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 [THEME] Cadeaux en série [Terminé]

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Joséphine De Guise
Joséphine De Guise
Ministère

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Ξ Sujet: [THEME] Cadeaux en série [Terminé]   [THEME] Cadeaux en série [Terminé] EmptyLun 1 Mar - 12:54

Joséphine voyait rouge : la journée n'aurait su être plus apocalyptique.
La sorcière était entrée en cours de sortilèges, le matin même, oubliant carrément qu'un devoir était prévu depuis plus d'une semaine. *Pas besoin de réviser*, avait-elle dû se dire quand la prof le leur avait annoncé, assurément trop sûre d'elle. Ce n'était tellement pas la peine de réviser, qu'elle en avait même oublié de jeter ne serait-ce qu'un dernier coup d'œil à ses notes avant d'y aller.
Et voilà que la septième année, l'air de rien, entrait les mains dans les poches dans une classe où elle aurait été mortifiée - ni plus ni moins -  de ressortir avec moins qu'un Optimal. C'était un peu le cas de toutes les matières, certes, où elle visait par principe depuis la rentrée toujours l'excellence sans jamais systématiquement y arriver, toutefois, ce qui impliquait en fait – et oui, héhé – un travail personnel dantesque. Mais les sorts avaient une saveur particulière pour Joséphine un petit goût salé et piquant qui n'était pas sans rappeler les cacahuètes au wasabi et elle se savait parfaitement incapable de supporter le regard du professeur Montgomery-Bones si elle devait un jour y lire - par malheur -  de la déception Pitié, laissez-moi encore faire du baby-sitting pour vous ! Susan, Maître, revenez !. Autant finir sa vie le crane aplati par deux cognards fous, en fait. Autant finir avec le QI d'une blonde peroxydée, même.

La matinée se termina mieux qu'elle n'avait cependant commencé, puisque la Française – redevenue rousse, au passage « Ça te va tellement bien le roux, Jo ! C'est tellement impertinent, sauvage et singulier, c'est tout toi !  » « Oui, je sais ! Allez, continue, ne t'arrête pas : quoi d'autre ? » - reçu un insigne de préfète. C'est trop tard Minerva une lettre de sa mère. Le colis contenait un petit mot, accompagné de plusieurs choses que Joséphine avait demandé à Béatrice aux dernières vacances scolaires des barres énergétiques, de nouvelles plumes, un anti-cernes très couvrant et plusieurs flacons de potions d'Aiguise-méninges. Non j'déconne, ça c'est d'la bouse Elle avait tout glissé dans sa poche, réalisant qu'elle n'aurait pas le temps de rentrer à la salle commune avant le cours d'Histoire de la Magie pour les y ranger. C'était embêtant, puisqu'elle ne voulait absolument rien froisser de ses nouvelles acquisitions et les garder toute l'après-midi était risqué. C'était important à ses yeux et ça lui faisait d'ailleurs penser qu'elle devait arriver à attraper Prudence dès ses cours de potions terminés. Non, pas histoire de débriefer sur cette sordide matière on dit que la prof vit dans une crypte en dessous de la salle, j't'ai dit ?  – matière qui avait un peu trouvé grâce à ses yeux depuis qu'elle prenait un peu plus sur elle doux euphémisme, mais qui faisait quand même – il fallait le reconnaître – tâche parmi ses pairs, dans le château un peu comme le professeur qui l'enseignait, en fait : une styliste en reconversion professionnelle qui cherchait visiblement sa voie – mais pour quelque chose de bien plus important. Le jour était enfin venu, et maintenant, elle ne pouvait plus attendre tellement elle avait hâte.

- Tu veux faire attention où tu vas, s'il te plait ? Qu'ils étaient lourds, ces premières années, à se coller à eux dans les couloirs. Pouvaient-ils concevoir qu'on ait, d'un, autant envie de les toucher que de lécher un Véracrasse les distances sanitaires ça te parle, le gnome  ? Je te rappelle que Trelawney a appelé à la vigilance pour 2020 et c'est dans pas si longtemps. Alors éloigne-toi ! et de deux, surtout, des choses fragiles sur soi ?
Bon, alors décarrez et aller bouffer des Figolu ailleurs, merci bien.

Quand on lui parla de cadeaux de Freja, Jo pensa d'abord qu'on se foutait d'elle. Bien tiens... Et l'ASPIC de botanique est passée coefficient zéro, c'est ça ? Hop, et Gibson s'est évaporée dans une faille spatio-temporelle, zou ! Ensuite, elle crut que Tempérance avait sérieusement fumé la moquette. Ou les plantes de Londubat. Ou les herbes de Trelawney, bref, quelque chose de puissant. Non... mais je sais que je te l'ai déjà dit, Temp', mais là il faut dormir, vraiment. C'est devenu vital. Enfin, quand elle comprit que des cadeaux les attendaient effectivement dans le grand Hall, elle imagina Freja habillée d'une fourrure et d'un bonnet blanc et rouge, puis sombra ensuite dans la dépression pensa très sincèrement que le Ministère avait atteint les tréfonds de la stupidité et qu'elle n'était plus si sûre que ça de vouloir y entrer. Non mais ils sont teubés, ou quoi, au Ministère ?! « Mais ils n'ont pas eu le choix, apparemment, et ils ont même vérifié que tous les cadeaux étaient safe avant de les envoyer ! ». Bien tiens Micheline, et quoi d'autre? Quel abruti croyait vraiment à ça, franchement ?
Bien sûr que rien n'était safe, c'était Magicis Sacra, alias ceux qui se foutaient d'eux depuis 4 ans. Depuis quand ils faisaient des trucs désintéressés ? Ils se foutaient de la tronche des adultes du monde magique à chaque Event rassemblement contre eux et arrivaient à leur faire faire ce qu'ils voulaient. C'était d'ailleurs le cas pour tout le monde magique, en réalité.
Et que , Freja ose envoyer des cadeaux aux élèves de Poudlard, aux élèves de la BAM, à Viska même, c'était du pur foutage de gueule. Elle manquait pas d'air, la cinglée monomaniaque !

Jo arriva dans la salle commune d'un pas décidé. Elle ignora complètement les gens présents dans la pièce je suis en dernière année et je quitte le château dans un mois, alors je suis le maître ici, ok ? et une fois la porte circulaire donnant sur les sous-sols fermée, elle lança au sol l'espèce de cadeau informe que lui avait adressé Freja. Elle croyait quoi, celle-là ? Elle croyait quoi ?
Hors d'elle, furieuse, furibonde, la Française qui avait envie d'hurler sa colère à la terre entière, sortit sa baguette et détruisit le paquet si violement que les élèves alentours s'écartèrent pour éviter les flammes.  Tout ce qui appartenait de près ou de loin à Magicis Sacra devait à jamais demeurer hors de son champ de vision.
Elle ne répondrait à présent plus de rien si elle voyait un Poufsouffle avoir la crétinerie – typiquement Gryffondor visiblement – de garder un de ces objets pour lui. Elle ne tolérerait pas qu'un des siens prenne le moindre risque tant qu'elle serait à Poudlard. Elle y veillerait Poufsouffles, préparez-vous, le despote est dans la place.

