Rassuré par la réponse positive de son amie, Quino se contenta d'acquiescer avant de continuer ses achats. Apparemment, la bonne humeur contagieuse du gréco-argentin n'avait pas perdu de sa superbe ou alors était-ce Ivalyana qui était facile à convaincre ? Peut-être même que c'était les deux cas de figure. Quoi qu'il en soit, les deux étudiants avaient encore toute une après-midi devant eux et pas question de la passer dans une ambiance maussade. Peu importe que Viska et Jensen étaient dans les parages, il n'y avait rien qu'une bonne poignée de confiseries ne pouvait soigner.
Étant donné que la jeune fille découvrait seulement les richesses du monde magique, et aussi comme c'était sa première fois à Pré-au-Lard, il allait de soi que certains concepts puissent la surprendre, comme les gnomes au poivre, par exemple. Naturellement, le gréco-argentin se joint aux esclaffements de son interlocutrice. « T'as raison ! Le plus souvent, les meilleurs bonbons sont ceux qui ont le nom le plus chelou. » avoua-t-il, dans son langage de "djeun's". Apparemment, l'appellation bizarre des sucreries qu'elle venait de découvrir ne bloqua pas la jeune sorcière qui en prit un bon paquet, histoire d'étendre la liste de ses achats sucrés. En la voyant se comporter ainsi, le jeune homme ne put s'empêcher d'afficher un grand sourire, ravi de voir que l'argent qu'il avait accumulé depuis qu'il avait ouvert son commerce allait pouvoir lui servir à faire plaisir à des proches vraiment un bon Poufsouffle, celui-là. Après, peut-être ferait-il moins le malin à la caisse en voyant le montant total des courses…
Après avoir vidé son porte-monnaie payé les sachets de bonbons, qui avaient coûté une somme raisonnable pour le budget du garçon, les deux cinquième année sortirent de cet endroit à l'odeur alléchante pour retrouver la fraicheur des rues enneigées du village. Évidemment, il n'était pas dans les habitudes de Quino de laisser le temps à son interlocutrice d'en placer une, trop heureux qu'il était d'avoir droit à cette sortie à Pré-au-Lard. Après tout, avec tout ce qui leur en faisait voir, ses parents auraient très bien pu refuser de signer son autorisation, mais il faut croire qu'il arrivait encore à les convaincre à coup d'yeux de merlan frit, voire en requérant l'aide de Tina, à qui on ne pouvait rien refuser t'es la best, Sis'. Une chose à laquelle il n'était pas habitué en revanche, c'était de recevoir des bisous, comme ça, à l'improviste. Décidément, Iva était vraiment expressive ! Du moins, dans un autre sens que le Poufsouffle. Refusant de laisser le rouge lui monter aux joues, il lui renvoya son plus beau sourire, tâchant d'adopter l'air le plus détendu possible. Après tout, à part Victoire et Tina, rares étaient les filles qui appréciaient poser leurs douces lèvres sur la joue répugnante de Joaquín il commence à avoir des poils le coquin. « Avec plaisir ! Ouais, c'est une de mes qualités, à ce qu'il parait ! » blagua-t-il, car l'humour l'avait - presque - toujours sorti de n'importe quel genre de situations. Quino décida même de ne pas faire de commentaire sur la main de la jolie brune qui était resté posée sur son bras ; il n'y avait pas de mal à être un peu tactile entre amis. « T'as bien raison ! Ok, let's go aux Trois balais ! » déclara-t-il gaiement, avant de se diriger précautionneusement vers la destination en question, tâchant d'éviter de glisser.
Finalement, c'était sans compter sur la maladresse répétée de sa camarade : ce fut elle qui fut choisi par le sol glissant pour venir le rejoindre, mais comme le jaune et noir était toujours accroché à elle, la chute les toucha tous les deux. Agile ou pas, il n'y avait pas d'autre issue pour Quino que de finir tête première dans la neige. Néanmoins, il n'avait pas perdu ses réflexes de preux chevalier, et c'était lui qui tomba en premier avant qu'Ivalyana ne s'écrase sur lui. Heureusement, plus de peur que de mal du côté du poursuiveur des blaireaux. « Tu t'es pas fait mal ? En tout cas, heureusement que t'es légère. » admit-il, couché par terre, bien content que ce ne fut pas un Hagrid sauvage qui lui tombât dessus. Décidément, arriveraient-ils seulement au bistrot en un morceau ?
