Ξ Sujet: PV • Cordóba • aquí las calles parecen el techo del mundo. Jeu 6 Mai - 13:26
Kostilla-tortilla .
Y todo el mundo en la pista al estilo lambada. Esto es pa’ amanecerse. El ritmo cuando te caliente. Bebé, tu piel a mí tienta. De boca a boca la verdad la conozco. Quien toca, toca, no tener ese cuero. Y cuando tú me quieres como la luna quiere el sol y dе donde me lleva еl corazón. Cuando bailas y tu cuerpo se mueve conmigo. Esta noche no será la última. Y no te vayas de aquí, aquí las calles parecen el techo del mundo, una música mediterranea.
samedi midi, le 30 juillet 2016.
Les vacances d’été étaient déjà bien entamées, le mois de juillet touchant déjà à sa fin. Lucrecia avait profité du soleil de Cordóba, qui lui avait terriblement manqué en Écosse, mais aussi de sa famille et de sa fratrie, qui n’avaient pas suivis la jeune femme dans ses lubies de voyage. Heureusement pour elle, Thiago avait finit par se décider à la rejoindre en Écosse et ils avaient passé le reste de l’année ensemble. Mieux encore, et sans doute à la grande surprise de tout le monde, ils avaient décidés de rester une année de plus à Poudlard, malgré la pluie, les températures basses voire même négatives et la neige. Thiago n’ayant pas encore passé d’hiver à proprement parlé en Écosse, Lucrecia se garda bien de lui dire qu’il allait sûrement avoir encore plus froid en plein mois de décembre qu’au mois de février. Il était là, hors de question qu’il ne reparte. Quant à leur relation à tous les deux… Elle restait pour le moment relativement identique à celle qu’ils avaient au début de l’été. Ils passaient toujours autant de temps ensemble, de jour comme de nuit, seules leurs activités avaient changé, devenues soudainement plus charnelles, leurs corps semblant se réclamer un peu plus à chaque fois. L’argentine ne pouvait pas dire que la situation lui déplaisait. Elle aimait ce qu’il se passait, elle aimait être dans les bras de Thiago à longueur de temps et le sentir contre elle. Cependant, elle ne savait pas vraiment si elle supporterait cette absence de label sur leur relation. Étaient-ils ensemble, ou pas ? Tout tendait a dire que oui. Ils avaient des sentiments l’un pour l’autre, se l’étaient clairement avoué et depuis un mois, on ne pouvait pas dire qu’ils ne faisaient que danser quand ils étaient ensemble… Cela étant, elle n’osait pas vraiment en parler à Thiago, n’ayant pas envie de le brusquer et de se heurter à un mur pour le reste des vacances.
En début de semaine, les Kostas étaient arrivés à Cordóba, plutôt qu’à Bahía Bianca, comme à leur habitude. Les mois de grandes vacances étant ce qu’ils étaient, l’été britannique étant l’hiver argentin et inversement, Ezequiel avait conseillé à sa sœur de venir tout d’abord à Cordóba, puis de passer par Bahía, le mois d’août devant être plus clément. C’est ainsi que les Kostas étaient arrivés dans le fief des Castillo et des Piazzolla, et que la semaine s’était déroulée relativement correctement, Quino ne manquant pas de pousser sœurs et cousines dans la piscine de la demeure Castillo, d’avaler au moins trois tonnes de sucreries ramenées par Catalina, sa mère, pour la famille de son frère et que le traditionnel asado argentin avait été décidé. Le barbecue était une tradition en Argentine, et pour rien au monde Ezequiel Castillo ne dérogerait à la règle. La mère de Lu’, Daiana, avait tout arrangé avec les parents de Thiago et tous les Piazzolla seraient présents, les deux familles étant plus liées que jamais et encore, ils ne savent pas tout. Prévu pour midi, il était plus ou moins sûr que toute la petite troupe ne mangerait pas au moins avant seize heures, Ezequiel respectant la tradition et cuisant les viandes, sélectionnées avec soin, avec énormément d’attention. L’asado, en Argentine, c’était bien plus qu’une tradition, c’était presque une religion. Du coup, Lucrecia s’était levée assez tard, dormant seule dans son lit cette nuit là, Thiago ayant dormi chez lui. Une fois prête, elle descendit dans la cuisine, où son père s’affairait déjà, pour être sûr que tout soit parfait. Bien entendu, ils avaient l’emplacement de l’asado dans le jardin, et ils feraient un festin de viande, mais sans chimichurri maison, elle savait que personne ne survivrait (ou presque).