- C'est une blague...

La tunique offerte par Freja, précédemment enveloppée dans un paquet cadeau argenté, reposait à présent sur le sol, parfaitement inerte. Le sort lui avait fait autant d'effet que du pipi de chat.

(1101)


Dernière édition par Joséphine De Guise le Dim 14 Mar - 15:59, édité 1 fois
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Prudence Faraday
Prudence Faraday
Préfète de Poufsouffle

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Ξ Sujet: Re: [THEME] Cadeaux en série [Terminé]   [THEME] Cadeaux en série [Terminé] EmptyLun 1 Mar - 18:08

- Non mais l’autre, elle est sérieuse ?
Prudence, la mine profondément dégoûtée, tenait entre deux doigts le cadeau, estampillé Magicis Sacra, qu’elle venait tout juste de recevoir. Comme beaucoup d’autres élèves, elle avait d’abord assimilé cette histoire de « Freja Noël » à une plaisanterie de mauvais goût, tout droit sortie d’un cerveau torturé au hasard, celui de Quino. Sûrement, Celle-Qui-Ne-Porte-Que-Du-Violet n’était pas assez stupide pour croire qu’elle pouvait acheter la sympathie des élèves en se montrant généreuse ( « Alors d’accord, je menace vos parents, je malmène vos enseignants, je maltraite le Ministère, et je vous séquestre de temps en temps, mais je vous jure que je ne veux que votre bonheur : allez, hop, un beau chaudron, et tout est pardonné ! »), ni le Ministère assez naïf pour laisser ses petits présents pénétrer dans l’enceinte de l’école, si ?

Seulement, quand sa directrice de maison, l’air aussi écoeurée que si on venait de lui faire avaler un plein bol de bile de tatou, avait commencé à passer entre les rangs pour distribuer les paquets, à la fin du cours de sortilège, la Poufsouffle avait bien été obligée de reconnaître que la rumeur disait vrai : Magicis Sacra avait manifestement décidé de revoir son plan de communication, en inondant Poudlard de ses largesses. L’Irlandaise secoua la tête, atterrée. Elle ne savait pas ce qui, de la désinvolture de Freja ( « Rhôôôô, ça va, Viska a été torturée, mais c’est pas si grave : elle pète la forme, depuis ! ») ou du laxisme du Ministère ( « Ouep, on a bien affaire à une organisation terroriste ultra dangereuse. Mais ce n’est pas une raison pour vous priver de ses dons, mes chers enfants. ») la scandalisait le plus.
- T’y crois ? Non pas, t’y crois ? Vas-y, pince-moi, j’suis sûre que je suis tombée dans une dimension parallèle ! chuchota-t-elle frénétiquement, à destination de Louise, sa voisine de table, qui, la bouche ouverte et l’œil hagard, semblait, elle aussi, un peu perdue devant l’incongruité de la situation.

Comprenant qu’elle ne devait rien attendre de sa camarade, la jeune sorcière laissa échapper un sifflement excédé, et, pressée de retrouver Alan et Quino, elle bondit sur ses pieds dès que la cloche eut retenti. Car, à l’approche des BUSE, les enseignants avaient réorganisé les emplois du temps, afin de faire travailler les élèves en petits effectifs. Le but, d’après ce que Prudence en avait compris, était de pratiquer une pédagogie différenciée de haute volée consacrer davantage de temps à chaque élève, pour remédier à ses difficultés éventuelles. L’Irlandaise se demandait bien pourquoi on ne fonctionnait pas ainsi le reste de l’année probablement à cause de la DHG, si c’était si fabuleux, mais elle s’était abstenue de poser la question au Professeur McGonagall, lorsque celle-ci leur avait présenté le dispositif : son planning de révisions ne lui laissait pas le temps d’être collée pour insolence.

Or, pour une raison inconnue, elle n’avait pas été mise dans le même groupe que ses deux meilleurs amis, contrairement à ce que l’ordre alphabétique aurait pu laisser espérer ( « On a traduit vos noms en alphabet runique avant de vous répartir. Voilà. »). Une petite voix lui soufflait que peut-être, peut-être, elle avait eu trop tendance à bavarder avec Quino et à copier sur Alan, durant ses quatre premières années de scolarité, pour ne pas donner envie à leurs enseignants de les séparer, mais elle refusait de l’écouter : elle s’était montrée exemplaire, depuis Septembre, ce qui, à ses yeux, compensait largement ses erreurs de jeunesse beau raisonnement, digne de Freja « tiens, je t’ai fait souffrir, mais cette petite plume devrait tout effacer. ». Elle dévala donc à toute allure la volée d’escaliers qui conduisait au couloir de Poufsouffle, sans se soucier le moins du monde des élèves qu’elle bousculait sur son passage ( « Ouais, ben si t’es pas content, j’m’en tamponne ! » hurla-t-elle, à l’intention d’un minuscule première année, qui manifestait bruyamment sa désapprobation), et s’arrêta, dans un dérapage parfaitement contrôlé, devant l’entrée secrète de sa salle commune. Il lui tardait de pouvoir cracher son fiel sur Freja en compagnie des deux garçons ( « Wesh, t’as vu ce qu’elles ont eu, les autres années ? C’est carrément l’arnaque, sa plume de révisions, à côté ! Tu penses qu’on peut faire une réclamation ? »).

Ce ne fut cependant pas les visages amicaux de ses compatriotes, qui accaparèrent son attention, une fois qu’elle eut franchi le pas de la porte, mais la fureur de Joséphine, qui, écumant de rage, tentait de mettre le feu à son cadeau avant d’étendre l’incendie à l’ensemble du château. Prudence écarquilla les yeux, presque apeurée par la colère de son aînée. En fait, la rouquine était si indignée qu’elle paraissait sur le point de s’enflammer elle-même ( « Un cas rare de combustion spontanée, votre Honneur, je n’ai rien pu faire… J’ai balayé les cendres. C’est le petit tas que vous voyez, dans le coin, là-bas. »). Une intervention était nécessaire avant que les choses ne dégénèrent si seulement il y avait un préfet présent pour agir !.
- Joséphine ! s’exclama Prue, d’une voix tendue, et sans avoir la moindre idée de ce qu’elle allait bien pouvoir dire ensuite, je… tu… on… ça ne crame pas ? Lâcha-t-elle, stupéfaite, en réalisant que le sortilège de Jo avait eu autant d’effet sur le cadeau qu’une légère brise estivale.

