Ξ Sujet: [Pâtisserie Warldof] Dernière part de tarte ? Branle-bas de combat ! [Chiara] Sam 11 Avr - 16:27
Leith & Chiara
Ecossais de pure souche, habitant à Bristol depuis quelques temps, il était rare que Leith se retrouve à Londres. C’était pourtant l’endroit où ses deux parents travaillaient. Son père faisait partie de la brigade des tireurs d’élite de baguette magique. Quant à sa mère, elle avait intégré le service des usages abusifs de la magie après sa sortie de Poudlard en tant que stagiaire et ne l’avait plus quitté depuis. Reste que, selon ses parents, Leith était un peu trop jeune encore pour pouvoir se balader tranquillement sur le Chemin de Traverse en attendant que l’un ou l’autre n’ait fini sa journée de boulot. C’était vraiment pas juste ! Sa demi-sœur s’était rendue plus de fois à Traverse que lui ! Et Fiona était née-moldue ! Mais à l’approche de son anniversaire, Aonghas et Kennocha lui réservèrent une belle surprise. Ils prirent leur journée tous les deux (ce qui était assez rare pour être souligné) et décidèrent de lui faire visiter Traverse sans pour autant se coltiner la corvée des courses scolaires –il leur restait encore un peu de temps avant de s’y coller. Leith était à cent-cinquante pourcent sûr que ses parents voulaient lui offrir un cadeau pour ses onze ans et son entrée à Poudlard. Ils n’étaient pas vraiment discrets –Leith avait entendu, la semaine passée, son père discuter à voix basse avec sa mère via le réseau de cheminées. Le garçon se demandait bien ce que cela serait. Il ne pensait pas à sa baguette magique, ça relevait des fournitures même si cela deviendrait une fidèle amie avec le temps, plutôt à un animal magique. Et plutôt à une chouette ou à un hibou. Leith avait déjà un chat, Machan, qui le suivrait de gré ou de force à Poudlard car le blondin refusait de se séparer de son copain, il penchait donc plutôt vers un volatile.
C’est un Leith particulièrement excité, les yeux bleus brillant de joie, qui débarqua avec ses parents sur Traverse une fraiche journée de juillet. Le garçon avait revêtu son bomber favori sur un tee-shirt et un jogging blanc, ses fidèles Adidas aux pieds. L’endroit lui paraissait encore plus magique que ce qu’il pensait. En plus, il grouillait de monde et Leith adorait lorsque c’était aussi animé. Une trentaine de minutes plus tard, il avait découvert une bonne partie des boutiques de Traverse –sauf celles de l’Allée des Embrumes dans laquelle ses parents avaient catégoriquement refusé de l’emmener, en dépit de ses supplications et de ses moues de chien battu. Alors qu’ils passaient devant la Jobarbille, une animalerie magique, ses parents se mirent à murmurer –ils devraient vraiment s’améliorer, ils étaient nuls pour garder un secret- puis s’arrêtèrent devant. Ils filèrent à Leith un peu d’argent et lui conseillèrent de se rendre au stand de Florian Fortarôme. Leith commanda une glace goût Fondant du Chaudron et prit son temps pour la déguster puis retrouva ses parents qui, effectivement, lui avait pris un beau hibou grand-duc que le garçon décida d’appeler Ewen.
Ils passèrent encore une bonne heure à se balader avant que sa mère ne les quitte –bien qu’ils s’entendaient relativement bien, Leith constatait que ses parents ne restaient jamais trop longtemps ensemble, même avec lui au milieu. Elle embarqua Ewen pour ne pas encombrer les garçons. Son père proposa alors à Leith un autre arrêt avant de rentrer à Bristol : la pâtisserie Waldorf. Une sorcière en était la patronne mais elle se trouvait bien dans le Londres moldu. Ils firent donc le chemin vers le commerce, en partie en transplanant. Devant l’entrée, le téléphone d’Aonghas sonna –sûrement Claire, la mère de Fiona, c’était la seule moldue que connaissait son père- et il fit signe à son fils de ne pas l’attendre. Une petite cloche teinta lorsque Leith poussa la porte d’entrée. Il lança un « Bonjour » poli aux employés et aux clients mais son regard fut immédiatement attiré par les gâteaux qu’il apercevait à travers la vitre et qui semblaient tous plus délicieux les uns que les autres. Zut ! Il ne restait qu’une part d’une tarte fraise-pistache, une pâtisserie que Leith n’avait jamais mangé dans sa jeune vie mais dont il souhaitait soudainement absolument goûter. Dans sa précipitation à demander à la serveuse cette douceur, Leith ne fit pas attention aux personnes qu’il avait devant lui et heurta le dos d’une fille. « Merde !, s’exclama-t-il. ‘Scuses, jt’avais pas vu. » Il lui adressa un sourire avant de tourner la tête vers son accompagnatrice, une grande dame –probablement la daronne de la meuf, se dit Leith. Mazette ! Elle était drôlement canon pour une femme de l’âge (à peu près) de sa propre mère déso Kennocha ! Leith se rendit compte, un peu trop tard sûrement, qu'il la fixait très certainement les yeux écarquillés, la bouche légèrement ouverte la bave aux coins des lèvres, aussi se reprit-il. Il réitéra sa salutation, l’assortie d’un autre sourire avant de zieuter de nouveau du côté de la vitrine. Ouf ! Sa tarte n’avait pas encore été prise.
