Big Badaboum ! [PV]

Big Badaboum !Qui disait « été » disait deux choses pour Vanellope : 1) retrouver son téléphone adoré, ses réseaux sociaux et ses jeux, 2) faire diverses emplettes pour tout le reste de l’année scolaire. V aimait bien le shopping et elle ne traînait pas des pieds pour aller chercher ses fournitures scolaires, elle prenait même un peu d’avance pour ce qui était des manuels et se chargeait de menus achats de livres autres, histoire d’être à la pointe en sortilège ainsi qu’en métamorphose.

La lionne, qui était actuellement brune – sa couleur naturelle, elle devait laisser reposer ses cheveux entre deux colorations pour ne pas trop les abîmer , était une choixpeau floue, c’est à dire qu’elle aurait aussi bien pu être à Serdaigle qu’à Gryffondor. Et, de fait, la née moldue était très intelligente. Elle n’était pas très fan du travail scolaire pur mais elle avait de l’imagination à revendre et ambitionnait d’inventer des objets modernes pour le monde magique. Ses professeurs l’y encourageaient, trouvant que le cœur qu’elle mettait à l’ouvrage était louable. Si cela faisait près de dix-huit mois que Fiona et elle travaillaient sur leur invention sans se décourager, elles obtenaient enfin une belle avancée (il faut dire que les premiers mois avaient surtout été des conjonctures sans vrai plan). Mais V avait besoin de plus de documentation et, outre ses manuels scolaires, c’était ce qu’elle venait chercher chez le libraire du Chemin de Traverse.

En plus, elle avait appris qu’elle serait bel et bien préfète à partir de septembre, autant dire que ça avait boosté sa motivation pour tout ce qui avait trait à la magie ! On reconnaissait que, malgré ses origines moldues, elle était une sorcière de talent ! Munie d’une liste qu’elle avait préalablement établie et notée sur son téléphone, elle posait un à un les livres dans son panier. Encore une fois, sa mère avait été très généreuse sur le budget. Elle ne comprenait rien à la magie mais en tant que médecin, elle savait que les études – peu importe le domaine – demandait de s’investir. Elle était même contente de voir que Vanellope s’épanouissait dans autre chose que l’univers virtuel d’internet.

Au moment où V voulut attraper un ouvrage vraiment trop haut pour elle, elle en fit tomber toute une pile dans un grand « badaboum » ! « Oups, désolée, je vais tout ramasser ! » fit-elle d’un air faussement contrit (ils pourraient penser aux personnes de moins d’un mètre soixante dans cette librairie, non?). Elle remettait les livres un à un sur leur pile en sifflotant (quand y’a de la gêne, y’a pas de plaisir!) quand son regard tomba sur une silhouette connue. « Oh, tiens, salut Iva’ ! Qu’est-ce que tu fais là ? » Il lui semblait que la Serdaigle vivait en France. Cela dit, les probabilités pour qu’on trouve à Paris les manuels de Poudlard étaient sûrement faibles, voire inexistantes. « Tu tombes bien, j’avais envie de voir un visage connu pour lui annoncer la grande nouvelle : avec la lettre des fournitures j’ai reçu mon affectation en tant que préfète de Gryffondor ! » Il fallait bien qu’elle le dise à quelqu’un, ce n’était pas rien quand même ! (Mais par contre Victoire risquait de la tuer… problème dont elle s’occuperait plus tard!)
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Big Badaboum !

Une librérie sans dessus-dessous.

L'été : le soleil, la chaleur et des heures de liberté à perte de vue. Maintenant que je connaissais un peu le monde extérieur, je n'en avais plus si peur et surtout, je voulais en savoir plus. Bien que la seule chose à laquelle je pensais, c'était de retourner en cours à Pouddlard. J'avais quand même beaucoup appréciée apprendre plein de choses mystérieuses et rattraper mon retard n'avait pas été un souci en fin de compte. Je m'étais sortie de toutes les matières avec des notes assez bonnes, bien que très moyenne pour une Serdaigle, voir même assez faible. Bref, je m'en sortais et je comptais prendre un peu d'avance pour mieux apprivoiser l'année à venir.