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Ivalyana Van Cress
Parchemins : 398Âge : 18 ans ◄ 30 Avril 2000 ► Actuellement : Hospitalisée à Cygnet Hospital Sheffield Points : 11
DécompresserQuinoMême si des bonbons pouvaient prendre des noms horribles, ça ne changeait rien au fait qu'ils étaient fait pour être manger. Quino précisait même que les meilleurs étaient d'offices ceux avec une nomination atroce, je ne pouvais en dire le contraire. Bien que j'avais grandit dans l'immense maison d'Alex, sans voir le monde extérieur, lui il avait pas mal voyager et de ce fait, j'avais souvent eu des cadeaux lors de ses retours. Je n'y avais jamais fait attention, mais les bonbons du monde non-magique était aussi beau que bon alors que ceux des sorciers avaient droit à toutes les apparences imaginables possibles! Autant dire que c'était terriblement amusant de découvrir ce que je m'étais imaginer à travers les livres.
Le froid soufflait fort, je ne parvenais pas à placer un mot, aussi je pris de cours mon guide qui en sourit à pleine dent. c'était bien mieux que le côté timide qu'il m'avait montré dans le magasin. J'avais moi aussi montré un côté peu joli de mon visage, mais chacun avait ces défauts, le mien était d'en pincer pour un garçon qui ne me regarderait sans doute jamais. Dur, mais vrai, et je devais bien l'accepter. Aussi, mon bras accroché à ce farceur de Quino, je donnais notre destination. Un choix qui l'enjoua comme un enfant allant dans un magasin de jouet, ou moi rentrant dans un magasin de bonbons!
Si je ne faisais pas attention au sol glissant, ce n'était pas le cas de mon comparse qui, une fois de plus, joua au preux chevalier. Je basculais, l'entrainement de ma chute, Bravo la crush! et il parvient, agilement et je ne sais comment, à me sauver de la neige glacée. Pour sûr, après ma baignade dans le lac, je fuyais le froid, mais de là à me retrouver sur un garçon dans la neige et dans une rue bondée. Le rouge monta aussitôt à mes joues, il s'assurait que j'allais bien avant même que je ne bouge. Prise de cours, je le regardais dans les yeux avant de pouffer de rire en me roulant pour tomber à côté de lui.
" C'est une chance oui! Tu es vraiment trop agile, comment tu as fait pour me sauver une fois de plus?"Demandais-je en riant après m'être levée pour lui tendre la main. Je lui devais bien ça pour se mettre debout, au moins, je n'avais vraiment rien à part un peu de neige sur mon manteau. D'un geste rapide elle tomba au sol, avant que je ne m'attaque à retirer celle du dos de Quino. Un sauvetage de plus, est-ce qu'on devait faire les comptes? Peut-être qu'il gagnerait encore des points pour cette manche de Quidditch! Je n'étais pas prête de réussir à payer mes dettes de sauvetages.
"Entre toutes les chutes et les bonbons, je me demande comment je vais te remercier? Je vais devoir t'offrir une autre sortie où se sera moi le preux chevalier?" Riais-je de bon cœur avant de reprendre son bras pour marcher avec lui vers ce fameux bar qu'est les Trois Balais, en espérant qu'il ait quelque chose à boire, car je devenais presque un glaçon sur pate. Heureusement, même à travers les manteaux, je pouvais sentir le bras chaud de mon guide. Sauvée! Du moins si ça ne l'ennui pas trop d'être ainsi collé. Je n'étais pas spécialement tactile avant, mais en hiver, surtout par se vent froid, je préférais rester devant un feu de cheminé avec trois couvertures et un thé brulant.
Si Quino avait été doté d'un cerveau en bon état de fonctionnement, il aurait peut-être pu croire qu'Iva faisait exprès de tomber dans ses bras. C'était la deuxième fois de l'après-midi et ils n'avaient encore visité qu'un magasin ! Seulement, le garçon n'était pas du genre à se faire des films et il pouvait comprendre que la jeune fille fût maladroite. Après tout, il n'était pas un modèle d'adresse non plus. Néanmoins, ce jour-là, ses réflexes semblaient décuplés, possiblement, comme Iva l'avait souligné dans sa tête, grâce aux entrainements de Quidditch qu'il suivait depuis bientôt cinq ans. Enfin, du point de vue du gréco-argentin, on ne faisait pas d'un âne un cheval de course : il était loin de se voir comme un excellent joueur et il ne comprenait pas en quoi son aisance à manier le souafle pouvait l'aider dans la vie de tous les jours. Quoi qu'il en soit, cette deuxième chute n'eut pas d'issue fatale, et les deux étudiants se retrouvèrent simplement enfouis dans la neige. En observant le visage de son amie, le jeune sorcier y décela une couleur rougeâtre qu'il avait précédemment arborée dans la boutique Honeydukes. Était-ce dû au choc de leur gamelle ou encore au froid non négligeable qui régnait autour d'eux ? En tout cas, c'était sympa de la part d'Iva de faire en sorte que Quino ne se sente pas seul dans sa gêne, même si, pour le coup, il n'était pas spécialement embarrassé. Un accident de ce genre était vite arrivé et il puis il avait commencé à s'habituer au contact de la brune. Il n'y voyait rien d'ambigu : juste deux amis qui rigolaient ensemble. En parlant de rigoler, la Serdaigle finit par partir dans un fou rire à la suite de leur chute. Amusé, le Poufsouffle se joint à elle. Ivalyana était vraiment de chouette compagnie.
