Ξ Sujet: [THEME] Bombarda Maxima [PV] Lun 1 Mar - 12:50
- Réunion de crise ! Lança l'Irlandais à son meilleur ami, en l'attrapant par la manche, direction les étages supérieurs.
C'était de voir que Viska avait eu droit à deux cadeaux, les prendre et quitter le Grand Hall avec Jensen, qui avait mis le feu aux poudres pourquoi elle en a eu deux elle, et nous qu'un ?. Ça ne pouvait vouloir dire qu'une seule chose, cette raclure de Blomberg avait poussé le vice jusqu'à faire un cadeau supplémentaire à Viska. La blague ! Et elle croyait quoi, en fait ? Qu'un cadeau allait racheter ce qu'ils lui avaient fait ? Ça ne rachetait rien déjà, en particulier pas leur collaboration avec cette pourriture de Nathan Symphonie. Voir Viska lui tourner le dos et filer une fois de plus avec Jensen lui donnait envie de hurler : il ne savait pas comment elle allait, il ne savait pas si elle était moralement (et professionnellement) soutenue, et il ne pouvait surtout pas échanger avec elle de ce qui venait de se passer et ni savoir comment elle le vivait. Dans le Grand Hall, ce matin, étaient apparus des cadeaux pour tous les élèves de Poudlard en provenance de Magicis Sacra. En provenance du Ministère, plus exactement, qui avait eu la lourde (et inutile) tâche de contrôler que tout allait bien, sans toutefois pouvoir rien y faire puisqu'ils avaient été obligés de remettre les cadeaux aux destinataires. Bien tiens, tu parles d'efficacité. On se sent bien en sécurité avec ça, tiens !
- Non mais on croit rêver... pestait Alan, furibond, en montant les escaliers mouvants. Mais elle croit quoi, l'autre kidnappeuse d'enfants ? Qu'on a oublié ce qu'elle a fait ? Alan ressassait, en boucle, tout ce que Magicis Sacra leur avait fait depuis leur apparition. Il était fou. Quino savait de quoi il parlait, tout le monde dans l'école avait eu vent des cadeaux avant de pouvoir les voir. Ça avait fait la une des ragots toute la journée. A peine leur cours de potions terminés, les deux Poufsouffle s'étaient rendus dans le Grand Hall, avant que l'Irlandais ne kidnappe littéralement son meilleur ami au nez et à la barbe des autres élèves. Réunion de crise ne pouvait suggérer que deux lieux de rassemblement : la tour d'astronomie ou la salle sur demande. C'était là que les membres du Golden Trio tiens d'ailleurs elle est où l'autre ? se réunissaient le plus souvent, cette dernière étant utilisée pour les réunions de crise gravesl'arrêt du crumble aux pommes au menu de la carte des repas du soir, par exemple
- Des cadeaux, quoi ! Elle manque pas d'air, celle-là Alan était loin de ne voir que la partie émergée de l'iceberg, il voyait toujours le pire, rappelons-le. Pour l'avoir vécu, le pire, il le connaissait justement assez bien. Elle croit qu'on n'a pas vu son petit manège ? Des cadeaux à tous les élèves de Poudlard ! Ben tiens ! Et pourquoi ? Viska à la limite, ils avaient des raisons de se racheter une conduite auprès d'elle, mais eux, les autres élèves ? Rien, rien, tout dans ce plan sentait mauvais.
- Oui c'est clair ! Lança Alan, alors qu'il n'avait pas entendu un traitre mot de ce qu'avait dit Quino.
Les deux sorciers – guidés par Alan qui n'avait jamais marché aussi vite – arrivèrent bientôt devant le couloir qui desservait la salle sur demande.
- Elle nous prend vraiment pour des jambons, je te le dis ! Parano, peut-être, mais sûr de lui en tout cas ! T'as vu ce qu'ont eu les premières années ? Alan était resté un moment dans le Grand Hall pour analyser tout ce qui y avait été entreposé et par chance, ouvert par tous les élèves qui n'avaient pas eu la patience d'attendre. La stupidité de s'en réjouir, par contre...
