Ξ Sujet: Re: PV • It's beer thirty o'clock ! Mar 9 Mar - 18:43
Une fois son petit tamagotchi donné à Matt, Haven se lança dans les explications. Cela faisait longtemps qu’il n’en n’avait pas parler, il fallait l’avouer. « En fait, on avait plusieurs espèces de dragons, pour que les gens puissent choisir ce qui leur convenait le plus. On avait même une licorne. Mais à part ça, il n’y avait pas vraiment de spécificité particulière. Je t’avoue que je ne sais pas vraiment ce que cela devient, on a un peu laissé tomber tout cela avec Hainie et Nico. » Hainoa et Nicolas, ses meilleurs amis, qui sortaient ensemble depuis des années et qui vivaient une parfaite histoire d’amour depuis que la jeune femme était rentrée de son périple autour du monde et que Nicolas s’était enfin décidé à lui dire ce qu’il ressentait. Et il était réellement heureux pour eux, là n’était pas le souci, mais il fallait bien avouer qu’ils s’étaient tous les trois réellement éloignés de leur jeunesse et des farces et attrapes avec le temps.
« Mado-qui ? » Haven avait peut-être fait une licence d’anthropologie, cela ne voulait pas dire qu’il était incollable sur le monde moldu. Il connaissait certains groupes et autres chanteurs, qu’il avait découvert à l’université de Saint Andrews, mais pour le coup, Madori, Madaro ou qui que ce soit dont avec parlé Matt, il ne connaissait pas. Mais si elle était de la trempe de Célestina Moldubec, il imaginait facilement qu’elle devait en envoyer, malgré son âge. Après tout, Célestina avait bien passé la cinquantaine, maintenant, non ? Voire peut-être même plus ! Esquissant un sourire à la blague de Matt, Haven avala une nouvelle gorgée de bière. « Oui, bien sûr, de danse, tout à fait. Non mais c’est physique, c’est sûr. J’en serais clairement pas capable. » De faire de la danse, hein. Si l’ex de sa soeur avait, lui, ouvert une école de danse suite à la création du club de danse de l’école -qui existait toujours, comme quoi, il avait su tirer sur le bon filon- lui ne se voyait absolument pas capable de suivre une chorégraphie. Elevé à l’ancienne par ses parents, il avait de bonnes notions en danses de salon, bien entendu, mais ça s’arrêtait là. Il était capable de valser et de ne pas écraser les pieds de sa cavalière, mais lui demander de tenir tout un concert ? Non, jamais de la vie.
Pour ce qui était de Magicis Sacra, Haven ne savait pas trop quoi en penser. Il avait l’impression que le Ministère de la Magie britannique ne savait rien sur l’organisation, ou alors qu’ils savaient des choses qu’ils cachaient sciemment au reste de la population. « On pourrait peut-être voir avec Nick ? Après tout, il a bien réussi à comprendre le sortilège de projection. » Et Nicolas Jones n’était pas le dernier des abrutis, c’était clair et net. D’ailleurs, Haven avait prit par aux expérimentations pour apprendre lui aussi le sortilège, ce qui, en soit, ne l’aidait pas spécialement, mais peut-être qu’en utilisant leur magie, ils finiraient par comprendre ce qu’ils pensaient ? Et comment ils agissaient ?
A la mention de son beau-frère, Haven hocha la tête. En étant membre de Carnal Sparks, Raphaël était connu, de fait, sa soeur aussi, à moindre mesure. Quant à lui, il partageait plutôt la philosophie de Matt, ce qui le rassurait. « Je te rassure, c’est pareil pour moi. » Après tout, il ne se sentait pas encore prêt à se marier, à être père, à faire tout ça. Il l’avait cru, à un moment, avec Giada, mais la fausse couche était venue tout balayer sur son passage. Et depuis, Haven avait changé d’avis. Il ne disait pas qu’il ne voulait jamais d’enfants, loin de là, mais pour le moment, il n’y pensait pas plus que cela. En plus, n’ayant pas de petite-amie, cela serait plutôt compliqué. Il laissait à sa soeur le sin de pouponner et d’offrir des petits-enfants à leur mère et à leur beau-père. « Absolument, pas du tout discret, tu aurais pu faire un effort et user de ton don ! » renchérit-il, finissant sa bière. « Mouais, je ne sais pas trop ce que ça vaut, ces applis et ces sites, je t’avoue. » Si certains d’entre eux trouvaient l’amour dès Poudlard, d’autres, comme eux, mettaient plus de temps. Mais cela ne voulait pas dire qu’ils finiraient seuls. Si à quarante ans on est toujours célibataires on se marie ensemble, mec.