Ensuite, Quino attrapa la main que lui tendait sa camarade et l'attira à nouveau dans la neige « Je refuse qu'on parte d'ici ! » pour se relever. Une fois debout, il épousseta la neige qui était restée collée sur ses vêtements puis répondit en plaisantant « J'ai compris que t'avais prévu de te péter la gueule plusieurs fois sur l'aprem alors j'ai activé mes super-pouvoirs. » et de rire de plus belle. « Mais chut, tu dois garder ça pour toi. » ajouta-t-il en reprenant ses esprits, son index placé devant ses lèvres. Le cinquième année était presque persuadé qu'Iva le rejoindrait dans son délire et qu'elle serait sensible à ses blagues. Enfin quelqu'un qui était bon public personne n'est visé non non !
« Tu veux te transformer en preux chevalier ? Désolé mais c'est une compétence qui demande des années d'entraînement… Après, je veux bien être ton mentor, t'inquiète. » blagua-t-il. En réalité, Ivalyana ne lui devait rien, à part peut-être, une amitié fidèle ? « En vrai, tu me dois rien. Promets-moi juste que tu parleras de mes talents de sauveur à tout Poudlard. Ca va leur en boucher un coin ! » En réalité, Quino ne s'était jamais considéré comme un fier sauveteur de ces dames mais ce titre ne le dérangeait pas non plus. De toute façon, jusqu'à maintenant, sa vie amoureuse n'avait pas été très mouvementée.
Les deux amis reprirent ensuite leur chemin vers les Trois Balais, tout sourire. Arrivés à l'auberge, ils purent accueillir la chaleur de l'endroit avec grand soulagement. L'œil aux aguets, Quino commençait à se débarrasser de son manteau quand soudain, il remarqua une table qui se libérait. Ni une ni deux, il attrapa la main d'Iva et piqua un sprint jusqu'à la table libre, ignorant brillamment les gens qu'il bousculait et les gouttes de bièraubeurre qui tombaient au sol sur son passage. « Désolé, on était là avant ! » assura-t-il à un couple pas assez rapide qui avait eu l'espoir de s'emparer des places fraichement libres, mais c'était sans compter la vivacité du jeune Poufsouffle. Il se tourna ensuite vers la brunette, souffla un coup, puis demanda « Tu veux boire quoi ? Ce sera plus rapide si on va commander au bar, j'pense, mais faut que l'un de nous deux garde la table. » Naturellement, fidèle à son rôle d'homme galant, il se chargerait d'aller chercher les boissons.
Ivalyana Van Cress
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DécompresserQuinoMon rire fut contagieux, je ne riais pas souvent ceci dit. Depuis mes drôles de vacances avec cette "tante" que je n'avais que croisé et tout le stress de l'année précédente, rire me fit du bien. Entendre quelqu'un partager cet humeur joyeuse était juste merveilleux. Quino ne s'en rendait peut-être pas compte, mais il était tout simplement parfait pour cette sortie. Aucune remarque sur mon moral, ni même sur ma micro-crise dans la boutique, toujours un mot pour rire et détendre l'atmosphère. J'aurai du apprendre à le connaître plutôt ce gréco-argentin. Il en avait des qualités en tant qu'ami et j'avais bien besoin d'oublier encore un peu mon renvois avant qu'il n'arrive.
Le froid de la neige me mordait les doigts, de vrai petit lutins de Cornouailles qui pinçaient mes doigts en riant. Heureusement, je ne leur laissais pas le temps de continuer cette agression, dès que je fus debout, je frottais le froid de mes mains avant d'en tendre une à mon ami. Il se frotta énergiquement et je me permis même de taper la neige de son dos pour lui donner un petit coup de main. " Un vrai héro, heureusement que tu as aussi vu l'avenir!" Impossible de ne pas rire en cœur. Son air si sérieux ne faisait qu'empirer mon rire qui me donnait même mal au ventre. Je m'efforçais quand même de me calmer avant de frotter le coin de mes yeux humides de petites larmes. " Je le jure, je ne dirais rien à personne! Mais il faudrait un nom du super-héros! Quino le Jaune?" Suggérais-je pour faire référence à sa maison. Comme si je ne portais pas assez de bleu et noir pour distinguer que j'étais une Serdaigle et lui un Poufsouffle.
