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Ξ Sujet: Thème • PV • Enemies to... F*ck it, I need you, ok? Lun 30 Nov - 8:43
Jensen & Victoire.
I don't wanna lose control. Nothing I can do anymore. Tryin' every day when I hold my breath. Spinnin' out in space pressing on my chest. I don't wanna lose control.
Tout s’était passé beaucoup trop vite. Le 18 février, alors qu’il avait quitté un cours pour se rendre au suivant, sa petite-amie s’était éclipsée. Il n’avait pas cherché, le cours suivant était de toute façon une option qu’ils ne partageaient pas. Il était donc habitué à ne pas être tout le temps avec la blonde en cours. Surtout que même avant d’être ensemble, ils avaient pour habitude de s’asseoir avec leurs amis. Viska se retrouvaient souvent en compagnie de Victoire, que Jensen évitait comme la peste. Bref. C’est donc en cours d’Arithmancie que son frère fit irruption, interrompant le professeur dans ses explications. « Désolé de vous déranger, la Directrice m’envoie chercher Mr McGowan. » Haven avait le regard sombre, chose que son petit frère n’avait l’occasion de voir que de rares fois, quand sa jumelle se sentait particulièrement mal -il s’agissait des vestiges de l’attaque de son beau-père, de ce qu’il savait- et quand Gabrielle et sa mère avaient été mises en danger sur le Chemin de Traverse. Le professeur d’arithmancie acquiesça et Jensen récupéra ses affaires avant de rejoindre son frère. « Qu’est-ce qu’il se passe? C’est Heaven? Gabrielle? Le bébé ?! » murmura-t-il, avant de voir que sa sœur aînée l’attendait, elle aussi, devant la salle de cours. « Qu’est-ce qu’il se passe ? Pourquoi vous êtes là tous les deux ? Pourquoi la directrice veut me voir?! » Aussi loin qu’il ne pouvait s’en rappeler, il n’avait rien fait qui demandait une telle délégation. « Calme toi Jensen, s’il te plaît, suis nous sans faire d’histoire. C’est à propos de Viska. » La voix de sa sœur lui transperça le cœur et son visage devint pâle. « Comment ça, Viska ? » Il sentit la main de son frère dans son dos, le pousser à avancer. « Haven? Qu’est-ce qu’elle veut dire, où est Viska ? » Pourquoi les deux semblaient aussi solennels ?! « C’est Nathan c’est ça ? Il est revenu ? Vous l’avez attrapé ? »« Jensen, ça suffit, avance, dépêche-toi. » répondît durement sa sœur, lui pressant le pas. Le serpentard n’aimait vraiment pas ça. Et forcément, il ne pouvait que s’imaginer le pire. Nathan avait mis la main sur sa petite-amie et on l’avait retrouvée lacérée et se vidant de son sang. Cette image d’horreur s’imprégna dans son esprit, ne le quittant plus jusqu’à ce qu’il arrive dans le bureau de la directrice, toujours escorté par sa fratrie.
Le couperet tomba dans le bureau de la Directrice. Viska avait disparue et il était fort probable que ce soit là l’œuvre de son père biologique. La colère le prit à la gorge et il perdit pied. « Mais comment vous avez pu laisser ça arriver ? Comment?! Il va la tuer, vous vous rendez-compte ?! » La directrice le dit se taire d’une voix dure et autoritaire, qu’il supportait, tout à coup, bien trop mal. « Retournez dans votre salle commune Mr McGowan. Et je vous interdit de vous lancer à sa recherche, vous m’entendez? Miss Gibson, je compte sur vous pour surveiller votre frère. » Le regard perçant de la directrice le rendait fou. Comment voulaient-ils qu’il reste tranquille dans sa salle commune, alors que le pire risquait d’arriver à Viska ? Il quitta le bureau, les poings et les dents serrés, suivi de près par sa sœur. « C’est complètement stupide. Heaven, tu sais ce qu’il faut faire ! Il faut aller la chercher! » les prunelles vairons de son aînée se posèrent sur les siennes, alors qu’elle posait une main sur son épaule. « Le Ministère est déjà à ses trousses Jensen. Il n’y a rien que tu puisses faire. Et nous non plus. Nous devons nous assurer que vous êtes tous en sécurité. » S’en était trop. « Parce que tu crois qu’elle l’est, elle ?! Il est complètement taré ce mec, il va la réduire en poussière! » Alors que la colère faisait trembler son corps et que son coeur se serrait de plus en plus dans sa poitrine, sa sœur le prit dans ses bras, et Jensen céda à la panique, à la colère et à la peur. Des larmes coulèrent, et il s’agrippa de toutes ses forces à sa sœur. L’intimité des couloirs des cachots lui permirent au moins d’évacuer un peu. Il sentit une main dans son dos, tentant de le réconforter du mieux qu’elle le pouvait. « Ça va aller, on va la retrouver. Je sais ce que tu ressens, mais il faut que tu sois fort. Pour toi, mais surtout pour elle... » Une fois sa rage passée, Jensen quitta sa sœur et retourna dans sa salle commune. Il était comme un lion en cage. Il ne pouvait décemment pas rester comme cela. Il avait tenu Peony au courant de ce qu’il se passait, mais il y avait quelqu’un d’autre qu’il devait voir. Étrangement, jamais il n’aurait cru aller vers elle ainsi, comme quoi, l’enlèvement de Viska le secouait plus qu’il ne voulait bien l’accepter.
C’est donc dans la Grande Salle, en pleine heure du déjeuner, qu’il débarqua en furie, à la recherche de la seule personne qui pourrait partager sa colère, et qui ne resterait pas bien sagement à se morfondre en attendant que le temps passe. Il se planta donc, les poings serrés, devant Victoire Weasley, occupée à manger il ne savait quoi -il se fichait pas mal de ce qu’elle avait dans son assiette, lui-même n’avait rien pu avalé depuis qu’on l’avait mis au courant de la disparition de la vipère. « Weasley, arrête de manger, faut qu’on parle. » Sa voix était dure et froide, la colère palpable. Et pourtant, il n’avait, pour une fois, rien contre Victoire. Le regard de la blonde en face de lui en disait long. L’enlèvement de Viska était trop récent pour qu’elle soit déjà au courant. Ou si elle l’était, il espérait qu’elle réagirait autrement. Il lança un regard vers la table des professeurs, son frère et sa sœur manquait, et peu d’élèves étaient présents. La pause déjeuner était moins rassemblatrice que les dîners. Surtout qu’il était déjà presque treize heures et trente minutes. Toujours debout, de l’autre côté de la table, Jensen reposa son regard bleu acier sur Victoire. « On s’aime pas, okay. Mais là, c’est important. C’est Viska. » Peut-être qu’avec cela, la seizième de Vélane en face de lui arrêterait de prêter plus d’importance à son déjeuner qu’au capitaine des Vert et Argents. « Son père l’a enlevée. » C’était fait, il avait lâché la bombe. La nouvelle serait sans doute partagée à toute l’école le soir-même, mais Jensen ne pouvait pas rester sans rien faire, c’était bien trop lui en demander.
acidbrain
• 1 082 mots •
Victoire Weasley
Parchemins : 1802Âge : 17 ans ★ 2 mai 2000 Actuellement : 7ème année Points : 0
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Ξ Sujet: Re: Thème • PV • Enemies to... F*ck it, I need you, ok? Mar 1 Déc - 1:12
Enemies to...F*ck it, I need you, ok?
And I'd fight for you, I'd lie, it's true, give my life for you, you know I'd always come for you. No matter what gets in my way as long as there's still life in me. No matter what, remember you know I'll always come for you I'd crawl across this world for you.