Dernière édition par Leith Thomson le Ven 5 Juin - 14:35, édité 1 fois
Ξ Sujet: Re: [Pâtisserie Warldof] Dernière part de tarte ? Branle-bas de combat ! [Chiara] Lun 13 Avr - 23:01
Dernière part de tarte ?Si Chiara avait été seule, elle aurait sûrement répondu au malotru qui l’avait légèrement bousculé et se permettait de jurer qu’on ne prononçait pas de vulgarité devant une dame et qu’il pouvait se garder ses excuses. Mais sa mère était là, et Chiara ne voulait pas d’ennui en une journée qui avait si bien commencé. Elle avait eu le droit de venir au travail avec sa maman et elle devait lui acheter un livre sur les meilleurs producteurs d’ingrédients de potion en partant. Alors il fallait qu’elle soit bien sage, pour avoir sa récompense. Même si en fait, elle trouvait que ce garçon était très malpoli.
Heureusement pour lui, elle ne visait pas le même dessert. Chiara désirait pour sa part un délicieux morceau d’opéra au chocolat. Elle ne s’inquiétait pas sur le fait d’en avoir, elle avait toujours eu droit – dans des portions raisonnables – aux douceurs que sa mère vendait au sein de la pâtisserie. Mais l’heure n’était pas encore à manger des gâteaux, car même si elle se devait de rester correcte, elle avait quand même le droit de répondre au garçon qui observait sa mère avec des airs de merlans frits. « Ce n’est rien. » Le ton était froid mais au moins elle n’avait rien dit de suspect. « Quand tu auras fini de regarder ma mère, tu pourrais peut-être passer commande ? Nous n’avons pas toute la journée. » Ok, ok, elle était mal aimable, mais c’était vrai, non ?Il restait planté là à regarder sa mère et ça ne faisait pas vraiment avancer leur dégustation. S’il continuait, il allait même finir par se faire passer devant par un autre client.
« Je te laisse choisir en premier, maman me servira après. » Elle essayait de faire un geste, mais c’était bien parce qu’elle ne voulait pas se gâcher inutilement une journée parfaite. Et aussi parce qu’elle avait senti le regard de Ash sur le sommet de son crâne, ça voulait généralement dire qu’il fallait qu’elle redresse la barre de sa propre sociabilité. Que c’était dur d’être en perpétuel recherche de savoir quand on était entouré de top models sans appareil dentaire ! Ils ne comprenaient jamais combien la compagnie d’insectes était désagréable et oui, ici, l’insecte c’est Leith. 2981 12289 0
Leith Thomson
Parchemins : 266Âge : 13 ans • 11 juillet 2004 Actuellement : 3ème année Points : 0
Ξ Sujet: Re: [Pâtisserie Warldof] Dernière part de tarte ? Branle-bas de combat ! [Chiara] Ven 17 Avr - 3:47
Leith ne se considérait pas comme quelqu’un de particulièrement maladroit. Il laissait les chutes et autres bousculades à sa demi-sœur. Il ne connaissait pas Fiona depuis assez longtemps pour avoir assisté à toutes ses gamelles et ses malaises, mais il en avait déjà vu pas mal –pour le reste, Claire disposait d’un talent d’oratrice hors pair particulièrement lorsqu’on la lançait sur le sujet "Fiona et ses nombreuses glissades". "Une fois elle est tombée les quatre fers en l’air et Robbie, son hamster, qu’elle tenait dans ses bras, s’est retrouvé le ventre contre son nez." Mais Leith pouvait être distrait par un élément extérieur –ici la dernière part alléchante de la tarte aux pistaches- et par conséquent, rentrer dans quelqu’un. En l’occurrence une fille, qu’il jugeait d’à peu près son âge et qui, il s’’en aperçut lorsqu’elle ouvrit la bouche pour lui adresser une phrase d’une politesse tout-à-fait feinte afin de respecter les conventions sociales les quoi ? connais pas, portait ce qui lui semblait être un affreux appareil dentaire. Merlin merci, il n’aurait jamais besoin d’une de ces horreurs. La magie était sacrément utile, on pouvait le dire. Il ne fit pas part de son dégoût à la fillette trop gentil parce que même s’il savait manquer de tact, ce n’était pas le genre de trucs que l’on balançait lors d’une première rencontre tu crois ? D’autant qu’il avait assez refroidie la fille –ce qu’il pouvait comprendre- en lui rentrant dedans.