Ma proposition d'une seconde sortie où je serais à mon tour un preux-chevalier. Une bien belle tentative de lancer l'idée de se revoir en dehors des cours qui passe un peu à la trappe. Je ne lui en voulais pas, comment aurais-je pu alors qu'il m'offrait son savoir pour avoir moi aussi un talent de chevalier servant. " Pour être chevalière avec joie. Mais s'il faut monter sur un cheval c'est mort, j'ai le vertige." Avouais-je avec un peu de sérieux. Le balai était une discipline que je ne pouvais pas appréciée à sa juste valeur sans paniquer avec deux centimètres entre mes pieds et le sol, alors un cheval?! Même pas en rêve! Même me tenir sur une chaise était un enfer pour moi! Un sujet que je ne comptais pas approfondir, mais ce n'était pas le sujet. Le super-héros voulait juste que je le remercie en parlant de lui. " Et bien je peux même te faire quelque affiche et les mettre sur les portes de toutes les salles de classes!" Une idée grandiosement folle. J'imaginais bien la tenue ridiculement moulante avec cette cape digne d'une série TV des non-mages. L'idée seule suffit à me faire rire, mais allais-je la lui décrire? Je n'attendais même pas qu'il demande. " Faudra juste que tu poses en collant, comme les héros de moldus et ce sera parfait!" L'image du preux chevalier allait se prendre un sacré coup si Quino venait à accepter cette offre ridicule et non sérieuse!
Bien que rire me réchauffait, je commençais pourtant à en pâlir. Heureusement, nous reprîmes notre route vers les Trois Balais. Je reprenais le bras de mon guide et héro pour éviter une chute de plus. Comme si c'était possible que je tombe encore?! Le plus choquant serait que je ne tombe plus, justement! Et pourtant, je n'avais pas envie de finir avec une choppe sur la tête cette fois, car le nouveau terrain de glisse, c'était la salle bondée. J'ouvris à peine ma veste avant de tirer sur mon écharpe pour laisser l'air chaud chasser le froid, que mon ami m'attrapa la main. Il m'entraina derrière lui comme un drapeau derrière son balai. J'évitais de justesse de bousculer quelqu'un avec les mains pleine pour finir par avoir un arrêt brusque dans le dos de Quino. Il était pressé dit-donc! Sa voix me fit regarder dans sa direction avant de sourire au couple en haussant les épaules. Je me jetais sur une chaise et posais mon sac de bonbons avant d'ôter ma veste. " Ho! J'aurai bien dit la même chose que toi, mais je ne sais pas ce que tu vas prendre. Un truc chaud, pas trop fort, mais chaud." Répondis-je à sa demande avant de le voir disparaître entre les personnes. C'était bien un joueur de Quidditch. Un petit rire m'échappa alors que je laissais mon regard traîner sur les autres clients.
Bien évidement, quelqu'un me vit seule, depuis à peine deux secondes, et il vient vers moi. Le style de gars accompagné par deux blondes, pensais-je un peu fort vu qu'une fille me lança un regard noir. "Si t'es seule, tu peux nous laisser la table." Sa voix grave m'arracha un rire entre nerveux et moqueur. J'arquais un sourcil avant de le dévisager pour sourire amusée. " Mon ami a été chercher à boire. Je viens d'arriver, je partirais pas avant un Bon moment!" Lançais-je avec une force qui me surpris. Habituellement je baissais les yeux et gardais mes distances avec tout ce qui pourrait provoquer un conflit, là hors de question de laisser les places que Quino venait de trouver. Le type n'avait pas l'air d'accord, je ne comptais pas changer d'avis et lui non plus.
Mon attention se tourna vers du mouvement et du doigt je désignais une table qui se vidait." Allez vite avant de devoir ennuyer quelqu'un d'autre." La fille fut plus intelligente que le garçon monsieur muscle et l'entraina plus loin. J'eus un petit rire plus nerveux qu'autre chose avant de chercher après mon guide sans réussir à le voir.
Ivalyana décida de rejoindre son ami afin de le débarrasser de la neige qui était restée collée à ses vêtements. Quino accueillit le geste avec un sourire avant de rebondir sur la remarque de la brune. « T'as vu ça ! Trelawney n'a qu'à bien se tenir ! » Mission accomplie : la jeune Serdaigle riait aux larmes et elle ne pouvait probablement pas lui offrir meilleur cadeau ! Le simple but du gréco-argentin dans la vie était de faire rire ses proches, aussi était-il on ne peut plus fier en cet instant présent. Son talent était enfin reconnu à sa juste valeur ! « Cool, tu gères ! » commenta-t-il quand Iva lui assura qu'elle garderait son secret. Puis, en ce qui concerne le surnom de super-héros « Le jaune ? Nan, ça me rappelle une boisson que mon père a ramené une fois d'un voyage en France… Pourquoi pas… "La Flecha" ? Ca veut dire "la flèche", en espagnol. » proposa-t-il, en rapport à sa vivacité pour sauver sa camarade d'une chute embarrassante.