Victoire & Jensen
Victoire descendit de l’échelle qui dépassait de la trappe qui menait à la salle de Divination, sourire amusé sur les lèvres. Le Professeur Trelawney, qui s’occupait des cinquièmes années, lui avait prédit de nombreux malheurs, "oh ma chérie c’est terrible, toute votre famille est maudite" ce qui signifiait probablement que Freja tentait de diviser son âme et que son mariage devrait être écourté car Magicis Sacra avait fini par prendre le contrôle du Ministère Teddy j’espère que tu es prêt. Les fameuses prédictions de Trelawney étaient lassantes à force, mais elle restait plus fun que Firenze. Pas assez drôle évidemment pour que Victoire se décide à garder cette option après ses BUSEs, néanmoins. Elle aurait assez à consacrer au Vol, et elle comptait aussi garder Soins aux Créatures Magiques elle veut se rattraper pour ses oncles et sa tante qui ont lâchement abandonné Hagrid. Au final, outre Divination, elle souhaitait simplement laissé tomber l’Histoire de la Magie. Pour les récits de guerre, elle avait sa famille (enfin surtout son tonton Ron qui se délectait toujours de raconter des anecdotes), des personnes qui avaient vraiment vécu les événements plutôt qu’un fantôme qui se contentait de parler des mêmes histoires chaque année –alors que personne n’en avait rien à cirer des batailles des géants. Victoire était une bonne élève, aussi pouvait-elle se permettre de garder la plupart de ses matières, même Potions où la professeur Gibson demandait tout de même un Effort Exceptionnel en BUSE. Même si techniquement, elle n’avait aucunement besoin de continuer autant de matières jusqu’aux ASPICs, vu son choix de carrière. Néanmoins, Victoire avait toujours été déterminée à rapporter des bulletins parfaits à ses parents et à être la meilleure partout, et cette ambition n’avait pas changée. En plus, personne ne pouvait prédire l’avenir, et surtout pas Trelawney, et il était possible qu’un accident l’empêche de se lancer dans le Quidditch même si, foi de Weasley, elle ne laisserait aucun obstacle l’arrêtait. N’empêche qu’il valait mieux prévenir que guérir et s’assurer de pouvoir faire carrière dans un autre domaine que le Quidditch au cas où. Victoire n’était pas aussi irréfléchie qu’on pouvait le penser attaquer José à coups de Chauve-Furie ? Tout à fait, c’était mon plan depuis le début et tout était très clair dans sa petite tête blonde.
Après le cours, Victoire descendit tranquillement les nombreuses marches en papotant avec ses camarades. Le chemin de la tour nord à la Grande Salle était plutôt long et Vic n’aimait pas le passer dans le silence. D’autant que de nombreux potins agitaient le château ces derniers jours. C’était probablement lié à la Saint Valentin qui venait de se dérouler et qui avait entrainé nombre de déclarations d’amour enflammées récitées par des cartes roses puant le parfum Tina c’est ton œuvre ? mais aussi de séparations. Dahlia n’était plus en couple avec Noé et Nina et Bethany étaient en train de se demander combien de jours il était acceptable qu’elles attendent avant d’aller draguer ouvertement le Serpentard. A croire qu’une relation de six mois était suffisante pour que les filles oublient que le septième année était aussi imperméable qu’un détraqueur. Vic, elle, était plus préoccupée par la rumeur qui indiquait que Perrine prévoyait un philtre d’amour pour se mettre Alexandre, le nouveau Mister Poudlard, dans sa poche. Hors de question qu’elle ne perde un de ses joueurs après leur défaite contre Serpentard à cause de cette greluche qui rêvait du prince charmant ! Et puis, il y avait eu assez du philtre d’amour utilisé contre Alfie comme ça. Vic comptait bien demander à sn tonton George si des commandes suspectes avaient été passées au magasin ces derniers temps. George redoublait d’imagination pour que ces produits passent les tests de Rusard sans problèmes ce qui, dans ce cas précis, n’arrangeait guère sa nièce. Ne manquerait plus qu’Alex se mette à courir après cette dinde de Perrine !
Toujours prise dans ses discussions telle la commère qu’elle était, Vic pénétra dans la Grande Salle avant de rejoindre la table des lions. Flynn y était déjà attablé, pris dans une conversation avec Michael et ses autres camarades de dortoir. Vic salua les garçons avec le sourire. Le courant ne passait pas vraiment avec Steadworthy, mais au moins, il respectait ses ordres de capitaine sur le terrain de Quidditch, c’était tout ce qu’elle lui demandait. La blonde se servit du pudding de saumon, une salade coleslaw et des œufs bénédictine puis attaqua ses entrées avec appétit. Elle en était à son troisième coup de fourchette quand Jensen McGowan, prince (de pacotille) auto proclamé des Serpentards, fayot fini, et petit ami de Viska, décida de se pointer. Elle lui jeta à peine un regard. Ce n’était pas parce qu’elle évitait de l’insulter lorsqu’il se trouvait avec sa meilleure amie qu’elle le supportait plus qu’avant. « Si c’est pour me dire que ton équipe n’a gagné notre match que grâce à une chance inouïe et une bonne dose de triche, c’est pas la peine McGowan, je le sais déjà », répliqua-t-elle d’un ton agressif, sous le rire des autres Gryffondors. Elle lui jeta un regard noir avant de repiquer sa fourchette dans son assiette. Ce n’était pas parce que McGowan sortait désormais avec une de ses proches qu’ils étaient obligé de se côtoyer plus que nécessaire. Cependant, l’urgence et la colère dans la voix du brun l’intriguait. Il ne suffit qu’il prononce le prénom de Viska pour qu’elle se décide à arrêter de manger et à vraiment le regarder. Il semblait sacrément remonté. « Si elle compte te larguer, c’est vraiment pas ma faute. C’est juste que tu dois craindre en tant que petit ami », ne put-elle s’empêcher de lancer, mordante.
Les prochains mots du cinquième année la rendit blême. Elle posa définitivement sa fourchette et échangea un regard avec Flynn, qui avait dû entendre la phrase de McGowan. Vic se leva du banc et rejoignit son pire ennemi. « Comment ça enlevée ? Mais elle est à Poudlard ! Comment ce cinglé a pu pénétrer dans l’école ? Et que fait McGonagall par Merlin ! », lâcha-t-elle, la voix de plus en plus chargée de colère. Elle fit un signe à McGowan pour qu’ils s’éloignent des tables où les élèves déjeunaient encore. Les professeurs ne leur avaient encore rien annoncé et ce n’était vraiment pas une rumeur que Vic souhaitait voir se propager. C’était grave, carrément grave. Viska lui avait parlé longuement de la visite de son père biologique avant qu’elle ne s’enfuie chez Jensen, lui avait avoué à demi-mots l’angoisse qui l’avait tenaillé. Et alors qu’elle était revenue dans une forteresse soit disant imprenable, voilà que ce sociopathe avait réussi à la kidnapper ! Vic sentait qu’elle bouillonnait. Sa tante aurait dû affréter une équipe d’Aurors pour surveiller Viska. Nathan leur échappait tout de même depuis plus d’une décennie ! « Qu’est-ce que tu veux faire ? On peut pas rester comme ça sans rien faire ! Et les professeurs qui bougent pas, putain ! C’est n’importe quoi ! », râla-t-elle, ses doigts faisant tourner sa baguette magique dans la poche de sa cape. Il était hors de question qu’elle ne reste sans rien faire alors que son amie avait disparue et au vu du regard de Jensen, il pensait pareil.
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Ξ Sujet: Re: Thème • PV • Enemies to... F*ck it, I need you, ok? Mar 1 Déc - 8:56
Aller voir Victoire était sans aucun doute la pire idée qu’aurait pu avoir Jensen -encore que, il aurait pu aller voir Reynolds, ce qui était encore pire en soit, surtout pour lui- mais il n’avait pas d’autre choix. Il savait plus ou moins comment réagirait la blonde, ou du moins, il l’espérait. Et là, maintenant, tout de suite, il avait besoin de quelqu’un qui comprendrait ce qu’il ressentait. Pas que Peony, Lucrecia ou même les jumeaux Montgomery étaient des êtres sans coeur, mais ils étaient clairement différents de la blonde de Gryffondor. Pour une fois, elle était la seule qu’il estimait à la hauteur de la situation sois flattée Victoire, ça arrivera pas deux fois. Mais bien évidement, la blonde n’allait pas se laisser amadouer aussi facilement. Preuve en était, elle continua à manger alors qu’elle tentait de la rabrouer, remettant la défaite de Gryffondor sur le tapis. Ce n’était pas le moment, vraiment pas. Son poing se crispa instantanément, et il répliqua, d’une voix sèche et froide, sans même accorder un regard aux lionceaux qui avaient cru bon de rire aux paroles de leur capitaine. « J’ai pas le temps pour ton mauvais caractère Weasley. » Non, vraiment, ce n’était pas le moment. Son côté mauvais perdant aurait sûrement pu compatir, s’il avait été plus calme. Il aurait même pu vouloir enfoncer encore un peu le clou, mais pas maintenant, pas aujourd’hui. Alors qu’elle remettait en doute son couple, ce qui lui fit froncer les sourcils un instant -Viska avait-elle dit quelque chose à Victoire avant de disparaitre?- son esprit revint bien rapidement sur la problématique actuelle, c’est à dire l’enlèvement de la vipère de cinquième année. « Quoi ? De quoi tu parles ? Ça n’a rien à voir avec ça. Tu vas me laisser parler, oui ?! » Il perdait patience et sa voix se chargea d’une colère bien trop puissante et grondante. Quelques élèves tournèrent la tête vers les deux élèves, qu’un regard glaçant de la part du cinquième année dévia rapidement. Tout le monde à l’école savait qu’il ne fallait pas chercher Jensen McGowan quand il était de mauvaise humeur.