Mais Leith oublia bien vite la petite blonde en voyant son accompagnatrice –et la fille confirma d’ailleurs qu’il s’agissait bien de sa mère. Pas gêné pour un sou d’avoir maté aussi peu discrètement une adulte, Leith fronça les sourcils, agacé. La fille n’avait vraiment pas besoin d’hurler ainsi ! Peut-être que sa mère ne s’était rendu compte de rien, elle. « Déso de bouleverser ton agenda » répondit-il en haussant les épaules. Leith allait ajouter quelque chose, sûrement un truc stupide du style "ta daronne est grave fraîche", avant de se souvenir que ce n’était pas quelque chose que l’on disait devant la fille de ladite daronne et que l’on disait tout court et que si sa mère l’entendait, il était bon pour un aller direct vers une pension de rééducation pour garçons turbulents "St Brutus tu connais Leith ? Parce que, crois-moi, tu vas connaitre !" au lieu de se rendre à Poudlard.
Leith posa son regard bleu sur la fille. Elle dégageait un truc, qu’il n’aurait su tout à fait décrire, qu’il trouvait insupportable. Elle ne se montrait pas vraiment agréable avec lui –même si, lui non plus, n’aurait pas forcément été aimable avec une personne qui l’aurait bousculé- et vaguement hautaine. Prenant sur lui, Leith tenta d’agir avec courtoisie, respectant les sacro-saintes leçons de savoir-vivre de sa mère "quand tu entres dans une pièce tu dis bonjour Leith, non pas wesh même si c’est plus stylé". « J’ai le droit de prendre cinq minutes pour réfléchir ? Je n’ai p'tet pas encore choisi, t’as pensé à ça ? » Comment ? Ce n’était pas encore ça ? Tant pis, il réessayerait une prochaine fois. Mais la fille décida de le laisser passer devant et Leith se dit que peut-être, il l’avait mal jugé. Aussi, il lui offrit un grand sourire. « Trop sympa. » Il s’avança vers la caisse, commanda son fameux gâteau et le paya avant de se retourner vers la blonde. « Alors ta daronne bosse ici ? Ça doit être grave cool. Elle te file des pâtisseries gratos et tout ? » La caissière lui tendit un sac avec son dessert. Il la remercia avant de s’écarter pour laisser son interlocutrice passer commande à son tour. Louchant sur le paquet qui recouvrait la tarte, Leith se demanda s’il pouvait en manger un petit bout. Ce n’était pas malpoli de ne pas attendre son père si ce n’était qu’une miette, hein ?
Dernière édition par Leith Thomson le Dim 9 Aoû - 18:39, édité 1 fois
Ξ Sujet: Re: [Pâtisserie Warldof] Dernière part de tarte ? Branle-bas de combat ! [Chiara] Lun 4 Mai - 10:23
Dernière part de tarte ?« Si tu te pressais un peu, mon agenda en serait moins bouleversé. Certains ont des choses à faire monsieur… monsieur comment ? » Demanda-t-elle avant de se présenter, car la politesse l’exigeait. « Je suis Chiara Montgomery. » Un nom qui ne pouvait réellement parler qu’à des sorciers. Les Montgomery étaient plus nombreux que les plaies d’Egypte et de loin, même Chiara, qui en était une, trouvait que finalement c’était un peu fatiguant. Mais elle pensait peut-être ça parce qu’elle avait du mal à être entourée par des tas de gens en même temps, or ses réunions de famille avaient toujours des airs de cauchemar – surtout quand elle avait envie de lire tranquillement, ce qui était plutôt commun -.
La remarque suivante lui fit légèrement penché la tête sur le côté : elle réfléchissait à ce qu’il disait, en soupesant les mots pour décider ce qu’elle en ferait. « Non, c’est vrai, je n’y avais pas pensé. Alors prends ton temps – mais pas trop, j’ai des courses à faire après le goûter -. » Avec sa mère évidemment, elle était trop jeune pour se balader seule n’importe où : elle n’avait même pas encore de baguette. Finalement, il semblait que le garçon avait quand même déjà une vague idée de ce qu’il voulait parce qu’il se décida assez vite.
« Tu ne veux pas t’installer sur une table pour manger ? » Lui proposa-t-elle avant de demander à la caissière le morceau d’opéra au chocolat. Elle le prit, avec une petite cuillère en bois qui était à disposition parmi ses semblables sur le comptoir. Elle se tourna ensuite vers le garçon et lui répondit : « Oui, maman travaille ici. Mais la pâtisserie ne lui appartient pas, alors je ne sais pas, peut-être qu’elle les paye quand même, moi non en tout cas. » Elle n’avait jamais déboursé une mornille de son argent de poche pour un gâteau de chez Warldof, il n’aurait plus manqué que ça. Elle s’assit à la table la plus proche parce que son sac était lourd (comme toujours). Son manuel de potion pour l’an prochain dépassait légèrement sur le dessus, mais elle n’y prit pas garde. Même si ça avait été le cas, elle se serait dit qu’il était plus suspect de le cacher brusquement que de le laisser comme ça : il devait y avoir plein d’enfants moldus à lire des trucs un peu étranges. Son père lui avait acheté l’intégral des Roald Dhal pour ses huit ans, ça avait plein d’histoires de sorciers.
