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Ξ Sujet: When darkness comes, i'll be your fire [PV] Dim 29 Aoû - 19:25
When darkness comes, i’ll be your fire
Erin + Noé
Our love is like playing with fire (Blackpink)
Plus pour la forme que par conviction, Erin avait suivi sa mère au poste de police et en même temps, il est peu probable qu’Asumi lui ait laissé le choix. Elle avait porté plainte pour agression sexuelle, mais l’homme qui avait pris sa déposition avait été très clair sur les chances qu’elle obtienne une suite : le mieux qu’elle puisse espérer était une interdiction que son ex-photographe l’approche. Le fait qu’elle soit connue et que sa première chanson ait obtenu un grand succès, confirmé par son second single plus romantique, ne changeait rien aux réalités de la société : c’étaient toujours les femmes qu’on suspectait d’être trop aguicheuses et pas les hommes d’être des salauds. Que les tenues qu’elle affichait dans les magazines soient parfois dénudées ne jouait pas en sa faveur. Si elle était dégoûtée par la confirmation de quelque chose qu’elle savait déjà, à savoir qu’avec les pervers c’était face tu perds, pile tu ne gagnes pas, Erin parvenait cependant à conserver son calme. Sa mère était tellement agitée depuis plusieurs heures que par réaction, elle se retrouvait comme contrainte à rester stoïque pour compenser.
Depuis que Louis les avait laissées, rapidement remplacé par le père d’Erin, la métisse était restée relativement silencieuse, se contentant de débiter son histoire pour que le policier la prenne en note, puis de répondre aux questions avec aussi peu de mots que possible. Elle se réfugiait toujours dans le silence lorsqu’elle perdait pieds. À la période la plus sombre de sa dépression, pendant l’invasion de MS à Poudlard, elle était même devenue totalement mutique, ne répondant qu’à Noé lorsqu’il prenait la peine de lui parler – et il n’y avait jamais vu un quelconque signe, ce garçon était vraiment totalement aveugle à cette époque -.
Une fois chez elle, elle avait été au piano dans le salon pendant que ses parents passaient dans la cuisine pour parler d’elle sans qu’elle les entende. Ça avait toujours été ainsi depuis aussi loin qu’elle s’en souvienne : elle restait dans cette pièce, entourée des décorations à l’effigie de la famille royale britannique, lisant, regardant la télévision et plus rarement jouant au piano – Erin n’avait été prise de passion pour la musique que tardivement dans son adolescence – pendant que les adultes discutaient et s’inquiétaient à son sujet. Après avoir joué Stay, elle soupira et consulta son téléphone.
Elle avait échangé quelques messages avec Noé un peu plus tôt dans le but avoué qu’il la rejoigne chez ses parents. Elle lui avait fourni les raisons de cette demande relativement inhabituelle car s’ils se voyaient régulièrement depuis leur sortie de Poudlard, c’était généralement hors du regard de ses parents à elle. Si le tempérament excessivement énergique de sa mère motivait Erin à laisser le blond le plus loin d’elle possible la plupart du temps, la jeune chanteuse cherchait aussi de façon plus globale à être discrète sur sa vie privée. Il ne faisait pas bon ton débuter dans le métier chez les moldus en étant déjà en couple, surtout dans le public qu’elle visait, et chez les sorciers, elle trouvait que sa relation avec Noé avait fait couler assez d’encre comme ça ces dernières années. Elle ne se cachait pas à proprement parler, parce qu’elle trouverait ça immature et que liaison mise à part, elle avait toujours été proche de Noé, mais en dehors de quelques allusions de ci, de là sur Magic Insta ou avec ses copines, elle ne s’affichait pas comme étant en couple.
L’était-elle d’ailleurs ? Malgré les mois qui passaient depuis qu’elle avait quitté Bartley plus ou moins ou totalement pour poursuivre sa relation non-platonique avec son premier amour, Noé et elle ne parlaient jamais de ce qu’ils étaient l’un pour l’autre. Erin ne pouvait pas dire qu’ils ne communiquaient pas pourtant… quand ils ne se voyaient pas, ils s’envoyaient des messages dont certains très mignons en toute objectivité, et ils s’étaient calmés sur les disputes slash réconciliations sur l’oreiller, ne conservant que l’oreiller quand ils le pouvaient quand Tempérance n’était pas en ville donc. Il pouvait encore y avoir de petites échauffourées sur les sujets sensibles même si que Bartley lui fiche la paix depuis le bal avait pas mal apaisé les choses avec Noé. Restait le problème Tempérance mais Erin était une fille trop raisonnable pour imposer sa jalousie aux autres – en plus sa meilleure amie et Noé ne se parlaient littéralement plus depuis l’incident du baiser donc elle n’avait guère de motifs de l’être, jalouse, si ce n’était pour des raisons éculées avec les semaines qui passaient -. Même si une partie d’elle se dépréciait toujours en se comparant à l’ancienne Poufsouffle, elle arrivait à prendre de la distance vis à vis de ça. C’est qu’elle avait des années de pratique désormais !
Sans quitter des yeux son téléphone, elle se laissa tomber du piano au canapé, s’allongeant de tout son long en fixant l’écran qui lui renvoyait l’image du dernier selfie qu’elle avait pris avec Noé pendant l’été. Soupirant, elle fit disparaître l’image d’une pression du pouce et laissa son bras retomber sur sa poitrine tandis que ses paupières se baissaient. Elle se concentra sur le léger murmure des voix de ses parents qui lui parvenait à travers la cloison séparant le salon / salle à manger de la cuisine. Quelques minutes supplémentaires passèrent et Erin sursauta quand la sonnerie de l’entrée retentit. « J’y vais ! » Bondissant sur ses pieds avec plus d’entrain en quelques secondes que sur l’ensemble des dernières heures, elle courut dans l’entrée pour ouvrir la porte et là, raté, c’est pas Noé : déception. « Noé ! »Et bah si en fait ! Ouf! Sautant dans les bras du blond, elle se sentit apaisée un court instant avant que la pointe d’angoisse qu’elle ressentait depuis sa déposition sans réussir à bien la définir ne revienne. Elle cligna des yeux en lâchant Noé dans l’espoir de la chasser mais n’y parvint pas, elle la sentait toujours. Cette impression négative ne la terrassait pas, elle qui était dépressive presque depuis l’enfance se rendait bien compte qu’elle n’était pas assommée comme elle avait parfois pu l’être en d’autres circonstances, mais elle restait quand même. Soulagée cependant que Noé soit arrivé, ce qui mettait au moins un terme à la période d’attente et de flottement dans le salon, elle lui sourit : « Merci d’être venu. On n’est pas rentré depuis très longtemps, les policiers étaient pas mal occupés, on a dû attendre un peu avant qu’ils nous prennent. » Pour ce que ça avait servi, ils auraient tout aussi bien pu expédier et les libérer… mais sûrement que ses parents ne l’auraient pas entendu ainsi !
(c) princessecapricieuse
Noé Montgomery
Parchemins : 1512Âge : 19 ans ✗ 22 mai 1998 Actuellement : Assistant stagiaire dans le cabinet de la sous-secrétaire d'Etat Points : 0
Ξ Sujet: Re: When darkness comes, i'll be your fire [PV] Ven 3 Sep - 22:20
I'll be your fire
Yeah, you say I'm your hero but you are the one that saved me. If I ever lost you, I'd fall to my knees. I can't imagine my life without you, I can't imagine one night without you, if something happened, don't know what I'd do.