Sa bombe eut l’effet escompté, Victoire lâchant enfin sa foutue fourchette. Franchement, ne pouvait-elle pas le prendre un peu plus au sérieux ? Il avait bien mieux à faire que de venir l’asticoter à l’heure du déjeuner. La blonde se leva et contourna la table pour venir à sa hauteur. Son regard acier perçant se posa sur la jeune sorcière, bien plus petite que lui. « Elle était à Poudlard. » souffla-t-il, toujours passablement énervé par la situation. Il ne savait plus où donner de la tête ni quoi faire pour tenter de rester maître de lui-même. Il ne pouvait pas rester là sans rien faire, il s’agissait de Viska, pas de sa première paire de chaussettes par Merlin ! « J’en sais rien, ils ne m’ont rien dit. McGonagall m’a renvoyé dans ma salle commune après m’avoir dit qu’elle avait disparut, ils ne savent pas comment, ni qui a bien pu l’aider. » Si tout le monde s’accordait à dire qu’il s’agissait bel et bien de Nathan Symphonie -après tout, qui d’autre aurait pu vouloir enlever Viska alors qu’elle vivait sa vie à l’école de Sorcellerie de Poudlard ?- personne ne savait pour le moment comment il avait bien pu faire son compte, ni s’il avait reçu l’aide de quelqu’un d’autre. Il suivit Victoire, à l’écart des tables et des élèves qui mangeaient encore. Jensen lança un nouveau regard à la table des professeurs, pour s’assurer que personne ne les surveillaient de trop près. « Je n’en sais rien, elle a été aux toilettes, je devais aller en arithmancie, on s’est séparé et… » Et elle n’était jamais arrivée dans son prochain cours. Jensen sentait son coeur se serrer et se briser en même temps. Il n’avait jamais imaginé que la blonde disparaitrait ainsi de sa vie, il avait, naïvement peut-être, espéré que son père lâche l’affaire, voyant que sa fille n’avait clairement pas envie de devenir la future mère de ses enfants. Rien que la simple pensée de cette situation lui fila la nausée et il posa une main sur son visage, passant ensuite dans ses cheveux pour tenter de se calmer. Il n’avait rien pu avaler depuis qu’on lui avait annoncé la nouvelle et rendre sa bile sur Victoire n’aiderait clairement pas sa cause. La colère de la blonde était désormais tout aussi palpable que celle du Serpentard. Un oeil extérieur aurait pu croire que les deux jeunes sorciers étaient en pleine dispute, comme souvent, et pourtant, pour une fois, ils étaient plus ou moins sur la même longueur d’ondes, énervés, ensemble, contre la même entité.
Victoire se montra à la hauteur des espérances de Jensen, pour une fois, en lui demandant ce qu’il comptait faire pour retrouver sa petite amie, assurant qu’ils ne pouvaient pas rester sans rien faire. « McGonagall a dit que les aurors étaient déjà à sa recherche. Mais je ne sais pas ce qu’on peut faire, nous. C’est pour ça que je suis là. Ils me surveillent, je ne vais jamais pouvoir quitter l’école en douce. » Parce qu’il y avait songé, avant de se rendre compte de l’idiotie de son idée. D’une part, il n’avait que quinze ans, et même si son niveau de magie était très bon, il savait très bien qu’il n’était absolument pas capable de venir à bout de Nathan Symphonie, mangemort depuis des lustres, adepte de la magie noire et bien plus vieux que lui. D’autre part, il savait que McGonagall avait sans doute alerté tous les professeurs de son comportement et que son frère et sa soeur allaient l’avoir à l’oeil à chaque moment de la journée. Nul doute qu’ils avaient déjà prévenu ses parents également, et qu’il allait se taper une lettre bien sentie de la part de ces derniers, le sommant de ne rien faire de stupide. Mais il ne pouvait pas se résoudre à ne rien faire, c’était comme s’il baissait d’ores et déjà les bras et qu’il admettait que Viska était morte et enterrée, quelque part au Royaume-Uni, si tant que la blonde soit toujours sur ce territoire. Rien qu’à l’imaginer seule aux prises de ce fou furieux, le sentit un frisson lui parcourir l’échine, qu’il cacha tant bien que mal. Hors de question de montrer à Weasley qu’il était en position de faiblesse. Et pourtant, Merlin savait que c’était le cas. « Il doit bien avoir quelque chose qu’on puisse faire… Des livres peut-être ? T’es dans la BAM, tu dois bien savoir quelque chose que je ne sais pas non ? » Même s’il avait rejoint la brigade anti-menace à la rentrée de septembre, il savait bien qu’il avait manqué de nombreuses choses. « Il n’a pas pu agir seul. Les sortilèges de l’école sont censés être impassibles. Les seuls qui ont réussi à les percer… » Etaient les membres de Magicis Sacra. Son poing se serra contre sa cuisse, alors que sa main gauche se serrait sur sa baguette, qu’il sentit frémir entre ses doigts. Elle était prête à en découdre autant que lui, mais il ne savait pas quoi faire. Prisonnier des murs de l’école, il était inutile à Viska.
acidbrain
• 1 191 mots •
Victoire Weasley
Parchemins : 1802Âge : 17 ans ★ 2 mai 2000 Actuellement : 7ème année Points : 0
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Ξ Sujet: Re: Thème • PV • Enemies to... F*ck it, I need you, ok? Mar 1 Déc - 12:29
Victoire sentait bien que son attitude agaçait McGowan. Il aurait très certainement voulu qu’elle lève le nez de son pudding de saumon, qu’elle arrête de manger et lui fasse la grâce de l’un de ses grands sourires éblouissants (brevetés par Victoire Fleur Weasley). Pourquoi pas lui dérouler le tapis rouge et l’inviter à s’asseoir sur la place la plus moelleuse du banc (à trois cents mètres de la table des professeurs, sur la gauche, sûrement le coup d’un petit malin hyper doué en métamorphoses qui avait réussi à changer une partie de banc en canapé tout en gardant son apparence originelle) pendant qu’il y était. Et bien non. Elle n’arrêterait pas de déguster sa salade (délicieuse) juste parce que McGowan avait eu l’idée saugrenue de venir lui parler lors de sa pause déjeuner –déjà qu’elle avait peu de temps devant elle ! En plus, le brun n’était vraiment pas en odeur de sainteté chez les Gryffondors depuis qu’il avait honteusement fait ingurgiter du Felix Felicis préparé par sa grande sœur aka la maître des Potions de Poudlard pour remporter la victoire lors de leur dernier match une fake news qui persistera autant que l’histoire de Rylou violeur des cachots. Les lions jetaient au capitaine des Serpentards des regards de plus en plus noirs dans deux minutes il se fait agresser. Il ferait mieux de déguerpir avant de devoir affronter une nuée de quolibets. « C’est assez ironique que toi, tu mentionnes mon mauvais caractère, McGowan », remarqua-t-elle, amusée, le ton froid du garçon ne l’affectait nullement. Quelle était l’expression déjà ? La salive du gnome n’atteint pas la blanche licorne ? Elle ne possédait certes pas le tempérament le plus facile du tout Poudlard c’est le moins qu’on puisse dire, mais McGowan n’avait aucune leçon à lui donner. Qu’il lance un sort de Récurvite devant sa porte d’abord toi aussi adapte une expression à la sauce sorcière en ayant aucune idée si ça sonne bien ou non.