« Tu viens souvent ici ? » Demanda-t-elle en désignant la pâtisserie. Elle ne l’y avait jamais vu, ce qui ne voulait pas dire grand-chose au fond... car en dehors des vacances scolaires, elle ne venait presque jamais à Londres même avec sa mère, trop occupée par le travail qu’elle s’imposait (celui donné par ses instituteurs était toujours largement fait, à peine était-il donné). Chiara n’était pas très douée pour la conversation, mais elle avait bien senti qu’Ashaiah la surveillait alors elle faisait quelques efforts. De toute façon, quand elle n’étudiait pas, elle était naturellement plus souple – même si restait assez hautaine quoi qu’il en soit -. Par contre ne venez pas lui parler quand elle a le nez dans un manuel et un travail à rendre, son niveau d’agressivité augmentait alors de manière tangible.
Ξ Sujet: Re: [Pâtisserie Warldof] Dernière part de tarte ? Branle-bas de combat ! [Chiara] Sam 6 Juin - 1:56
La gamine toi aussi t’es un gamin mon coq commençait sérieusement à taper sur les nerfs de Leith. Elle se prenait vraiment pour quelqu’un et avait un air d’insupportable miss je sais tout qui le contrariait au plus haut point. Il l’avait peut-être bousculée, mais il s’était excusé et de son point de vue totalement objectif bien sûr, il ne s’était pas montré impoli avec elle il avait juste maté copieusement sa mère mais à part ça tout va bien. Ce n’était pas une raison pour lui parler comme à un elfe de maison. « Ouh là excuse madame la Ministre ! la railla Leith. Faut que tu redescendes princesse. » Il lui jeta un regard noir, se fichant soudainement des commentaires de sa mère si elle apprenait qu’il avait parlé d’une telle manière à quelqu’un. « Thomson. Leith Thomson » se présenta-t-il néanmoins avant qu’elle ne lui dise son nom. Un nom de famille qui lui disait d’ailleurs quelque chose. Il lui semblait que ses parents lui avaient déjà parlé des Montgomery, ils avaient dû être en classe avec un des parents de la fillette. « Eh bien enchanté Chiara Montgomery. » Autant continuer dans le registre de la cordialité, même si, en réalité, le ton de Leith dégoulinait d’ironie. Le garçon trouvait que la dénommée Chiara avait beaucoup de manières et Leith trouvait ça aussi agaçants que ridicules.
Finalement, la blondinette décida de se montrer conciliante. Enfin à peu près. Leith leva les yeux au ciel lorsqu’elle évoqua ses courses. C’est bon, elle avait son âge à peu près, quels achats pouvaient être aussi importants à onze ans ? Elle faisait décidément beaucoup trop de chichis. « Trop généreuse, vraiment, merci » répliqua-t-il, sarcastique avant de la dépasser pour commander. Il n’avait pas tout à fait dit la vérité, il savait très bien ce qu’il voulait mais sa manière de le presser l’énervait. Elle l’avait laissé passer avant elle, qu’elle assume désormais.
Mais alors qu’il jetait un coup d’œil vers la porte pour voir si son père arrivait il l’a abandonné en fait, Chiara le surprit complètement. « Hein ? » réagit-il immédiatement faisant preuve d’une éloquence digne de Teddy Lupin. « J’attends mon daron en fait. Il est au téléphone avec sa meuf. C’est une moldue. » Il avait baissé la voix en prononçant ses derniers mots. Leith n’était pas persuadé que Chiara était réellement une sorcière mais au pire, elle croirait juste qu’il disait des mots étranges ce qui était le cas. Il n’allait quand même pas être emprisonné à Azkaban pour avoir employé ce terme quand même ? Ou pire, être expulsé viré de Poudlard avant d’y avoir mis un pied c’est Fiona qui va être contente. « C’est cool » se contenta de dire Leith lorsque Chiara lui confirma que sa mère travaillait bien à la patisserie. Il trouvait complètement ringard qu’elle utilise le mot “maman” devant lui (lui ne disait “p’pa” qu’à son père, avec sa mère, Claire ou Fiona) mais pour une fois, évita d’ouvrir la bouche pour le lui faire remarquer bon choix.