Décidée à en avoir le cœur net, la jeune fille sortit d’une main tremblante la plume qu’elle avait fourré dans son sac, à la fin du cours. Elle prit une profonde inspiration et, tenant l’objet de part et d’autre, chercha à le briser d’un geste sec. En vain. La plume enchantée avait l’air de résister : Prue avait beau s’acharner, rien ne se produisait. C’était à peine si elle pliait. La Poufsouffle aurait même juré qu’elle pouvait l’entendre ricaner. Elle la laissa tomber sur le sol, et l’écrasa de toute la force de son talon, tournant et retournant férocement sa semelle, jusqu’à en avoir la cheville douloureuse. Pourtant, quand elle releva enfin sa chaussure, la plume était intacte. Prudence lança un regard éberlué à Joséphine.
- J’y crois pas. Dit-elle, soudain très blanche, cette connasse a ensorcelé les cadeaux. C’est comme si elle ne nous laissait pas le choix de les refuser ! Non mais… mais… quelle grosse truie !

Elle voulut alors envoyer un coup de pied furibond dans la plume, mais ne parvint qu’à heurter le canapé, dans un « bong » retentissant.
- Rhâ, punaise !
Clopinant jusqu’au fauteuil le plus proche, Prudence s’y laissa choir, la mine renfrognée.
- Et maintenant, on fait quoi ? Demanda-t-elle à Joséphine. Y’a moyen de faire un retour à l’envoyeur, à ton avis ?

[1132 mots]
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Joséphine De Guise
Joséphine De Guise
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Ξ Sujet: Re: [THEME] Cadeaux en série [Terminé]   [THEME] Cadeaux en série [Terminé] EmptyLun 1 Mar - 23:53

«  C'est une blague !»

On – se – foutait – de – leur – gueule.
Et on comptait encore leur faire croire que ce n'était pas un piège, après ça ?
Des cadeaux qu'on ne pouvait pas détruire, ben tiens. MS avait déjà eu été plus finaud, pour le coup !
Quelle bande de serpents, ceux-là...

Joséphine était plus stupéfaite qu'énervée, après sa tentative ratée de détruire son cadeau : à tel point qu'elle sursauta quand Prudence se planta à côté d'elle pour lui parler «  Putain ! Mais préviens, nom d'un chien. » Hein ? Quoi ? Une grosse truie ? Elle était gentille, Prudence. La concernant, Jo avait un chapelet d'insultes qui lui venaient en tête quand elle pensait à Freja et ça ne tenait en rien du registre animalier. Du registre fécal animalier, éventuellement.

Elle se perdit dans ses pensées quand la préfète, à son tour, essaya de détruire son présent. En vain, naturellement mais tu te prends pour qui Prudence?. Les 5ème années avaient reçu une plume auto-correctrice comme cadeau, ou un truc du genre : un stylo quoi. Autant dire que question cadeaux, s'il était acté que tous étaient empoisonnés, ils n'étaient pas tous égaux en qualité. Les 3ème années avaient reçu une coiffeuse : Une coiffeuse, oui. Les 4ème années un lit à baldaquin et les 6ème année un Magicobus. Par personne.
On se foutait vraiment d'eux...

«  On fait quoi ? Mais on crame le château, ma vieille ! De toute façon c'est ce qui nous attend...» Avec des bombes à retardement pareille, mieux valait sacrifier Poudlard maintenant que de le laisser à l'ennemi Josénator. Complètement dépassée par les évènements, Jo' réfléchissait à toute vitesse, son regard se perdant successivement sur Prue, Freja, assise derrière Prue, les cadeaux, et les différents éléments de la salle commune la statue érigée en mémoire de Payton, l'amnésique, celle d'Elizabeth Harris, star du Quidditch et Ernie McMillan, futur Ministre de la Magie. Le Ministère avait-il vraiment donné son accord pour que les élèves reçoivent ces cadeaux ? Etaient-ils sûrs d'eux – ce qui à son sens traduisait une bêtise encore plus grande que celle de reconnaître qu'on pouvait effectivement être dépassé par les évènements, ce qui était le cas depuis le début – ou bien avaient-ils étaient obligés de les transmettre ? Dans les deux cas, Joséphine n'était plus tout à fait sûre de vouloir entrer au Département des Mystères, l'année prochain...
Magicis Sacra mettait vraiment le bazar partout où ils passaient, ce qui lui donnait encore plus envie de se battre contre eux avec Winifred on va vous défoncer ! Ouais !. Mais le Ministère, perdait hélas de plus en plus en crédibilité, et ça l'inquiétait. Elle était sûre, cependant, de ne pas arriver à leur redonner de la superbe toute seule.

«  Le lac. Le lac ! » Elle tourna son visage vers Prudence, avachie assise dans le canapé. «  On va noyer ces saloperies ! » Ils ne pouvaient pas y mettre le feu, ils n'avaient donc pas 50 solutions. Parmi elles, la forêt interdite et le lac noir. Le lac noir ayant ceci de définitif que personne n'irait l'y repécher hormis un Strangulot énervé, contraire à la forêt ne jamais sous-estimer les lubies d'un Joaquin Kostas ou d'une Prudence Faraday au meilleur de leur forme.

(528)
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Prudence Faraday
Prudence Faraday
Préfète de Poufsouffle

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Ξ Sujet: Re: [THEME] Cadeaux en série [Terminé]   [THEME] Cadeaux en série [Terminé] EmptyMer 3 Mar - 22:29

Prudence, toujours enfoncée dans son fauteuil, continuait à ruminer, tandis que Joséphine vitupérait. Cette fois, on ne lui ferait pas croire que Magicis Sacra n'avait pas infiltré jusqu'au plus haut échelon du Ministère : le bureau de MacMillan Granger elle-même. Comment expliquer, sinon, que deux mois seulement après l'enlèvement de Viska, et le fiasco qui s'en était suivi - la Gazette avait fait sa Une sur l'échec retentissant de la Résistance à capturer Symphonie pas la dealeuse, l'autre. Non, pas Alexander non plus pendant près d’une semaine – on laissât Freja disperser ses cadeaux à toute l’école ? La jeune fille fronça les sourcils, réalisant, soudain, que cette question en amenait une autre :
- Dis donc, commença-t-elle d’un ton circonspect, comme si elle peinait à croire ce qu’elle s’apprêtait pourtant à dire, tu ne penses pas qu’ils auraient pu ensorceler McGonagall ? Je veux dire, il a bien fallu qu’elle donne son accord à la distribution des paquets, non ?