Comme d’habitude, l’attitude de McGowan énervait Victoire même si on sait qu’un rien peut l’énerver. Il était là, tout bouffi d’arrogance, à absolument vouloir lui parler –mais lui parler de quoi exactement ? du fait qu’il avait tout le château à sa botte et qu’il était bien meilleur qu’elle ? Franchement, elle ne comprenait vraiment pas ce qu’il foutait là- et elle n’avait qu’une envie : lui rabattre le caquet avec un simple sort de Mutisme tout de suite la violence. Elle allait d’ailleurs lui signifier que ce n’était pas parce qu’il y avait la moitié de sa famille qui avait intégré le corps professoral qu’elle devait fermer sa grande bouche devant lui –ça jamais- néanmoins, l’urgence, la colère, presque l’angoisse, qui perçaient dans la voix de l’Ecossais lui fit ravaler toutes ses répliques bien senties ce qui n’arrive pas souvent, c’est à toi d’être flatté maintenant Jensou. « Puisque tu y tiens tant…Vas-y je t’écoute Miss Poudlard t’accorde une entrevue de cinq minutes, fais en bon usage surtout. » Jensen lui annonça la nouvelle et soudainement, Victoire se fichait bien qu’il soit la personne qu’elle détestait le plus dans ce château mais t’en fais pas José, t’es juste après. Elle se fichait bien d’avoir faim et de n'avoir même pas pu goûter au poulet rôti. Elle se fichait de tout. Elle ne pensait qu’à Viska.
Viska avait été enlevée par son père biologique. Ça paraissait incroyable. Impossible. Irréel. Et pourtant…Si elle devait se montrer honnête avec elle-même, Victoire n’était pas si surprise. Surprise que ça soit arrivé à Poudlard, en plein jour, au nez et à la barbe de Merlin des professeurs, mais pas surprise que ça soit arrivé. Depuis la rentrée de janvier, Viska avait peur. Elle essayait de ne pas trop l'afficher, de se montrer forte, mais Nathan lui avait foutu la peur de sa vie lorsqu’il lui avait rendu visite chez ses parents et elle n’avait depuis pas retrouvé le sommeil. Mais justement. Elle aurait dû être protégée davantage. Les profs auraient dû redoubler de vigilance. Comment Nathan avait pu pénétrer dans l’école sans être vu et repartir, avec Viska en plus, toujours sans qu’on l’aperçoive ? « Donc McGo elle t’annonce une nouvelle bouleversante et après c’est démerde toi mais reste sagement dans ta chambre ?? » Peut-être que Jensen avait pu discuter avec son frère et sa sœur, mais Vic trouvait la stratégie de la directrice très limiteelle est très déçue de toi Minerva, sache le.
Victoire se fit vaguement la réflexion que McGowan ne savait décidément pas grand-chosereviens vers moi avec un plus gros scoop Jensou, en attendant laisse-moi manger en paix mais s’il avait pris la peine d’aller la trouver elle alors qu’ils ne pouvaient pas s’encadrer et qu’ils étaient d’ordinaire plus prompts à se sauter dessus, vraiment une bande de débauchés ces cinquièmes années à la gorge, c’était bien qu’il avait une idée en tête. Vic, en tout cas, n’avait pas l’intention d’en rester là. Jensen non plus et, ça la frappait, il était complètement remué par la nouvelle –ce qui était logique, évidemment, mais elle n’aurait jamais pensé voir son pire ennemi dans un tel état et elle ne pouvait même pas s’en réjouir car s’il était au plus mal, c’était parce que Viska avait disparue.
« Tonton Harry a une bonne équipe, tenta d’abord Vic afin de rassurer, même si l’idée lui aurait paru drôle rien que ce matin, Jensen. Je peux récupérer la carte des Maraudeurs. C’est le grand-père de mon cousin et le père de Teddy, avec deux autres copains, qui l’ont conçue. Elle indique tous les passages secrets du château, mais aussi les allées et venues de tout le monde. » La carte avait toujours revêtu une incroyable utilité pour enfreindre le règlement, et pourrait être un sacré atout si ce que Jensen insinuait était vrai et qu’il était surveillé. La carte avait été aux mains de Teddy avant de revenir à James, mais Vic savait où se la procurer. De toute façon, le parchemin passait entre toutes les mains de la famille, de manière assez discrète cependant pour ne pas être confisquée.
« Qu’est-ce que tu veux qu’on foute avec des bouquins poussiéreux ? s’agaça-t-elle. Symphonie va pas avoir noté la liste de ses cachettes préférées ! » Et puis, elle ne voyait pas le rapport avec la Brigade Anti Menace, que le Serpentard avait également fini par rejoindre. Ils effectuaient surtout des recherches sur Magicis Sacra, et c’était clairement pas la partie où Victoire excellait. Cependant, elle comprit lorsque Jensen évoqua une potentielle aide qu’aurait reçu le père de Viska. « Il a été aidé par MS tu crois ?», demanda Victoire car les mages noirs avaient été les seuls dernièrement à réussir à pénétrer les défenses de l’école sans problèmes. Un crépitement attira l’attention de la blonde. La baguette de Jensen produisait des étincelles, sans doute à la manière de sa propre baguette dans sa poche. La petite lionne sentait qu’ils étaient tous deux prêts à agir, peu importe les conséquences. Ils ne pensaient qu'à Viska. Leur haine mutuelle, les élèves autour, les profs...pus rien d’autre n’avait d’importance.
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Ξ Sujet: Re: Thème • PV • Enemies to... F*ck it, I need you, ok? Mar 1 Déc - 17:16
Jensen, mue par la colère, la peur, la haine et une bonne dizaine d’autres émotions qu’il n’arrivait pas à identifier slash comprendre, savait qu’il était dangereux d’aller vers Victoire. Il était trop faible, trop à fleur de peau, trop sur les nerfs pour supporter longuement les piques de la jeune sorcière. Il devait, cependant, lui admettre le fait qu’il avait tout aussi mauvais caractère qu’elle. Peut-être même plus, si cela était possible, mais ce n’était pas vraiment sa faute. Il était comme ça, il ne pouvait pas changer juste pour elle. Déjà, il ne l’aimait pas assez pour s’en donner la peine, et ensuite, si elle arrêtait un peu de remettre en doute leur victoire toute à fait légale au dernier match qui avait opposé Gryffondor à Serpentard, peut-être ferait-il un effort. Mais là, tout de suite, c’était bien trop lui en demander. Il venait en paix, presque en secouant un drapeau blanc, ne pouvait-elle pas faire un effort, par Merlin? En plus, elle devait bien se douter qu’il ne viendrait pas la voir elle de son plein gré, surtout sans sa petite amie ! Finalement, dame Victoire accorda un peu d’intérêt à ce qu’il avait à lui dire, et perdit rapidement son petit sourire suffisant. Le capitaine des vert et argent, lui, sentait son sang bouillonner dans ses veines, plus les minutes s’égrenaient. Il ne pourrait pas rester indéfiniment planté dans la Grande Salle à attendre qu’une gourde daigne lui donner le peu d’attention qu’il réclamait. Viska, elle, était quelque part, il ne savait où, probablement en train de se faire torturer par son père biologique, si ce n’est pire.
Victoire l’écouta, semblant peser tous les mots qu’il lui disait. Il espérait qu’elle ne pense pas qu’il lui faisait une farce, car si tel aurait été le cas, elle aurait été de très mauvais goût et tout le monde le sait, Jensou c’est pas un petit plaisantin, zéro humour ce gosse. A la question de Victoire, Jensen hocha la tête, de haut en bas. Il était tout à fait d’accord avec la blonde, aussi étonnant cela soit-il. « Mon frère et ma sœur sont venus me chercher en arithmancie. Et quand on est arrivés dans le bureau de McGo’, elle m’a dit que Viska avait disparue, que c’était sûrement son père et qu’ils avaient dépêchés des aurors pour la retrouver, c’est tout. » C’était bien peu, il le concevait, mais il avait été le premier mis au courant, alors que les professeurs et la directrice elle-même ne savaient pas grand chose eux-même. S’attendre à un briefing de trois heures avait été peut-être un peu stupide sur l’instant, mais Jensen avait cru que si on le faisait venir, c’est qu’on savait quelque chose. Que lui, peut-être, pourrait faire quelque chose. « Ma sœur s’est bornée à dire qu’on devait rester calme et qu’eux devaient s’assurer qu’on était en sécurité. Mon frère a sûrement été chercher Alex, j’en sais rien. » Et honnêtement, il avait eu envie de tout envoyer valser. Son calme habituel avait volé en éclat en quelques secondes, une fois l’information dévoilée.