Chiara s’installa une table et après un dernier regard vers la porte, Leith décida de l’y rejoindre. Vu le temps que prenait son père, il ne lui en voudrait pas de s’être assis pour l’attendre. En plus, Chiara n’était ni un pédophile ni un criminel quoi qu’elle pourrait l’empoisonner avec une potion donc sa mère n’aurait aucune leçon à lui donner hormis qu’il devait se montrer plus gentil quand même. « Non. C’est la première fois. J’viens pas souvent à Londres en vrai. » Elle avait dû entendre à son accent très prononcé qu’il était d’origine écossaise. Les yeux de Leith passèrent sur le sac de Chiara et il repéra le manuel qui en dépassait. « T’as déjà acheté tes bouquins pour les cours ? s’étonna-t-il. Tu rentres en quelle année ? » Même si la fillette faisait des efforts pour se montrer sympa avec lui, il s’en rendait bien compte, Leith n’était pas sûr qu’il aimerait de la retrouver dans son année. Elle ne semblait pas être le genre de fille qu’il appréciait, et encore moins du genre à s’amuser de ses frasques en cours -elle semblait beaucoup trop sérieuse (et ennuyante) pour ça.
Ξ Sujet: Re: [Pâtisserie Warldof] Dernière part de tarte ? Branle-bas de combat ! [Chiara] Lun 3 Aoû - 14:26
Dernière part de tarte ?Le sourcil gauche de Chiara s’était largement haussé à la mention du petit surnom dont le jeune garçon l’avait affublée. Néanmoins, il n’était pas le premier à tenter de la remettre à sa place – certains avaient déjà essayé dans son école primaire, absolument sans aucun succès, Chiara étant parfaitement imperméable à la critique -, aussi jugea-t-elle qu’il valait mieux ne pas relever. Leith se moquait peut-être des remontrances de ses parents mais Ashaiah était toujours là, elle, à surveiller sa benjamine. Tout aussi insensible à l’ironie qu’elle l’était aux remarques, elle répondit sobrement : « Moi de même Leith Thomson. » Pas qu’elle soit réellement enchantée, elle sentait qu’ils allaient mal s’entendre tous les deux, mais à défaut d’aimer les gens, elle était bien élevée et c’était ce qu’il fallait répondre en de telles circonstances.
« Je vois. » Elle ne masqua pas son indifférence. En petite princesse qu’elle assumait d’être, elle ne s’intéressait pas aux autres, et elle ne voyait pas bien ce que lui apportait l’information que la « belle-mère » (elle supposait que c’était ce que recouvrait le sens du mot meuf) de son vis à vis soit une moldue. Quoique, tout bien pesé, cela lui confirmait qu’il était un sorcier, une bonne chose car cela évitait de faire attention à ce qu’elle disait à son propre sujet. Le secret magique, ce n’était pas de la rigolade, elle en avait bien conscience.
« Vraiment ? C’est pourtant ici qu’on trouve les meilleures librairies. » Même si elle doutait que ce soit réellement ce qui pouvait intéresser Leith. Il n’avait pas l’air d’être du genre studieux. Elle prit une bouchée de gâteau et ajouta avec un petit sourire. « Et la meilleure pâtisserie. » Elle supposait que c’était un meilleur argument, même si c’était un brin trop terre à terre à son goût à elle.
« J’ai déjà lu les livres pour les cours. C’est important de ne pas prendre de retard, il y a beaucoup de choses à assimiler en début d’année. » Elle avait repris son petit air pincé mais c’était plus par mesure défensive, elle sentait bien que Leith allait se moquer d’elle – comme tous ses camarades actuels remarquez -, elle s’imaginait que c’était tout à fait son genre, mais il n’était pas dans le sien de se laisser faire donc elle se préparait à l’attaque pour mieux la parer. Ashaiah n’était pas très loin, elle entendait tout ce qui se disait, elle avait bien du remarquer qu’en dépit des efforts évident de Chiara, le jeune garçon restait désagréable. À un moment, il y avait des choses qui n’étaient pas de son ressort dans le comportement d’autrui. Elle avait beau être misanthrope, elle n’avait pas vraiment l’impression que le reste de l’humanité cherchait à lui prouver qu’elle avait tord.
Peu décidée à être celle qui ouvrirait les hostilités (autant pas flemme qu’en raison de la surveillance maternelle), elle enchaîna : « Je rentre en première année, j’espère être à Serdaigle même si Serpentard resterait un choix acceptable vu que mes parents y étaient élèves. J’ai vraiment hâte d’étudier les potions ! C’est ma tante qui enseigne cette matière, elle m’a déjà montré quelques trucs. Tu sais déjà quelles maisons et matières t’attirent ? » Intelligente malgré son manque de sens social, elle jugea que Poudlard restait un sujet neutre qui pourrait leur permettre de terminer leurs gâteaux dans le calme et la sérénité. Ce n’était pas comme si elle comptait traînait là de toute façon !