Noé & Erin
Noé s’appliquait, depuis qu’il avait intégré le cabinet de la sous-secrétaire d’Etat, à ne surtout jamais évoquer sa vie privée. Il avait bien l’intention qu’on le reconnaisse pour son travail et non pas pour son nom ou pour ses relations –d’autant que l’actuelle secrétaire du directeur de cabinet avait tendance à lâcher des blagues potaches sur l’ensemble des employés du Ministère et il n’avait clairement pas envie de faire partie des anecdotes graveleuses qu’elle racontait au moment du déjeuner à ses amis. Mais la Gazette était passée depuis cette belle résolution et la plume acérée de Rita Skeeter l’avait ciblé. Comme si la Plume Empoisonnée n’avait pas été assez lorsqu’il était encore à Poudlard ! Et même si tout le monde s’accordait à dire que l’épouvantable journaliste, si on pouvait appeler ce qu’elle écrivait du journalisme, ne pouvait être crue, tout le monde parlait tout de même de ses potins et tout le monde, au Ministère, ça englobait un sacré paquets de sorciers. Maintenant, au lieu de lui parler travail on lui demandait qui était l’identité de la petite amie de M. Farrow, et à qui il avait piqué la petite-amie, et ça, c’était seulement les questions des moins curieux. Aussi, quand il eut le malheur de regarder son téléphone pendant une misérable seconde, Patrice, la secrétaire, se jeta quasiment sur lui pour lui demander s’il s’agissait de sa mystérieuse copine connue –question à laquelle Noé avait simplement répondu un « Oui » agacé. Il n’aimait guère Patrice et le message envoyé par Erin n’était vraiment pas rassurant, ce qui augmentait son irritabilité. Il aurait aimé pouvoir téléphoner à Erin, transplaner pour la rejoindre aussitôt, mais il avait du travail, et il ne pouvait pas quitter son poste brutalement. Il allait devoir patienter quelques heures.
Ce n’est donc qu’en soirée que Noé, encore vêtu de sa robe de sorcier aux couleurs du Ministère se rendit chez les Hazzard. Aussitôt la porte ouverte, Erin lui sauta au cou et il se sentit pleinement respirer, inconscient d’avoir en quelque sorte retenu son souffle jusqu’à la revoir. « Bien sûr que je suis là. Comment j’aurais pu ne pas venir ? » Il la serra fort dans ses bras à son tour, éprouvant le besoin irrépressible de la sentir tout contre lui.
Dès la réception de son texto, il avait voulu la rejoindre mais ses obligations professionnelles ne le lui permettraient pas. Il aurait préféré se libérer, car il avait passé son après-midi dans l’angoisse la plus totale, si inquiet pour Erin que même la sous-secrétaire d’Etat avait repéré que quelque chose n’allait pas. En quelques semaines, elle n’avait jamais vu son stagiaire quitter son masque d’impassibilité. Mais c’était Erin dont il s’agissait, il ne pouvait pas ne pas être inquiet. Et c’est en serrant fort son corps entre ses bras musclés comme on le sait, qu’il réalisait à quel point la simple idée qu’elle se retrouve blessée suffisait à ce que son cerveau parte totalement en vrilles. Pendant longtemps, pendant trop longtemps, il avait cru que leur nouvelle relation aurait un terme, qu’ils ne pourraient continuer cette position d’amants bien longtemps, que c’était conditionné à Poudlard, et puis elle lui avait envoyé un message après le bal et il lui avait répondu et ils s’étaient vu et ils avaient de nouveau fait l’amour et plus le temps passait et plus il se rendait compte qu’il ne pourrait plus se passer de ces moments d’intimité qu’ils partageaient. Il n’y avait pas de date d’expiration à cette histoire qui avait fini par s’écrire, cette histoire dont ils avaient pourtant cru tous les deux, si fort, qu’elle ne s’écrirait jamais. Et il avait été si aveugle, pendant si longtemps, sur ses sentiments à elle, sur ses sentiments à lui, sur tout. Il avait refusé de mettre un nom sur leur relation, refusé d’officialiser, pour éviter de se casser la gueule. Persuadé que dire quelque chose menacerait l’équilibre précaire qu’ils avaient réussi à bâtir. Lui qui s’était montré si formel avec Dahlia n’osait pas parler de couple. Lui qui pouvait se montrer aussi romantique que sa sœur Candys hein on sait tous que Chichi n’est pas romantique pour un sou ne lui avait encore rien révélé de ses sentiments -et ce n’était pas le surnom mignon dont il avait fini par l’affubler qui suffisait, contrairement à ce qu’il se disait.
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Ξ Sujet: Re: When darkness comes, i'll be your fire [PV] Mar 14 Sep - 18:42
Erin + Noé
Comme Tempérance et Noé, Erin avait été mortifiée par l’article de la Gazette, mais son nom à elle n’avait pas été explicitement cité – bien qu’elle supposât avec lucidité que peu de monde ignorait son lien avec Noé puisqu’ils avaient été au bal du Ministère ensemble -. En réalité seuls deux des garçons, Julian et Noé, avaient été cités via leurs noms de famille. Erin supposait que c’était un moindre mal, dans la mesure où toutes ces histoires avaient déjà fait des ravages à Poudlard : est-ce qu’un jour sa vie sentimentale arrêterait d’alimenter les ragots ? Si le métier qu’elle s’était choisi tendait vers une réponse négative, Erin était décidée à ne plus rien avoir de croustillant à fournir aux rumeurs. Noé et elle ne pouvaient décemment pas être en permanence au cœur des drames ! Et puis, ils étaient adultes maintenant, c’était l’âge de raison, tout ça… Il était sûr que ce serait plus simple si elle était capable de répondre clairement à la question « tu as un copain ? » et tous ses dérivés, mais même sans formaliser sa relation avec Noé – parce qu’elle attendait que lui le fasse remarquez -, Erin avait l’impression qu’ils tendaient vers du mieux. Elle, en tout cas, se sentait plus apaisée maintenant qu’ils n’étaient plus à Poudlard et qu’ils avaient pris leur marque. Bien que leurs moments à deux soient plus rares que lorsqu’ils étaient tous les deux en internat, quand ils étaient ensemble c’était du temps uniquement consacré à eux, ils pouvaient traîner des heures entières dans les bras l’un de l’autre parce que c’était leur moment. Il fallait toujours arriver à la fin de la soirée, ou au matin suivant, et se séparer parfois pour plusieurs jours quand leur emploi du temps débordait, mais au moins profitaient-ils vraiment des heures qu’ils s’accordaient ensemble. De plus, Erin avait assez rapidement compris qu’elle se tolérait assez bien de l’absence de Noé tant qu’elle était occupée – et les derniers mois n’avaient pas manqué d’être chargé de son côté aussi avec la sortie de ses deux singles, de son album et les nombreuses photos qu’elle faisait pour des publicités ou des magazines de mode ! - et qu’elle pouvait lui envoyer des messages (auquel il répondait toujours, point important).
Et en dépit du flou persistant dans leur relation, il avait été assez naturel pour elle de lui demander de venir après les événements de la journée. C’était à son cousin Louis qu’elle avait réclamé qu’il vienne toute affaire cessante mais c’était d’une part parce que l’ex Gryffondor était plus installé dans son travail après plus d’un an là-bas que Noé, et d’autre part parce qu’elle n’avait pas eu à trop y réfléchir, habituée à appeler le jeune homme à son secours depuis l’enfance. Concernant Noé, elle s’était sagement contenté de lui demander de venir après, quand il aurait terminé au Ministère, elle lui avait même dit de prendre son temps : après tout, elle ne risquait rien. Elle n’avait été seule à aucun moment depuis son agression, le salon ne comptait pas vraiment, ses parents étaient dans la pièce juste à côté ! Et puis, il y avait des choses qu’elle n’oserait pas se permettre avec Noé, pas sans une réelle urgence que personne d’autre ne puisse gérer en dehors de lui… et aucun exemple ne lui venait à l’esprit en la matière.
