Come together [PV]

Come together

Pandanjila Sonko

(c) princessecapricieuse

Pandanjila était arrivé à Londres quelques jours avant le début du mois d'août et n'avait pas perdu de temps : il connaissait à présent le Chemin de Traverse comme sa poche et avait même rencontré une sirène irrésistible dans la boutique des jumeaux Weasley en la personne de Fiona. Si Pandanjila ne commençait l'école à Poudlard qu'au début du mois de septembre, son père l'avait envoyé à Londres fin juillet pour qu'il puisse participer au stage Ministériel réservé à quelques élèves de Poudlard. N'allez pas lui demander comment il avait fait pour prendre connaissance d'une telle nouvelle et comment il avait fait pour y inscrire son fils qui n'était même pas encore scolarisé au Royaume-Uni, mais Pan' n'aurait pas été plus étonné que ça qu'il soit en contact direct avec la Ministre de la Magie herself. Son père ne reculait jamais devant rien quand il s'agissait de l'ambition de son fils. Des ambitions qu'il avait pour son fils, en tout cas.

L'Africain, depuis longtemps indifférent aux pratiques éhontées de son père, s'était comme à son habitude laissé couler. Faire un stage d'été avec d'autres élèves de son âge ? Pas de soucis, ce serait l'occasion d'apprendre plus de sorts et surtout, de mieux s'intégrer à la rentrée. Pandanjila n'était pas timide pour un sous et sans être quelqu'un de très exubérant ni tape-à-l’œil, il n'avait pas en horreur de se retrouver parmi une foule de gens qu'il ne connaissait pas. A Saint-Louis, il avait l'habitude et en particulier à Uagadou : rappelons qu'il s'agissait de la plus grande école magique du monde.

Son père lui avait donné toutes les indications pour entrer au Ministère sans encombre via une cabine téléphonique et un code à taper (le sorcier avait demandé plus de renseignements à la serveuse du Chaudron Baveur) et Pan s'était exécuté. Le stage avait commencé et Pandanjila avait même remarqué la présence de Fiona, au loin. Il lui avait sourit : comment en aurait-il pu être autrement ? Elle était sublime et se détachait clairement des autres élèves.

La pause du midi arrivé, Pan avait prévu son déjeuner mais ne savait pas bien avec qui manger. Peut être que quelqu'un allait lui proposer de manger avec eux, vu qu'il était seul, il doutait en tout cas que Fiona, entourée de ses amis, ne fasse le premier pas. Ils n'avaient au final échangé que quelques minutes et Pan ne lui demandait d'ailleurs rien du tout.

Pandanjila en profita donc pour aller parler à l'auror qui s'occupait d'eux, elle avait l'air très belle était enceinte et n'allait visiblement pas tarder à partir manger à son tour oui aucun rapport je sais. Après lui avoir posé des questions sur son parcours au Ministère, sur l'âge auquel elle y était rentrée et à quel poste, son chemin pour en arriver là, Pan ne manqua pas de lui demander s'il pourrait la solliciter d'avantage à la fin d'une journée de cours. Il avait beaucoup de questions à poser sur le système Ministériel anglais et si elle n'avait pas le temps de lui donner des réponses, il apprécierait qu'elle lui indique où en trouver « Tu as une brochure « Make Ministry great again » à l'entrée mon chéri, alors tu me lâches ?.

Pandanjila laissa la jeune femme partir et s'assit sur un des bancs de la salle de 'cours'. Il avait prévu un casse-croûte assez copieux : ainsi, il aurait plus d'énergie pour tenir toute l'après-midi.

