, comme une vieille chaussette ? Prendre ses jambes à son cou, et ne plus jamais revenir ? Ou se pouvait-il que lui aussi l’aime vraiment et que peut-être, seulement peut-être, il avait peur de la perdre tout autant qu’elle? Elle avait bien le droit d’espérer non ? Après tout, elle avait tout de même ouvert son coeur, ce n’était pas rien… Mais en même temps, on parlait de Derek Bradford, pas forcément connu pour être le mec le plus romantique de la terre non plus…
Ξ Sujet: Re: PV • You're the medicine and the pain Dim 29 Mar - 17:18
Derek était habitué aux remarques de ses amis de Serpentard. Ca faisait partie d'eux, surtout d'Alfie, qui cherchait toujours le mot pour rire, bien que son humour reste discutable aux yeux des autres élèves du château. Par expérience, l'Américain savait que le sens de l'humour de sa copine n'était pas aussi ouvert que le sien. Il ne fut donc pas étonné de sa réaction à la suite de la remarque du blondinet. Boys will be boys…
Les deux étudiants se mirent ensuite à l'aise dans la Salle sur Demande et Derek ne put s'empêcher de demander ce qui tracassait Candys, car il n'était pas dupe, il voyait bien qu'elle était tracassée. Il préférait ne pas s'imaginer le pire et décida de l'écouter. Elle avait voulu être à l'abri des regards, ce qui était compréhensible. « Ok, je t'écoute. » déclara-t-il, curieux de connaître la suite des événements. Il espérait que rien de grave ne ressortirait de cette conversation. Malgré un début catastrophique, les deux Serpentard avaient fini ensemble, à la grande surprise de la moitié de l'école. Il faut dire qu'à l'époque, le capitaine n'était pas le seul prétendant à être tombé sous le charme de la jolie préfète-en-chef. À côté des Serdaigle insipides, elle avait fait le bon choix, que voulez-vous ?
Candys s'approcha de son petit ami et déballa ce qu'elle avait sur le cœur. Derek s'était imaginé ce scénario plusieurs fois, aussi sut-il comment il devait réagir en cet instant. Lui-même n'était pas un professionnel en amour, il était donc content que la jeune fille fasse le premier pas et lui avoue ses sentiments. Malgré la longueur considérable de leur relation, ils avaient toujours gardé ça pour eux, sûrement trop fiers ou trop timides pour l'avouer. Les lèvres du vert et argent s'étirèrent en un sourire sincère en entendant ces paroles. S'il n'avait pas autant voulu garder cette image de bonhomme en toutes circonstances, il aurait même pu verser une petite larme, qui sait ? Cependant, pas question de céder face à ses émotions. Il pouvait gérer tout ça. Une fois que la préfète eut fini de lui faire part de ses craintes, le garçon attrapa les mains de sa copine et vint poser ses lèvres sur les siennes. Un baiser on ne peut plus sincère, un baiser qu'il voulait transmetteur de message. Candys n'avait pas à s'en faire : il n'y avait qu'avec elle qu'il se sentait aussi bien, aussi ne comptait-il pas la lâcher de sitôt.
Il éloigna finalement son visage de celui de sa dulcinée et continua à lui sourire. Il prit une grande inspiration et entreprit d'admettre ses sentiments. « Moi aussi, je t'aime. » affirma-t-il, sentant qu'il se débarrassait d'un sacré poids. Il regarda sa belle petite amie dans les yeux avant de lui dire : « Arrête de dire n'importe quoi. On a très bien tenu l'été dernier alors ça ira très bien l'année qui vient. Et dis-moi un peu ce qu'une autre fille aurait de plus que toi parce que moi je vois pas du tout ! » Il n'était pas certain que c'était la tournure de phrase la plus romantique mais il travaillait encore sur ce point-là. Il fallait pas trop lui en demander non plus. Il espérait que le message était passé. Que c'est compliqué l'amour !