Jensen écouta la proposition de Victoire, se demandant ce qu’ils pourraient bien faire d’une carte montrant les allées et venues des gens dans l’école. Viska n’était plus dans l’école, par Merlin ! Et même s’il comprenait bien que cela aiderait probablement à ce que lui, puisse se faire la malle, où irait-il? Pire encore, il était persuadé qu’une simple carte ne suffirait pas à le faire s’échapper. Et de toute manière, une fois dehors il n’avait absolument aucune idée de l’endroit où pouvait bien se trouver Viska. Est-ce qu’elle était encore sur le territoire britannique ? Personne n’en savait rien. « Ils vont me coller aux basques Victoire, tu comprends pas ça ? Je vais pas être fichu de m’éloigner. Je te parie ce que tu veux qu’on va me flanquer une garde rapprochée pour s’assurer que je ne tente rien... » bougeonna-t-il, plus pour lui-même que pour la blonde en face de lui. Il extrapolait peut-être, mais en même temps, qui savait de quoi la direction était réellement capable pour s’assurer que ses élèves restent bien tranquilles dans leurs dortoirs ?
Alors que la blonde s’agaçait sur ses questions par rapport à la Brigade Anti-Menace, Jensen, lui, avait toujours autant de mal à se dire qu’il avait minimisé les choses, au grand damne de Viska. Peut-être que, s’il avait moins bête et plus à l’écoute, rien de tout cela ne se serait passé. Ils en avaient parlé à la sortie à Pré-au-Lard et le brun avait balayé les inquiétudes de sa copine d’un revers de main. Quel idiot il pouvait être. « J’aurais du m’en douter, putain. Elle avait la sensation d’être épiée tout le temps depuis qu’on est revenu, et comme un con je lui ai dit que c’était la peur qui parlait. » Jensen passa sa main droite sur son visage et dans ses cheveux. Il s’en voulait, bien évidement. Mais qui aurait pu prévoir et prédire que Nathan Symphonie allait user d’une telle forme de magie, sur sa propre fille ? « Tu connais quelqu’un d’autre qui a réussi à se faufiler dans le château, toi? Je ne sais pas comment ils ont fait leur coup, mais ils sont forcément de mèche. » Jensen cédant peu à peu à la panique, il sentait sa baguette répondre à sa colère, à sa peur, à la haine qu’il ressentait en ce moment même envers Nathan Symphonie, certes, mais aussi envers lui-même. Comment avait-il pu être aussi bête, par Salazar ?! « On aurait jamais dû revenir ici, elle allait bien chez moi. Elle allait bien... » Sa voix trembla sur la fin, se brisant à moitié. Il resserra son poing sur sa baguette, baissant les yeux sur cette dernière. Il était hors de question qu’il ne laissa une seule larme couler devant Victoire, même si son corps tout entier avait envie de s’effondrer. Regardant toujours sa baguette, il reprit: « Elle t’as dit ce qu’il voulait d’elle ? » Rien qu’y penser lui donnait la nausée, mais il ne pouvait pas garder ça pour lui. Et puis, son procès était disponible à tous, donc même si Viska n’avait rien dit à Victoire, la blonde aurait toujours pu trouver les informations nécessaires.
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Victoire Weasley
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Ξ Sujet: Re: Thème • PV • Enemies to... F*ck it, I need you, ok? Jeu 3 Déc - 2:50
Victoire était une fille hyper entière. D’accord, elle entretenait des relations un brin superficielles avec certaines personnes, comme Kate et Karen le duo terrible, mais quand elle détestait quelqu’un, ce n’était généralement pas à moitié. La preuve avec Jo, qui dû subir son courroux. Et si il y eut une fois, celle où elle l’avait surpris dans la Forêt Interdite avec Teddy une rumeur qui avait ravi la Plume Empoisonnée, où Victoire dépassa carrément les bornes, elle ne s’était jamais vraiment montré réellement agréable avec la rousse. Depuis la rentrée, elle essayait néanmoins d’être plus cordiale, ou du moins d’éviter de lui lancer des piques. Mais après l’histoire du bal, Vic n’avait vraiment plus envie de produire d’efforts. Jo s’était ramenée avec Alfie qui avait été son flirt et qui était son ami à elle et elle ne l’avait toujours pas complètement digéré la possessivité chez cette personne atteint un niveau flippant. Au contraire de son second ennemi du château et préféré, elle avait bien sûr nommé Jensen McGowan le seul et l’unique. Alors non, en quelque mois, elle n’était pas devenue folle du garçon elle ne s’appelle pas Noé à gâcher des relations avec ses amis proches en tombant amoureux, loin de là. Il n’était d’ailleurs pas rare d’entendre la blonde invectiver l’Ecossais, encore plus depuis qu’il avait raflé éhontément la victoire lors de leur dernier match de Quidditch grâce à un plan machiavélique de triche qu’elle saurait mettre au jour, foi de Weasley. Mais le Serpentard sortait avec Viska depuis les vacances de Noël et par égard vis à vis de sa meilleure amie, Victoire tempérait ses envolées virulentes sur le thème de “Jensen McGowan, sa cuillère en argent dans la bouche et son arrogance”. Mais elle le rappelait, ce n’était que par rapport à Viska. Alors forcément, McGowan qui vient la titiller en plein repas (un moment sacré chez les Weasley), même pas accompagné de la blonde, elle ne pouvait pas simplement le laisser palabrer. Bref. S’il l’avait (un peu) attaquée sur son mauvais caractère (même si c’était clairement Sainte Mangouste qui se fichait de la charité), il ne montait pas dans les tours comme les autres (nombreuses) fois où ils s’étaient disputés. Il était énervé, ça se sentait, mais sa colère était dirigé vers autre chose, quelqu’un d’autre qu’elle même. Et son camarade ne tarda d’ailleurs pas à donner l’explication : Viska s’était faite enlevée.
Jensen semblait avoir été le premier mis au courant, ce qui n’était guère étonnant en considérant, d’abord, sa relation avec la blonde (Victoire supposait que les professeurs avaient également prévenu Alexandre au même moment) puis son propre lien avec une partie de l’équipe professorale. Ce fut d’ailleurs eux qui s’étaient chargé d’annoncer la nouvelle à Jensen. Encore une fois, pas de surprises. Pour gérer un McGowan en pétard, mieux valait sa sœur et son frère sinon, on peut aussi l’assommer, Victoire ne dit pas non. « C’est tout ? Elle t’a même pas précisé combien d’Aurors au juste était lancés après un Mangemort assassin qui échappe au Ministère depuis plus de quinze ans et qui s’est échappé d’Azkaban ?? Ni s’ils avaient la moindre piste pour retrouver ce dinguo ? » C’était “sûrement” son père qui l’avait enlevée. Oh oui merci Minerva McGonagall pour cet éclaircissement ! Vraiment ! Qui d’autre aurait eu un intérêt à kidnapper Viska ? Même si elle pouvait apparaître comme une personne gênante pour Magicis Sacra, le groupe de mages noirs ne versait pas dans l’attaque contre les mineurs, il l’avait bien prouvé lorsqu’ils avaient occupé le château, bien qu’ils avaient aussi été à l’origine de l’amnésie de Payton, et de l’attaque sur le chemin de Traverse où il y avait eu des enfants.
« Comment peut-elle te demander de rester calme ! Comment peut-elle imaginer que tu puisse rester calme ! » s’insurgea Victoire contre tous ces adultes stupides qui s’imaginaient que Jensen, et que tous les proches de Viska se contenteraient de réagir passivement à la nouvelle de l’enlèvement de Viska et de sa potentielle torture par son sociopathe de père biologique. « Oui, Alex est forcément au courant. J’imagine qu’ils ont prévenu la tante de Viska, aussi. » Victoire avait un peu pitié, il est vrai, du sorcier qui avait dû annoncer le kidnapping de la blonde à Myrielle Symphonie. Dans la catégorie femme puissante et flippante, elle était clairement dans le haut du panier, avec mamie Molly, tata Ginny, sa mère et sa grand-maman sous sa forme de furie (clairement l’un des moments les plus traumatisants de sa jeune vie).