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Alexandre avait l’habitude des entraînements intensifs : depuis qu’il savait marcher, a mère lui apprenait à se battre. Rien à voir avec de la magie, évidemment, puisque les petits sorciers n’avaient pas le droit de la pratiquer jusqu’à leurs onze ans, et qu’ensuite elle n’était autorisée qu’à Poudlard jusqu’à ce qu’ils soient majeurs. Alex avait appris à lancer des poignards et à se battre au corps à corps au travers de plusieurs arts martiaux. Il était passé ceinture marron de karaté et de judo l’été précédent, maintenant sa progression était plus lente car la ceinture noire se passait sur examen et en étant neuf mois sur douze à Poudlard, c’était difficile de réunir un jury (qui, en plus, avait aussi le droit de prendre des vacances!). Cela dérangeait plus Myrielle qu’Alex. Lui savait qu’il était capable de se défendre honorablement en combat, qu’il était plus grand et plus fort que la moyenne des adolescents de 13 ans, n’était-ce pas déjà bien ? Surtout que, dans le fond, le lion était plutôt pacifiste dans l’âme. Il n’aimait pas se battre et n’avait pas hérité du caractère volcanique de sa mère contrairement à sa sœur, 6 ans et déjà un tyran. En plus, tout ça ne lui posait finalement que des problèmes puisque Nate boudait depuis des mois, Alex ayant refusé de quitter la BAM, autant par loyauté envers Viska que pour ne pas être la honte de sa famille. Si son histoire familiale n’était pas si compliquée, si Viska avait un meilleur niveau dans leur art, peut-être qu’il aurait tout lâché pour s’inscrire à Sterne ! Lui, ce qu’il aimait, c’était la danse de salon et la fauconnerie. Mais quand on est le fils de Myrielle Symphonie, on avait quelques obligations.

Viska était maudite. Ce n’était pas que des mots, elle avait bel et bien la malédiction gravée dans sa chair. Au quotidien, elle paraissait s’en moquer, mais son cousin se faisait du souci pour elle. Il réfléchissait même très sérieusement à prendre sa place. Encore une décision que Nate n’approuverait pas… Sa brouille avec son ami lui pesant et comme il ne se voyait pas manger avec sa cousine alors qu’elle paraissait être d’une humeur massacrante (et dans ces cas-là, la sagesse conseillait de laisser passer l’orage), il alla s’asseoir à côté d’un nouveau. « Salut, je peux m’asseoir avec toi ? » Comme nous l’avons dit, Alex avait l’habitude des entraînements, aussi n’était-il pas du tout fatigué. Pour tout dire, il aurait volontiers continué à faire des exercices mais tout le groupe devait faire une pause en même temps. En plus, l’auror qui s’occupait d’eux n’avait pas l’air ravie de se charger de leur formation sauf quand elle les faisait tourner en bourrique. Le Ministère aurait du demander à sa mère de faire la formation, ça aurait donné une idée du régime que subissaient Viska, Alex et Ayelet à tous les autres. « Tu es nouveau c’est ça ? Moi c’est Alexandre Montgomery-Symphonie, tout le monde m’appelle Alex, je suis en troisième année à Gryffondor. » deuxième fois de la journée qu’il se présentait, mais vu le nombre qu’ils étaient, ça avait l’air plus sûr. « C’est cool que tu aies pu venir à ce stage, ça te fait découvrir Poudlard un peu à l’avance. » Même si Alex n’était pas certain que ses camarades se montrent tous sous leur meilleur jour…

-  Oui bien sûr.

Pandanjila accueillit son nouveau voisin de fortune avec un grand sourire et le regarda s'asseoir sans le quitter des yeux. Le sorcier aimait bien détailler les gens et n'avait en aucun cas l'intention de leur manquer de respect en les fixant ainsi. Bien au contraire, à ses yeux, rien n'était plus irrespectueux et lâche qu'un interlocuteur qui vous parlait sans vous regarder : Pan' abrégeait à chaque fois la conversation quand il était confronté à ces personnes là, il détestait les faux-jetons.

- Oui, c'est ça.  Répondit-il calmement. Ils avaient le temps, non ? Enchanté Alex. Moi c'est Pandanjila. Le Sénégalais se permettait de reprononcer son nom pour deux raisons : il s'imaginait que le sorcier de la Symphonie s'était présenté pour que son interlocuteur fasse de même et surtout Pan était quelqu'un de très réaliste. Il savait qu'il fallait qu'il répète au moins  trois fois son prénom pour qu'on s'en rappelle enfin : la plupart du temps il avait droit à Pandajila, petite référence inconsciente à l'animal mais c'est mignon donc je prend, mais jamais son nom correctement épelé.