L’idée que la Menace fût parvenue à faire plier jusqu’à - la très irascible, mais aussi très intègre – directrice renforça la mauvaise humeur de Prudence. La sorcière ne portait peut-être pas son professeur de métamorphose dans son cœur ( « Vas-y, elle est handicapée du sens de l’humour, elle, ou quoi ? C’pas possible d’être aussi rigide, sérieux ! »), mais elle lui faisait confiance : elle savait que la vieille sorcière avait fait, de la sécurité des élèves, une de ses priorités absolues juste après la nomination de préfets de qualité, et que, malgré les derniers événements, Poudlard demeurait un sanctuaire. Les parents ne s’y trompaient pas, d’ailleurs, eux qui continuaient à envoyer leur progéniture chérie au château pour ne pas avoir à faire l’école à la maison : même la mère de Prudence, Grande Flippée devant l’Eternel, quand il était question du bien-être de sa fille, avait fini par reconnaître qu’elle n’aurait pu être mieux qu’à l’école. Non, vraiment, plus Prue y réfléchissait, et plus elle se disait que McGonagall ne pouvait avoir accepté une telle situation sans avoir d’abord subi une sévère lobotomie.
- Tu l’as vue, aujourd’hui ? Reprit-elle, regrettant presque – un comble, quand on la connaissait ! - de ne pas avoir eu métamorphose de la journée, elle n’avait pas l’air sous impero ou j’sais pas quoi ?

Son interrogation se perdit, toutefois, dans une nouvelle explosion de rage de la septième année. Prise au dépourvu, subitement tirée de ses pensées, Prudence tressaillit. Elle avait dû rater une étape dans le raisonnement de Joséphine : pourquoi diable tenait-elle à brûler l’école, tout-à-coup ? Ce serait très pratique pour repousser les examens jusqu’à nouvel ordre et avancer les vacances, mais Prudence n’était pas certaine que le château méritât un tel sort. Son instinct de survie lui soufflait, cependant, qu’à moins de vouloir finir en petits pâtés gluants répandus sur le tapis, elle n’avait pas intérêt à contredire son aînée. Elle se contenta donc de marmonner :
- L’ennui, c’est que les pierres ça ne crame pas très bien…
Etrangement mal à l’aise, Prudence s’agita sur son fauteuil, tout en observant la rouquine d’un œil suspicieux. Brûler le château… C’était un projeeeeeeet digne de Magicis Sacra, mais certainement pas de Joséphine de Guise ! Alors pourquoi en parlait-elle ? Elle ne paraissait franchement pas plaisanter… Bon sang ! Songea-t-elle soudain, n’était-ce pas là le plan machiavélique mis en place par Freja ? Utiliser ses prétendus cadeaux pour s’insinuer dans le cerveau des élèves afin de mieux les corrompre ? Etait-il possible que Joséphine eût été atteinte par ce poison ? Qu’elle ne fût déjà plus elle-même ?

Prudence sentit son rythme cardiaque s’accélérer. Comment la magie opérait-elle ? Fallait-il utiliser l’artefact dont on leur avait fait présent, pour qu’il s’empare de votre esprit ? Ou bien suffisait-il de toucher le contenu du paquet, pour être contaminé ? La Poufsouffle se mordit la lèvre : si cette dernière hypothèse était la bonne, elle ne tarderait pas, elle aussi, à tenir des propos incohérents ce qui ne changerait pas trop son entourage.
- Tu te sens comment ? Demanda-t-elle, de but en blanc, Genre, normale ? Genre, pas sous l’emprise d’une force maléfique depuis que t’as ouvert le paquet ? Ressens-tu comme un besoin étrange et irrépressible de massacrer tout le monde ?
Elle glissa sa main dans la poche de sa robe, où elle avait rangé sa baguette, prête à dégainer si Joséphine se montrait trop agressive ( « Je ne suis pas paranoïaque, je suis prévenante, ok ! »), et poursuivit :
- Le Lac ? C’est pas un coup à faire crever le calmar ? On parle quand même d’un truc qui résiste aux flammes, là, commenta-t-elle, visiblement dubitative. J’aimerais bien pouvoir désosser le bidule, moi… Elle a forcément lancé des sortilèges dessus… J’sais pas, p’têt que les balais vont exploser en plein vol, ou que les fonds de chaudron ne sont pas assez épais ta tenue va chercher à t’étrangler…
Quant à sa plume… Son but était probablement de la chatouiller à mort.

[838 mots]
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Joséphine De Guise
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Ξ Sujet: Re: [THEME] Cadeaux en série [Terminé]   [THEME] Cadeaux en série [Terminé] EmptyMer 3 Mar - 23:29

Prudence semblait décidée à comprendre le pourquoi du comment pauvre amie et la victime toute désignée de la préfète fut son professeur préférée. Celle après Gibson, bien sûr. Susan Montgomery-Bones
- Si le Ministère n'a pas eu le choix, je suppose qu'elle ne l'a pas eu non plus.. Jo plaignait le fou qui s'amuserait à ensorceler Minerva McGonagall. En fait, elle n'avait pas peur le moins du monde : si quelqu'un avait réussi à enchanter la directrice de Poudlard– chose peu probable, de base et ce en dehors du fait qu'elle passait sa vie au château à jouer au Uno avec Flitwick – il ne se contenterait pas lui faire distribuer des cadeaux Vision traumatisante de McGonagall habillée en Mère Noël.
C'était inquiétant, mais hélas, ça voulait dire que tout comme le Ministère, Minerva était impuissante.

- Je l'ai eue, oui, elle avait l'air normale. Pas plus tard que le matin même en fait et elle avait été aussi peu aimable que d'habitude. Une Minerva McGonagall au top de sa forme, en somme.
Si la sorcière était inquiète, ce n'était pas pour sa professeur préférée de Métamorphoses : elle voyait plus loin, hélas. Le Ministère en l'occurrence, qu'elle sentait infesté de traitres. Elle espérait juste que son service serait clean, l'an prochain, elle aurait détesté faire confiance à la mauvaise personne méfie toi de la rousse - non pas la dealeuse l'autre - du Département des Mystères, elle est très chelou. « S'il y'a quelqu'un sous la coupe de MS, c'est bien au Ministère que ça se passe, j'te l'dis... » Et ce n'était pas très rassurant, quand on y pensait...

Sur sa boutade sur le fait d'incendier Poudlard Oh ça va ! T'as pas d'humour !, Prudence rétorqua que les pierres ne prenaient pas feu. Ce n'était pas faux, mais hélas Jo n'était pas sorcière à se résigner si facilement. « Comme si Freja s'en formaliserait... Tout ce qu'elle veut elle l'a, et je refuse de lui laisser Poudlard. » Joséphine n'était pas sérieuse mais que Prudence le croit était le but, mais il fallait reconnaître que la perspective de leur laisser Poudlard à nouveau la terrifiait : en particulier parce que l'an prochain elle ne serait plus là pour se battre avec ses amis. MS tentait-il de s'introduire dans le château une nouvelle fois, maintenant que le nouveau bouclier ne leur laissait plus aucune autre solution ?