Ce n’était pas la seule raison qui me poussa à aller au Chemin de Traverse. Mon oncle : Alex, devait lui aussi se procurer quelques produits pour ses potions et élixirs d’alchimistes. Nous nous rendîmes de bon coeur vers un même trajet, mais arrivé au Chemin de Travers, il me jeta dans son homologue moins lugubre avec une bourse pleine de pièce. « Achète ce que tu veux. Je viendrai te retrouver dé que j’aurai fini. » Avait-il dit. Il n’était pas le genre d’homme à prendre des pincettes avec les autres et bien que mon grand-père n’était pas un mage fréquentable, je me demandais parfois si mon oncle ne l’était pas aussi.

Toujours était-il que j’entrais dans le premier magasin qui me tapa dans l’oeil : une librairie. J’entrais pour découvrir sous mon nez de hautes piles de livres qui menaçaient de s’effondrer. A peine l’avais-je pensé que j’entendis un fracas terrible. La voix qui s’excusait me disait quelque chose et à raison, en m’approchant je tombais nez à nez avec une jeune brune assez vivante qui s’efforçait de ramasser son désordre. Sa bonne humeur pétillait dans ses yeux, j’arrivais à point nommé pour lui donner un coup de main.

-Salut Vanellopé. Je passais dans le coin. Je vois que tu démontes la librairie. Si tu n’aimes pas un livre, tu peux juste le reposer. Riais-je en souriant.

Il était effectivement surprenant qu’une Française se perde dans un coin, si loin de chez elle. En fait, mon oncle avait bel et bien acheté un petit appartement pas loin dans le coin. Il avait jugé plus facile que je reste près de Pouddlard entre deux années. C’était temporaire pour lui qui retournait dans la grande demeure à Bourdons-sur-Rognon. Le truc, la véritable raison, c’était qu’il y avait plus d’accès à des produits illégaux et de liens pas très nets que mon gentil oncle avait besoin. Allez savoir ce qu’il cachait dans son bureau d’alchimiste. Je n’avais pas beaucoup envie d’y fourrer mon nez. La seconde raison, toute aussi logique, était le ministère de la magie. Une malédictus Basilic qui allait dans une école pleine de jeunes sorciers prometteurs, il fallait avoir tout ça à l’oeil. J’avais d’ailleurs un rendez-vous au ministère dans quelques jours.

La joie immense de Vanellopé m’arriva comme une baffe en plein figure avec son annonce. Je la fixais avec de grands yeux et la bouche entre ouverte. Celle là, je ne l’avais pas vu venir ! Elle allait savoir pour mon secret dangereux et je doutais sérieusement qu’elle apprécierait de l’apprendre par quelqu’un d’autre. Toujours était-il que je n’avais pas le droit de lui priver de sa joie.

-Sérieusement ? M’étranglais-je.

Pour la camarade contente pour son amie, c’était raté. Je m’éclaircissais la voie avant de sourire. Malaise dix milles. Que devais-je faire ? Lui en parler ? Peut-être ? Sûrement en fait ! Mon regard glissa dans la librairie qui était pratiquement vide.

-Désolée, pour mon ton froid, me retiens-je de dire. C’est géniale. Juste qu’il y a quelque chose qu’il faudrait que tu saches alors.

J’étais mal partie pour parvenir à me faire comprendre. Le patron des lieux regarda la pile de livres éparpillées au sol et d’un coup de baguettes, il leur jeta un sort pour que tous les ouvrages retournent à leur place. Je m’écartais d’un pas pour admirer le spectacle.

-Vanellope, tu sais ce qu’est un malédictus?