Ξ Sujet: Re: [Pâtisserie Warldof] Dernière part de tarte ? Branle-bas de combat ! [Chiara] Dim 9 Aoû - 19:35
Leith n’était jamais en reste pour affubler son monde de surnoms ridicules Quino c’est son troisième prénom en fait, la preuve vivante avec Fiona –mais elle n’aimait pas son prénom, alors elle devrait plutôt lui être reconnaissante de l’abréger. Et quand il regardait la fillette devant lui, avec toutes ses manières, ses haussements de sourcils hautains et son air de princesse absolument imblairable, oh il lui en venait des tas. Mais comme Miss J’me la pète lui retournait sa formule de politesse sans sarcasmes (et il pouvait comprendre qu’elle soit réellement enchantée de la connaître) il décida ne de ne pas en rajouter. Comme quoi, de temps en temps, il arrivait à tempérer son impulsivité jusqu’à la prochaine phrase de Chiara disons. Mais le peu de patience qu’il avait, le peu d’efforts qu’il était disposé à faire, tout ça était réduit en poussière à cause du comportement de la blondinette. « Tu l’dis clairement si j’te fais chier. P’tain, t’es une sacrée…j’ai juré. » Il avait avalé l’insulte qu’il lui réservait de prime abord, se souvenant qu’ils étaient toujours dans un lieu public et que la daronne de la fille se trouvait dans les parages, prêt à défendre sa charmante progéniture contre le quelconque cafard on reste dans la comparaison animalière grossier qui osait l’attaquer.
« Tu m’en diras tant… » Chiara avait vu juste : il n’était pas vraiment porté sur la lecture. Pourtant, il était un garçon curieux, qui s’intéressait à tout, et les livres ne le rebutait pas outre mesure. Mais il était depuis longtemps décidé à se forger une certaine image, et passer pour un intello de service, qui passait sa vie le nez plongé dans ses bouquins, ça ne cadrait clairement pas avec le côté cool et dur à cuire qu’il aimait arborer. « C’est pas faux. Mais tu la défends uniquement parce que ta daronne y taffe ! » s’exclama-t-il, amusé, tentant pour la première fois de la taquiner. Est-ce que cette fille, sous son apparence hautaine et snob, était plus que ce qu’elle voulait bien montrer ? Il n’y croyait pas trop. D’ailleurs, sa réflexion suivante ne manqua pas de lui faire lever les yeux au ciel. Si elle se permettait déjà de faire la morale alors que la rentrée de septembre était encore bien loin, il n’imaginait pas ce que cela serait à Poudlard. Il préférait ne pas imaginer, plutôt. « Si tu le dis » grogna-t-il du bout des lèvres avant d’attaquer finalement sa part de tarte. En soit, qu’elle s’avance dans les cours, c’était son choix, même si ce n’était clairement pas le sien, mais qu’elle ne vienne pas lui dicter sa conduite. « Moi je les ai pas encore acheté, mais on ira bientôt, j’imagine » ajouta-t-il d’un ton neutre, se retenant de lui lancer une autre remarque assassine – elle n’avait vraiment pas besoin de le regarder avec cet air si désagréable !
En revanche, il ne put s’empêcher de faire la moue en apprenant que la fillette rentrait en première année –en soit vu sa taille, ça ne l’étonnait guère- et surtout, qu’elle visait, comme lui, la répartition à Serdaigle. Par Merlin, compter une casse-bonbons pareil dans sa maison, ce ne sera pas de tout repos effectivement. « Je rentre aussi en première année, et j’veux être à Serdaigle, comme mes darons. Ma reuss aussi y est. » Il avait pourtant quasiment tout du parfait Gryffondor en devenir comme aimait le soulever Fiona chaque fois qu’ils abordaient sa future répartition mais même la possibilité de se retrouver avec une meuf aussi relou que Chiara ne suffirait pas à contrarier les plans de Leith. « J’ai bien aimé voler sur un balai pour gamins, et j’veux être batteur au Quidditch alors Vol, c’est sûr. Et j’pense que j’aimerais bien Botanique. Y’a des plantes grave dangereuses et d’autres trop cool à étudier. » Une phrase qu’il était rare d’entendre de la bouche de Leith, plus prompt à se vanter de ses futurs frasques que de parler de son intérêt pour certains cours. « C’était obligé la ref’ à ta tante ? On dirait t’es grave une fayote » aboya-t-il ensuite, incapable de se retenir davantage –les mots de Chiara sur sa proximité familiale avec l’un des professeurs l’avait bien trop agité, comme le prouvait ses jambes qui ne s’arrêtaient plus de bouger frénétiquement.