«  Normale ? Je suis furieuse non ! Il faut se débarrasser de ces cadeaux, et le plus rapidement possible.»  C'était tellement vital qu'elle ne comprenait pas pourquoi Prudence voulait autant gagner de temps. Elle était ensorcelée, ou quoi, pour ne pas comprendre qu'avoir ces objets entre les doigts étaient aussi dangereux que le collier de Julian, le petit-ami de Tempérance, anciennement manipulé par la Menace ?  « Moi j'y vois d'autres utilités... Imagine les premières années confortablement installés sur leur balai pendant le cours de vol et paf, tu les vois disparaître dans le ciel. Je te l'accorde, Freja aurait tout aussi bien pu en faire des Portoloins, mais ils sont peut-être inefficaces dans Poudlard, qui sait ? »  Elle haussa un sourcil, malicieuse, contente de sa déduction. « Quant aux tenues, c'est l'accessoire parfait pour nous empêcher de bouger le moment souhaité, oui ! Une camisole de force, ni plus ni moins... Joséphine avait l'esprit fertile certes, mais elle voyait bien une autre bonne demi-douzaine d'utilisations possibles à ce genre de présent. « Et encore, ça c'est si on met de côté la téléportation, l'ensorcellement et l'empoisonnement, bien évidemment. Les possibilités sont larges.» S'ils voulaient creuser, ils en auraient pour la nuit ; Et on avait dit qu'on ne creusait pas.

« Pour le Calmar, je prend le risque.» C'est Alan le passionné de bestioles, moi je m'en tape Elle ne voyait pas bien en quoi, au pire des cas, il était plus préférable de perdre la totalité des élèves de Poudlard dans une potentielle explosion qu'un poiscaille de 500kg dégueulasse. Ce poisson l'avait toujours dégoutée, de toute manière. « T'imagine, ça met en danger la sécurité des élèves de l'école ? Je te le dis, les préoccupations d'une pieuvre géante et d'une bande de Strangulots, je m'en bat l'œil. »
Et en le disant, elle se rendit compte, que non.
Comment pouvait-elle mettre en danger – si danger il y avait, bien sûr – les êtres de l'eau et les autres créatures du lac noir, en contrepartie de leur sécurité à eux ?
Voulait-elle devenir ce genre de personne là ?

Non, pensa t-elle en tournant le dos à Prue pour se diriger vers la porte de la salle commune : elles devaient trouver autre chose que noyer leurs cadeaux. Ça représentait un risque beaucoup trop grand la meuf pas schizophrène : je ne suis pas folle vous savez !.
« Non... T'as raison.»
Un peu calmée, elle revint vers Prue et s'assit dans un fauteuil molletonné tout près d'elle. Quelles solutions avaient-elles vraiment ?

Voyant Prudence envieuse de mener ses propres investigations sur les sorts potentiellement mais sûrement jetés aux cadeaux des élèves, façon Hercule Poirot au féminin, elle ajouta, contrite : « Désolée de te décevoir, mais je ne pense pas que tu trouves quelque chose là où le Ministère a échoué à trouver quoique ce soit. On n'obtiendra rien... »  Elle perdit son regard dans le tapis jaune bouton d'or qui ornait la salle commune décorée de bon goût, songeuse. Ne pas savoir quoi faire la rendait folle.

Une idée germa à la seconde où elle pensa aux boutons d'or, cette fleur si présente dans leur quotidien qui poussait dans l'herbe. Pourquoi n'y avait-elle pas pensé plus tôt ? « Par contre, on peut se débarrasser de ces bouses, pour qu'elles ne nous atteignent pas ! On pourrait les enterrer Prudence  ! » Le Prudence n'était réservé qu'aux réunions de crise, chose qui arrivait hélas plus souvent qu'elle ne l'aurait bien voulu, depuis son arrivée à Poudlard Tous les 15 jours en fait : Alan a été tabassé ! Viska a été enlevée ! Gibson a été virée, you-hou !. Et là pour le coup, on ne pouvait pas avoir crise plus grande : si tous les cadeaux avaient été ensorcelés et que tous les élèves de l'école menaçaient de devenir de terrifiants pantins, elle au moins, serait épargnée.

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Prudence Faraday
Prudence Faraday
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Ξ Sujet: Re: [THEME] Cadeaux en série [Terminé]   [THEME] Cadeaux en série [Terminé] EmptyJeu 4 Mar - 22:13

Prudence lança un coup septique à son amie, de plus en plus inquiète pour sa santé mentale. McGonagall ? Obligée d’agir contre son gré ? Pardon, mais Joséphine voyait-elle seulement de qui on parlait ? Parce qu’elle était vraisemblablement en train de confondre Trelawney, la carpette alcoolique de Poudlard, avec la directrice.
- Admettons qu’elle n’ait pas eu le choix, argua-t-elle, d’un ton qui signifiait clairement qu’elle n’était pas du tout convaincue par cette hypothèse, mais qu’elle ne voulait pas faire de peine à son aînée. Qu’est-ce qui a bien pu la convaincre d’obtempérer ? La menace d’une extermination féline de masse ? Parce que ça doit être un truc flippant à mort, pour que ça ait fonctionné, alors j’aimerais autant être au courant, merci beaucoup.
Elle se sentait confusément blessée, que personne n’eût daigné leur expliquer pourquoi le Ministère avait cédé au chantage de Freja. A croire que Granger redoutait qu’un vent de panique ne se levât sur l’école et que les élèves, tels de pauvres petits poulets paniqués, à force de courir dans tous les sens, ne s’assommassent en se cognant les uns contre les autres. C’était, dans l’esprit de Prue, d’autant plus vexant que la Brigade anti- Menace n’avait pas à rougir des actions qu’elle avait menées contre l’organisation terroriste, surtout au vu des dernier échecs ministériels. Et quand bien même elle n’aurait rien entrepris pour lutter contre Freja et sa bande, elle aurait continué à trouver plus inquiétant d’être maintenue dans l’ignorance, que de connaître les moyens de pression exercés par leurs ennemis. Après tout, c’était eux, les élèves, les cobayes destinataires des paquets : la moindre des politesses eût été de leur expliquer quel chemin tortueux ils avaient emprunté pour arriver entre leurs mains innocentes : libre à eux, ensuite, de les accepter ou de les refuser (voire, dans le cas de Joséphine, de les passer par le feu), en toute connaissance de cause.

Un peu rassurée, néanmoins, par le dernier bulletin de santé de Minerva ( « 7h09, température de 36°5, poil lisse et soyeux, truffe humide et regard vif. »), la jeune sorcière hocha vigoureusement la tête lorsque Jo évoqua les taupes du Ministère. C’était un point sur lequel elle ne pouvait que rejoindre son amie.
- ça c’est sûr ! Abonda-t-elle avec gravement, Elle doit avoir des soutiens dans tous les départements clefs comme celui des sports, par exemple, depuis le temps qu’elle tisse sa toile !
Elle se mordilla de nouveau la lèvre inférieure, coulant un œil anxieux en direction de la rouquine : dans moins de trois mois, désormais, Joséphine aurait rejoint les rangs du Ministère, et Prudence avait beau savoir que son amie était tout sauf naïve, elle s’alarmait tout de même de la savoir perdue au milieu du panier de crabes incompétents qu’était devenue l’institution. Comment parviendrait-elle à identifier les sbires de Freja, si même les aurors aka Potter Guys n’y parvenaient pas ? Pire : ne constituerait-elle pas une cible de choix, pour ces vautours ? Une jeune fille fraîchement débarquée de Poudlard, très active, durant sa scolarité, au sein de la Brigade, et toujours en contact avec certains de ses membres encore à l’école ne pouvait qu’attirer leur attention, non ?