Big Badaboum !« Si je devais mettre le bazar dans cette librairie ce serait pour discrimination envers les personnes de tailles petite à moyenne. Quelle idée de faire des piles aussi hautes ! » Ronchonna-t-elle, sans pour autant se départir de son grand sourire avenant. V n’était pas outre mesure contrariée (même si ça avait toujours un petit côté agaçant de ne pas réussir à attraper les trucs en hauteur, surtout quand avoir le droit d’utiliser la magie en dehors de Poudlard aurait suffi à régler le problème), il était seulement dans son caractère de dire tout ce qu’elle pensait sans aucun filtre. Et, justement, en ce moment elle était de très bonne humeur car elle éprouvait une grande fierté à l’idée d’avoir obtenu ce poste de préfète. Victoire serait beaucoup moins heureuse d’apprendre qu’il lui passait sous le nez… mais elle finirait par lui pardonner, après tout elles étaient obligées de partager un dortoir.

« Je m’attendais à une autre réaction... » Admit la brunette à la réaction peu enthousiaste de son amie à la nouvelle. Autant elle se doutait que Victoire aurait du mal à être contente pour elle alors qu’elle convoitait le poste pour faire comme son papa, autant elle pensait qu’Iva’ serait beaucoup plus heureuse pour elle.

Celle-ci se reprit et s’excusa juste au moment où le gérant de la librairie – trouvant sûrement que les deux filles n’allaient pas assez vite – remettait magiquement les livres tombés en place. « Ooooook. Tout ceci est bien mystérieux. Tu es sûre que ça va ? » Dit-elle à son amie Iva lui parla alors de male… quelque chose. Maledictus ? V ignorait complètement ce que c’était. « Heu… tu sais, je suis née-moldue, alors si c’est un truc de sorcier qu’on voit pas en cours, aucune chance que je sache ce que c’est. »

Elle lui sourit d’une façon qu’elle espérait rassurante et engageante car rien que le nom « maledictus » faisait penser à un autre mot, « malédiction », qui n’avait rien de très sympa. Elle espérait que son amie allait quand même bien. Iva et elle n’étaient pas super proches, mais elles s’entendaient bien, V ne lui souhaitait que du bien. « Bon, écoute, vas-y, crache le morceau et on verra après, de toute façon tu as l’air de penser que McGo’ va me le dire à un moment… alors t’inquiète pas, je ne juge pas. Jamais. » En fait, elle aimait même beaucoup les gens différents, avec un truc en plus. Être comme tout le monde, c’était tellement ennuyeux à la longue… ce n’était pas pour rien qu’elle jouait toujours avec sa couleur de cheveux (si pour le moment ils étaient bruns, quand aurait lieu le stage du ministère au mois d’août, elle les teindrait en bleu!). (c) 2981 12289 0

Big Badaboum !

Une librérie sans dessus-dessous.

Il ne faisait aucun doute que la nouvelle ne m'avait pas faite sautée de joie. Je pouvais lire la détresse de Vaneloppe sur mon attitude. Bien qu'on n'avait pas beaucoup partagé de temps ensemble, ma réaction l'avait blessée. Je la comprenais, la pauvre ne s'était pas attendue à un coup de gueule sur une bonne nouvelle. Pourtant, je ne pouvais pas m'empêcher de m'en vouloir. D'où mon excuse rapidement avant de poser ma question qu'elle n'avait pas dû tout l'air de comprendre. Son explication m'arracha un soupire, nous étions seules, excepté le gérant, mais tout de même. Je n'avais pas envie que quelqu'un entende mon secret très dangereux.

Un autre coup d’œil dans le coin et je me permie de prendre doucement le bras de ma camarade pour l’entraîner entre des livres un peu plus à l’écart. Je ne voulais pas vraiment faire de cachotterie, mais me montrer prudente. D’autant que ma situation allait probablement devenir un peu plus compliquée après mon rendez-vous au ministère de la magie promettait d’être très amusante…

- En fait, je suis autorisée à venir à Pouddlard tant que je ne représente pas un danger pour les autres élèves. Soufflais-je doucement. C'est un peu compliqué à expliquer. Je… Tu sais ce qu'est un Basilic ? Un serpent géant avec des crocs aux poisons mortels et des yeux capables de tuer d'un regard. Je ne lui avais pas laissé le temps de répondre. Et bien, il existe des malédictus, des moldus ayant subis un sort étrange qui les poussent à se transformer en animal… Ma mère en était un, mais cet animal, c'est un basilic. J'ai hérité de sa malédiction et des dons en magie de mon père.