Le sorcier de Uagadou avait du bien évidement entendre les présentations de toute la classe mais étant plus d'une trentaine d'élèves, il n'avait retenu que les personnalités marquantes. Il avait ainsi été frappé par Fiona, dont l'élocution était aussi parfaite que le physique en toute objectivité, par un garçon qui disait s'appeler Quino et qui avait l'air d'être le clown de la bande et par sa voisine aussi, que Pan' ne pouvait pas quitter des yeux tant elle remua quelque chose en lui. Elle semblait être un mélange de force, d'altruisme mais aussi de grâce, une force de la nature, une tempête que ne rien ne pouvait arrêter et ses yeux clairs passèrent à peine sur Pandanjila, mais ils se gravèrent instantanément dans l'esprit du jeune homme. Il n'aurait pas su dire pourquoi, mais cette fille avait quelque chose de spécial.

Mais pour l'heure, Alexandre Montgomery de la Symphonie (un très beau nom d'ailleurs, Pan aimait beaucoup) lui parlait :

- C'est mon père qui m'y a inscrit. Je ne sais d'ailleurs pas comment il a fait : mon géniteur est toujours plein de surprises, c'est grâce à lui que je suis à Poudlard cette année. Ça fait des années qu'il demande au directeur de Uagadou d'organiser un échange scolaire.

Pour lui, bien évidemment : Pan connaissait suffisamment son père pour savoir que son altruisme était limité et sélectif. Il voulait que son propre fils fasse de grande chose et avait toujours voulu le voir étudier sur le continent Européen. Pourquoi ? Allez savoir créer des relations commerciales et diplomatiques prospères entre le Wakanda et le SHIELD ? Peut être.... En tout cas le jeune sorcier avait toujours pris très au sérieux ce que son père voulait et avait toujours essayé d'être à la hauteur de ce qu'il lui demandait, même si au fond de lui, il craignait de ne jamais arriver à être l'homme que son père voulait qu'il devienne.

- Et Gryffondor, alors, c'est comment ?

Lança un Pandanjila toujours curieux de tout : il connaissait toutes les maisons de Poudlard mais ne connaissait pas encore bien ce qu'on en disait. Il allait être réparti à la rentrée et intégrer Gryffondor était donc une possibilité : une chance sur quatre en tout cas !

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Les présentations faites, Alexandre et Pandanjila se mirent à parler – assez logiquement - du stage. « C’est un échange, genre quelqu’un de Poudlard est parti à Uagadou ? Ou c’est juste qu’on accueille des élèves étrangers cette année ? » Même si sa famille était vaste, il ne connaissait que des personnes qui avaient été à Poudlard. Par contre Isabelle – la cousine de son père et la tante de Lucas, Candys, Noé etc – voyageait beaucoup pour son travail. Elle revenait parfois avec des tas de photos et de supers histoires, y compris sur les autres écoles. Mais certaines étaient plus secrètes que d’autres, elle n’avait pas toujours des tas de trucs à dire, surtout qu’avec MS dans les parages depuis plusieurs années, on ne faisait pas visiter les écoles comme ça ! « Sinon, ton père a du avoir l’info : il y a eu des articles quand on a reçu nos lettres, il les a peut-être lu s’il suit la presse internationale. On ne peut pas vraiment dire que la Brigade soit quelque chose de très secret… » Viska avait remporté un petit succès avec la BAM mais ils avaient tous des progrès à faire en discrétion (peut-être parce que Prudence était l’autre fondatrice?). La première fois, ils avaient trouvé un vase très rare qui permettait de fliquer les sang pur et ils l’avaient donné aux adultes car c’était trop risqué de le garder (en fait Alex était pas encore à Poudlard, donc le « ils » désignaient les membres d’alors). La deuxième fois, ça avait été un peu plus discret, mais ensuite il y avait eu cette année, où les adultes de Poudlard avaient du venir les sauver à Ilvermorny parce qu’ils avaient lamentablement perdu. Dans le genre discret, on repassera. La Brigade était tellement connue qu’elle était presque considérée comme un club (non officiel quand même, fallait pas pousser).