- Un Nimbus 2010 ! Ben tiens, un bon moyen de les amener où ils veulent quand ils veulent ! Alan voyait au moins un inconvénient à chacun des cadeaux reçus, pourtant il se figurait que MS pouvait pousser le vice jusqu'à n'avoir ensorcelé magiquement qu'un seul des 7. C'était leur genre. C'était plus discret et bien malin. Des chaudrons autochauffant pour les deuxièmes années, un bon moyen pour tout faire péter à distance, donc. Les ogives nucléaires moldues n'ont qu'à bien se tenir. Alan réfléchissait et parlait à toute vitesse : son visage était rouge de colère. Des coiffeuses pour les 3ème année... avec un mécanisme de surveillance dans le miroir, je parie ? Pratique, dans chacun des dortoirs ! Et si ça n'avait été que ça... Des hiboux dressés pour les quatrièmes années, tu parles ! Des machines à tuer prêtes à bondir au premier claquement de doigt de Blomblop, oui ! Alan savait que ce surnom plaisait à Quino et depuis, il n'arrivait plus à ne plus le dire. Nous on a une plume à révision, pratique pour récupérer tout ce qu'on a écrit à nos proches. C'est de l'espionnage industriel - enfin personnel - ni plus ni moins. Et oui, c'était dur à entendre, mais c'était bien le cas. Tu vas voir que de la malle des 6ème années va sortir toute la clique de Magicis Sacra, un beau jour. Tu seras content de te réveiller, un soir, avec la tronche de Freja à quelques centimètres de la tienne. Joyeux Halloween ! Et les septièmes années, eux, c'est le pompon ! Ce sont eux les plus dangereux, donc qu'est-ce qu'on leur offre ? Une camisole de force. Pratique ! Alan avait retenu tous les cadeaux et s'offusquait encore d'avoir vu des sourires heureux sur le visage de quelques élèves. Ils étaient bêtes ou quoi ? Il n'y avait que lui qui voyait le piège ?
Arrivés devant la salle sur demande, Alan passa trois fois devant et poussa la porte avec une violence rare. S'il était ici avec son meilleur ami, ce n'était pas pour enfiler des perles.
- Tiens ta merde ! Lança Alan, vulgaire - ce qui ne lui ressemblait - en lançant le 'cadeau' de son meilleur ami - qu'il avait récupéré un peu plus tôt - dans ses mains. Il n'osait y toucher plus longtemps en fait, se figurant que tout ce qui venait de Magicis Sacra était nécessairement toxique. Qui savait ce qui pouvait se passer ? Une téléportation, un empoisonnement, pire un nouveau sortilège à distance qui aurait on ne savait quel effet. Plutôt mourir que de garder ce cadeau empoisonné plus longtemps.
- Tu fais ce que tu veux mais moi je brûle ce truc, je te le dis ! Et pour ça, il préférait utiliser la discrétion de la salle sur demande pour ne prendre aucun risque. On ne joue pas avec le feu. Il jeta alors la plume emballée dans son écrin au sol, et sortit sa baguette.
- Voilà ce que j'en fais, de tes cadeaux, Blomberg. Il lança un regard noir au paquet, encore fou de rage que Magicis Sacra ait aidé Nathan Symphonie à kidnapper Viska. Ça, plus que le reste, il ne leur pardonnerait jamais. - Incendio.
Quand les flammes s'éteignirent, quelques secondes après, le paquet n'avait pas bougé d'un iota. A croire qu'on se foutait de leur gueule, en plus...
Ξ Sujet: Re: [THEME] Bombarda Maxima [PV] Mer 3 Mar - 21:11
Joaquín & Alan
Mai 2016
Joaquín Kostas était habitué aux réactions excessives de son meilleur ami, mais il préférait largement cette facette-là de lui plutôt que la passe en mode déprimé qu'il avait eue plusieurs mois auparavant, aussi se laissa-t-il gentiment emporter, son éternel sourire béat aux lèvres. Ce n'est pas parce que la nouvelle plus grande méchante du monde magique avait décidé de livrer des cadeaux à tous les élèves de Poudlard que Quino devait se départir de sa bonne humeur habituelle. Il préférait toujours chercher le côté positif à n'importe quelle situation, en ce compris qu'il y en ait vraiment un. Au final, chaque membre du Golden Trio possédait son trait de caractère qui faisait qu'ils se complétaient l'un l'autre. Apparemment, aujourd'hui, le rôle du gréco-argentin allait être de calmer Alan avant qu'il ne fasse exploser tous les présents qui se trouvaient dans le Hall d'entrée.