Mais si le prévenir allait de soi, elle avait été rassurée de savoir qu’il viendrait. Après tout, il aurait pu avoir mieux à faire, ou bien ne pas se sentir très à l’aise de passer du temps à proximité de ses parents à elle… Elle était contente qu’il n’en soit rien car elle se sentit brièvement mais sincèrement mieux une fois dans ses bras. Avant de lui répondre, elle s’y blottit d’ailleurs : il faudrait bien qu’ils quittent l’entrée à un moment ou à un autre mais comme la maison de ses parents était isolée, ils pouvaient tout aussi bien rester là quelques minutes. « Hum… je ne sais pas, tu aurais pu avoir une obligation ailleurs vu que nous n’avions pas rendez-vous aujourd’hui… mais je suis contente que ce ne soit pas le cas. Je me sens un peu… tendue… et l’idée de rester seule avec mes parents ne me rassurait pas vraiment. » Le père et la mère d’Erin étaient des modèles de bienveillance et de compréhension, la Serpentard n’aurait pu rêver meilleurs parents ! Ils étaient toutefois assez stressés la concernant ce qui pouvait être, la métisse le savait d’expérience, très contagieux. Or, après une journée aussi éprouvante nerveusement, elle avait plutôt besoin d’un peu de calme et de réconfort. Elle espérait que ses parents seraient aussi sensibles qu’elle aux ondes flegmatiques de Noé peu probable mais l’amour rend aveugle et aussi qu’ils ne poseraient aucune question dont son amant et elle n’avaient pas les réponses. « Ne fais pas trop attention à ma mère d’ailleurs, elle est un peu survoltée… plus que d’habitude je veux dire. » Était-ce étonnant ? Non. Asumi Lee-Hazzard était ce genre de femme qui faisait du bruit et laissait une forte impression. Erin avait beau lui ressembler physiquement, elle ne tenait pas du tout d’elle pour le caractère, étant plutôt comme son père, plus posé et réservé que sa femme faut dire que deux comme elle dans un couple ça n’irait pas.
Se détachant de Noé, elle glissa sa main dans la sienne et lui fit signe de la suivre. « Maman, Papa, on va dans ma chambre ! » cria-t-elle à l’intention de ses parents avant de se tourner vers le blond : « Tu n’as pas dîné déjà ? Ils sont en train de préparer le repas dans la cuisine. » Et de disserter sur s’il fallait appeler son psy ou pas, mais était-il utile de le préciser ? Probablement pas. Elle guida ensuite l’ex Serpentard dans les escaliers qui dominaient de toute leur hauteur l’entrée et le conduisit jusqu’à sa chambre. Contrairement à celle qu’elle occupait au loft qui était dans des tons crème/beige malgré quelques touches plus pastel, celle-ci était entièrement rose et blanche, avec énormément de dentelle et de peluches partout. La chambre qu’elle conservait chez ses parents correspondaient aux goûts d’Erin quand elle avait dix/onze ans, à l’époque elle ne portait que des robes pleines de fanfreluches et pour être parfaitement honnête avec elle-même, elle avait adoré ça. Sur la commode, près de la fenêtre, des photos témoignaient du passage des ans. Il y avait celles de tous les bals auquel elle s’était rendu avec Noé, celui du Ministère inclus, mais aussi ceux où elle avait été avec d’autres que lui, sauf celui avec Bartley – la photo était dans un tiroir et elle ne pouvait que se féliciter de cette présence d’esprit là qu’elle invitait Noé à entrer dans son ancien repaire ! -. Il y avait des clichés plus divers, avec ses meilleures amies, ou des représentations de Sterne…
« Assieds-toi. » lui dit-elle après lui avoir laissé un temps d’adaptation pour tout ce rose tout en lui désignant une causeuse proche de la petite bibliothèque contenant divers romans. Elle prit place ensuite sur ses genoux et elle l’embrassa sans attendre, ce qu’elle n’avait pas fait dans l’entrée par un restant de timidité, ses parents pouvant débarquer à tout moment pour les rejoindre. Là, elle savait qu’ils ne viendraient pas sans se faire annoncer, donc elle pouvait enfin poser ses lèvres sur celles de Noé. Erin avait bien conscience que c’était un peu vain de croire qu’un baiser pouvait en effacer un autre mais à tout prendre cela aurait au moins le mérite de lui apporter un peu de chaleur. Le stress de cette journée l’avait glacée.
Ensuite, elle se serra un peu plus contre lui, sa tête nichée dans son cou tandis qu’une main restait posée sur son autre épaule, ses doigts pressant le tissu comme si elle ressentait le besoin de s'y accrocher... et elle fit ce qu’elle ne s’était pas autorisée à faire du reste de la journée : elle pleura.
(c) princessecapricieuse
Noé Montgomery
Parchemins : 1512Âge : 19 ans ✗ 22 mai 1998 Actuellement : Assistant stagiaire dans le cabinet de la sous-secrétaire d'Etat Points : 0
Ξ Sujet: Re: When darkness comes, i'll be your fire [PV] Sam 13 Nov - 19:35
Noé, lui aussi, se sentit bien mieux une fois le corps d’Erin pressé contre le sien. Il ne s’était pas rendu compte à quel point la chaleur de ses mains dans son dos lui avait manqué, à quel point il avait été inquiet pour elle. Il se dit que le radar de Candys avait dû s’affoler car dès qu’il était intensément perturbé, sa jumelle le ressentait, mais il aurait le temps de la rassurer quand il serait de retour au Manoir, après avoir serré Erin dans ses bras autant qu’il le pouvait. « Je me serais arrangée pour me libérer si j’avais eu une occupation. Erin..j’étais si inquiet pour toi que je n’étais pas pleinement concentré aujourd’hui, jamais j’aurais pu tenir si j’avais dû supporter une soirée sans venir te voir. » Ni ses collègues de travail, d’ailleurs, qui avaient vu son masque d’impassibilité se briser pour la première fois. Noé avait beau être quelqu’un d’ambitieux, carriériste, et d’assumer de vouloir faire passer son travail avant sa vie sociale, il avait tout de même une liste de priorités qui passait avant un service qu’il pouvait rendre à la sous-secrétaire et qui pouvait permettre de bien le faire voir. Sa jumelle, Chiara et Opaline, Erin. Si quelque chose arrivait aux femmes de sa vie, et il ne parlait même pas de sa mère, il pouvait tout envoyer valser. Ce serait la seule raison, d’ailleurs, pour qu’il accomplisse une action aussi irréfléchie.
Il resserra sa prise dans le dos d’Erin et hop une Erin écrasée lorsqu’elle lui avoua qu’elle se sentait tendue. Il aurait aimé pouvoir effacer toute cette tension en quelques caresses et câlins, mais il savait que ça prendrait plus de temps pour qu’elle se sente mieux. « Je suis là maintenant. Tu n’es plus seule avec eux », chuchota-t-il à son oreille avant de déposer des baisers, légers comme une plume dans son cou et dans ses cheveux. Et il avait bien l’intention de rester jusqu’à ce qu’on le chasse de la maison des Hazzard ou qu’Erin le lui demande ! « En même temps, après ce qui s’est passé, c’est assez logique. Mais elle a fait ce qu’elle a pu, et elle a fait ce qu’il fallait. » Erin avait porté plainte contre le photographe pervers (qui ferait mieux de ne jamais croiser la route de Noé s’il tenait un petit peu à ce qu’il avait dans le pantalon), hormis être présent pour elle, il n’y avait pas grand-chose à faire, il en avait bien peur.