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Candys Montgomery
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Ξ Sujet: Re: PV • You're the medicine and the pain Dim 29 Mar - 23:49
Après avoir balancé à Derek tout ce qu’elle avait sur le coeur, ses peurs, ses doutes et ses sentiments, la jeune fille se sentait beaucoup plus légère. Elle avait pris son courage à deux mains, et maintenant, c’était à Derek de choisir ce qui allait se passer. Est-ce qu’il allait la lâcher pour la première venue qui lui offrirait son lit ? Est-ce qu’il serait prêt à lui donner lui aussi son coeur ? Elle devait l’avouer, elle avait peur. Alors certes, cela faisait déjà plus d’un an et demi que les deux jeunes Serpentards étaient en couple, mais Candys n’avait pu s’empêcher de ne rien dire à Derek. Pourquoi ? Elle ne savait pas. Noé lui avait dit qu’elle devait prendre son courage à deux mains à Noël, et voilà qu’elle le lui disait seulement cinq mois plus tard. Comme quoi, elle avait un sacré travail à faire sur elle-même. Pas sur ses sentiments, car après sa discussion avec son frère, elle avait bien compris qu’elle était réellement amoureuse de Derek. De tout son coeur, de toute son âme et de tout son frêle petit corps. Alors lui avoir dit tout ça la rendait enfin un peu plus sereine. Elle se sentait enfin en paix avec elle-même, et tant pis si Derek l’envoyait balader, au moins elle savait qu’elle avait fait ce qu’il fallait pour son propre bien-être.
Elle s’attendait donc à tout. Elle s’attendait à ce qu’il éclate de rire, à ce qu’il s’excuse et s’en aille, à ce qu’il lui dise qu’elle était idiote et que ce n’était qu’une amourette d’école. Mais Derek, une fois encore, réussit à la surprendre. Quand elle vit son sourire étirer ses lèvres, elle n’avait pas trop su quoi en penser. Mais quand il l’embrassa, elle était prête à s’abandonner à ses bras. Un simple baiser, qui n’avait rien à voir avec les deux premiers qu’ils avaient échangés. Et, même s’ils étaient ensemble depuis un an, ce baiser là, avait une saveur différente. Candys se sentit sourire pendant qu’elle prolongeait le baiser. Quand les lèvres de Derek avaient touché les siennes, toutes ses peurs s’étaient envolées pour de bon. Il n’avait pas eu besoin de parler pour qu’elle soit sûre de ce qu’il ressentait.
Quand il s’éloigna d’elle, et qu’il lui avoua que lui aussi, l’aimait, Candys sentit son coeur manquer un battement. Un sentiment de bonheur s’empara d’elle et elle fut à deux doigts de se jeter à son cou, sauf qu’elle aurait donc fini allongée sur lui et qu’elle n’était pas spécialement certaine de ce que cela produirait comme effet. Par contre, pour le reste, Derek n’était -comme elle s’y attendait- pas du tout sur la même longueur d’ondes qu’elle. Là où elle paniquait, il trouvait que tout allait très bien. « Ce n’est pas n’importe quoi ! L’été dernier, j’ai passé deux semaines chez toi et tu es venu deux semaines au Manoir… Là, il va y avoir un an !! » Et même si elle savait qu’ils pourraient se voir de temps en temps, à Pré-au-Lard ou pendant les vacances de Noël, ça n’empêchait rien. « Je ne sais pas moi, elle pourrait te donner son... son corps… » Chose que Candys n’avait pas encore fait. Elle y avait pensé et avait bien sûr réfléchi à la question depuis que sa mère lui avait parlé du sujet. Et la discussion qu’elle avait eu avec Tempérance l’avait également aidé à se sentir moins étrange. Ils étaient jeunes, ils avaient les hormones en ébullition, c’était normal d’y penser. Mais elle n’avait pas envie d’imaginer Derek dans le lit d’une autre fille quand elle serait coincée à Poudlard !