Pas forcément extasié à l'idée d'interrompre son capitaine dans son monologue vindicatif envers Magicis Sacra, Quino le laissa s'exprimer librement, ponctuant simplement les blancs par des « Ah… » ou des brefs « T'as raison… ». Autant le laisser cracher sa rage et puis tenter de l'apaiser par la suite. Tel un animal docile, le poursuiveur suivit Alan jusqu'au septième étage. De toute façon, ce dernier semblait bien trop absorbé par son propre discours pour faire attention aux brèves onomatopées de son meilleur ami. Quino voulut répondre quelque chose à l'une de ses questions, celle concernant le cadeau des première année mais à peine eut-il ouvert la bouche qu'Alan se chargea de se répondre à lui-même. Puis, comme le blond lui laissait une seconde de répit entre chaque élément de son énumération concernant les offrandes, le gréco-argentin sauta sur l'occasion pour les commenter. « C'est un peu inutile d'offrir un Nimbus 2010 à des gamins de onze ans, en vrai. » En effet, la plupart des enfants de cette année-là arrivaient à peine à rester assez longtemps sur leur monture pour tenir tout un match de Quidditch. Quino, en revanche, après de nombreuses années d'expérience, n'aurait probablement pas dit non à un balai aussi performant. Bon, le problème restait l'expéditeur du cadeau… « Des chaudrons, c'est é-cla-té, comme si ça intéressait les élèves d'avoir des fournitures scolaires… » On pouvait voir que les critiques des deux Poufsouffle n'étaient pas tout-à-fait similaires mais cela ne les empêchait pas de se rejoindre sur un point : cette action de la part de la Menace ne disait rien qui vaille. « Les coiffeuses, ça, c'est la meilleure ! Pourquoi faire venir des meufs qui coupent les cheveux à Poudlard ?! » Joaquín Kostas, humoriste à ses heures perdues... Pour l'engager, merci de contacter sa manageuse le poste est libre pour l'instant ! Les hiboux restaient l'option la plus pratique parmi tous les cadeaux. Le grand brun songea à Stef qui avait dû en recevoir un ; restait à voir si elle comptait renoncer à la compagnie de Mona, le hibou familial. « Blombop ! MDR ! » Quino se mit à pouffer, ravi de voir que son ami le suivait dans les surnoms pourris à donner à la cheffe de MS. « Ouais, une plume à révision… Je me demande qu'est ce qui est le plus pourri entre ça et le chaudron… » De toute façon, tout ce qui touchait au domaine scolaire avait le don de désintéresser le jaune et noir. À la base, un cadeau, c'était destiné à faire plaisir, non ? En ce qui concerne la malle, le garçon ne pouvait s'empêcher de ressentir une pointe de dégoût. S'il avait reçu cet objet au début de l'année, il n'aurait pas dû se creuser la tête pour ensorceler sa sacoche qui était devenue sa boutique portable. Enfin, au moins, sa solution était plus pratique car une malle restait assez encombrante. « Ou alors, la malle est un portoloin qui ne se déclenche qu'à un certain moment… Ca craint. » Puis, pour finir, le costume magique des septième année. « Tu penses que le costume peut devenir transparent ? Je demande pour un pote. » dit-il en haussant les sourcils de manière répétée - sa marque de fabrique. Ce qui représentait Quino, c'était aussi sa capacité à trouver une tournure humoristique à chaque sujet de conversation. On n'en faisait pas deux comme lui… Puis, sur une note légèrement plus sérieuse, il demanda « Tu crois que Blombeurk a cambriolé une banque pour être capable d'acheter tout ça ? » En vrai, ce ne serait pas étonnant. Magicis Sacra n'était pas forcément connu pour être des enfants de cœur.