Ils se détachèrent finalement, un peu trop tôt selon le cœur de Noé, mais c’était toujours trop tôt, pour rejoindre la chambre d’Erin. « Non. Le dernier repas que j’ai pris ressemblait à un bout de calmar géant et je n’ai pas osé demander aux collègues ce dont il s’agissait réellement », répondit-il, pince sans rire. Traduction : il avait faim. Mais cela n’était guère surprenant, Noé avait très souvent faim, et il avalait de grosses rations, sans pourtant prendre un gramme ça viendra vers trente-trente-cinq ans. Une fois dans la chambre de l’Anglaise, le blond cligna des yeux plusieurs fois. « C’est…très rose », commenta-t-il, amusé, repensant à la première fois qu’il avait vu Erin, les cheveux bruns foncés, engoncée dans une robe rose, le genre de tenues dont sa mère avait affublé Chiara avant que cette dernière ne se rebelle et ne décide de porter des tenues avec moins de fanfreluches –elle était d’accord pour qu’on l’habille mais pas à n’importe quel prix.
Son regard étudia les diverses photos avant qu’il ne s’assoit sur la causeuse, rapidement rejoint par Erin dont il ne sentait qu’à peine le poids sur ses genoux également musclés si vous voulez tout savoir. Dès que les lèvres de la jeune femme se posèrent sur les siennes, Noé répondit au baiser, avec une infinie douceur, une main au creux de ses reins et l’autre caressant ses cheveux. Il ne savait pas quoi dire exactement pour la réconforter, il s’était toujours senti particulièrement maladroit dans ce genre de situation. Ce sentiment ne s’améliora pas lorsque les baisers stoppèrent et qu’Erin fondit en larmes. Noé la serra dans ses bras forts et virils et...oui bon j'arrête tout en continuant ses caresses. « Je suis là, Erin, je suis là, répéta-t-il en boucle car il ne savait honnêtement pas quoi dire d’autrevraiment un zéro ce Nono. Je t’aime, je ne bougerai pas, je ne te lâcherai pas, ok ? » Il avait songé sans doute beaucoup trop de fois au moment idéal pour lui avouer ses sentiments ce garçon est bien trop romantique pour son bien, lui déclarer sa flamme comme elle le méritait, peut-être avec une chanson même s’il ne possédait pas la moitié du quart de son talent j’aime les déclarations en chanson, c’est dit, et finalement, c’était sorti avec un naturel désarmant. Comme l’était finalement toute leur relation.
Erin Hazzard
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Ξ Sujet: Re: When darkness comes, i'll be your fire [PV] Dim 21 Nov - 20:00
Erin + Noé
« J’aurais eu du mal à supporter de ne pas te voir ce soir moi aussi. » Erin admettait que ce n’était pas aussi mature que ce qu’elle se targuait d’être, c’était pourtant vrai : si elle avait réussi à tenir pendant les heures qu’elle avait passé à déposer sa plainte face à des représentants des forces de l’ordre peu concernés, c’était parce qu’elle savait qu’elle verrait Noé après. Si cela n’effaçait pas le choc de l’incident qui avait eu lieu plus tôt dans la journée, la présence de son presque-petit-ami-mais-c’est-pas-officiel notre spécialité à Sam et moi la consolait, elle était la récompense après un moment difficile.
Ses mains serrèrent plus fort le tissu de la robe de sorcier de Noé quand il la pressa contre lui. Elle luttait contre son envie de pleurer parce qu’elle ne voulait pas le faire là, dans l’entrée, où ses parents pourraient la voir. Erin n’avait pas envie de les inquiéter encore plus… Aussi ferma-t-elle les yeux quelques instants, se concentrant sur son étreinte avec Noé et ses légers baisers. Au sujet de ses parents, elle soupira, reposant les yeux sur le blond : « Tu crois ? J’ai eu l’impression que porter plainte n’avait servi strictement à rien... » En pensée, elle nuança : si ça ne faisait pas de bien, ça ne faisait pas de mal non plus, elle y avait juste perdu du temps et encaissé un stress supplémentaire.
Invitant le jeune homme à se rendre à l’étage, elle s’informa de l’état de son estomac – tout en sachant que Noé était capable de manger deux repas en cas de nécessité absolue – et apprit qu’il ne s’était pas nourri correctement. « Tu ne peux pas t’emmener des boîtes repas ? Ce n’est pas bien de ne pas manger suffisamment alors que tu travailles beaucoup. » Quant à ce que préparaient ses parents dans la cuisine tout en dissertant sur son sort… « Ils préparent des spaghettis à la bolognaise, ça devrait te caler. » Surtout que sa mère avait tendance à ne pas lésiner sur les quantités lorsqu’elle était nerveuse. Sa grand-mère se moquait toujours de sa fille en lui disant que c’était son côté eomma coréen – et elle ne disait pas ça comme un compliment -.
Erin grimaça quand Noé commenta la couleur de sa chambre d’enfant. « Hum… Oui. Tu te souviens sûrement d’à quoi je ressemblais quand j’avais onze ans… c’était une autre époque. » Son goût pour le rose (et les teintes pastels en général) n’avait pas changé, mais elle avait appris à mieux le doser. Plus jeune, elle aimait les robes à froufrou, enviant à son amie Candys de les porter mieux qu’elle, raison pour laquelle elle y avait renoncé : sa silhouette ne mettait pas vraiment en valeur les excès de dentelle et de tulle.
Rapidement, les deux amants cessèrent l’étude des lieux pour se blottir l’un contre l’autre, Erin embrassant Noé comme pour se fondre en lui. Ces larmes qu’elle retenait finirent pourtant par sortir et coulèrent le temps que dura les consolations maladroites du jeune homme. Elles cessèrent quasi-instantanément quand il prononça les mots je t’aime car Erin s’était figée. Une goutte solitaire termina de rouler de sa joue à son menton alors qu’elle restait les yeux écarquillés sans savoir quoi dire. Rien à voir avec un quelconque doute sur ses sentiments qui étaient clairs depuis très longtemps, et elle ne doutait pas non plus de ce que lui disait Noé comme quoi, tout arrive, elle ne s’était juste pas attendue à ce que la question de leur relation tombe ce soir-là entre tous.
Elle finit par l’embrasser de nouveau avant de nicher de nouveau sa tête dans son cou pour murmurer : « Moi aussi je t’aime, même si je le dis assez dans mes chansons pour que tu n’aies pas de raison d’en douter. » Elle lui caressa la joue du bout des doigts en le regardant par en dessous avec un petit sourire. « Cette journée restera exceptionnelle à plus d’un titre, tu ne penses pas ? » Avec du mauvais, et du bon… comme quoi, on ne pouvait jamais prévoir en se levant le matin ce qui allait se passer !
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Noé Montgomery
Parchemins : 1512Âge : 19 ans ✗ 22 mai 1998 Actuellement : Assistant stagiaire dans le cabinet de la sous-secrétaire d'Etat Points : 0
Ξ Sujet: Re: When darkness comes, i'll be your fire [PV] Mer 26 Jan - 14:24
L’aveu d’Erin concernant sa présence ce soir rassura profondément Noé, et le conforta dans l’idée qu’il avait eu raison de venir directement après la fin de sa journée. Il avait connu plus éreintant comme journée de travail, même s’il avait eu des dizaines de dossiers à traiter en quelques heures -mais par rapport aux journées qu’il vivait depuis le début de son stage, ce n’était pas grand-chose, en réalité. Il n’avait pas fini excessivement tard, et même si ça avait été le cas, il aurait fait un saut chez les parents d’Erin. Comme il venait de lui dire, il ne pouvait pas supporter d’être loin d’elle ce soir, après une telle mésaventure. Erin avait subi le harcèlement dans son enfance puis sa jeunesse, était dépressive, et maintenant que sa carrière décollait, qu’elle était promise à de grandes choses voilà qu’un photographe abusait d’elle et Mymy avait dit pas de drama ? Cela avait le don d’énerver le pourtant très impassible Noé. Mais comme il ne pouvait rien faire d’autre que montrer à Erin combien il la supportait, combien elle pouvait compter sur lui. Il s’était toujours efforcé d’être là pour elle, à part après le fameux bal de l’Apocalypse où lui laisser de l’espace et du temps était ce dont elle avait le plus besoin à ce moment là. Il n’était pas forcément le meilleur avec les mots, mais il pouvait toujours la prendre dans ses bras et être présent pour elle.