Ξ Sujet: Re: PV • You're the medicine and the pain Ven 3 Avr - 15:10
Derek n'était pas du genre à penser tant que ça à son avenir. Évidemment, il avait envisagé des possibilités de carrières car sa dernière année à Poudlard touchait à sa fin mais pour lui, après avoir passé autant de temps avec Candys, il ne se voyait pas l'abandonner comme une vieille chaussette. Il se sentait bien en sa présence et il savait qu'il pourrait faire durer cette relation. Il avait déjà songé à rester au Royaume-Uni, le temps de la septième année de sa copine, histoire de ne pas être à des milliers de kilomètres d'elle. Et puis, avec les sorties à Pré-au-Lard régulières et les vacances, il y aurait moyen d'entretenir leur couple. Du moins, c'était le point de vue de l'Américain. La préfète-en-chef semblait bien plus inquiète à ce sujet.
Derek fit donc de son mieux pour rassurer sa petite amie. « Quatre très belles semaines, si tu veux mon avis ! » déclara-t-il, d'un air détendu. Ces deux visites avaient constitué une étape plutôt sérieuse dans leur relation. Depuis que les deux Serpentard étaient ensemble, la jeune fille avait toujours été là pour lui, en particulier quand le capitaine avait perdu son deuxième match face à Serdaigle, plaçant définitivement les vert et argent hors-course. Il n'y avait qu'elle (et Julian) pour réussir à le calmer quand il jouait à fond son rôle de mauvais perdant. Il ne se voyait pas aux côtés de quelqu'un d'autre. « C'est que dix mois, ça passera vite ! » lui assura-t-il, essayant de voir la vie du bon côté. Comme quoi, ce n'était pas toujours quelqu'un de pessimiste. Que voulez-vous, Candys réveillait chez lui ses meilleurs facettes. Quand elle lui exposa ses craintes, Derek continua de la fixer, ses doigts toujours entrelacés dans ceux de la jolie brune. N'étant toujours pas un grand romantique, il répondit du tac-au-tac : « Je m'en fous du corps des autres filles. C'est le tien que je veux. » L'Américain restait un adolescent avec les hormones en ébullition, seulement, il ne voulait pas faire fuir sa copine. Il regretta alors instantanément la tournure de sa phrase. « Enfin, tu m'as compris… » corrigea-t-il, bien qu'il eut été étonnant que Candys ait interprété correctement ses propos. Mais bon, maintenant qu'il avait mis les pieds dans le plat, autant aller au bout de la discussion. Il prit alors une grande inspiration et tenta à nouveau d'apaiser la préfète. « Écoute, tu es la seule qui occupe mes pensées. Et, forcément que je pense aux… relations intimes mais je veux attendre qu'on soit prêt tous les deux. » avoua-t-il, car c'était toujours plus facile à dire qu'à faire. Cette fois, c'était lui qui priait pour que son interlocutrice ne prenne pas ses jambes à son cou.
Candys Montgomery
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Ξ Sujet: Re: PV • You're the medicine and the pain Mer 8 Avr - 21:59
« Je ne suis pas sûre que mon père dise la même chose… Mais moi je le pense aussi. » lâcha-t-elle dans un sourire. Les deux semaines qu’elle avait passé à New York avait Derek avaient été vraiment top. Ils étaient devenus très indépendants pendant ces deux semaines, errant dans la ville américaine comme deux jeunes des plus ordinaires possibles. Candys avait, bien évidement, du se présenter au MACUSA à son entrée sur le sol américain, et la différence entre ce Ministère et celui du Royaume-Uni l’avait stupéfaite. Cela étant, elle n’avait jamais du se déclarer au Ministère britannique, donc peut-être était-ce quelque chose d’absolument normal ? Maintenant qu’elle y pensait, il faudrait qu’elle demande à Derek s’il avait du le faire. Mais pas maintenant, ce n’était no le lieu, ni le moment pour. « Tu crois qu’on pourra le refaire cette année ? Tu vas faire quoi, en sortant ? Si jamais tu fais le stage du Ministère en août… Tu pourrais rester au Manoir ? On pourrait y aller ensemble… Enfin, si ça te dit. » Certes, son père allait sûrement encore râler, mais cela faisait quand même un an et demi qu’ils étaient ensemble, à un moment, Christian Montgomery devrait bien s’y faire !