Finalement, les deux étudiants pénétrèrent dans la salle sur demande, qui s'était matérialisée en une vaste pièce. *Idéale pour crâmer des objets* pensa Quino. Lorsque Alan lui lança sa plume empoisonnée, le brun ne put retenir un rire, s'imaginant le même scénario si la plume n'avait pas été renfermée dans un boitier. Ce lancer plein de rage n'aurait alors pas eu l'effet escompté et l'objet aurait voleté jusqu'au sol avant que son destinataire ne puisse le rattraper. Quoi qu'il en soit, Quino n'avait pas comme projet de conserver ce cadeau empoisonné. Déjà, ça lui semblait carrément inutile et en plus, ça venait de Freja. Ces deux raisons étaient entièrement suffisantes pour s'en débarrasser pour de bon. « Le brûler, ça me va très bien. » commenta-t-il ensuite en souriant, car même une activité d'apprentissage à la pyromanie l'enthousiasmait. N'importe quoi tant que ce n'était pas des cours barbants donnés par des profs qui leur rappelait toutes les minutes l'approche des BUSEs. Franchement, ces examens étaient les bienvenues pour abandonner les matières qu'on n'appréciait pas. Bon, le problème avec le jeune Kostas, c'était qu'il n'y en avait pas beaucoup qu'il appréciait vraiment, mais passons.
La tentative d'Alan ne montra pas de résultat convaincant, aussi Quino sortit-il sa baguette pour tenter de mettre la main à la pâte. Il n'était pas connu pour ses incroyables talents en magie mais il maîtrisait quand même la plupart des sorts qui lui permettaient de mettre Poudlard sens dessus dessous ; c'était quand même une base à avoir quand on était un farceur de son gabarit. Il plaça son propre "cadeau" à côté de celui du capitaine puis il s'éclaircit la gorge. « Attends, je vais essayer aussi. » déclara-t-il, avant de pointer sa baguette vers les deux boîtiers et de s'exécuter. « Incendio. » Hélas, son sortilège n'eut pas plus de succès que celui d'Alan. Les deux boitiers ne voulaient pas brûler. Dubitatif, le Poufsouffle se tourna vers son ami en se grattant la tête. « Peut-être que ça marchera mieux si on s'y met à deux ? Sinon, si on sait pas les détruire, faudrait peut-être les enterrer dans le parc ou les balancer dans le lac… Ou alors, on demande l'aide de McGo' ? » proposa-t-il. Toutefois, Quino n'était pas connu pour être apprécié des professeurs, dès lors, il doutait que ceux-ci puissent lui venir en aide, même si ce fût pour porter atteinte à l'ennemi.
Ξ Sujet: Re: [THEME] Bombarda Maxima [PV] Sam 6 Mar - 23:41
Alan fulminait : un amoncellement de choses faisait qu'il en avait gros On en a gros ! sur le cœur et qu'il peinait à gérer ce trop plein d'émotions : les cadeaux de Freja étaient la goutte d'eau. Les évènements avec Evan n'étaient pas si loin et il acceptait encore difficilement le renvoi de Poudlard de ses agresseurs J'aurai préféré qu'ils restent, oui ! J'ai fini par m'y attacher.. Il acceptait globalement encore mal ce qui s'était passé dans les toilettes des garçons, en fait non, oubliez ce à quoi vous pensez, bande de pervers. Depuis qu'il avait eu le courage de parler à ses amis, l'Irlandais devait reconnaître qu'il se sentait plus entouré qu'avant, plus soutenu, aimé, plus protégé même : il n'était – finalement - pas seul dans cette grande histoire qui s'avérait être la vie. La violence qu'il avait cependant subi à la rentrée était loin d'avoir échappé à sa mémoire : plus anxieux que jamais, Alan n'arpentait plus aucun couloir seul, désormais, sans jeter des coups d'oeil nerveux et répétés derrière lui à intervalles réguliers. L'enlèvement de Viska n'avait rien arrangé à la question 'sécurité dans Poudlard' : événement traumatisant à plus d'un titre qu'Alan n'avait pu voir son amie depuis. Il le vivait mal. Il se sentait d'autant plus mal que Prudence elle, en avait le droit et que pour les (nouveaux) amis de Viska (qui eux pouvaient parler avec elle sans problème), il semblait être la personne à éviter. A mépriser, même. Loin d'assumer la longue période de silence qu'Evan lui avait imposé pendant 6 mois, Alan ne se sentait pourtant en rien responsable de ce que ses amis en avaient pensé. Pour preuve, aucun d'eux n'avait durant tout ce temps manifesté une quelconque inquiétude à son sujet. Il ne le leur reprochait pas, cependant : Il fallait dire que les très rares fois où on s'était inquiété pour lui – voyant un Alan plus travailleur que de coutume, mais qui préparait ses BUSEs, ce qui n'avait donc rien de très anormal – il avait trouvé les mots justes pour ne pas qu'on s'en fasse pour lui. Il ne comprenait ainsi pas pourquoi la réaction de Viska, en substance, était à ce point différente de celle de Quino et de Prudence c'est les Serpentard, ils ont toujours besoin de se faire remarquer. Ceci en plus que la vipère avait depuis – et c'était très ironique de le remarquer – adopté la stratégie qu'elle avait justement reproché à Alan : s'éloigner de lui. A ceci près que la démarche de la verte et argent était volontaire, contrairement à celle du capitaine des Poufsouffle qui s'était replié sur lui-même par peur. Par peur pour lui, évidemment, mais par peur qu'on s'en prenne à ses amis, également.