« Moi c’est ma mère qui m’a inscrit, et c’est ma cousine qui est à l’initiative de la Brigade avec des amis, alors j’avais pas d’autres choix que d’être là. » Puis c’était ça ou un autre genre d’entraînement, l’un dans l’autre, ça ne bousculait pas vraiment son emploi du temps. La seule différence majeure c’est qu’il y avait beaucoup de monde et que la magie était autorisée. Ah ! Et sa sœur n’était pas là aussi. Alex l’adorait mais pour ses six ans, qu’est-ce qu’elle pouvait être casse-pied ! En plus, comme il était à Poudlard plus souvent que chez lui, il perdait vite l’habitude de l’avoir dans les pattes.

« Hum… c’est très rouge. Tu verras que quelque soit la maison dans laquelle tu tombes, tu as intérêt à aimer leur couleur car tu l’auras partout, sur ton uniforme, sur les canapés de la salle commune, les draperies de ton lit… » Mais chez lui aussi c’était très rouge car c’était la couleur préférée de sa mère. « Et sinon, tout le monde est très sympa, mais ça peu importe la maison, y’a des gens chouettes et des gens nuls partout. Tu penses que tu iras dans laquelle ? » Si on lui avait un peu décrit les quatre maisons, il avait peut-être déjà une idée de celle qui lui correspondrait le mieux.

Alexandre demanda à Pandanjila s'il était le fruit d'un pur échange, ou bien juste d'un transfert pour une année, le sorcier répondit alors :

- C'est un échange oui, du moins d'après ce que m'a dit mon père. Et il y'avait peu de raison qu'il lui ait menti : ou alors, Pan' était le seul à avoir fait l'aller vers l'Europe et toute cette histoire d'échange scolaire n'était en réalité que du pipeau orchestré par son paternel. C'était gros, mais avec lui plus c'était gros, plus ça passait, alors…

Le sorcier de la Symphonie lui répondit que le stage avait été annoncé dans la Gazette et que son père l'avait peut être appris par là. C'était effectivement peut être le cas, Pan ne s'aventurait jamais à demander à son père ses motivations : il était plus facilement loquace avec sa mère.

- Oui, peut être. Si c'est le cas, il a du sauter sur l'occasion. Pan ne voulait pas se laisser aller à dire tout ce qu'il pensait de son père à quelqu'un qu'il connaissait à peine, mais force était de constater que s'il passait tout le mois d'août seul dans un pays étranger, livré à lui-même, c'était à cause de lui.

Puis, contre toute attente, le Gryffondor fit mention de celle qui avait créé la Brigade. Oui, Pan s'en souvenait bien.

- Ta cousine, c'est la belle blonde qui dirige la Brigade ? Oui, mais pas celle que tu crois, Pandanjila. Le Sénégalais avait effectivement repéré Prudence et avait bien compris qu'elle s'était alliée à une autre fille sans pour autant la voir, cachée derrière d'autres élèves. La matinée passée, il n'avait pas réussi à l'identifier : il fallait dire qu'il y'avait tant de monde ! Viska demeurait donc un mystère pour lui.

- Ah ? J'aime toutes les couleurs, ça ne devrait donc pas être un problème. Dit-il en souriant : la décoration de son dortoir était le cadet de ses soucis soucis ? Quels soucis d'ailleurs ? Il ajouta : Et puis pour moi il s'agit juste d'avoir un endroit sympa ou dormir, idéalement avec une belle vue. J'ai entendu dire que la vue des tours de Poudlard sur le lac était incroyable... Rien qui ne vallait les Montagnes de la Lune, très certainement, mais apparement l'école était située juste à côté d'un grand lac, chose que Uagadou n'avait pas.