Par contre, elle n’était pas vraiment d’accord avec Derek. Dix mois, ça ne passait pas vite. Surtout si elle ne voyait jamais Derek et qu’il oubliait de répondre aux lettres qu’elle lui enverrait -elle ne se faisait pas d’illusion sur les capacités de son petit ami à lui écrire, on parlait de Derek, après tout. « On pourrait peut-être se voir de temps en temps à Pré-au-Lard ? Et puis à Noël ? Je sais que tu voudras être avec ta mère mais… Même si c’est seulement quelques heures… » Est-ce qu’elle paniquait ? Peut-être, oui, mais être séparée de Derek l’angoissait. Peut-être parce que cela avait quelque chose de relativement définitif en soit, alors que depuis un an et demi, elle passait le plus clair de son temps avec ce dernier. Aux paroles de Derek, ses joues s’empourprèrent. Elle connaissait son petit ami, bien sûr, mais ne s’était pas attendu à une telle déclaration. Elle ne pu s’empêcher, pourtant, d’avoir un petit sourire aux coins des lèvres.
« Et… Tu es prêt, toi ? » Candys connaissait sa bande d’amis. Leo et Alfie ne se cachaient pas, et même si elle savait que Noé était loin de ressembler à ces deux énergumènes, elle savait que Derek lui, leur ressemblait déjà plus. En soit, elle n’avait pas peur qu’il lui dise qu’il était prêt. Peut-être assumait-il tout simplement que Candys, fragile demoiselle qu’elle était, n’était pas prête. Et en réalité, l’était-elle ? Elle n’en savait rien, à dire vrai. Elle n’avait pas peur de ce rapprochement, elle n’était pas anxieuse. Peut-être qu’une fois face au mur, elle se rendrait compte qu’elle n’était absolument pas prête à passer ce cap avec Derek. Peut-être que le calme qu’elle ressentait maintenant était du au fait qu’elle venait de se libérer d’un poids qui la pesait tellement qu’elle n’était plus capable de se rendre réellement compte de ce qu’elle ressentait. Et pourtant, elle n’avait pour le moment, aucun doute sur sa réponse à elle. « Je crois que je le suis, moi… Si c’est avec toi. » Elle s’approcha de Derek, et déposa ses lèvres sur celles de l’maéricain, fermant les yeux, passant une main dans sa nuque. Elle était sincère, et elle espérait qu’il comprenne qu’elle ne disait pas cela juste pour lui faire plaisir, à lui et ses hormones en folie. Mais qu’on soit bien d’accord, Derek pouvait toujours rêver pour que cela se passe au château, sur ce canapé ou dans n’importe quelle autre pièce ! Candys se sentait peut-être prête, mais pas non plus prête à faire n’importe quoi n’importe où ! Et surtout, il était tout simplement hors de question qu’elle ne risque de tomber enceinte. Certes, sa mère les avaient eu très jeune, à peine sortie de l’école, mais Candys ne voyait pas cet avenir là pour elle. Preuve en était, elle ne savait même pas ce qu’elle comptait faire une fois sortie de l’école l’an prochain ! …
Ξ Sujet: Re: PV • You're the medicine and the pain Dim 12 Avr - 15:07
Derek Bradford n'avait rien du gendre idéal : capricieux comme on en a rarement vu, râleur un jour sur deux, adepte du slang américain, c'était difficile pour lui de faire bonne figure. Seulement, il avait été bien élevé - par sa mère évidemment, car son beau-père était inutile - et il savait quand il devait faire des efforts. Se retrouver dans un si grand manoir appartenant à l'une des plus grandes familles de sorciers de Grande-Bretagne avait fait l'affaire. À l'inverse, quand Candys avait rendu visite à son copain aux États-Unis, Svetlana avait été ravie et l'avait choyée comme si elle était sa propre fille. Son fils était la personne la plus précieuse à ses yeux, aussi était-elle euphorique de le voir heureux avec cette jeune fille. Bien sûr, les deux tourtereaux avaient finalement réussi à lui échapper et avaient pu avoir du temps pour eux dans la Big Apple. « C'est compréhensible… Il doit toujours te voir comme sa petite fille chérie. » commenta-t-il, bien qu'il soit dans le même cas de figure avec sa mère. Toujours un rien inquiète quant au départ de son petit ami, la préfète-en-chef le bombarda alors de questions. Le capitaine des vipères lui sourit, ses doigts toujours entremêlés dans ceux de la brunette. « Bien sûr qu'on le refera ! » Il n'y avait même pas à discuter. « Je vais faire le stage du Ministère, c'est sûr… Après, si ça me plait, peut-être que je postulerai là-bas… » La fin de l'année approchant, le Serpentard avait bien dû penser à son avenir professionnel et plusieurs idées lui étaient venues en tête. « Ce serait trop cool que je puisse revenir au Manoir. Faut voir si ton père sera d'accord… » opina-t-il, conscient que ce n'était pas encore gagné. Pourtant, cela faisait maintenant un bon moment que la relation des deux sorciers durait, ce ne pouvait qu'être un signe que Derek était un gars bien non ?.