Maintenant que Victoire avait appris le terrible événement, elle était évidemment déterminée à faire quelque chose. Le quoi restait exactement à définir, et vu que McGowqn était là, autant qu’ils se décident ensemble. Vic était une fille d’action, l’avait toujours été. Elle laissait la réflexion aux Serdaigles, elle, elle devait bouger. Aussi, proposa-t-elle au Serpentard d’utiliser la Carte du Maraudeur pour échapper à toute surveillance. Elle lui adressa un regard intrigué lorsqu’il prononça son prénom avec son accent écossais j’ai vaguement envie d’entendre Thomas parler français maintenant car il l’appelait généralement par son nom de famille. « Ils peuvent pas te foutre un garde du corps dans ta salle commune ou ton dortoir. Ou même dans la cabine des toilettes. Il y a forcément un moment où tu te retrouveras tout seul, assura-t-elle. Je peux me procurer la cape d’invisibilité du grand-père de mon cousin. Ou sinon, il y a le sort qu’on a appris cet été au Ministère, mais avec la cape, on est sûr qu’on tiendra plus de dix minutes. » Car la technique super utile qu’ils avaient apprise en août possédait ses limites, et demandait, en plus, une grande concentration.
Quand Jensen se mit à jurer, Victoire haussa les sourcils, un brin amusée, elle devait bien l’avouer. Contrairement à elle, le garçon n’était pas connu pour balancer des gros mots toutes les cinq secondes, même si Vic les prononçait en Français et qu’ainsi, peu de monde au château ne savait ce qu’elle voulait dire. Néanmoins, elle avait tendance à penser qu’à force, la plupart de ses camarades connaissait les jurons et insultes français. « Tu pouvais pas savoir. Personne ne pouvait savoir. Poudlard est censé être une école sécurisée », tenta-t-elle de nouveau pour réconforter McGowan. Pourtant, entre les anecdotes que racontait tonton Ron et les propres événements qu’elle avait vécu depuis son entrée à Poudlard, Victoire aurait dû savoir que la légende des fameuses protections de l’école de sorcellerie dépassait la réalité. « Les Mangemorts avaient réussi à entrer, à l’époque où mes oncles et mes tantes étaient scolarisés. Mais ils avaient une taupe dans l’école. » Ce qui ne devait pas forcément être exclu aujourd’hui. A sa connaissance, personne n’avait réellement capté comment MS avait bien pu s’approprier le château deux ans auparavant.
« Tu pouvais pas la garder à ton manoir Jensen. Et puis t’en sais rien, peut-être que Nathan aurait aussi réussi à pénétrer chez tes parents et à enlever Viska. » Son amie s’était sentie en sécurité là bas mais Victoire n’en démordait pas : c’était davantage dû à la présence constante de McGowan à ses côtés plutôt qu’aux protections qui entouraient le domaine du président sorcier du Magenmagot. Elle fronça les sourcils en entendant la voix du vert et argent se casser. C’était la première fois qu’elle le voyait aussi touché par quoique ce soit. Il était réellement, profondément, attaché à Viska. Victoire et Jensen se détestaient peut être, mais ils partageaient au moins ça : l’amour qu’ils portaient à Viska. « Oui. Dans les grandes lignes. J’suis pas une grande spécialiste des Sangs-Purs comme toi, mais toute cette histoire me rappelle les mariages arrangés qui pouvaient avoir lieu entre cousins, juste pour préserver la pureté de la ligne. » Les Weasley étaient un peu différents. Même si la famille avait longtemps été de sang-pure, et liée à de grandes lignées comme celle des Black tout comme Teddy d’ailleurs, ils avaient aussi été durant de nombreuses années considérés comme des traîtres à leur sang. Et puis, ils n’étaient pas vraiment traditionalistes alors forcément, ces histoires de malédictions et de pactes de sang, Victoire ne les connaissait qu’à travers ce que lui avait rapporté Viska. Frissonnant à l’idée que cette dernière subisse un quelconque assaut incestueux de la part de son père biologique, elle se rapprocha imperceptiblement de Jensen. « Tu crois que... ? » Elle n’arriva même pas à le dire. Sa voix s’éteignit avant. C’était bien trop horrible pour être formulé. Pourtant, c’était peut-être ce que subissait en ce moment même la blonde.
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Dernière édition par Victoire Weasley le Mer 10 Fév - 2:10, édité 2 fois
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Ξ Sujet: Re: Thème • PV • Enemies to... F*ck it, I need you, ok? Sam 5 Déc - 21:53
Jensen ne comprenait pas vraiment ce que la blonde attendait de lui. Il ne savait absolument rien, sans quoi, il ne serait probablement pas là, à chercher un quelconque soutien, même si cela le tuait de l’avouer, chez la capitaine des rouge et or. Il aurait pu, peut-être, aller voir Alexandre. Après tout, ils se connaissaient depuis tellement d’années, et maintenant que Jensen sortait avec Viska, il aurait été tout naturel qu’il cherche du soutien du côté de la famille de la vipère, et pourtant, il n’avait pas été le voir. Il avait été trouver la seule personne pour laquelle il n’aurait jamais cru se sentir en besoin. Et franchement, en plus de la disparition de Viska, cela le tuait. Alors qu’elle s’enrageait du peu d’informations qu’il détenait -qu’elle se rassure, il n’était pas plus ravi qu’elle de ne savoir absolument rien sur cette sordide affaire, mais Viska avait disparu depuis quelques heures seulement, il était sans doute bien trop tôt pour communiquer quoi que ce soit- Jensen leva les yeux au ciel, blasé par les questions, qu’il jugeait complètement idiotes, de la rouge et or. S’il avait su quelque chose, il lui aurait déjà dit, non ? Ça ne servait à rien de faire des cachotteries, surtout maintenant ! « Non Weasley, elle ne m’a rien dit de plus. Je ne sais absolument rien, désolé pour ta curiosité maladive. Crois-moi, ça me fait bien plus chier que toi. » Après tout, Viska était sa petite amie à lui, pas à Weasley. Certes, elle était sa meilleure amie, mais ce n’était pas vraiment pareil. Il comprenait tout à fait qu’elle soit tout aussi énervée que lui, mais s’énerver après lui ne servait strictement à rien. A part l’énerver lui, encore un peu plus et risquer qu’il ne quitte la Grande Salle sans crier gare, dans un accès de colère.
Malgré tout, Victoire semblait tout de même pleine de ressources. Elle lui parla tout d’abord de la carte de son oncle ou de son grand-père ou un truc dans le genre, qui montrait toutes les personnes dans le château, et voilà que maintenant, elle lui parlait d’une cape d’invisibilité… Il devait bien avouer que cette seconde option le tentait bien plus. Encore que, les deux ensemble n’étaient probablement pas une mauvaise idée. Mais est-ce qu’ils auraient le temps de sortir de l’école et de trouver -ou du moins essayer de trouver- Viska, avant qu’on ne leur tombe dessus ? Aucun d’eux n’avait son permis de transplanage. Pire encore, ils n’avaient même pas l’âge requis pour commencer les cours, donc ils n’iraient sûrement pas loin, à moins de prendre leurs balais. Mais pareil, pour aller où ? « C’est bien beau toutes tes options, mais une fois dehors, on fait quoi ? On ne sait pas où elle est, où il l’a emmenée. On ne sait même pas s’ils sont toujours au Royaume-Uni ! » Enfin, il se doutait qu’il n’avait sûrement pas transplané, parce que cela aurait voulu utiliser la magie et donc laisser une trace de sa présence. Mais qui sait, peut-être que dans un accès de folie ? En plus de cela, comme Viska s’était littéralement volatilisée, ce qui s’approchait fortement aux capacités d’un portoloin, elle pouvait être n’importe où. Vraiment n’importe où. Et Jensen ne voyait absolument pas où chercher. Il avait bien eu la brève idée de l’école américaine d’Ilvermorny, mais Magicis Sacra avait perdu l’école l’an passé, donc ils n’y serait probablement pas.
Quand la capitaine des Gryffondor tenta de le rassurer -vraiment, est-ce que cela était réellement en train d’arriver ?-, Jensen se passa la main sur le visage puis dans les cheveux. Il ne savait pas quoi penser, il ne savait plus quoi penser. Il aurait du s’en douter, se dire que jamais Nathan n’aurait pu laisser la fille qu’il avait « créer » pour ses sombres desseins lui échapper comme cela. Tout avait été bien trop facile après tout. Viska était partie à l’aube de chez ses parents, était arrivée tard le soir chez Jensen, et avait traversé l’Ecosse. Il aurait eu tout le temps de la kidnapper, et pourtant, il avait attendu jusqu’à aujourd’hui. Pourquoi ? Jensen n’en savait absolument rien. Toujours était-il que la colère qu’il ressentait le ravageait. « Tu ne crois quand même pas qu’il y a une taupe de MS ici ? » Mais en même temps… C’était fortement possible, non ? Après tout, l’organisation était secrète, peut-être que des professeurs en faisaient partie, voire même des élèves ? Jensen ne connaissait rien de Magicis Sacra, peut-être que leurs membres étaient même plus jeunes que Jensen ? Pouvait-il faire ne serait-ce qu’un minimum confiance à n’importe qui, désormais ? Coucou Karen.