D’après ce qu’Erin lui avait raconté en filigrane, dans ses messages, Noé jugeait que sa mère avait bien agi, avait agi de la seule manière dont il le fallait. Il savait aussi que son cousin Louis, qui travaillait aussi au Ministère de la Magie mais au département des Jeux et Sports magiques, était venu très rapidement après l’agression et avait pu supporter Erin du mieux qu’il pouvait. Noé avait été rassuré de savoir qu’au moins Erin n’avait pas été seule, qu’elle avait été entourée de sa mère, de Louis, puis de son père. Maintenant c’était à son tour de faire de son mieux pour lui remonter le moral, même s’il n’était pas sûr d’être bien doué pour cela. Il s’était toujours débrouillé avec Candys, mais c’est parce qu’il s’agissait de sa sœur jumelle, de la moitié de son âme. Il savait lire en elle mieux qu’il n’avait su décrypter ses propres sentiments. Avec Erin, il s’était surtout senti maladroit et aveugle, leur passé était là pour le prouver. « Je ne suis pas sûr qu’il y aura une suite judiciaire, mais au moins il y aura une trace de son agression. Ce type aura du mal à se faire embaucher pour travailler avec des filles. » Du moins Noé l’espérait. En tant que mâle blanc, et par conséquent privilégié de privilégié, sans compter la renommée et l’argent de sa famille, Noé était tout de même conscient que les plaintes pour agression sexuelle né détruisaient pas des carrières contrairement à ce que certains disent, mais l’influence de la famille d’Erin, en revanche, pouvait faire du mal.
« J’imagine que si. Mais je n’ai pas le temps de me cuisiner des repas le soir et ma mère ne sait préparer que du sucré », répondit-il concernant ses déjeuners, d’un ton sarcastique. Ashaiah Montgomery savait très bien cuisiner autre chose que des gâteaux, merci pour elle, mais Ashaiah Montgomery avait aussi l’air de penser que les jumeaux devaient se débrouiller un peu tout seul sans qu’elle ne joue le rôle d’elfe de maison aux fourneaux pour eux. Cela étant dit, Noé savait très bien que s’il demandait à sa mère de lui préparer ses déjeuners, elle ne refuserait pas. Mais à dix-huit ans, il aurait aimé pouvoir un peu compter sur lui même, au lieu de dépendre complètement sur eux -déjà qu’il habitait au manoir...mais il fallait bien reconnaître que ses journées au Ministère étaient encore plus longues que ce à quoi il s’était préparé et que cuisiner était le cadet de ses soucis. Manger, beaucoup moins, comme le prouva le grognement satisfait de son estomac lorsqu’Erin lui apprit que sa mère avait préparé des pâtes à la bolognaise.
Noé se souvenait parfaitement d’Erin à ses onze ans, et sa chambre était l’illustration parfaite de cette fillette qu’elle avait été. « En effet, une autre époque. Je devais faire la taille de Candys. Elle n’a pas beaucoup grandi depuis, moi si », plaisanta-t-il, le ton joyeux. Noé avait toujours été quelqu’un qui se projetait dans le futur, aussi n’arborait-il pas ses souvenirs avec nostalgie. Il préférait largement profiter de l’instant présent, le fait de sentir sa petite amie blottie tout contre lui, dans l’un de ses moments d’intimité qui lui tenait à cœur. Et au final, n’était-ce pas logique qu’il se décide à prononcer les fameux mots qu’il retenait sans doute depuis trop longtemps alors qu’il avait, comme toujours lors de leurs étreintes, qu’ils étaient seuls au monde ? Il eut un sourire -niais, stupide- lorsqu’elle lui dit à son tour qu’elle l’aimait. Il s’avérait qu’il en avait douté, sourd aux mots d’amour qu’elle prononçait dans ses chansons, son cerveau contrôlant son cœur, préférant se concentrer sur les mots qu’elle lui avait dit, il y a désormais bien longtemps, sur le fait qu’elle n’était plus amoureuse de lui. Aveugle un jour… « J’aurais préféré que tu ne subisses aucune agression, mais au moins, on partage un moment ensemble, et c’est ce qui compte vraiment. » Il déposa de nouveau ses lèvres sur les siennes tout en se faisant la promesse qu’il lui dirait tous les jours je t’aime désormais. Si cela pouvait un peu permettre à toutes ses journées d’être exceptionnelles...si cela lui permettait de sourire, et d’oublier tous ses soucis, oui il le ferait sans réfléchir à deux fois.
Erin Hazzard
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Ξ Sujet: Re: When darkness comes, i'll be your fire [PV] Dim 20 Fév - 11:54
Erin + Noé
Il était une époque où Erin trouvait qu’elle n’avait pas de chance : harcelée pendant l’enfance, elle avait ensuite été manipulée par une organisation maléfique qui avait trafiqué ses pensées et sa mémoire et, enfin, celui qu’elle aimait était de son côté tombé amoureux de sa meilleure amie. De quoi se sentir maudite ! Erin n’était pas dépressive par tempérament – elle avait été une petite fille plutôt énergique et pleine de joie avant ses déboires scolaires -, elle était tombée dans cette maladie à cause de ses traumatismes de jeunesse dont le point culminant avait été l’invasion de MS à Poudlard. Paradoxalement, alors qu’elle était d’une nature sensible et romantique, elle avait mieux géré ses déboires sentimentaux, réussissant à faire bonne figure tout du long si on excepte la fois où elle a hurlé sur Noé mais c’est une autre histoire. C’est qu’il y avait eu une part de contrôle de sa part : elle n’avait rien pu contre les sentiments de Noé ou l’aveuglement de Tempérance, mais elle pouvait décider comment agir elle contrairement au harcèlement où elle avait été dans une position de soumission tout de long – sans même parler de MS où elle avait été littéralement une marionnette entre leurs mains ! - or elle avait choisi de rester digne ou d’essayer. Elle était sortie avec Ted pour donner le change, avait suivi une cure coupée du monde en clinique pendant l’été, s’était lancé dans Magic Mix puis dans sa carrière de musicienne & mannequin pro’…
Et finalement, la situation avec Noé avait fini par s’arranger après une période de dégradation inquiétante durant laquelle ils avaient du mal à se comprendre. Erin ne pensait pas que le fait qu’elle n’ait pas sombré ait une influence quelconque sur ce dénouement – ce serait poussé le bouchon un peu loin même si la distance mise avec Noé à un moment avait probablement eu son utilité dans le cheminement qu’il avait fait dans leur relation – aussi ne cherchait-elle pas à trouver du positif dans une situation qui, ce jour-là, ne l’était pas. Elle sentait seulement que comme lorsqu’elle avait fait comprendre à Noé qu’elle l’aimait en sachant que lui déprimait à cause de Tempérance, elle ne tomberait pas dans les noirceurs de sa dépression parce que j’ai bel et bien dit pas de drama. Déprimer était normal, se lamenter sur le sexisme du show-business aussi, et la métisse n’allait pas s’en priver, néanmoins elle sentait qu’elle était encore maîtresse de la situation : elle pouvait changer de photographe, elle pouvait admettre qu’elle n’était pas responsable des pensées salaces d’un pauvre type, et elle pouvait encore prouver que ce genre d’acte ne pouvait pas la salir. Pas durablement. Parce que contrairement aux pires moments de sa dépression, maintenant elle savait qu’elle avait de la chance : elle avait des parents qui la soutenaient quoi qu’il arrive, y compris dans ses projets musicaux, des amies proches, et son chagrin d’amour était derrière elle maintenant puisqu’elle était en ce moment même dans les bras de Noé.