L'Américain n'était pas le garçon le plus romantique de sa promotion mais il pourrait faire des efforts si ça pouvait rassurer Candys. Pour lui, la septième année de la vert et argent ne serait qu'une simple épreuve à surmonter et ça allait renforcer leur amour mais Derek avait tendance à prendre les choses plus à la légère que sa petite amie. « Chaque fois que c'est possible ! » affirma-t-il car il devait avouer qu'elle allait vraiment lui manquer et pour elle, il était prêt à rester au Royaume-Uni l'année suivante. « J'aurai bien le temps de voir ma mère tout le reste de l'année. Et puis, il faut qu'elle se fasse à l'idée que l'oiseau va quitter son nid. » déclara-t-il, bien qu'ayant toujours été un fifils à sa maman. Seulement, il était désormais majeur et bien obligé de commencer à se comporter comme tel.
Candys avait réussi à briser la carapace du jeune sorcier. Avouer ses sentiments lui avait coûté un effort conséquent mais il savait qu'il était temps de le faire. Maintenant, la jolie brune ne risquait pas de le transformer en un garçon "fleur bleue" du jour au lendemain mais il y avait déjà une étape de franchie. Puis, Derek tenta de faire comprendre à sa copine qu'il n'y avait qu'elle qu'il voulait, aussi bien sentimentalement que physiquement. La première fois pour un adolescent était toujours un évènement particulier, aussi Candys et Derek devaient être sûrs qu'ils étaient prêts. « Je pense bien. » répondit-il simplement avant qu'elle lui avoue la même chose et qu'elle l'embrasse tendrement. Le septième année savoura ce baiser et essaya de le rendre le plus sincère possible. Souvent, les actes valaient plus que les mots. Une fois le contact rompu, une atmosphère étrange s'installa. Ce n'était pas tous les jours qu'on abordait ce sujet aussi, Derek essaya de faire en sorte que sa copine ne se sente pas mal à l'aise - en tout cas, plus qu'elle n'aurait pu déjà l'être. « Pfiou, ça fait du bien quand c'est dit, ces choses-là. » intervint-il. Toujours collé à sa petite amie, il fixa ses si beaux yeux et se perdit dans son regard. « Maintenant, on peut souffler. » ajouta-t-il, toujours bien plus confortable que la préfète. « Je pense qu'un massage est de mise ! Allez, allonge-toi. » affirma-t-il ensuite, avec un sourire. Après tout, ils étaient installés sur un canapé dans la Salle sur Demande, personne n'allait venir les embêter ici. De plus, les compétences de masseur de l'Américain s'amélioraient petit à petit.