Alors que Victoire lui disait qu’il ne pouvait pas la garder chez lui, Jensen planta ses yeux bleu acier sur la jeune fille. « Et pourquoi pas ? On aurait pu faire les cours par correspondance, ça se fait ! » Et ils auraient forcément été plus à l’abris qu’ici, clairement. Ils avaient à peine remis un pied dans l’école que la jeune femme s’était sentie épiée, jour et nuit, alors qu’elle n’avait rien ressenti de tout cela chez lui. Force était de constater que le Ministère et son père protégeaient bien plus le manoir que l’école ne protégeait l’endroit où des centaines d’élèves étaient logés, nourris, blanchis et éduqués. Alors que la blonde lui parlait des tendances incestueuses des mariages arrangés des Sang-Purs datant d’un autre âge, Jensen fronça les sourcils. « Ça n’a rien à voir. C’est sa fille, Victoire, pas sa cousine. » La colère dans sa voix grondait, et l’on sentait bien que la situation lui échappait. Il savait ce que voulait Nathan de Viska. Et s’il savait que Viska ne voulait absolument pas ça, il n’en n’était pour autant pas rassuré. « J’en sais rien, c’est possible… Il est complètement taré. » Il savait que Viska ne se laisserait pas faire, mais il n’était sûr de rien. Son père était plus vieux, plus puissant, plus fort. S’il avait envie de faire de sa fille son esclave, il trouverait probablement le moyen de le faire. Rien qu’à y penser, Jensen sentit sa tête tourner, une nausée pointer et s’accrocha, un peu malgré lui, à Victoire, devant lui, les yeux toujours rivés sur le bout de sa baguette, qui crépita et lança des étincelles rouges. « Il faut qu’on la retrouve. » souffla-t-il, plus pour lui que pour la demi-vélane.
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Victoire Weasley
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Ξ Sujet: Re: Thème • PV • Enemies to... F*ck it, I need you, ok? Dim 6 Déc - 17:40
Pour une fois, lors de l’une de leurs discussions (si on pouvait vraiment qualifier leurs échanges houleux de discussions), Victoire n’était pas énervée contre McGowan. Elle lui avait peut-être lancé quelques petites piques, mais rien qui sortait de l’ordinaire. Et du moment où le prénom de Viska sortit de sa bouche et qu’il lui apprit la terrible nouvelle de son enlèvement, Victoire ne pensa plus qu’à sa meilleure amie, actuellement aux mains d’un sociopathe et assassin, et que de manière tout à fait intolérable, les adultes comptaient sur eux pour rester sages et tranquilles, et leur demandait de ne surtout pas faire de vagues. Qu’ils aillent tous se faire foutre ! Viska avait été kidnappée, et il était absolument hors de question qu’elle n’assiste aux cours et qu’elle s’adonne à ses activités habituelles comme si rien ne s’était produit. « Pas la peine de monter sur tes grands hippogriffes, McGowan, je suis juste soûlée que McGo ou ton frère et ta sœur t’aient rien dit de plus ! Ils ont pas le droit de larguer cette bombe sans donner plus d’informations ! Surtout s’ils espèrent vraiment qu’on ne cherche pas à agir de notre côté ! Quelle bande d’abrutis !! », fustigea Victoire. Elle était très agitée et remontée, ce qui ne signifiait généralement rien de bon pour les tympans des élèves de Poudlard. Si elle avait été à cent pourcent Vélane, nul doute que son apparence serait désormais celle d’un oiseau aux ailes couvertes d’écaille et qu’elle jetterait des poignées de flamme sur la directrice de l’école pour obtenir des réponses mais heureusement, elle n’est qu’à un huitième Vélane. Malgré sa colère, Victoire évita de s’insurger lorsque McGowan affirma qu’il était bien plus embêté dans cette histoire qu’elle. Ce n’était pas parce qu’il sortait avec Viska et qu’il couchait avec elle dans chaque recoin du château qu’il était forcément celui qui tenait le plus à elle cette manie de se monter compétitif pour tout, c’est n’importe quoi.
Mais McGowan était venu vers elle pour qu’ils agissent ensemble, pas pour qu’il assiste à l’une de ses crises en se contentant de l’observer les bras ballants. Ils devaient trouver un plan car ils ne pouvaient pas juste rester sans rien faire. L’attente, l’angoisse au ventre, d’avoir des nouvelles des Aurors allaient les tuer à petit feux tous les deux. Visiblement, McGowan attendait qu’elle propose toutes les options possibles (qu’est-ce qu’il aurait bien foutu sans elle franchement ? ce type était un incapable) et après exposé, il ne semblait toujours pas satisfaitt’es dur en affaires Jensou. Ses doutes étaient compréhensibles néanmoins aussi Victoire tenta de garder un ton posé : « Je sais écoutes. Je sais qu’on a que quinze ans, que le père biologique de Viska est un sociopathe surentrainé et qu’on a probablement aucune chance de les retrouver. Mais si on essaye même pas…Si on se contente de rester ici sans même tenter de faire quelque chose…Qu’est-ce que ça fait de nous hein ? Si c’était moi, si c’était toi, Viska se décarcasserait pour agir. » Elle en était sure. Oui, elle le savait. Ce n’était pas pour rien que la Serpentard était sa plus proche amie au château, elles possédaient le même tempérament. Le même désir d’action. Alors oui, Victoire préférait tout tenter, et se retrouver en retenue pendant des semaines si les professeurs la choppait, même recevoir une Beuglante de mamie Molly lorsqu’elle apprendrait sa tentative de fuite, peu importe, au moins pourrait-elle se réconforter dans l’idée qu’elle avait essayé.
Le kidnapping de Viska en pleine matinée, alors que les couloirs grouillaient encore d’élèves, restait une énigme. La Vipère aurait pu disparaître littéralement à n’importe quel moment, ce n’était pas la première fois qu’elle se retrouvait seule alors pourquoi aujourd’hui ? Pourquoi attendre qu’elle soit dans les murs de Poudlard, pourquoi attendre la mi-février, presque deux mois après la réapparition de Nathan ? L’ancien Mangemort avait aidé, cela paraissait assez évident. « C’est possible. C’est genre une organisation centenaire, ils ont des pions partout. Et même les mangemorts avaient des taupes, alors pourquoi pas Magicis Sacra ? » D’autant que MS n’adoptait pas le même mode d’action que Voldemort et ses sbires, ils n’utilisaient pas les Sortilèges Impardonnables et préférer tenter de convaincre que de recourir à la violence. Sans doute que de nombreux Sangs-Purs se retrouvaient dans leur mode de pensée. Même McGowan avait semblé les supporter pendant un moment.
Victoire trouvait l’idée de garder Viska enfermée dans le manoir McGowan tout à fait stupidec’est dit sans méchanceté Jensou. Elle doutait très sincèrement que Viska se serait contenté de la jouer petite poupée fragile qui reste sagement à la maison auprès de son homme. En plus, ses amis, Sterne et tout le reste lui auraient probablement manqué. Et Myrielle n’aurait peut-être pas été contente de savoir sa nièce chérie chez les McGowan sans qu’elle ne soit là à ses côtés pour la protéger. Pourtant, désireuse de ne pas déclencher un conflit inutile qui est cette personne ?, Victoire préféra souligner : « Je sais que ton père est le Président-Sorcier du Magenmagot, Jensen, mais tu ne peux pas être sûr que Nathan n’aurait pas réussi à écarter les défenses de votre maison et à y pénétrer. » C’était facile à dire, et bien trop difficile à appliquer, mais il fallait essayer de ne pas s’appesantir sur ce qui aurait pu se passer si Viska était restée à Lairg au lieu de retourner à Poudlard. Avec des si, on pourrait voler sans balais.