« Ma mère et ma tante vont massacrer sa réputation, j’espère que Candys passera aussi le mot à son boulot car ils doivent travailler avec des photographes sorciers pour leurs soirées ! » Elle avait écrit à sa meilleure amie un peu plus tôt mais n’avait pas pensé à aller aussi loin dans sa réflexion à ce moment-là. « Je trouve dommage qu’au niveau judiciaire il ne se passe rien… parce que là, ma mère est arrivée, mais on peut imaginer que d’autres filles n’ont pas eu cette chance... » Et ce serait difficile à prouver avec des plaintes classées sans suite. Erin pourrait toujours en parler aux autres mannequins qu’elle croisait en shooting, toutefois elle avait bien remarqué qu’une certaine loi du silence régnait encore quand il était question des pratiques douteuses du milieu de la mode. Ce n’était pas toujours mieux dans celui de la musique, heureusement l’équipe d’Erin était composée de gens qu’elle connaissait avant de bosser avec eux pour la plupart – comme le père de Psychée – donc elle n’avait jamais eu de souci de ce côté-là ! Et, encore une fois, sa mère était présente à chaque étape… Erin trouvait parfois qu’elle l’étouffait mais elle allait sûrement devoir revoir son jugement après tout ça !
« Elle serait ravie d’apprendre que tu dis ça d’elle ! » s’amusa Erin qui savait parfaitement que la mère des jumeaux savait cuisiner autre chose que des gâteaux pour avoir déjà mangé au manoir quand elle allait passer du temps avec Candys à l’époque où elles avaient encore des vacances pour ça ! « Si tu ne manges pas correctement, tu vas m’obliger à prendre des mesures draconiennes : t’apporter une boîte repas moi-même ! Tes collègues adoreraient, j’en suis certaine ! » plaisanta-t-elle (à moitié car elle en était capable pour peu que son emploi du temps le lui permette), elle imaginait très bien l’effet que ça aurait, surtout qu’elle détonerait dans les couloirs du Ministère avec ses tenues de pop star Chiara confirme, le mini-short ça fait vraiment pas sérieux!
Ensuite, ils allèrent dans sa chambre. Comme elle ne l’occupait plus que ponctuellement, elle ne l’avait jamais redécoré et elle était restée telle qu’elle était dans son enfance. Seuls les posters et les photos avaient changé depuis. « C’est vrai ! Encore heureux qu’à un moment tu es arrêté de grandir ! Je ne suis pas petite, moi, et je dois quand même me tordre le cou ! » Erin faisait un peu plus d’un mètre soixante-dix (ça dépendait un peu de qui mesurait) et elle se trouvait bien assez grande mais Noé la dépassait allègrement. C’était d’autant plus drôle que sa jumelle, elle, avait stagné plus vite qu’eux.
La bonne humeur qui s’était installée malgré les circonstances entre eux s’évapora un instant, Erin se permettant de craquer dans l’intimité car cela avait été beaucoup de pression que les dernières heures… et pas le genre de pression qu’elle aimait. Elle se sentit bien mieux au bout de quelques minutes pourtant car Noé lui fit un aveu auquel elle ne s’attendait pas mais qui ne pouvait que lui réchauffer le cœur. Tout avait été compliqué entre eux pendant un moment, elle était contente que ce soit terminé et même que leur relation soit clarifiée – car elle supposait qu’il lui était désormais permis de dire que Noé était son petit ami -. « Oui, et vu nos emplois du temps respectifs, c’est important de continuer à trouver du temps ensemble, tu ne crois pas ? » souffla-t-elle avant de répondre à son baiser. Ils n’eurent cependant guère le temps de s’attarder car la voix de sa mère résonna depuis le rez-de-chaussée pour les appeler ! « Tiens… on dirait qu’on va pouvoir aller remplir ton estomac ! Tu es prêt pour les sourires en coin et les remarques gênantes de ma mère ? » s’amusa Erin tout en quittant les genoux de Noé pour lui tendre la main. Elle savait qu’il était de taille, mais mieux valait le prévenir qu’il n’y échapperait pas, n’est-ce pas ? Car s’il avait déjà vu souvent les parents d’Erin, il n’avait jamais dîner avec eux !
(c) princessecapricieuse
Noé Montgomery
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Ξ Sujet: Re: When darkness comes, i'll be your fire [PV] Jeu 24 Mar - 20:02
Après ce qui s’était passé avec cet immonde photographe (Noé n’était ni quelqu’un de violent, ni quelqu’un d’impulsif, mais s’il avait eu cet homme en face de lui, il aurait eu d’autres soucis que sa précieuse réputation), Noé avait craint de retrouver Erin en petits morceaux. Il savait à quel point elle pouvait se renfermer sur elle-même lorsque quelque chose de traumatique arrivait, et sa dépression n’était jamais très loin, en dépit des médicaments et du fait qu’elle aille tout de même sensiblement mieux ces derniers mois qu’avant. Alors, bien sûr, Erin ne sautait pas de joie au plafond, elle avait souffert, souffrait, et souffrirait sans doute de cette mésaventure, mais elle ne s’était pas effondrée. Noé avait ce sentiment qu’elle réussirait à se relever de cette épreuve, il en était persuadé. En plus, elle ne risquait pas de recroiser ce photographe, elle avait au moins la chance que sa mère avait vu tout de suite les actes de ce pervers et l’avait violemment écarté de sa fille, veillant à ce qu’il ne l’approche plus jamais. « Je ne doute absolument pas que Candys passera le mot à sa patronne et à tous ceux qu’elle connaît ! » Sa jumelle avait été effarée en apprenant ce qui était arrivé à Erin, il avait échangé quelques messages avec elle entre deux cafés et deux tentatives d’échapper à l’interrogatoire de Patrice. Notez qu’il n’il n’aurait même pas eu besoin de textos pour en être sûr, il connaissait assez bien sa sœur pour savoir à l’avance sa réaction. « Oui, heureusement que ta mère était là, dans ce genre de situations le plus difficile c’est d’avoir des témoins, et des preuves. Bien souvent ce genre d’affaires ne donne pas suite car c’est parole contre parole…même là, certains policiers ou juges pourraient croire que ta mère fait cette déclaration uniquement parce que tu es sa fille. » Noé avait élevé entouré de modèles féminins et bisous Chris, il avait parfaitement conscience qu’on n’accordait pas la même importance à la parole d’une femme plutôt que celle d’un home (un homme blanc, de surcroit). Il espérait pour Erin qu’il aurait tort, mais il ne voulait pas non plus lui fournir de faux espoirs.
Noé laissa échapper un rire alors qu’Erin le menaçait de venir lui livrer ses boîtes repas à son travail. Il imaginait parfaitement l’expression de Patrice, qui se dépêcherait de propager l’information dans tout le Ministère, et de l’image de mec qui oublie son repas chez lui et force sa copine à passer lui donner auprès de ses collègues. « Ne t’en fais pas, je ferai en sorte de mieux manger à l’avenir. » Il n’avait pas envie qu’elle se dégage des moments dans son emploi du temps surchargé pour être sure qu’il mange à sa faim, elle avait autre chose à faire même si c’était adorable de sa part de se soucier ainsi de lui c’est parce qu’elle t’aime, abruti.