Aucun doute, j'étais terriblement claire. Personne n'aurait pu mieux expliquer ce que je disais. Même moi, je me demandais si j'étais claire ou compréhensible. Ma petite voix intérieure me disait de ne pas trop en dire, bien que, j'avais déjà lâché le plus gros. Surtout le côté flippant du serpent géant aux regards mortels. Dans un geste rapide, je sortais le collier de mon col. Un pendentif composé de trois quartz fixé sur un triangle avec une pointe vers le bas. Le plus grand cristale était à l'horizontale au-dessus.

-Grâce à ce pendentif. Il rend mon regard sous forme de basilic inoffensif. Même si je venais à me transformer en pleine classe, il n’y aurait que quelque banc bousculé.

Je me voulais rassurante. Je ne l'étais déjà pas moi-même. Autant dire que c'était mal parti pour ne pas faire paniquer mon amie. Pauvre V, elle devait se dire qu'elle parlait à un monstre plus dangereux qu'une bombe nucléaire. C'était aussi la raison pour laquelle je devais aller au ministère. Dahlia, la préfète de Serdaigle, m'avait vu en Basilic. J'en avais parlé à mon oncle et ce dernier préférait prendre les devants avec le ministère. S'assurer que ma présence était toujours considérée comme une menace minime. Je n'avais pas beaucoup envie de voir des Aurores me chasser comme ils l'avaient fait avec ma grand-mère !

-Les professeurs et les préfets sont informés de ma situation. Histoire de ne pas les voir paniquer face à un gros serpent.

Big Badaboum !Plus Iva’ parlait, plus V voyait où elle voulait en venir. Cependant, la future préfète ne paniqua pas. Déjà parce que selon elle, il n’y avait pas de raison de le faire : elle avait croisé la Serdaigle tous les jours à Poudlard pendant dix mois sans jamais la voir se transformer en serpent géant. Et ensuite parce que quand quelqu’un vous annonce un secret très important, se mettre à flipper n’était jamais la bonne réaction. C’était souvent difficile pour la personne qui se confiait, alors pourquoi lui donner de bonnes raisons de penser qu’elle n’aurait pas du le faire ? « Ok. C’est bien noté. Je suis désolée que tu doives subir tout ça, mais ne t’en fais pas, je n’ai aucun problème avec ton secret et je le garderai, même si je suppose que de toute façon on va me demander de le faire. » Elle sourit d’un air encourageant à Iva pour lui montrer qu’elle n’avait aucune raison de se méfier d’elle.

« Je sais qu’on n’est pas très proches toutes les deux, mais je ne te mentais pas quand je te disais que je ne juge jamais. Personne ne peut comprendre les autres sans s’être mis dans ses baskets avant, et ta situation m’a tout l’air d’être exceptionnelle alors je crois que ce serait hyper présomptueux d’avoir un avis tranché là-dessus. » Et sur ces bonnes paroles, V considéra le sujet terminé et décida qu’il était temps de passer à autre chose ! « Bon, est-ce que tu as trouvé ton bonheur niveau livre ? Moi je cherche de quoi finaliser mon invention mais le gérant n’est pas hyper chaud pour me trouver les titres que je voulais. » Elle fit un petit signe de la main au gérant qui ne comprit pas ce qu’elle lui voulait et lui tourna ostensiblement le dos.