- Je ne suis pas un spécialiste, mais je pense que j'apprécierai d'être reparti dans chacune d'elles... Pan aimait l'ambition des Serpentard, le savoir des Serdaigle, le courage des Poufsouffle Gryffondor et l'impartialité des Poufsouffle. Le sorcier ne le savait pas encore, mais il était un Chapeauflou Serdaigle-Gryffondor. Peut être Serpentard, ils sont réputés ambitieux. Dans ce cas-ci, les projets que le père de Pan avait pour lui se confondait avec sa propre ambition : le sorcier en était devenu persuadé qu'il était effectivement quelqu'un d'ambitieux.

Laissant de côté les raisons qui amenaient le jeune homme étranger à participer à ce stage d’auto-défense magique, Alex’ répondit à sa question concernant sa cousine : « Oui, elle est blonde, mais les deux le sont. Ma cousine c’est la fille là-bas, à côté du garçon brun, avec la robe à fleur et les talons aiguilles. Ne te fie surtout pas à son apparence : elle a l’air inoffensive comme ça mais dans cette salle c’est l’une des filles les plus dangereuses. » Pas tant à cause de ses capacités magiques (bien qu’elle ait habilement esquivé le sortilège qu’on lui réservait pendant l’échauffement) qu’à cause de l’entraînement qu’elle subissait maintenant depuis plus de deux ans – le même que lui et il était loin d’être inoffensif lui aussi, sauf qu’Alex, contrairement à Viska, était un pacifiste dans l’âme ! - et de sa pugnacité. Quand Viska avait une idée en tête ou quelqu’un dans le nez, elle allait jusqu’au bout. Quelque part, Alan et Prudence avaient de la chance d’être des amis proches car il était certain que sa colère retombée, elle leur reparlerait normalement, mais pour les personnes d’un cercle plus éloigné, mieux valait ne pas se la mettre à dos ! Mieux valait prévenir le nouveau car entre Viska, Victoire, et toutes les autres… Poudlard était rempli de filles dont il valait mieux se méfier ! Heureusement que, lui, il avait dans ses amies des filles plus douces et calmes comme Eurydice ou Stef’ ! Si elles étaient toutes comme sa cousine ou sa mère, ou sa petite sœur! il ne saurait plus où donner de la tête !

« Deux maisons ont leur salle commune en hauteur, Gryffondor et Serdaigle, les deux autres par contre sont en sous-sol, celle de Serpentard donne sur l’intérieur du lac, donc niveau vue c’est autre chose… et celle de Poufsouffle est juste à côté des cuisines ! Finalement, chaque emplacement a ses avantages. » Il y avait des jours où Alex se serait passé de monter jusqu’à sa salle commune, surtout quand c’était seulement parce qu’il avait oublié un manuel ou un parchemin là-bas. Mais c’est vrai que la vue était sympa depuis leur coin commun, et Alex ne s’y était jamais senti enfermé grâce à ces fenêtres. Être à Serpentard ou Poufsouffle quand on avait une petite tendance claustrophobe par exemple, ce ne devait pas être de la tarte ! « Le parc est très sympa tu verras. On a vraiment beaucoup de place pour se promener – moi j’y fais mes entraînements -, et puis il y a le lac. Aux beaux jours, il arrive que certains s’y baignent, perso moi ça m’a jamais tenté, c’est qu’il est habité ce lac... » Alex’ était certes à Gryffondor, mais l’idée de tomber sur le calmar géant ou d’autres bestioles ne l’avait jamais motivé à sauter le pas. En plus, ce n’était pas à strictement parlé autorisé de se baigner dans le lac, et Alex’ évitait de braver le règlement sans raison : il le faisait déjà bien assez quand il participait à la BAM – ce que Nate ne manquait jamais de relever ! -.

« Oui, Serpentard c’est l’ambition, la ruse aussi… même si ça ne veut pas dire que tous les Serpentard font des mauvais coups. » S’empressa-t-il d’ajouter car le mot ruse était parfois connoté négativement.