Même lorsqu’il était jeune genre il est vieux maintenant, Noé avait fait partie des grands de son âge. Puis il avait poussé ensuite, à une vitesse alarmante pour sa mère qui n’en pouvait plus de lui changer ses pantalons tous les quatre matins, sans sembler s’arrêter. Mais finalement, il restait bloqué juste en dessous du mètre quatre-vingt-dix ces derniers mois, ce qui était largement suffisant. « Moi je trouve que tu es grande comme il faut ! » Il l’embrassa. Ils avaient un certain écart de taille, en toute logique, et Noé devait autant se plier qu’Erin se mettre sur la pointe de ses talons pour s’embrasser, mais il n’était pas aussi important qu’avec sa sœur.
Noé passait énormément de temps au Ministère, plus que n’importe quel stagiaire et en même temps, il avait toujours su que sa vie professionnelle ressemblerait à cela. Il avait travaillé pour ça pendant toutes ses années à Poudlard et il n’allait pas de relâcher maintenant qu’il avait atteint son premier but. Il était ambitieux et avait envie de grimper les échelles du département ce qui laissait peu de temps, il est vrai, à sa vie en dehors de son boulot. Mais au moins Erin pouvait comprendre car elle était aussi très occupée. « Carrément », répondit-il simplement. Au vu des dramas qui avaient agité la fin de sa scolarité, Noé ne se jugeait pas hyper bon lorsque cela concernait les relations sentimentales mais il était assez intelligent pour savoir que pour leur couple fonctionne, il fallait tous deux qu’ils passent des moments ensemble entre toutes leurs tâches de boulot.
« Tu sais que peu de choses peuvent me perturber. » Il échangea un regard entendu avec Erin avant de se lever mais avant de lui saisir la main, il déclara : « Je vais aller me changer, ok ? Je reste ici ce soir. » Ce n’était pas une question. Il était absolument hors de question qu’il laisse Erin dormir seule aujourd’hui, et il avait déjà informé ses parents qu’il retrouverait le manoir que le lendemain. De toute façon, ce n’était pas la première fois qu’il restait chez les Hazzard et il avait même quelques affaires de rechange qu’il laissait constamment chez eux –mieux valait être prévoyant.
Erin Hazzard
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Ξ Sujet: Re: When darkness comes, i'll be your fire [PV] Dim 27 Mar - 18:01
Erin + Noé
La jeune chanteuse approuva les paroles de Noé par un simple mouvement affirmatif de la tête, Erin ajouta : « Je pense même pouvoir parier qu’à moins d’une énorme catastrophe d’ici demain, Candys sera la prochaine Montgomery que je verrai après toi. » Si sa meilleure amie n’était pas encore à sa porte, c’était parce qu’elle savait que son jumeau était présent et que si sa présence avait été requise, Noé le lui aurait dit. Quant à Tempérance, c’était aussi la présence du blond qui avait dû la retenir mais pour d’autres raisons. La brouille entre son (presque, plus que quelques minutes) petit ami et sa BFF slash colocataire ne facilitait pas l’organisation quotidienne : lorsqu’elle était au loft, il fallait choisir entre le manoir ou chez les parents d’Erin (où ils dormaient dans la chambre d’amis du rez de chaussée, celle d’Erin n’ayant qu’un lit une place, pas aux bonnes proportions pour accueillir un gabarit comme Noé, ce qui expliquait les considérations précédentes sur la décoration : ils ne venaient presque jamais dans cette pièce honteusement rose). Généralement, ils allaient chez les Montgomery, car pourquoi pas ? Mais si Erin voyait beaucoup sa mère, avec qui elle travaillait, ce n’était pas le cas de son père, alors il était important aussi qu’elle se ménage des moments où il pouvait être présent.
L’organisation, donc, était Tempérance-dépendant. Erin aurait pu essayer d’aplanir les choses, seulement elle comprenait la colère de l’ancienne Poufsouffle : il aurait été malvenu qu’elle la lui reproche, elle-même ayant mis des semaines à décolérer après l’histoire du baiser. Que son histoire avec Noé ait perduré après la fin de leur scolarité et qu’objectivement elle se passe bien ne changeait rien à ce qui s’était passé. Dire à Tempérance de ne pas s’inquiéter pour elle sonnait creux et Erin n’avait plus envie de se disputer avec elle au sujet du jeune homme. Il était autrement plus simple de trouver d’autres endroits pour voir Noé, surtout que Tempérance passait aussi pas mal de temps à Poudlard, travail oblige !
Revenant à la question principale du jour – qui n’était clairement pas « où dormir » -, Erin réfléchit aux paroles de Noé : « Je me demande comment ils peuvent croire ça, je veux dire… quel serait l’intérêt de mentir ? Il n’y a rien à gagner, même pas un buzz, parce que c’est toujours la fille qui est critiquée en cas d’agression sexuelle » Et même si ça n’avait pas été très loin grâce à l’intervention de sa mère, il fallait appeler un chat, un chat, et c’était bien ce qui s’était passé plus tôt dans la journée. Si les journaux l’apprenaient, elle allait en prendre plein la tête, tout le monde se transformant en Chiara juge des bonnes mœurs, critiquant son look à l’unisson comme une bande de loups affamés.
« Vraiment ? Tu sais que je vérifierai hein ? » Pour le comment, c’était encore à réfléchir : au besoin, elle pourrait toujours mettre Candys sur le coup ! En vérité, elle aurait apporté son repas à Noé s’il l’avait fallu, car elle ferait toujours passé la santé du blond avant sa timidité, néanmoins si elle pouvait éviter, elle préférait. Leur relation n’était pas secrète dans le monde sorcier ils auraient voulu qu’ils auraient pas pu, de là à être scrutée des pieds à la tête par les collègues de Noé, ça demeurait un peu différent. Surtout que l’un d’eux en particulier paraissait un peu trop curieux si elle avait bien compris tout ce que le blond lui en avait dit !
« Tu dis ça parce que j’ai pile la bonne taille pour me nicher là » dit-elle ensuite en joignant l’acte à la parole, sa tête venant reposer contre Noé à l’endroit habituel. Elle était juste assez grande pour pouvoir confortablement se blottir contre lui, un peu comme si cela avait toujours été sa place. À cet égard, on notera qu’elle n’était pas loin de le penser, même si elle se gardait bien de dire tout haut des trucs aussi niais elle garde ça pour ses chansons.
En fait de romantisme, ils eurent pourtant leur moment, à la grande surprise d’Erin. Au vu de la naissance de leur relation – qui n’entrait pas vraiment à l’image de ce qu’elle avait pu fantasmer à l’aube de son adolescence, mais comme le reste avait été à la hauteur, elle avait bien pris cette rencontre avec la réalité surtout qu’à treize ans, elle aurait pas pu anticipé ce qu’ils avaient vraiment fait -, elle avait toujours évité de parler de sentiments. Erin avait tellement attendu d’être avec Noé que ça ne lui avait même pas coûté, surtout qu’elle gardait la musique comme moyen d’expression. Elle ne montrait que rarement ses textes à Noé elle garde le souvenir d’une fois où ça s’était pas bien passé, à eux seuls ils constituaient suffisamment d’étalage pour qu’elle ne soit pas frustrée de ne pas le dire directement au principal intéressé. Elle fut pourtant plus qu’heureuse d’avoir l’occasion de partager ses sentiments et, surtout, de savoir que cette fois ils étaient partagés. Bien qu’assez pessimiste en général, elle pensait connaître assez Noé pour savoir qu’il ne serait pas resté avec elle s’il n’y avait pas eu un « vrai » quelque chose, l’entendre la soulagea néanmoins d’un poids qu’elle ignorait porter. Ils étaient enfin un vrai couple ! Ça lui avait pris plus de cinq ans, mais vous savez ce qu’on dit : quand on aime, on ne compte pas !