« Cela dit, je dois avoir presque fini. Une glace ça te dit après ? J’ai un peu peur de refaire tomber quelque chose si je m’obstine à vouloir attraper des livres qui ne sont pas à ma hauteur. » C’est sûrement le bon moment de préciser qu’aussi énergique qu’elle soit, du haut de ses quinze ans bien tassés, V ne mesurait qu’un mètre cinquante (trois disait-elle, ça restait à prouver) et que la plupart des filles de son âge l’avait allégrement dépassée depuis des lustres. Non que ça la complexe, mais parfois, ça l’énervait.(c) 2981 12289 0

Big Badaboum !

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Le calme étonnant de la jeune préfète me coupait presque le souffle. Savait-elle seulement de quoi je parlais? Un basilic, une créature mortelle qui ne peut-être que créée dans un but néfaste! SI elle ne voyait pas, je n'allais pas lui faire peur avec cette origine improbable que j'avais. Toutefois, j'en gardais une part d'appréhension. Pourtant, plus elle parlait et mieux je me sentais. Vanellope était si gentille, si prévenante et tout simplement une bonne personne.

Sa question sur les livres me laissa muette un moment. je fouillais mes poches à la recherche de ma liste de livres qui... qui restais introuvable.

-Ha, je crois que j'ai perdu ma liste. Bon, je reviendrais une autrefois avec une autre.

Je n'allais clairement pas zapée la fraîchement nouvelle préfète pour deux bouquins. Dans l’immédiat, j'avais envie de la remercier et de la féliciter. Chose que je n'avais pas fait de bon cœur en apprenant la nouvelle. Je m'en voulais d'ailleurs, mais je n'allais pas le lui dire tout de suite. Dans un premier temps, j'eus un petit rire en l'entendant parler de son invention.

[color=white[-Qu'as-tu inventé de beau? Je te l'avoue, j'ai hâte de voir le résultat, j'ai plus d'une fois entendu que tu étais douée.... pour faire travailler aussi tes amis à ton projet![/color] La taquinais-je en souriant.

Tout le monde savait que V avait pour but de mélanger le savoir des non-mages aux mages. Je comprenais parfaitement, j'avais grandi sans distinction précise sur le sujet. Alexandre, mon oncle, avait toujours eu une télévision, une radio et un téléphone. Le hibou était réservé aux courriers mystérieux qu'il envoyait je ne sais où avant de disparaître. Au fond, je le soupçonnais d'être un auror avec pour mission de veiller sur mes petites fesses à problèmes. Mon regard se tourna un peu vers l'extérieur quand V proposa d'aller manger une glace.

-Allons-y sans attendre. Je dois te dire que je n'ai jamais mangé de glace. Incroyable, mais totalement vrai. J'attrapais la main de la préfète pour l’entraîner dehors. La foule qui circulait ne me faisait pas peur, même si je me demandais si quelqu'un me surveillait. Le ministère de la magie devait bien être au courant de ma présence, puisque j'étais scolarisée à Poudlard. Le contraire aurai été choquant.

-J'ai hâte de retourner à Poudlard!

[HRP: Pardon du long retard]

Big Badaboum !« C’était la liste de manuel ? Parce que si c’est ça, j’ai la mienne. » Elle tapota ses poches d’un air distrait : elle aurait juré que sa liste était dans l’une d’elles. Quant à ses inventions, la remarque d’Iva la fit tire : « Je ne vois pas du tout ce que tu veux dire par là ! » rétorqua-t-elle, taquine. « J’ai presque fini d’inventer un genre de tablette tactile avec des jeux, je cherche comment faire pour qu’elle puisse aussi envoyer des messages… avec le professeur Flitwick, on sèche un peu pour cette partie là. Et j’ai aussi inventé un lecteur de musique portable. Pour celle-ci, ce n’était pas très compliqué vu que les sorciers ont aussi de quoi jouer de la musique, il fallait juste que je trouve comment y transférer des musiques moldues car les lecteurs sorciers ne jouent que de la musique enregistrées par eux. » Vanellope se chargeait de la partie recherche et confection des objets, le professeur Flitwick se chargeait de lancer les sorts trop techniques pour une future cinquième année. Il en avait aussi modifié certains pour qu’ils aillent avec leurs objectifs.