Concernant les tendances incestueuses qui pouvaient exister dans les familles de Sangs-Purs, Victoire trouvait décidément McGowan bien naïfque des compliments pour toi Jensou, j’espère que t’es content. Entre une cousine et une fille, Victoire trouvait la limite facile à franchir et au vu de ce qu’elle savait sur Symphonie, elle n’était pas certaine que dans son cerveau malade, il voyait vraiment Viska comme sa fille. Mais la colère qui couvait dans la voix du brun incitait plutôt, et pour une fois, Vic à ne pas en rajouter. Elle était aussi furieuse que lui mais se hurler dessus n’allait guère faire avancer les choses. « C’est un sociopathe. On sait à peine de quoi il est capable », approuva la lionne en frissonnant de tout son petit corps. Malgré tout, elle se laissait moins envahir par sa tristesse et sa peur que Jensen ce faible, car sa rage avait pris le contrôle. Sentant la présence écrasante du jeune homme au plus près d’elle, elle leva un regard surpris vers son visage blême t’as pas intérêt à me vomir dessus Jensou, sinon les poignées de flammes sont pour toi. « On va la retrouver, affirma-t-elle avec toute l’assurance qu’elle possédait –beaucoup donc. Viens, on va aller trouver mon cousin pour récupérer la carte et la cape. Et après, on verra. Ça sert peut-être à rien de s’aventurer dehors alors qu’on a pas d’indices sur sa localisation, mais ça sert encore plus à rien de rester ici sans rien faire. » Hésitante au vu de leurs rapports tumultueux, Victoire posa une main réconfortante sur l’épaule de son pire ennemi et la tapota maladroitement avant de lui faire désigner d’un geste de la tête les portes de la Grande Salle pour lui signifier qu’il fallait qu’ils bougent. Si on lui avait dit ce matin qu’elle louperait son déjeuner pour réconforter Jensen McGowan et qu’elle passerait du temps avec lui, jamais elle n’y aurait cru !
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Ξ Sujet: Re: Thème • PV • Enemies to... F*ck it, I need you, ok? Dim 6 Déc - 23:51
Si Victoire était en colère après les adultes, qu’elle se rassure, Jensen n’était pas en reste. Cela étant, il était hors de question qu’il laisse la blonde critiquer sa famille. Lui en avait le droit, il s’agissait de fratrie, il pouvait pester autant qu’il le voulait. Victoire? Hors de question. Qu’elle râle après McGonagall, il s’en fichait comme de sa première couche-culotte. « Attention Weasley, c’est de ma famille que tu parles là. » gronda-t-il, les dents et les poings serrés. Elle se croyait peut-être plus maligne que les adultes, mais en attendant, ils étaient sans doute plus à même, malheureusement, de venir à bout de Nathan. Et ils partageaient ce qu’ils savaient, ce qu’ils pouvaient. Jensen était sur les nerfs, dire le contraire aurait été un pur mensonge, mais sa famille restait sa famille.
Le capitaine des Serpentard savait bien que Viska aurait fait tout ce qui aurait été en son pouvoir pour lui venir en aide s’il avait été enlevé. Et il n’avait pas envie de la décevoir, pas envie de passer pour le clampin de service pas foutu de se bouger pour sa copine, loin de là, et il était clairement déterminé à faire quelque chose. Mais il ne savait pas quoi, et c’était bien là le problème. « Je n’ai jamais dit qu’il ne fallait rien tenter. Tu crois que je serais venu te voir sinon ?! » Mais clairement, il était plus que dépassé par les événements. Si on lui avait dit, en se levant ce matin que sa copine aurait disparu d’ici le déjeuner, il n’y aurait jamais cru. En même temps, qui l’aurait ? Poudlard était censé être l’endroit le plus secure du pays, devant même le Ministère de la Magie. Et pourtant, le résultat restait le même : Viska n’était plus là, son père l’ avait eue et Merlin savait ce qu’il était déjà en train de lui faire endurer.
Viska avait tout simplement « disparu ». C’était le mot que la directrice de l’école de sorcellerie avait dit à Jensen. Elle avait disparue alors qu’elle devait aller son cours de divination, et, alors qu’elle n’était jamais arrivée à destination, les esprits s’étaient échauffés. Viska pouvait sécher, ce n’était pas exclu. Mais force était de constater que la jeune sorcière n’était plus dans l’enceinte de l’école. Jensen ne savait pas vraiment ce qui avait pu assurer aux professeurs que l’écossaise avait été enlevée, mais toujours est-il que le résultat était là. Viska avait disparue, avait été enlevée et probablement que son tare de père avait été aidé par Magicis Sacra. Après tout, ils étaient les seuls à avoir accès à une forme de magie hybride qu’ils avaient plus ou moins créé eux-mêmes. « Je suppose que c’est possible oui. Je crois que Candys avait émis l’hypothèse d’une infiltration au Ministère l’an passé... » Mais de là à imaginer qu’ils avaient aussi infiltré l’école de magie... Par Merlin, étaient-ils réellement partout ?
Jensen fronça les sourcils quand la blonde lui parla de son père et de sa position au Ministère de la Magie. Certes, le capitaine des verts et argents ne se gênait jamais pour rappeler à la populace l’emminence qu’était son géniteur, mais il ne voyait pas vraiment le rapport, là, tout de suite, maintenant. Ce n’était pas parce que son père était le Président Sorcier que Viska s’était sentie à l’aise chez lui. Enfin, si, sans doute vu qu’il était sous la protection constante du Ministère mais quand même ! « Elle était bien chez moi ! Elle n’avait pas la sensation d’être surveillée. Je ne sais pas ce qui a fait qu’elle ai ressentie ça, mais c’est un fait, Victoire. Chez moi, tout allait bien. » Même s’il y avait une quantité phénoménale d’aurors et de membres du Ministère qui allaient et venaient tous les jours. Toujours était-il que Jensen était convaincu, à l’instant T, que cela aurait été la meilleure solution. Elle s’était sentie en sécurité chez lui, il devait bien y avoir une raison. Les quinze milliards de sortilèges qui entouraient la demeure Clarks-McGowan devaient forcément y être pour quelque chose.
Le problème était bien là justement. Nathan Symphonie était un sociopathe de première et Jensen ne pouvait qu’à peine imaginer ce qu’il serait capable de faire à Viska. Ils en avaient discutés avec la blonde durant les vacances d’hiver, mais le capitaine des vert et argent préférait éviter de penser et d’imaginer Viska avec un tisonier chauffé à blanc appliqué sur chaque centimètre de sa peau. L’étrange malaise qui avait pris Jensen de court, le faisant s’accrocher à Victoire alors qu’il n’avait clairement pas l’intention de la toucher dans un premier temps passé, le Serpentard lâcha rapidement la blonde, qui, aussi étrange cela soit-il, sembla vouloir le rassurer. Blanc comme un linge, le jeune homme ne devait pas vraiment faire très peur, même s’il n’avait jamais osé prétendre faire peur à Victoire Weasley, sauf peut-être sur le terrain de Quidditch. Il espérait en tout cas, qu’elle ai raison. Ils devaient retrouver Viska, il savait qu’il n’y survivrait pas sinon. Ne dit-on pas que l’on se rend compte de ce que l’on seulement lorsqu’on l’a perdu? Et bien c’était exactement cela pour Jensen. Oui, il avait eu Viska depuis la fin décembre rien que pour lui, mais il n’avait jamais voulu se poser les vraies questions, celles qui fâchaient, celles qui faisaient froncer les sourcils, et soulever les cœurs. Celles qui faisaient que vous reteniez votre souffle en découvrant la réponse. Parce qu’il avait, quoi, peur ? Peur de quoi? De se découvrir un coeur, qu’il avait si souvent nié avoir? Ahah. Il était beau le fier sang-pur, à ne même pas pouvoir voir en face ce qui était pourtant aussi visiblement que l’église au milieu du village. Alors que Victoire proposait d’aller retrouver son cousin pour récupérer carte magique et cape d’invisibilité, désignant d’un signe de tête l’entrée de là Grande Salle, Jensen reprit quelque peu possession de lui-même. « Vas-y toi, je dois aller voir un truc. On se retrouve plus tard. Salle sur demande, au dîner? » De toute manière, Jensen savait déjà qu’il n’aurait pas plus faim ce soir que ce midi. Les deux élèves sortirent malgré tout ensemble et sans se hurler dessus, pour la première fois depuis cinq ans. Comme quoi, quand la situation le demandait, ils pouvaient se mettre d’accord. Dommage qu’il ai fallu atteindre un tel degré d’angoisse et de peur.
acidbrain
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