Ensuite, la bleu et bronze accepta la proposition de Quino d'être coachée pour devenir une… "preux chevalière" ? Déterminé à poursuivre dans sa lancée de blagueur invétéré, il répondit à la jeune fille « Ah dommage, monter sur un cheval, c'est la première épreuve pour devenir preux chevalier ! Mais comme y en a pas à Poudlard, faudra monter sur des hyppogriffes ! Encore mieux, non ? » Bon, le Poufsouffle ne savait pas si Iva était du genre à rire de son vertige mais il abordait toujours n'importe quel sujet de manière humoristique, quand il en avait l'occasion. Franchement, une petite virée sur le dos d'un hyppogriffe, c'était tentant, non ? Elle n'aurait qu'à… fermer les yeux, peut-être ? « Bonne idée les affiches ! Je devrais t'engager comme assistante, franchement ! » blagua-t-il. La jeune sorcière avait toujours suivi le garçon dans ses idées loufoques et ça, c'était de l'amitié parce que Quino était pas facile à supporter. Puis, il rigola à la proposition d'Ivalyana de poser en collants, ravi de voir qu'une autre élève sorcière partageait ses références moldues. Évidemment que le gréco-argentin voyait de quoi elle parlait car il avait toujours été intéressé par la culture des gens dépourvus de pouvoirs magiques. « Ok, mais tu poses avec moi, alors ! Pas question que je me tape la honte tout seul ! » Sérieusement, l'affiche aurait de l'allure avec les deux camarades en vedette, non ? Il y avait quelque chose à creuser dans cette idée.
Trouver une place à l'intérieur des Trois Balais lors d'une sortie à Pré-au-Lard pouvait être considéré comme une discipline olympique. Heureusement, Quino, déjà bien aguerri, avait rapidement saisi l'opportunité pour que lui et Iva s'installent à une table de libre. Le cinquième année se débarrassa alors de son manteau puis écouta le choix de son amie. Quelque chose de pas trop fort mais chaud ? Eh bien, une bièraubeurre semblait largement remplir les critères, surtout si c'était la première fois de la brune à Pré-au-Lard ! « Ca marche ! » déclara-t-il, et de se lever pour se frayer un chemin jusqu'au bar bondé. Accéder au comptoir relevait tout autant du défi que de trouver une banquette libre dans cet endroit, mais le Poufsouffle avait de l'expérience. Après quelques minutes, il réussit à atteindre son objectif et commanda les deux boissons chaudes. Il se dépêcha de revenir jusqu'à Ivalyana puis déposa brusquement les deux chopes sur la table, gêné par le monde qui se bousculait autour de lui. « Et voilà ! » Ni une, ni deux, il se dépêcha de s'asseoir puis souffla un bon coup. « On t'a pas trop embêtée pendant mon absence ? » demanda-t-il, car il lui semblait avoir aperçu la demoiselle être interpellée par d'autres élèves au loin. Ce jour-là, Quino était son preux chevalier, alors il était de son devoir de défendre la bleu et bronze ! Il leva finalement son verre avant d'expliquer « Ca, ce sont des bièraubeurres, et c'est trop bon ! Ma cousine, Lucrecia, me croit pas quand je lui dis qu'il y a de l'alcool dedans… Maintenant, c'est vrai que j'arrive pas vraiment à devenir saoul quand j'en bois beaucoup… Peut-être que je suis hyper-résistant à l'alcool et que c'est un super-pouvoir de plus à rajouter à ma liste ? » Il sourit à son amie puis ajouta « Santé ! » et de trinquer avec elle. Une bonne bieraubeurre, de la bonne compagnie, que demander de plus ?