Candys Montgomery
Parchemins : 2047Âge : 19 ans [22.05.1998] Actuellement : Assistante de Romilly Bradley Points : 0
Ξ Sujet: Re: PV • You're the medicine and the pain Lun 13 Avr - 13:35
Christian Montgomery verrait toujours Candys comme sa petite fille chérie. C’était un fait, immuable et il la protégerait de tous ceux qui lui voudrait du mal. Derek le savait, il en avait presque fait les frais. Il faut dire que le père de la demoiselle n’était pas l’homme le plus chaleureux au monde… « Et il me verra comme cela jusqu’à la fin de mes jours. Ma mère est déjà en panique totale parce que Chiara entre à Poudlard l’an prochain… » Noé et Candys s’accordaient généralement sur le fait que leur mère était bien trop mère poule, tout comme leur père. Ils restaient, aux yeux de leurs parents, les nouveaux-nés qu’ils avaient eu bien trop jeunes, si vous vouliez l’avis de Candys. Ce n’était pas pour rien qu’ils avaient autant d’écart avec Chiara. Quand Derek lui confirma qu’ils pourraient à nouveau passer deux semaines ensemble en juillet aux Etats-Unis et deux semaines au Manoir, Candys sentit son coeur faire un triple saut périlleux dans sa poitrine. Quant à son père, il était hors de question qu’il dise non. Il avait de toute façon déjà capitulé l’an passé, Candys avait déjà eu la discussion la plus gênante possible avec sa mère, donc cette année, il ne pouvait pas dire non. « Ne t’en fais pas. Ma mère aura le dernier mot au pire… Et Noé serait ravi d’avoir son ami à la maison aussi, j’en suis sûre. Et de partager sa chambre avec quelqu’un d’autre que sa jumelle. » Si les jumeaux avaient toujours eu chacun leur chambre, ils avaient souvent dormis ensemble dans l’une ou l’autre, plus jeunes. Quand l’un ou l’autre n’allait pas bien, il était aussi de rigueur qu’ils passent la nuit ensemble, à se réconforter. La dernière nuit en date n’étant pas si lointaine que cela, puisque Candys avait collé Noé toutes les nuits ou presque, pendant les vacances de Noël. « Mais il est hors de question qu’il devienne comme Harvey, Alfie ou Leo, je te préviens… » Candys, légèrement protectrice avec Noé ? Oui. Mais c’était avant tout parce qu’elle connaissait bien les amis de son frère. Qui, malheureusement pour elle, étaient aussi ceux de son petit ami.
« Elle n’a que toi, ce n’est pas évident… » Alors que ses parents avaient encore la possibilité de s’attacher à Chiara, une fois que les jumeaux auraient quitté Poudlard. Et puis, vu que Candys ne savait absolument pas quoi faire de sa future vie d’adulte, elle resterait peut-être au manoir plus longtemps que prévu ! De toute façon, elle avait encore le temps de voir venir et de se décider, ce n’était, malheureusement, pas pour tout de suite qu’elle suivrait Derek au bout du monde.
La discussion qui suivit n’était pas des plus faciles. Candys savait cependant qu’ils devaient en discuter, qu’ils devaient savoir où ils en étaient, tous les deux. Et c’était grâce à Tempérance et Noé qu’elle avait décidé de discuter sérieusement avec Derek. Bien évidement, elle avait sciemment omis de parler de sexe avec son frère. Même s’il était celui en qui elle avait le plus confiance, il restait un garçon, qui plus est un très bon ami de Derek. Et elle préférait éviter de mettre des images dans la tête de son frère. Elle laissait cela aux trois pervers qu’il avait l’habitude de fréquenter. Lorsque Derek lui dit qu’il était prêt, Candys ne fut pas spécialement surprise. Derek avait tout de même un an de plus qu’elle. Et il était un garçon, les hormones jouant dans tout cela un rôle particulièrement important. Mais maintenant que cela était sorti, que devaient-ils faire ? Retourner d’où ils venaient, l’air de rien, avec trois idiots pour leur lancer des sous-entendus grotesques et grossiers ? Heureusement, Candys pouvait compter sur son petit ami pour être presque perpétuellement sans-gêne et capable de briser presque n’importe quelle glace -avec ou sans réussite, cela dépendant des situations. « Ah, parce que tu sais faire des massages toi maintenant ? Et tu t’entraines sur qui ? Leo ?! » Elle était prête à parier que Leo était complètement nul en massage, mais à l’instant présent, elle aurait tout donné pour voir Derek s’entrainer sur un Leo grimaçant. Décidée à laisser la gêne de côté -il était peut-être temps qu’elle se dévergonde un tout petit peu- Candys accepta sa proposition et s’allongea sur le canapé, mettant ses cheveux sur le côté, pour éviter que Derek ne les lui arrachent, délicat comme il l’était. Elle devait l’avouer, Derek n’était pas trop mauvais niveau massage. Elle pourrait facilement y prendre goût. Lorsqu’il eu terminé, la demoiselle se remit sur le dos, l’attirant vers elle, dans un baiser plus passionné. Il était peut-être hors de question que quoi que ce soit ne se passe à Poudlard, mais cela ne voulait pas dire qu’elle allait le laisser partir de l’école sans qu’il ne se souvienne qu’il était à elle, et à aucune autre fille.