Sa mère appelant les deux jeunes gens pour qu’ils descendent dîner, Erin quitta l’étreinte de Noé pour lui tendre la main. « Ah oui ? Moi j’y arrive très bien pourtant ! » plaisanta-t-elle en se souvenant de tous ces instants troublés qu’ils avaient eu entre février et juin dernier elle est sympa, elle compte pas le bal. Il lui annonça alors qu’il restait pour la nuit. Cette bonne nouvelle la fit sourire : elle n’avait pas osé le lui demander, cette réserve qui lui était propre l’empêchant toujours de réclamer de l’attention, la même qui avait un peu excusé le fait que Noé n’ait pas remarqué ses sentiments au début et contre laquelle elle luttait quotidiennement dans son travail. Elle commença par l’embrasser pour lui montrer ce qu’elle ressentait à défaut de le dire avec des mots et resta verbalement sur l’aspect pratique : « D’accord, je suppose que tu n’as pas besoin de moi pour retrouver la commode ? » Dans laquelle il laissait quelques affaires au cas où, dans la chambre d’amis qu’ils partageaient parfois. Erin gardait aussi des vêtements, une brosse à dents et un peu de maquillage celui qu’elle peut pas piquer à Candys à cause d’une différence de carnation au Manoir. Ce soir-là prouvait que même si 90 % du temps, c’était inutile, il y avait bien 10 % de chance pour que même des personnes organisées se voient quand ce n’était pas prévu et donc ils prévoyaient l’imprévu, normal.
Laissant Noé en bas des escaliers, prenant la direction de la salle à manger tandis qu’il allait là où il pouvait se changer, elle retrouva ses parents déjà attablés. « Noé arrive, il se change. » expliqua-t-elle alors que sa mère la servait sans lui demander quelle quantité elle voulait. « C’est bien qu’il soit venu, même si tu continues de dire qu’il n’est pas ton petit ami, il est ce qui s’en rapproche le plus » son père de son côté baissa les yeux sur son assiette, jamais très à l’aise sur ce terrain-là. « Ah, tiens, puisque tu en parles, tu peux dire que c’est mon petit ami maintenant. T’es pas obligée d’en faire des tonnes pour autant, mais tu as le droit de le dire. » Elle doutait que son avertissement suffise à tempérer sa mère, mais on ne pourrait pas l’accuser de ne pas avoir essayé ! Quand Noé les rejoignit, elle noya aussitôt le poisson au cas où tout en tendant son assiette à Asumi pour qu’elle ait au moins les mains occupées. « Alors, sinon, au travail ça a été aujourd’hui ? » Mais cette diversion n’y suffit pas : « Laisse-le tranquille avec le travail Erin, il en sort juste. Sinon, il paraît que maintenant j’ai le droit de dire à tout le monde que tu es son petit ami ? » Erin soupira et leva les yeux vers le plafond tandis que son père s’étouffait. Un grand classique chez les Hazzard.
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Noé Montgomery
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Ξ Sujet: Re: When darkness comes, i'll be your fire [PV] Dim 24 Avr - 17:30
Noé était un homme blanc, caucasien, même s’il avait des origines japonaises par sa grand-mère, sa famille était plus qu’aisée, et importante dans le monde sorcier. Il était privilégié de naissance, il en avait conscience. Et c’est justement parce qu’il était privilégié qu’il considérait important de s’éveiller sur des sujets comme la discrimination, le racisme et le sexisme. Même en deux mille dix-sept, le monde restait fortement patriarcal, et à domination masculine et la récente mésaventure traversée par Erin le prouvait. « Je ne sais pas, je ne comprends pas non plus. Certains disent que des accusations de violence ou d’agression sexuelle détruisent une carrière, mais j’ai plutôt l’impression que ce sont les femmes qui payent les pots cassés et qu’on humilie. » C’était le cas dans le monde de la mode, du cinéma, mais aussi dans un monde longtemps dominé par les hommes et que Noé connaissait bien : la politique. Le nombre d’hommes qui restaient au pouvoir malgré de graves accusations portées sur eux…et le monde sorcier n’était pas forcément mieux.
Erin s’inquiétait de l’état de son ventre qui ne semblait pas assez rassasié, et Noé trouvait cette inquiétude absolument adorable. « Tu pourras toujours vérifier, tu sais bien que je ne peux pas rester trop affamé trop longtemps ! » Il lui sourit, lui caressant la jour avec son pouce. Il avait beau techniquement avoir terminé sa croissance, il était toujours aussi gourmand, et pouvait toujours autant avaler des plats salés et sucrés, et sans que cela n’ait trop d’incidence sur son poids, même s’il était moins fin et maigre qu’à une époque grâce au sport et à la musculation qu’il continuait de pratiquer quand il le pouvait –il allait devoir demander à la Ministre de la Magie d’installer une salle de sport dans leur département, ce serait plus pratique que de se rendre à la salle après ses journées très longues.
Erin était clairement la plus grande fille parmi son entourage (ce qui n’était pas difficile, vu la taille de sa jumelle) et Noé n’avait pas à se plaindre, vu que cela lui évitait de se casser le dos à chaque fois qu’il voulait l’embrasser. « Peut-être... », lui souffla-t-il tendrement alors qu’elle se blottissait contre lui dans une position devenu désormais familière, d’une telle familiarité qui rendait Noé heureux. Simplement heureux. Erin aussi avait l’air plus apaisée qu’au moment où il l’avait retrouvée, notamment une fois qu’il eut partagé ses sentiments avec elle. Il avait initialement prévu une déclaration plus romantique car vous savez à quel point j’aime écrire les déclarations d’amour, mais finalement, cette simplicité tombait à pic et avait suffi à chasser définitivement les larmes des yeux d’Erin.
Bien sûr, ils ne pouvaient pas rester planqués dans l’ancienne chambre d’Erin toute la soirée et la mère de sa petite amie les appela leur signifiant que le repas était prêt. Noé sourit au commentaire d’Erin sur sa capacité à le perturber. « Et tu sais que ça ne me dérange pas quand c’est toi qui me perturbe. » Il l’embrassa. Il n’aurait jamais pensé en arriver là il y a plus d’un an et pourtant…ils avaient fini par y arriver comme quoi il ne faut jamais désespérer. « Non, c’est bon, merci, je vais me débrouiller », la remercia-t-il avant de se rendre vers la chambre d’amis pour se changer. Un jean et une chemise non ce garçon ne possède aucun tee-shirt ni polo seraient mieux que sa robe du Ministère pour dîner !
A peine sorti de la chambre et installé sur une chaise, Asumi Hazzard le désarçonna avec une question sur son couple avec sa fille –elle rivalisait avec Victoria niveau intrusion dans la vie privée ! A vrai dire, Noé se considérait en couple avec Erin depuis le bal du Ministère, le fait de se voir en dehors de Poudlard lui prouvant qu’il ne s’agissait pas d’une relation d’école mais bel et bien une histoire sérieuse, mais sans doute avait-il manqué de formalisme sur le coup avec la métis -ce qui ne lui avait pourtant pas manqué dans son histoire ace Dahlia ! « Bien sûr, madame Hazzard, vous pouvez. » Il récupéra son assiette en la remerciant, la posa devant lui et serra la main d’Erin dans la sienne. Cela semblait parfaitement évident dans sa tête mais autant le montrer : il était là pour rester !
Terminé pour Noé
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Ξ Sujet: Re: When darkness comes, i'll be your fire [PV]