L'Irlandais était cependant tellement attaché à son amitié avec Viska qu'il avait décidé de lui laisser le temps de revenir à lui : ce qu'elle avait vécu était si traumatisant qu'il estimait inintelligent de lui 'courir' après pour regagner son amitié. Déjà, une partie de lui - la fierté sans doute - lui soufflait de ne pas le faire, mais surtout il sentait bien que ce serait contre-productif. En gros, maintenant, il attendait : que la sorcière se souvienne qu'il tenait à elle et qu'il serait toujours là pour elle quand elle en aurait besoin. Et ce, qu'elle le veuille ou non.
Cet éloignement, cependant, le minait. Il était d'autant plus dur à supporter que Viska avait tronqué ses amitiés avec Prue et Alan par de nouvelles amitiés avec des gens... qui ne leur ressemblaient pas du tout. Ça avait fait naître en lui un sentiment nouveau : la jalousie. Ce qu'on pouvait dire, c'est qu'en un an, il s'en était passé des choses ! L'année n'avait pas été tendre envers Alan et Viska, en tout cas et c'était triste - mais pas surprenant, au final - que ce soit justement leur amitié qui en pâtisse. Très loin d'imaginer que les vacances de l'été dernier à Galway étaient la source de tant de jalousies, Alan entamait une fin d'année 'meilleure', cependant entachée – bien qu'il ne l'avoua pas – par cette nouvelle distance avec sa jadis régulière cavalière de bal pas Vanellope l'autre V.
- Si McGo' avait voulu les détruire, elle l'aurait déjà fait. Non, on crame. Alan voyait en cet objet tout ce qu'il détestait dans sa vie : l'arrogance de Magis Sacra, leur association avec Nathan Symphonie, l'éloignement de Viska, le danger toujours plus puissant que représentait la Menace. Tout.
Le sorcier brandit alors sa baguette vers l'objet jeté au sol et après concertation avec Quino, lança en même temps que son meilleur ami un « Bombarda Maxima ! » qui eut autant d'effet qu'une prédiction de Trelawney sur McGonagall. Absolument rien ne se passa un peu comme quand McGonagall convoque Prue pour la sommer de travailler d'avantage.
- Putain ! Mais c'est une blague ! L'Irlandais voyait orange et vert rouge : non content de leur pourrir la vie, de les narguer, de créer de nouveaux traumatismes chez eux (bonsoir Payton, Erin, Joséphine, Viska, Julian et tant d'autres...) et de se moquer d'eux en leur offrant des cadeaux pour les acheter, ils ne se donnaient même pas la peine de leur faire croire qu'il s'agissait de simples présents inoffensifs. Non, en les rendant indestructibles, Alan voyait bien qu'ils avaient pour eux d'autres projets que celui de les distraire. Ils se trahissaient tout seul, en fait.