- Tu vas forcément en croiser… Ajouta-t-elle à mi-voix, avant de laisser sa phrase en suspens. A la réflexion, elle préférait ne pas s’appesantir sur les dangers qui guettaient Joséphine, une fois jetée dans le monde adulte : la Française avait fait son choix, Prudence n’avait plus qu’à espère qu’il fût le bon. Et puis, si elle continuait sur sa lancée, elle allait finir par lâcher un commentaire horripilant du type « Tu feras bien attention à toi… » : le genre de phrase que sa mère sortait à tout bout de champ, et qui lui donnait envie d’écraser des chatons ( « Wesh, Mother, calme-toi, j’vais acheter des crackers, j’pars pas au front, non plus ! »).
Pourtant, si elle lisait entre les lignes, il lui semblait presque percevoir une forme d’hésitation ? de nostalgie ? de peur ? chez la septième année, à la perspective de quitter Poudlard. Prue la comprenait : elle n’osait imaginer dans quel état elle serait, quand il lui faudrait s'en aller à son tour, et n’était, d’ailleurs, pas très jouasse à la perspective du départ de son amie ( « Vas-y, ça ne te tente pas, un redoublement ? »). Elle ne savait trop que dire, cependant ( « Mais Poudlard sera toujours là pour t’accueillir, voyons, Joséphine, hihihi ! »), redoutant – une fois n’était pas coutume – de faire preuve de maladresse ou d’indiscrétion, aussi opta-t-elle pour une solution courageuse : le mutisme.

Reportant, à la place, son attention sur la question des cadeaux, Prudence redressa le menton, et croisa les bras sur la poitrine, la mine soudain très décidée.
- Oui, enfin ça se tient peut-être pour vos trucs à vous, mais ma plume… Qu’est-ce que tu crois qu’elle va faire ? Me rentrer dans le nez ? Baver de l’encre partout sur mes copies ? Ecrire des slogans pro Magicis Sacra ? Enuméra-t-elle, en haussant les sourcils avec perplexité. Même les chaudrons ont l’air plus offensifs…
Elle s’abstint de commenter le génocide strangulot-calmarien que la jeune fille était prête à perpétrer au nom de la sécurité de ses camarades ( « C’est à cause de gens comme toi, Josette, que la planète va mal ! »). La véhémence dont elle faisait preuve avait eu un mérite : achever de convaincre Prudence qu’elle n’était pas sous l’emprise de l’herbe à chats, sa drogue de prédilection d’un sortilège. Son visage s’éclaira quand Jo, presque triomphale, lança sa dernière proposition :
- Ah là, je dis oui ! S’enthousiasma-t-elle. On creuse profond et on déterre la pierre de résurrection adios les saloperies ! On fait ça dans la forêt interdite ? Pour que personne ne tombe dessus avant trois ou quatre siècles ? Proposa-t-elle ensuite, cachant sa passion pour la forêt derrière une pseudo explication logique. On n’était, après tout, jamais à l’abri d’un devoir débile exigeant de transformer le parc en gruyère : Hagrid, par exemple, aimait beaucoup cacher de l’or des farfadets partout, lors de son cours sur les nifleurs ( « Des créatures très intéressantes mais, hélas, dépourvues de tout dard mortel, crocs pointus ou venin acide. »).

- C’est dommage qu’on ne puisse pas les retourner directement à Freja. Genre « merci, mais va crever », tu vois… Acheva-t-elle, sur une grimace éloquente : la vision d’une Freja aubergine se pavanant et racontant à qui voulait l’entendre que les élèves de Poudlard avaient été enchantés de ses présents, la révulsait. Mais elle n’était pas sûre qu’Hestia lui reviendrait vivante, si elle l’envoyait ramener la plume. Or, même si la chouette avait un caractère abominable et un goût prononcé pour les doigts de Prudence, sa mère y tenait. En réalité, c’était presque de la maltraitance, que de lui imposer un volatile aussi antipathique.

(1157 mots)
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Ξ Sujet: Re: [THEME] Cadeaux en série [Terminé]   [THEME] Cadeaux en série [Terminé] EmptyVen 5 Mar - 0:26

Loin d'être convaincue par la vision d'une McGonagall forcée de faire quoique ce soit – Jo lit dans les yeux, oui – Prudence lança un regard plein de questions à son ainée. Elle ne semblait pas convaincue, là où Joséphine, hélas, n'y voyait aucune surprise. Tout cela était triste à mourir.

- J'imagine, la même chose que la Ministre. « Vous donnez tous les cadeaux aux élèves de Poudlard sinon vous allez prendre cher » McGo est assez intelligente pour comprendre que MS fait un peu ce qu'il veut, de toute manière. » Elle comprenait, mais trouvait quand même très surprenant que Minerva fasse prendre autant de risques à ses élèves. Cette confiance aveugle et cette nonchalance ne lui ressemblait pas : Jo préférait cependant rassurer Prudence. Après la fin de l'année, la préfète étudierait toujours à Poudlard et Joséphine ne voulait pas instaurer un climat de suspicion entre Minerva et ses élèves : faire front commun était leur seule arme, ils devaient lui faire confiance.

« Ce qui amène au point suivant : s'ils veulent tant que ça qu'on ait ces cadeaux, et s'ils sont indestructibles – surtout -, ça veut bien dire qu'ils ont un autre but que nous acheter. Ils ont un plan. »  Ne restait plus qu'à trouver lequel, et pas trop tard. Si seulement eux aussi avaient un espion chez Magicis Sacra, tiens...

- Ta plume ? C'est la pire ! Je ne suis pas folle vous savez. Bonsoir ! Oui, Joséphine changeait d'avis plus vite que de chaussettes : comment ça, c'était le cadeau des 7ème année qui était le plus dangereux ? Oui ben, peut-être que tout à l'heure c'était vrai. Plus maintenant ! « Espionnage personnel, ça te parle ? Ils vont savoir tout ce que vous écrivez à vos proches : plus efficaces que toutes les taupes du Ministère, ces plumes ! Ils sauront tout, tout ce qui se passe à Poudlard !  » Jo était peut-être parano, mais elle l'était suffisamment pour avoir eu ses cartes d'accès au Ministère de la Magie. Et rien que pour ça, elle ne changerait pas.