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Dernière édition par Joaquín Kostas le Ven 26 Mar - 20:54, édité 1 fois
Ivalyana Van Cress
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DécompresserQuinoIl n'en manquait pas une. Je frappais un peu plus fort ses fesses enneigées en riant de bon coeur. Il ne manquait aucune perche tendue pour en lancer une vanne. Impossible que je ne m'amuse pas en sa compagnie. Hormis le froid, tout était parfait pour passer du bon temps avec un ami! Je parvenais même à peine à reprendre mon souffle alors que mes yeux pleuraient. Pliée presque en deux, j'ajoutais encore une idée folle "Quino le Jaune". Ce n'était pas très vendeur, mais il trouva encore mieux. Aucune peine à comprendre son espagnol, qu'il jugea quand même bon de traduire. Voulait-il ma mort? Je me serais presque pissée dessus tant je riais. Une crampe me força à calmer un peu ma joie expressive. Une idée de courte durée, puisqu'on partait sur l'idée des chevaliers. Je le mettais en garde sur mon vertige, mais il prit cela comme une blague. Je n'allais pas cassé sa joie, mais il me verrait pas sur un balai avant des années d'entrainement et surement de suivit psychologique! Enfin, pas tant que ça, j'avais bien réussi à aller assez haut, au dessus du lac. La chute m'avait refroidit! Oui oui, même pour moi-même je fais de l'humour!
L'idée des affiches l'enflamma! Celle des collants ne manqua pas de le surprendre, mais avec cette même joie complice que nous avions depuis le début de la sortie. Autant dire qu'il comptait bien me voir poser avec lui. Je m'imaginais un instant, en regardant vers le ciel avant de pouffer de rire. "Impossible! Je n'ai pas de super-pouvoir et encore moins une identité secrète! Comment pourrais-je être l'assistante de El La Flecha!~♪ " Chantonnais-je avec un petit côté mexicain très, mais atrocement raté. Ce qui bien sûr était le but! Ou pas vraiment, je ne parlais pas l'espagnole, seulement le fourchelangue. Je doutais sérieusement que c'était un super pouvoir utile, je ne risquais pas grand chose à le dévoiler. "Quoi que, je parle le fourchelangue! Je serais super langue? Ca fait un surnom pornographique parfait!" Sur-enchéris-je avant de rire de moi-même. Une tenue moulante noire en cuire, un fouet et un masque de serpent. Le ministère tournerait de l'œil rien qu'en entendant le pseudonyme absurde!
Fort heureusement, les Trois Balais était en vue! J'allais arrêter d'inventer des noms ridicules et des mises en scènes folles. Parcourir Pouddlard avec Quino en moulant, ça restait une idée assez drôle, mais qui passerait pas super bien avec ceux qui n'ont que peu de référence moldu. Comme quoi, les comics et bandes dessinées n'étaient pas au gout de tous.
Expédition complexe pour parvenir à la table réussite, je m'installais et me faisais abordée lourdement. Heureusement, ma bonne humeur me donnait un courage fou! Je cassais la baraque en gardant fièrement les places durement trouvées. Le chevalier La Flecha arriva avec deux énormes choppes en mains. Il le posa avec acclamation sur la table. Je dévisageais la boisson mousseuse avant de rire un peu. "Nan, juste n type qui voulait me chasser des places que tu venais de trouver. Je l'ai chassé vers un siège libre. Même pas un merci! Je te jure." Expliquais-je fièrement avec cet air faussement choquée. Mon attention retourna vers les victuailles du seigneur! Au vu de la tête que je tirais, Quino jugea bon de me donner un peu de précision sur la boisson. Je m'attendais plus à un café à moyennement bon, voir au mieux à un super thé, mais pas à une bière. Je n'allais pas me plaindre sans avoir gouté, aussi haussais-je les épaules avant de prendre ma chope. "Hyper fun et super joyeux sont déjà en tête de liste. Ca va devenir une liste si longue qu'il y aura presque tout dessus!" Souriais-je en réponse au sien avant de trinquer pour prendre une gorgée immense de la boisson.
Doucement, je baissais la chope avant de frotter la mousse sur ma lèvre supérieur. Le gout était, particulier. Très amère et en même temps sucré et plus doux avec le beure. J'avalais en me demandant si c'était raisonnable : l'alcool! "T'es sûr qu'il y a pas d'alcool hein?" Ma voix était des plus sérieuse, tout comme mon regard. Si j'étais bourrée, allais-je parlé de ce qu'il ne fallait pas? J'en doutais sérieusement et haussais à nouveau les épaules avant de boire, presque la moitié de la boisson d'une traite. " C'est délicieux!"