- Reducto ! Lança t-il, sous le coup de la colère. Sa plume et son écrin volèrent à travers la pièce, mais Alan était loin de se décourager : il avait créé cette salle pour ça. Temple d'exutoire de sa colère, ici, ils pouvaient faire ce qu'ils voulaient. Et si Quino l'ignorait, Alan lui, ne comptait pas ressortir avec son cadeau. Il ne garderait pas plus longtemps sur lui cet ultime bravade de Magicis Sacra. Ils se moquaient de Viska, ni plus ni moins, c'est tout du moins comme ça qu'Alan le ressentait. - Confringo ! Une marque de brûlure s'étala sur le sol, là où la plume quittait son écrin pour s'envoler légèrement dans les airs, moqueuse. « Flipendo ! » On se moquait de lui, il le voyait. Il entendait presque Freja rire. « Duro ! » Et elle continuait. « DIFFINITO ! » Autant dire, que faute d'être efficace, Alan était créatif : malgré toutes ses tentatives, la plume était aussi intacte qu'à leur arrivée. Il s'essuya le front : des perles de sueur étaient apparus. Il n'aurait su dire si elles venaient de la chaleur, ou bien de l'émotion.
Ξ Sujet: Re: [THEME] Bombarda Maxima [PV] Jeu 25 Mar - 20:42
Apparemment, les derniers agissements de Freja Blomberk avaient tellement enragé Alan qu'il décida d'ignorer les vannes de son meilleur ami, vaines tentatives pour détendre l'atmosphère. En soi, Quino avait l'habitude : par on ne sait quel miracle, ce garçon était toujours de bonne humeur, même quand une nouvelle méchante menaçait la Grande-Bretagne. Quoi qu'il en soit, le gréco-argentin était conscient que son capitaine avait besoin d'exprimer son mécontentement à haute voix pour se libérer un peu. Les petits commentaires sur les cadeaux, c'était cadeau accessoire. Pourtant, le jeune Kostas était persuadé que sa blague sur les coiffeuses méritait au moins un rictus.
Puis, les tentatives des deux étudiants pour détruire leur plume avec le sortilège Incendio ne trouvèrent pas d'issue concluante. Alan exposa alors son point de vue par rapport à l'aide de la directrice. Il était évident qu'elle avait été obligée d'autoriser l'arrivée des présents de Magicis Sacra à l'intérieur du château, et ce, contre son gré. Il y avait donc peu de chances qu'elle puisse aider deux pauvres élèves de cinquième année à se débarrasser de leur cadeau. Quino se contenta d'acquiescer au paroles de son ami avant de tenter un Bombarda Maxima commun qui ne fut toujours pas concluant. Alan se lança alors dans une farandole de sortilèges à l'intention du satané objet. Après de nombreux essais, hélas, le boitier contenant la plume n'avait pas bougé d'un poil, et il semblait narguer les deux Poufsouffle, bien que ce ne soit pas quelque chose de vivant. Après, avec MS, on pouvait s'attendre à tout au niveau de la magie : le grand brun ne serait même pas étonné si la plume se mettait effectivement à parler, ou encore à sortir de son étui pour aller faire une petite promenade dans Poudlard.
« Eh beh, c'est giga-méga-trop protégé ce truc-là. » constata-t-il alors, après avoir laissé Alan faire le sale boulot. En même temps, quand celui-ci était lancé, difficile de l'arrêter, et Quino préférait éviter de se prendre un sort en pleine face. Il posa alors une main sur l'épaule de son meilleur ami pour essayer de le calmer, puis proposa : « On n'a qu'à le balancer dans la Salle des Objets Perdus ? Comme ça, on ne verra plus la sale tronche de cette plume à révision. » Un sourire au coin des lèvres, il regarda l'autre jaune et noir. S'il acceptait, ils n'auraient qu'à sortir de la salle sous sa forme actuelle, puis la rematérialiser selon l'idée du garçon. Il était évident que la plume ne pouvait pas être détruite par magie et même Quino, qui n'était pas connu pour ses capacités intellectuelles développées, arrivait à s'en rendre compte. C'était maintenant au tour d'Alan. En plus, s'ils faisaient vite, ils pourraient retourner dans le Hall pour se saisir des cadeaux qui n'avaient pas encore été distribués afin de les planquer à leur tour dans cette immense pièce.