Ξ Sujet: Re: [Pâtisserie Warldof] Dernière part de tarte ? Branle-bas de combat ! [Chiara] Mar 11 Aoû - 13:48
Dernière part de tarte ?« Hein ? » Chiara n’étant pas très habituée aux gros mots – dans sa famille, on évitait d’en dire, même les caractères difficiles comme Opaline ou elle ne se permettaient pas de tomber dans la vulgarité quand elles étaient en colère -, elle était trop choquée pour réellement trouver quoi que ce soit à répondre. En plus, elle ne voyait vraiment pas ce qui causait tant de colère chez le jeune garçon : elle prenait beaucoup sur elle pour ne pas être trop désagréable, elle était même extrêmement polie et correcte, alors pourquoi montait-il sur ses grands chevaux ? Elle jeta un regard à sa mère qui les observait toujours et elle vit bien qu’un tel langage à l’encontre de sa benjamine n’était pas à son goût. Cela étant, elle n’intervint pas : elle était bien placée pour savoir que Chiara n’était pas assez influençable pour se mettre à proférer des jurons simplement parce qu’on lui en adressait. Que ce soit pour les bonnes ou les mauvaises choses, Chiara était imperméable au reste du monde. Il n’y avait guère que les enseignements des gens de sa famille ou des éminents professeurs de Poudlard qui pouvaient vaguement être pris à cœur par la future Serdaigle. Aussi, passée la surprise, elle ne répondit tout simplement pas à la remarque de Leith. Qu’il croit ce qu’il voulait ce malotru, Chiara comptait rester sur une ligne de conduite neutre pour avoir la récompense promise par sa mère en cas de bon comportement.
Elle accorda même un de ses rares vrais sourires à Leith quand il évoqua son parti pris au sujet de la pâtisserie. C’était une évidence, Chiara était on ne pouvait plus fière de ses parents et elle se savait peu objective les concernant. « C’est vrai, tu as raison, en plus je ne vais jamais dans les autres pâtisseries, forcément… mais les gâteaux sont vraiment bons, non ? » à ce stade, le ton était léger. Chiara était bien trop préoccupée par sa petite personne pour être réellement rancunière Amy restera l’exception, comme elle n’éprouvait rien d’aussi fort pour Leith mais ça viendrait peut-être elle pouvait donc détester une chose qu’il disait et sourire à une autre. De toute façon, même s’ils se retrouveraient à Poudlard, ils ne seraient pas obligés de se fréquenter sauf qu’en fait si, même maison, tout ça....
Comme Leith ne se moqua pas du fait qu’elle avait déjà lu tous les manuels, Chiara ne surenchérit pas. Il l’agaçait un peu, car elle détestait la paresse, mais après tout, cela voulait aussi dire que dans certains domaines elle n’aurait aucun mal à le surpasser (l’histoire de la magie par exemple). « C’est sûr, la rentrée va vite arriver maintenant. » ponctua-t-elle seulement sur le fait qu’il allait bientôt devoir aller s’acheter ses manuels, qu’il veuille les lire ou pas avant la rentrée.
« Ah oui ? Mon frère et ma sœur sont à Serpentard, mes parents aussi y étaient, mais je désapprouve certains aspects de cette maison, c’est pour ça que je préférerais Serdaigle. Le choixpeau tient compte de nos choix alors nous y seront sûrement tous les deux. » Et elle ne savait pas vraiment quoi faire de cette information vu le comportement du garçon. « Ce sont des matières très intéressantes aussi... » Et ils auraient pu en débattre si Leith ne s’était pas une nouvelle fois échauffé tout seul dans une mesure qui dépassait les capacités sociales de Chiara. Elle était parfaitement incapable de l’empathie nécessaire à la compréhension du comportement de Leith. Vu par elle, il réagissait à chaque fois de manière aberrante et illogique. Elle n’avait rien dit de désagréable ou de mal placé, ses liens familiaux avec des membres du corps enseignant était un fait, non ? Pourtant, la future Serdaigle ne se fâcha pas. Ce n’était pas comme si Leith était le premier à le traiter de fayotte…
« Il est probable que selon tes critères, je sois une fayote comme tu dis. Mais en l’occurrence, ça n’a rien à voir : j’aime les potions parce que ma tante m’en parle depuis que je suis petite. C’était logique d’en parler. » Sentant peut être que la situation allait échapper à tout contrôle, Ash’ vint faire signe à Chiara qu’il était l’heure de partir. Ça tombait bien, elle avait fini sa part de gâteau. Bizarrement contente, Chiara se leva et dit au revoir en ces termes à son futur camarade : « Je vais y aller c’est donc le moment de se dire au revoir. » elle fit une petite pause et avec un grand sourire satisfait termina : « Ah et, pour information, j’ai aussi un oncle professeur de vol et une autre de mes tantes qui enseigne les sortilèges. Et les deux préfets en chef sont ma sœur aînée et mon cousin. Mais bonne chance quand même à Poudlard Leith ! » Histoire d’avoir le dernier mot, elle s’en alla prestement, son sourire satisfait accroché au visage. Elle n’avait pas peur des petits prétentieux comme Leith : elle était une Montgomery après tout !