Une scène comique se déroulait dans les rues de Pré-au-Lard, dans laquelle une jeune Serdaigle tapotait les fesses d'un Poufsouffle pour lui retirer la neige qui s'était collée sur ses vêtements. Franchement, c'était à mourir de rire. Et rire, c'était toujours le bienvenu, en plus, c'était bon pour la santé. Passant d'une connerie à l'autre, le garçon proposa un nom de super-héros à la jeune fille qui sembla approuver son choix, ainsi que les épreuves fictives qu'il fallait passer afin de d'obtenir le titre officiel de preux chevalier. La proposition de poser ensemble pour une affiche de super-héros fit finalement réagir Iva qui chercha des excuses pour esquiver son devoir. « Mais si, t'as des super-pouvoirs : par exemple, t'es super canon, c'est un pouvoir ça, non ? » rétorqua-t-il, ne réagissant pas à la prononciation ratée de son potentiel nouveau surnom espagnol. En réalité, il ne savait pas pourquoi il avait dit ça, il se sentait juste bien en compagnie de la brune, et puis, c'était dit sur un ton humoristique, même si c'était vrai « T'inquiète Kate, c'était avant que je croise tes beaux yeux. ». « Tu provoques des torticolis aux mecs à force de leur faire tourner la tête ! » continua-t-il sur sa lancée, étrangement détendu Quino va se transformer en Alfie, vous allez voir. Et pourtant, il n'avait pas encore ingurgité de biéraubeurre ! Puis, sur un tout autre ton, Iva révéla à son camarade sa maîtrise du fourchelangue. Alors qu'il essayait toujours de se reprendre de ses précédents fous rires, il releva la tête vers la bleu et bronze et essuya une larme de rire qui perlait au coin de son œil. « Mais nan, t'es pas sérieuse ? C'est vrai que ça peut être mal interprété comme surnom ! » approuva-t-il. Décidément, ils n'étaient pas très doués pour trouver des sobriquets qui avaient la classe.
Après de multiples périples pour se dégoter une table et deux boissons au sein du bar le plus réputé du village, les deux étudiants purent enfin se poser pour discuter tranquillement. « Ah bah t'as bien fait ! Quel malotru celui-là ! » réagit Quino en adoptant exprès un mot bien ringard - que seule sa grand-mère utilisait encore - pour désigner le garçon qui était venu importuner son amie. Si Iva s'attendait à un simple café, elle était mal tombée avec le gréco-argentin. Les sorties à Pré-au-Lard étaient l'une des seules opportunités pendant lesquelles le cinquième année pouvait se mettre une mine goûter des boissons plus relevées que le jus de citrouille de l'école. Pour ne pas changer, la jolie brune complimenta son guide sur sa bonne humeur perpétuelle. Il sourit à son interlocutrice et fit mine d'être gêné. « Arrête va, grande flatteuse ! » répondit-il sur un ton enjoué en secouant brièvement la main devant lui. Une chose était sûre, Ivalyana savait manier les mots !
En ce qui concernait l'alcool dans la boisson sorcière, Quino n'était pas tout-à-fait sûr. Il plissa des yeux et observa le contenu de son large verre, avant d'en reprendre une gorgée, puis d'assurer « Nan, j'suis pas sûr. J'ai l'impression que la moitié des gens disent qu'il y en a et l'autre non. » Puis, il se pencha un peu plus vers Iva et ajouta, un ton plus bas « Mais moi, j'aime bien m'imaginer qu'il y en a. Ca me fait me sentir rebel. » Et de rire brièvement par rapport à sa remarque. « On le verra bien assez tôt si c'est le cas, t'façon ! » Après tout, ils avaient encore du temps devant eux s'il leur prenait l'envie de s'enfiler des dizaines de chopes, non ? Le poursuiveur des blaireaux avait l'argent pour subvenir à leurs envies, si tel était le cas. Puis, concernant le goût « T'as vu, hein ? J'ai bien choisi ? » demanda-t-il alors, car après tout, il tenait à exceller dans son rôle de guide et ce, jusqu'à la fin de la journée.