Ξ Sujet: Re: [THEME] Bombarda Maxima [PV] Mar 6 Avr - 8:11
Alan se perdit dans ses pensées. Il réfléchissait à une solution viable de se débarrasser de ces encombrants. Mais hélas, à ses yeux, toutes les solutions avaient une faille. Garder les objets près d'eux était risqué : Alan se figurait toujours le pire des cas et il voyait à présent contrôle mental, explosion ou envoutement de masse. Avoir les cadeaux à portée représentait un risque, c'est pourquoi – maintenant que l'option 'destruction' avait été écartée – les cacher dans Poudlard était exclu. Il pensa alors instinctivement au lac noir : bien lestés, la plupart des cadeaux de Freja couleraient comme du plomb. Hélas il fallait penser aux créatures de l'eau – qu'Alan affectionnait tant, d'ailleurs – et si les cadeaux représentaient un danger, on ne pouvait pas les mettre eux en danger. Sans parler évidemment du côté polluant, où Alan avait des migraines rien que d'imaginer tout un tas de coiffeuses échouées sous le Calmar Géant. L'option de la forêt interdite lui traversa l'esprit, mais pour les même raisons, il écarta l'idée : si les cadeaux devaient exploser, ou pire, il ne voulait pas mettre en danger ces charmantes petites créatures que sont les Acromentules les animaux de la forêt. Que leur restait-il, alors ? Envoyer tout ça a leur parents en espérant qu'ils trouvent une meilleure solution ? Il était effectivement plus probable que des adultes aient la solution au problème, pourtant, le cadeau lui était destiné et il ne voulait surtout pas mettre ses parents en danger. Imaginez que l'objet ne s'active magiquement si une autre personne que son propriétaire le touchait ? Il ne voulait pas prendre le risque.
L'irlandais sentit la main de Quino sur son épaule, et mit quelques secondes avant de plonger son regard dans le sien. Il y resta quelques instants, cherchant encore une faille au plan proposé par Quino. La salle des objets perdus ses situait certes dans Poudlard, mais elle avait le luxe de n'être pas connue de tous. Pire, elle était si chargée d'objets que cacher quelque chose dedans se révélait souvent efficace.
- T'as raison. Articula t-il après une pause végétative plus que raisonnable. Ils n'avaient pas d'autres choix.
L'inconvénient majeur était bien sûr que la salle des objets perdus étaient connue et accessible – la preuve, eux y allaient – donc, les objets étaient susceptibles d'être retrouvés. L'avantage, c'était qu'en cas d'explosion, la salle était magiquement scellé : ils ne risquaient donc rien. Ne restait que l'interrogation sur le contrôle mental : est-ce que la proximité de la salle dans le château ne leur ferait pas prendre de risque tu t'en fous les salles communes les plus proches sont celles de Gryff et de Serd ? S'ils pensaient 'hermétique' comme en cas d'incendie, Alan avait tendance à penser que non. Et de toute façon, ils n'avaient pas 50 solutions. Mieux valait ça, que se caresser la joue avec la plume pendant les cours de Binns.
- On les cache tout au fond de la salle, que personne ne les trouve. On les enterre même, sous une montagne d'objets : il faut que personne ne les retrouve ! C'était, bien évidemment, sa crainte première. Que dans 5, 10 ou 50 ans quelqu'un – qui aurait oublié Magicis Sacra, sans doute morts et désintégrés depuis – ne trouve l'objet supposément ensorcelé.
Alan attrapa sa plume et se dirigea hors de la salle sur demande, suivi par Quino : ils devaient en sortir pour faire apparaître l'autre salle. Une fois dehors, le Poufsouffle se retourna brusquement vers son meilleur ami.
- Attend, tu sais quoi, on va écrire un mot avec. L'idée lui était venu comme une illumination : si quelqu'un trouvait cette plume, il devait comprendre à qui elle appartenait et ce qu'elle représentait. Qui sait, plus tard, elle pourrait servir à quelque chose. A qui elles appartiennent, l'année où on l'a cachée et surtout, qui est Magicis Sacra. Si quelqu'un les trouve, il devra savoir.
Ça lui paraissait, à son sens, la meilleure chose à faire.