Voyant que Prue approuvait son plan d'enterrement de cadeaux, elle sursauta ; « Allez go, on y va de suite ! » Elle se leva d'un bond, décidée à de se débarrasser le plut tôt possible de tout ce qui provenait de Freja Blomberg. «  Je garde pas plus longtemps ces saloperies. » Ça la dégoutait, littéralement. Autant physiquement qu'éthiquement.

- Oui je vois bien : « On n'acceptera qu'un seul cadeau de toi : ta disparition » ou encore « Merci, mais non merci. La prochaine fois, envoie ton bras. » ça lui en fera un de moins pour nous gâcher la vie, à celle-là.  Elle avait déjà été plus drôle, certes, mais Jo était si énervée de son horrible journée qu'elle peinait à placer un humour correct moi aussi.

- Va pour la forêt interdite, alors  ! C'est drôle, je n'y suis jamais vraiment rentrée. Loin de se douter que la destination était loin d'être le fruit du hasard comment ça ça fait 5 ans qu'elle veut passer une nuit à la belle étoile dans la Forêt interdite ?, Joséphine s'étonnait de n'avoir jamais arpenté la forêt jouxtant Poudlard. Elle avait plus que visitée l'orée durant les cours de SACM, mais ça s'arrêtait là.
Prudence elle, devait vivre un rêve éveillée.

(543)
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Prudence Faraday
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Ξ Sujet: Re: [THEME] Cadeaux en série [Terminé]   [THEME] Cadeaux en série [Terminé] EmptyVen 5 Mar - 22:44

Prudence esquissa une moue dubitative : la version De Guide du chantage de Magicis Sacra ressemblait plus à la caricature d’un mauvais bluff qu’à un sérieux ultimatum. L’image fugitive d’une Freja menaçant, un index vengeur dressé en l’air, qu’attention, elle allait « compter jusqu’à trois… Un… Deux… Deux et demi… Deux trois quarts... » traversa l’esprit de la jeune fille, lui arrachant, au passage, un demi-sourire. Elle n’en dit rien à Joséphine, toutefois. Elle savait son amie profondément attachée à la directrice (comme quoi, nul n’était parfait), ce qui, selon Prudence, l’empêchait de considérer sérieusement l’hypothèse d’une défaillance quelconque de sa part. Se levant du fauteuil dans lequel elle avait pris place, Prue se promit de parler à Quino de ses soupçons, dès qu’elle en aurait l’occasion ( « Quiqui, tiens-toi bien, je crois que McGo a été ensorcelée. Et je suis même sûre que Dahlia est dans le coup : cette fille est beaucoup trop lisse pour être honnête ! ») : lui, au moins, ne risquait pas d’être aveuglé par l’affection qu’il portait à la vieille femme…

- T’as raison, répondit-elle, en s’étirant longuement dans un abominable craquement des vertèbres Elle ne se serait pas enquiquinée avec des cadeaux aussi somptueux juste pour nos beaux yeux surtout quand on sait que Dahlia louche, et que Dominique a un strabisme divergent. Elle a forcément une autre idée derrière la tête, alors plus tôt on aura fait disparaître ces saloperies, et mieux ce sera. Elle se pencha pour ramasser la plume qu’elle avait abandonnée sur le sol, après sa tentative ratée d’écrabouillage. Elle songea que « sompteux » était un terme un peu fort pour la qualifier : Freja avait apparemment tout misé sur les autres années. Pourtant, on aurait pu croire qu’après la séquestration de Viska, et les sévices qu’elle avait endurés, rentrer dans les bonnes grâces des élèves de cinquième année lui aurait tout spécialement tenu à cœur. A moins que ce décalage ne dénotât d’un certain réalisme de sa part : rien ne pourrait racheter le sort subi par Viska, alors pourquoi se fatiguer ?

Elle était en train de fourrer violemment l’objet dans son sac, quand Joséphine émit une supposition concernant son utilisation. Prudence lui lança un coup d’œil dégoûté à la plume, pas à Joséphine : elle tenait à la vie, merci !, avant de tirer d’un coup sec sur la fermeture éclair.
- Ouais, ça doit être ça… Une sale petite espionne à la solde de Magicis Sacra… Siffla-t-elle, surprise de ne pas y avoir pensé elle-même. Finalement, question paranoïa, Joséphine se défendait pas mal : elle réussirait peut-être à éviter Wilhelmina les employés pas nets du Ministère. Allez, bouge tes fesses, on y va ! Je ne supporterai pas d’avoir ce truc dix minutes de plus en ma possession ! Ordonna-t-elle le respect est mort, en se préparant quitter la salle commune.

Un instant plus tard, les deux filles traversaient le parc à grandes enjambées et, après avoir vérifié que personne ne les observait, pénétraient dans le sous-bois. Prudence huma le parfum de terre humide et de feuilles en décomposition avec bonheur : elle s’était sagement tenue éloignée de la forêt, tout au long de l’année et, malgré la gravité de la situation, ne pouvait s’empêcher de se réjouir d’en arpenter à nouveau les sentiers. Un silence épais régnait autour d’elles, mais Prue ne le trouvait presque apaisant, après le brouhaha permanent des couloirs de l’école (auquel elle contribuait amplement, elle qui avait une définition toute personnelle de la discrétion : « Si on ne m’entend pas deux étages plus bas, c’est que je suis passée en mode furtif ! »). Elle n’en perdait pas pour autant leur mission de vue. S’arrêtant à quelques pas d’un grand chêne, elle suggéra :
- Ici, ça me semble bien, non ?
Avant de tirer sa baguette de son sac, et de se tourner vers Joséphine :
- Tu connais un sort pour creuser rapidement ? J’ai pas prévu la pelle… Ni l’éloge funèbre, remarque… Ajouta-t-elle avec un sourire en coin.
En tout cas, elle espérait bien que les autres élèves de l’école auraient la décence d’en faire de même. Ce n’était pas parce qu’on venait de faire cramer son chaudron, ou qu’on avait toujours rêvé d’être une top modèle tourmentée mais populaire, chanteuse internationale et égérie de crème pour les pieds d’intégrer l’équipe de Quidditch de sa maison qu’il fallait être prêt à toutes les concessions.