Ivalyana Van Cress
Parchemins : 398Âge : 18 ans ◄ 30 Avril 2000 ► Actuellement : Hospitalisée à Cygnet Hospital Sheffield Points : 11
DécompresserQuino Les supers pouvoirs! si Quino savait mon secret, il pâlirait avant de m'éviter. Du moins, c'était l'idée que j'avais en tête comme réaction venant de la plus part des gens, hors, le poufsouffle n'était pas comme les autres. Il ne fuirait probablement pas. Il fallait aussi avouer, que la totalité de ceux qui avaient vu mes écailles n'avaient pas fuit, non certain s'étaient figé de peur et d'autres avaient été fasciné. Seule, l'attitude de Dahlia fut la plus courageuse, elle avait réagit avec normalité. Je m'en souvenais clairement et cela me faisait sourire, savoir que quelqu'un, qui était au courant, c'était contenté d'attendre près de moi sans avoir peur, ni même poser des questions gênantes. Etait-ce un truc de préfet? Est-ce que Vanellope ne serait pas stupéfaite, voir choquée en me voyant un jour sous mon autre forme? Un jour, peut-être que je le saurais, mais pour l'instant, c'était l'idée de mon ami, sur ce "pouvoir" que je ne jugeais pas avoir, qui me fit rire. "Moi je suis super canon? Mais d'où tu sors ça? Je suis hyper banale et super timide oui!" Bien sûr que je l'étais! Timide, je n'avais pas vraiment engagée la moindre conversation avec quelqu'un depuis mon arrivée. Je passais plus de temps à discuter avec ceux que je connaissais déjà et encore, au moindre compliment je rougissais. Aussi, je ne pris pas ce qu'il disait pour un. Jusqu'à ce qu'il ajoute une seconde couche. Le rouge réchauffa mes joues et rendit le vent encore plus froid. "Arrête! C'est pas gentil de te moquer de moi! Je suis pas un beau gosse comme toi. Franchement, que voudrait de la brunette cachée derrière un livre?" J'accentuais mon malaise d'une petite tape sur son bras avant de penser au véritable super-pouvoir que je pouvais énoncer sans avoir l'air trop... dangereuse? Tout choqué et tout surpris, il me demandait si j'étais sérieuse. J'approuvais d'un hochement de tête en souriant avant de rire du surnom importable. "Je te jure, j'arrive même à chanter! Mets moi au défis d'une chanson et dès que j'aurai les paroles, je te ferai un concert privé!" Une idée bien plus agréable que de poser sur une affiche dans une tenue digne d'un ballet classique! Rien d'imaginer Quino en collant me faisait rire à en pleurer.
Les Trois-Balais étaient pas mal occupés. Il fallait bien avouer qu'on arrivait plus tardivement que d'autre pour profiter de la boisson culte. J'en avais déjà entendue parler dans les couloirs de l'école, mais je ne pensais pas y goûter un jour. L'idée même de venir dans un endroit aussi bondé m'avait glacé le sang. Hors, j'y étais, assise à une table, seule et même prête à défendre la trouvaille. D'où me venait autant de courage? Nul part, j'avais juste aucune envie d'abandonner mon ami pour une crise de panique qui me ferait virer écaille.
Dès qu'il revient avec les choppes, je lui racontais, plus rassurée par sa présence, du mal polis. Quino approuva avec ce vieux mot. Si je ne l'avais pas déjà lu ailleurs, je ne l'aurai pas compris, heureusement, c'était le cas et j'en riais. "Un vrai crétin. Tout en muscle et le menton si haut, qu'il ne pouvait même pas voir sa copine à son bras!" Ce n'était pas vrai, un type qui m'aurait regardé avec autant de fierté m'aurait fait peur, mais je ne pouvais pas l'avouer. J'avais tout de même un peu d'amour-propre! Tout comme mon ami, même s'il ne voulait pas avouer qu'avoir des compliments lui faisait plaisir. "Que veux tu, je sais bien parler pour une serdaigle! Je suis même la meilleur pour ça! D'ailleurs, à cette liste, on peut aussi ajouter modeste non? Et généreux!' Pure vérité, ce qui était d'autant plus drôle. Il n'allait pas s'échapper dans sa belle visite guidée sans rire pendant des heures et sourire pendant des jours en me croisant. Je pariais même un Gallion d'or qu'il cracherait sa bière au beure durant notre discussion!
Ma question restait la même pour tout ceux qui en buvait une gorgée. Personne ne pouvait affirmer qu'il y en avait ou non, mais une chose était sûr, Quino aimait croire que oui. Son côté rebelle brillait déjà dans son petit trafic, ce qui me faisait bien rire. Je prenais une gorgée avant de l'entendre ajouter que de toute façon on le saurait bien vite. Ce qui me fit avaler plus lentement la boisson avant de regarder l'intérieur. Certes, la bière était délicieuse, mais je n'avais jamais bu d'alcool avant! Peut-être que j'étais vite saoul? Et si c'était le cas, que dirais-je dans un tel état? Je redoutais le pire, je n'étais pas encore trop trop bavarde sur mon sujet Tout le monde à le droit de rêver!, mais ivre?
Ma petite affirmation étonnée le rendit très fière de lui. Je souriais en prenant une autre grande gorgée, quitte à boire, autant bien le faire non? "Je te jure, si je suis saoule, tu en prendras la responsabilité!" Qui serait quoi au juste? Je me voyais mal être malade avec deux verres, mais je ne comptais pas non plus en boire beaucoup. Même si avec la chaleur de la foule, il faisait bon et que la boisson donnait du baume au cœur. " Au fait, tu as d'autres associer dans ton entreprise?" La question bien curieuse, je me doutais bien qu'il ne faisait pas son petit trafic tout seul. Je l'aidais bien de mon côté pour rabattre de la clientèle, mais étais-je la seule? Ce n'était pas comme si, tous les élèves de l'école étaient déjà au courant.