Ξ Sujet: Re: [Pâtisserie Warldof] Dernière part de tarte ? Branle-bas de combat ! [Chiara] Dim 13 Sep - 23:53
Croyez-le ou non, Leith n’avait pas toujours été ce petit garçon qui utilisait le verlan de manière permanente et dégainait les insultes aussi vite que les "wesh". Ses parents avaient tenté de lui inculquer les bonnes manières et avaient lamentablement échoué donc. Mais une fois entré à l’école, le jeune et influençable Leith s’était mis à recracher les mots entendus de la bouche de ses petits camarades. Que cela agace ses parents l’amusait énormément, et il avait davantage cultivé cette image de rebelle bagarreur lorsque, au lieu de lui donner une petite-sœur, ses parents avaient décidé de se séparer subitement. Il avait fini par s’habituer à jongler entre son père et sa mère, et il s’entendait très bien avec Claire, la mère de Fiona, sans compter sa demi-sœur elle-même qu’il aimait beaucoup, malgré le nombre de boutades qu’ils s’échangeaient. Mais le divorce de ses parents demeurait une grande inconnue, qu’il n’était pas sûr de percer un jour. La plupart de ses copains à Boston parlaient comme lui. En revanche, ça n’avait pas du tout l’air d’être le cas de cette chère princesse si chichiteuse. Il se fichait bien qu’elle le juge, il était cool, lui, et de son point de vue, ce n’était pas son cas à elle une impression qui ne cessera d’être renforcée.
Néanmoins, il devait bien reconnaître que la gamine faisait des efforts. Ce qui la désarçonnait un petit peu, il devait bien l’avouer ça y est elle le trouble. Un moment, elle se la jouait grande madame, et après, elle plaisantait avec lui, se réjouissant, comme d’une fille de son âge, du goût des pâtisseries. Leith ne chercha pas spécialement à comprendre et approuva d’un grand hochement de tête. « Grave ! C’est trop un bon bail ici. J’dirais à mon daron de me ramener des gâteaux plus souvent vu qu’il bosse à Londres ». Le Ministère n’était pas tout près, c’est vrai, mais après tout, son père pouvait transplaner autant qu’il le voulait.
« Ouais, j’ai hâte quand même ! Ma reuss veut jamais me parler tout court de Poudlard, enfin pas assez, mais j’ai grave hâte d’y être. Ça a l’air tellement chanmé ! », s’enthousiasma le garçon, dans une tirade typiquement Leithienne : mots de "jeuns", rythme rapide, et accent écossais à couper au couteau. A sa voix, il n’aurait pas dit que Chichi était Écossaise, elle, mais peut-être se trompait-il. Il allait pouvoir lui redemander (à condition que l’information l’intéresse vraiment, ce dont il n’était pas du tout sûr, franchement, il préférait largement se contenter d’ignorer et d’éviter Chiara plutôt que d’apprendre à connaître une fille aussi relou et snob qu’elle) vu qu’elle avait visiblement l’air de vouloir être répartie à Serdaigle, comme lui. « C’est c’que m’a dit mon daron sur le Chapeau Ensorcelé. Serdaigle, c’est une chouette maison. En plus, il paraît qu’on a une vue de dingue de la tour » se contenta-t-il d’observer, réticent à l’idée de demander à la petite blonde ce qu’elle "désapprouvait" tant chez les Serpentards –sans doute qu’ils n’étaient pas réputés pour ranger leurs crayons selon leur couleur, leurs livres selon leur taille, ni pour passer leur temps dans les bibliothèques les plus ennuyantes du Royaume-Uni.
Du point de vue de Leith, Chiara était une sale prétentieuse qui ne pouvait passer un moment sans parler de ses connexions dans le monde sorcier. Il ne supportait ni les parvenus, ni les fayots, et ne se priva pas pour le lui faire remarquer. Cependant, même lui pouvait reconnaître que la fillette tenait un point dans ses paroles. « Tu pouvais le dire de manière moins hautaine » grommela le blond pour seule réponse. Il n’y pouvait rien : elle était extrêmement agaçante. Il allait ajouter quelque chose (sans doute une remarque désagréable, on va pas se mentir) lorsque la fille décida de lui fausser compagnie, toujours dans son registre presque soutenu qu’il trouvait si bizarre. Elle le planta là, en n’oubliant pas de rajouter au passage qu’elle connaissait la moitié du tout Poudlard et il se dit qu’avoir cette fille dans son année (et dans sa maison, apparemment) n’allait pas être de la tarte et tu n’as encore rien vu. Son père le trouva là, attablé seul, et comme il avait, d’après ce qu’il pouvait constater, été sagec’est-à-dire qu’il n’a pas fait exploser la boutique alors que personne le surveillait, Aonghas décida de lui acheter une autre friandise. A part que la fille de la pâtissière était une miss je sais tout arrogante, Leith classa le commerce dans ses lieux préférés et fit promettre à son père d’y revenir.
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[Pâtisserie Warldof] Dernière part de tarte ? Branle-bas de combat ! [Chiara]