[742 mots]


Dernière édition par Prudence Faraday le Sam 6 Mar - 8:45, édité 1 fois
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Ξ Sujet: Re: [THEME] Cadeaux en série [Terminé]   [THEME] Cadeaux en série [Terminé] EmptySam 6 Mar - 9:13

Qu'elle 'n'y était jamais vraiment rentrée', Joséphine ne pourrait plus le dire : la Française arpentait à présent les sous-bois sombres de la forêt interdite, aussi fièrement et naturellement que si elle était dans un couloir bondé d'élèves. Les feuilles des arbres, obscurcies par la pénombre ambiante, semblaient presque noire et contrairement à ce qu'elle avait cru, l'ambiance des lieux n'était pas pesante au contraire, elle était très joviale et excessivement propice à une petite rave party des familles. Les deux sorcières n'étaient pas vraiment enfoncées dans la forêt, il fallait dire : elles avaient de la marge avant de voir apparaître sous leur yeux un loup-garou, une Acromentule Géante, ou une prof de potions Inféri. Non, la baguette en main, Joséphine se sentait plus invincible que jamais.
Après tout, on le savait non, que la forêt interdite n'était proscrite aux premières années que pour leur éviter de s'y perdre ? Passé la 5ème année, la forêt était tout à fait autorisée, accueillante même, pleine d'enchantements et de merveilles et les rares dangers qu'on y croisaient se résolvaient vite avec un ou deux coups de couteau baguette magique.

- C'parfait. Acquiessa t-elle quand Prudence trouva un emplacement près d'un grand Chène. Elles étaient assez loin du parc, avaient marché quelques minutes dans les bois histoire que personne ne tombe dessus par hasard : la Française était capable de retrouver l'endroit si on le lui demandait - Prue avait bien fait de choisir un arbre repère - mais il était toutefois suffisamment perdu pour que personne n'y tombe dessus par hasard. Ou creuse un trou au bon endroit par hasard, surtout.

Quand Prue lui demanda si elle connaissait un sort pour creuser un trou dans la terre meuble, la sorcière hocha la tête et pointa sa baguette, sans aucune hésitation, vers le sol. - Yes, pas de problème. Defodio. Il n'exista pas – lui semblait-il – encore sortilège qu'elle ne connaissait pas. Il devait y en avoir, hein, mais pas dans les manuels de l'école en tout cas, elle les connaissait par coeur. Celui-ci faisait partie de ceux qu'elle avait déjà appris durant sa scolarité.

Un trou profond apparut dans le sol et sans attendre la moindre seconde, Joséphine y jeta sans ménagement son cadeau. Freja pouvait aller se rhabiller avec sa veste mouarf, jeu de mots, elle préférait encore porter un manteau en peau de hérisson plutôt que se pavaner avec un cadeau offert par la Menace. Rien que d'y penser elle avait la gerbe et se promit de regarder d'un œil mauvais tous ceux qui auraient eu l'outrecuidance de le porter devant elle. Plutôt se passer les globes au chalumeau plutôt que de voir ça, en fait : l'être humain n'était pas si bête, si ?
Ou alors sa mémoire à court et long terme leur faisait défaut ? Ce n'était pas une possibilité à exclure : de son côté, la sorcière ne pouvait pas oublier ce qu'elle avait vécu. A commencer par son expérience traumatisante des cachots, déjà, plus tout ce qu'avait vécu le monde magique d'atroce à cause de Magicis Sacra. Elle  ne pouvait pas oublier, mais passer sa vie à les combattre.

(523)
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Ξ Sujet: Re: [THEME] Cadeaux en série [Terminé]   [THEME] Cadeaux en série [Terminé] EmptySam 6 Mar - 22:47

Joséphine était restée étrangement muette, depuis le début de leur escapade dans les sous-bois. Prudence trouvait cette attitude presque insultante pour la beauté des lieux : ce n’était pas parce que Magicis Sacra leur avait envoyé des plumes espionnes et des chaudrons explosifs qu’il ne fallait pas profiter d’une vivifiante petite promenade printanière. A croire que l’obscurité régnante, les gros champignons pourrissants çà et là et étranges craquements qui s’échappaient, de temps à autre, des fourrées, n’étaient pas la tasse de thé de la Poufsouffle. Prue aurait pourtant été persuadée que le délicat frisson de l’aventure et le vertige délicieux de l’entorse au règlement auraient su séduire son amie, mais elle s’était visiblement trompée les gens sont d’un décevant, parfois…. Comprenant qu’il serait vain de chercher à dérider la jeune fille, Prudence renonça à pointer du doigt les merveilles de la forêt ( « Bon sang, mais ne sont-ce pas de magnifiques griffures de manticore, que je vois sur cet arbre, juste à côté d’un bosquet de fougères tueuses ? Plus beau jour de ma vie ! Vas-y, prends-moi en photo devant, s’te plaît ! »).

Elle recula de quelques pas, tandis que Joséphine creusait le trou destiné à engloutir les cadeaux de la Menace ( « Ne le prends pas mal, Jo’, c’est juste au cas où tu enverrais de la terre partout… »), et tira la plume maléfique de son sac. A présent qu’elle était sur le point de s’en débarrasser, elle éprouvait une espèce de joie féroce, presque viscérale : elle avait beau avoir conscience du fait que Freja ne saurait jamais rien de sa misérable rébellion, la perspective de s’opposer à elle, fût-ce par un acte aussi symbolique que l’enterrement d’une plume de révisions, lui remontait le moral. Elle ne se soumettrait pas à la volonté de Freja. Jamais.
- Hop, adieu l’horreur ! lança-t-elle, juste avant de laisser tomber sa plume dans la tombe, au fond de laquelle elle alla se poser en voletant lentement. Si Prudence ne s’était pas retenue, elle aurait presque trouvé la scène jolie. Seulement, rien de ce qui venait de Freja ne pouvait être joli, aussi se détourna-t-elle avec dédain de la plume, pour presser son aînée de jeter le vêtement ensorcelé. Allez, à ton tour ! Qu’on recouvre ces détritus une bonne fois pour toute !

Elle se sentait d’humeur épique, subitement, et, n’eût été son talent littéraire bancal, qu’elle se fût certainement essayé à un long éloge funèbre dans lequel les expressions « surface de la terre », « lumière du jour » et « à jamais » auraient eu toute leur place. Dieu merci, elle s’abstint, préférant opter pour un borborygme approbateur lorsque Joséphine jeta à son tour de son paquet, quelque chose entre le « groumph » de l’impatience enfin comblée et le « humph » de la satisfaction trop longtemps attendue.
- ça soulage vachement, non ? Demanda-t-elle, tout en laissant la Française reboucher le trou ( « Ben oui, j’vais pas me salir les mains, quand même, t’es gentille ! Puis vous avez perdu Waterloo... Comment ça, aucun rapport ?»). Elle tapota du pied la terre fraîchement retournée, pour l’aplanir. - J’espère qu’elle est biodégradable, ta saloperie de robe… Manquerait plus qu’on soit en train de polluer la forêt !
Car Prudence, digne fille d’une mère herboriste et d’un père amoureux de la nature – surtout quand une vieille ruine moyenâgeuse égayait le paysage – avait la corde écologiste sensible : il aurait été dommage que le lierre vénéneux et les lianes étrangleuses de la forêt si, il y en a ! souffrissent de leur décharge sauvage.
- On rentre, ou tu veux te lancer dans une danse de l'allégresse maintenant ?

[616 mots]
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