Ξ Sujet: Re: PV • You're the medicine and the pain Jeu 16 Avr - 12:42
Si le père de Candys voyait toujours sa fille comme sa petite princesse, il en était de même avec la mère de Derek il adore se déguiser en la Reine des Neiges en cachette : il était son seul enfant et elle avait été, pendant un moment, seule à l'élever. Seulement, elle ne pouvait échapper au fait que son petit garçon devenait un adulte et il était normal qu'il expérimente les joies d'un premier amour. « C'est normal. » admit-il. « Ah oui, c'est vrai que ta petite sœur va entrer à Poudlard. » commenta-t-il ensuite. L'Américain avait parfois des difficultés à se repérer dans l'arbre généalogique des Montgomery mais au moins, il connaissait les membres proches de la famille de sa copine. Il fut rassuré de voir qu'il pouvait compter sur la mère de Candys pour qu'elle convainque son père. « Cool ! » lâcha-t-il, soulagé. « Au moins, quand t'en auras marre de moi, je pourrai aller embêter ton frère ! » blagua-t-il ensuite. Il n'était pas toujours facile de se faire accepter par les proches de sa copine, aussi Derek était-il ravi que Noé et lui s'entendent aussi bien. Puis, les paroles de la préfète-en-chef firent hausser les sourcils de son petit ami. « Oh ! Ben qu'est-ce que j'ai à voir là-dedans, moi ?! » dit-il en rigolant. Si ses amis de sixième année étaient de vrais pervers, le capitaine des vipères, lui, restait plutôt sage.
Que Candys se soucie de la mère de Derek fit sourire ce dernier. Au final, comme il n'allait plus être à Poudlard l'année suivante, il serait libre de voyager comme bon lui semble. En plus, il pourrait transplaner librement, ayant enfin obtenu son permis. « T'inquiète. » se contenta-t-il de lui dire en lui serrant un peu plus la main. Il était certain qu'il arriverait à gérer cette nouvelle situation.
Un massage du dos était tout ce qu'il y avait de plus innocent, aussi Candys n'avait-elle rien à craindre. Le Serpentard savait qu'ils prendraient le temps qu'il faut pour faire les choses bien, surtout que la première fois d'un adolescent était une étape décisive. À l'évocation de Leopold, le septième année ne put se retenir de rire « En réalité, je m'entraîne sur un tas de filles : Joséphine, Erin mais celle que je préfère c'est Ringo. On est vraiment comme les deux doigts de la main. Leo ?! Plutôt crever que de toucher son dos velu ! Je suis juste né avec ce talent. » se vanta-t-il, loin de la vérité. Il fut ravi de voir que sa petite amie accepte la proposition son brancher et il décida de s'appliquer à la tâche. Si Candys avait peur que Derek aille voir ailleurs, ça valait pour lui aussi. Du coup, il fallait bien qu'il se mette en avant, même s'ils venaient d'avoir une conversation sérieuse sur leurs sentiments. Il la laissa profiter du massage sans nuisance sonore et lorsqu'il sentit des crampes arriver dans ses doigts, il s'arrêta. La jolie brune décida de le remercier avec un baiser fougueux, que l'Américain se fit une joie de savourer.
[Topic terminé]
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