« C’est vrai ? Tu manques quelque chose, celles du Chemin de Traverse sont excellentes. Allez, je laisse tomber les livres et on y va. » Elle se dirigea quand même vers la caisse pour payer ceux qu’elle avait déjà trouvé. « Ah oui ? Moi, je ne sais pas trop, j’aime beaucoup Poudlard mais j’aime aussi être chez moi, tu vois le genre ? Je ne suis même pas partie en colonie cette année pour pouvoir en profiter ! » Cela dit, avec le stage au Ministère, elle avait déjà une semaine entière de prise, l’été passait à une vitesse folle ! Et en même temps, il était peut-être un peu plus calme que le précédent, au moins cette année Poudlard n’avait pas été envahi par MS et ceux-ci avaient même été bouté hors d’Ilvermorny. Si sa mère moldue n’était pas très au fait de toutes ces considérations, ça restait beaucoup plus reposant psychologiquement de se dire qu’elle aurait une rentrée tranquille, sans vilains sorciers pour les menacer.

Quand les deux filles sortirent de la librairie, V fit signe à Iva pour la direction du glacier : « On y va ? » Il fallait absolument que la Serdaigle goûte les parfums les plus connus (et les meilleurs!), V se demandait si elles pouvaient négocier pour une coupe avec un échantillon de chaque…

{HRP : Je te propose que tu clôtures de ton côté et qu'on en ouvre un autre dans Poudlard qui se passerait aux dates actuelles ?}(c) 2981 12289 0

Big Badaboum !

Une librérie sans dessus-dessous.

Tout ce que Vanellope expliquait était amusant et très intéressant. J'avais bien envie de donner un coup de main, mais je ne voyais pas comment. Mon point fort n'était pas la création, mais la découverte. Je ne cherchais pas spécialement des informations précises, j'avalais celle que je trouvais. Une vrai Serdaigle!

Alors que la préfète payait ses trouvailles, après avoir vainement chercher sa liste, je regardais quelque bouquins. Le titre de l'un d'eux me tapa dans l'oeil: Serpents Magiques. De je ne sais pas comment, son nom était imprononçable. Je payais à mon tour avant de suivre mon amie. La foule était vivante et plutôt joyeuse, comme toujours. Je n'étais pas fan de me promener en rue, mais le Chemin de Traverse était différent. Il n'y avait pas que des regards étonnés ni méprisant, on m'ignorait simplement.

Mon amie me fit signe de la suivre, ce que je fis. Je comptais bien goûter tout ce qu'elle me conseillerait et lui offrir ce qu'elle voulait. Non pas que je roule sur l'or, mais j'avais assez sur moi pour m'offrir tout ce qui me ferait plaisir. Une chose, que je ne faisais jamais en somme. Etait-ce grave? Pas vraiment, je n'économisais pas volontairement, mais je prenais ce dont j'avais besoin et pas plus. Hors là, pour les glaces, je devais découvrir chaque parfum! C'était nouveau et amusant. J'allais bien revenir en chercher à chacun de mes passages ici. En espérant peut-être croiser d'autre élèves que je connais.

Pour les livres, je reviendrais déjà un autre jour. Probablement avec Alexandre, qui allait me chercher à la librairie alors que j'étais partie. Il n'était pas du genre à ne pas s’inquiéter pour moi, mais je comptais bien en profiter un peu pour passer du temps avec une amie. Je la voyais ainsi désormais. Son caractère joyeux et calme m'avait encouragée à ne pas avoir peur de ma propre nature. J'espérais qu'elle ne paniquerait pas le jour où je deviendrais un basilic sous ses yeux. Franchement, c'est une chose qui a de forte chance de se produire même si je ne le veux pas. D'autant que mes transformations se font de plus souvent qu'avant et que ce fait n'allait qu'empirer. J'étais condamnée a devenir un basilic pour toujours, du moins jusqu'à la fin de ma vie qui pouvait être particulièrement longue.

[Terminé]

[HRP: Pardon du long retard]

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