Lorsque son meilleur ami arriva, Lucrecia alla directement vers lui, passant un bras autour de sa taille et l’embrassant sur la joue. Rien de bien surprenant, elle avait toujours agit ainsi avec lui, cependant, elle remarqua que quelque chose semblait… le perturber ? Il n’allait pas encore flipper de savoir si leurs parents se rendaient compte de quelque chose, si ? « Salut ! Ça va ? » Elle esquissa un sourire avant de le lâcher et d’aller saluer Camila et Felipe, les aînés de Thiago, ainsi que ses parents. Elle en profita également pour saluer la petite amie de Felipe, chose assez nouvelle pour être notée, qui avait été également invitée et que tout le monde allait rencontrer pour la première fois. Retournant auprès de son meilleur ami alors qu’Ezequiel était déjà en grande discussion avec le père de Thiago et que les autres se dirigeaient vers le jardin, elle reposa son regard sur lui. Oui, quelque chose clochait. « Tu dors ici ce soir ? » finit-elle par demander, l’air totalement innocente, alors que ses lèvres laissaient comprendre les derniers mots de sa phrase : « avec moi. » Mais avant qu’elle n’ait pu avoir sa réponse, les tornades Kostas débarquèrent, arrivant de deux maisons plus loin, puisqu’ils dormaient chez les parents de Catalina et Ezequiel. La fête pouvait commencer, encore que, vu qu’ils allaient devoir attendre au moins quatre heures avant de manger, ils allaient sans doute avoir droit à de longues discussions, entre deux matés ou deux bières. Peut-être que Lu’ en prendrait une d’ailleurs, l’asado étant l’un des seuls moments où elle buvait de l’alcool. Sa mère apparut à leurs côtés quelques secondes plus tard, un grand sourire aux lèvres, enlaçant le grand argentin et en déposant un baiser sur ses deux joues. « Thiago mon chéri, tu vas bien ? Tu restes ici ce soir alors ? Lu’, j’espère que ta chambre est rangée, n’est-ce pas ? » Lucrecia laissa un rire s’échapper d’entre ses lèvres, avant de hocher positivement la tête. Bien évidement, elle avait demandé à sa mère avant, par principe, même si elle savait qu’il était presque impossible pour ses parents de lui dire non quant à la présence de son meilleur ami sous leur toit. Peut-être changeraient-ils de discours s’ils savaient ce qu’ils se passait réellement derrière la porte fermée de la chambre de leur fille, cela dit... « Tu sais que tu es ici comme chez toi, pas vrai mon chéri ? Aller, sortez dans le jardin maintenant, on va commencer. »
Informations supplémentaires SIGNE PARTICULIER: RELATIONS: SORTS & ARCANES: GALLIONS EVENT: 11 FACECLAIM: Rachel Zegler / Ana de Armas
Ξ Sujet: Re: PV • Cordóba • aquí las calles parecen el techo del mundo. Jeu 13 Mai - 10:36
♛ Cordóba • aquí las calles parecen el techo del mundo
Heads up all the way cause it's too late to be afraid. There's no time to rest. I wanna go and see what's next. I see colors all around. I try to take them one by one. I try to put them on my mind so I won't forget how they are.
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Enfin les vacances d'été, étaient les paroles que Stef annonçait chaque année, une fois le pied posé sur le quai 9 3/4, la perspective de se rendre en Grèce puis en Argentine (ou l'inverse) emplissant alors entièrement son esprit et éloignant loin d'elle la météo discutable d’Écosse subie tout au long de l'année. Avec un bémol toutefois cette fois : les vacances traditionnelles des Kostas entraient en contradiction directe avec sa capacité à voir son petit-ami régulièrement - quand bien même elle savait que celui-ci serait occupé lui aussi. La tablette offerte par Lu' à son anniversaire était donc devenue une fidèle alliée, dès lors qu'Alexandre en avait obtenue une à son tour probablement après que quelqu'un lui ait fait une dizaine de remarques toutes plus subtiles les unes que les autres.
Elle était d'ailleurs sur sa tablette les jeunes de nos jours lorsque sa mère l'appela pour se rendre chez les Castillo, avec une discrétion qui n'était pas sans rappeler celle de sa fille. Il faut dire que rameuter les quatre enfants Kostas d'un coup d'un seul n'était jamais une mince affaire. « J'arrive ! » annonça-t-elle sans pour autant changer de position sale gosse, terminant de répondre à Alexandre. Sans qu'elle s'y attende, la tablette disparut soudainement de son champ de vision, et elle leva un regard scandalisé vers Gabriel, qui l'observait tout sourire. « Rends-la moi ! » ordonna-t-elle avec autorité, mais sans pour autant obtenir l'effet escompté. Il haussa un sourcil, attendant visiblement de voir quelle stratégie elle comptait adopter (l'idée d'hurler à la mort pour que son papa vienne l'aider lui traversa peut-être l'esprit). Elle bondit vers lui et il détala en riant. Il ne payait rien pour attendre !
« Qu'est-ce que vous - oh, pas le temps pour ça, courez juste dans la bonne direction au moins ! Estefanía tu aurais pu mettre autre chose ! » Occupée à courir après Gabriel, elle trouva tout de même le temps de scander un : « Mais pourquoi ? Il est très bien ce short ! » à son père, ravie de son choix - qui devenait certes un peu répétitif, mais pouvait-on réellement abuser des bonnes choses ? La réponse est oui.« Gabriel ! Arrête de courir ! » intima-t-elle d'une voix faussement suppliante, qui ne parvînt cependant pas à faire fléchir son aîné. Quelle cruauté !
Ils débarquèrent les premiers chez les Castillo j'ai failli écrire Kostilla avec cette qualité un peu sauvage qu'on associait souvent aux enfants Kostas dès lors qu'ils se trouvaient ensemble. Gabriel s'immobilisa pour saluer Leandro et prise de court, Stef lui rentra dedans, tombant aussitôt à la renverse. « T'aurais au moins pu me rattraper. » grogna-t-elle en se relevant d'un air ronchon. Elle profita de l'inattention de son frère pour lui chiper la tablette avec un "Aha" ravi. Elle lui tira la langue d'un air crâne, mais prit soin d'instaurer une distance de sécurité entre eux, histoire de ne pas finir dans la même situation à nouveau. Puis, elle salua Leandro, s'excusant pour le comportement de son frère "Il paraît qu'il a été élevé chez les loups" et demanda où se trouvait Lu'. Sans surprise, sa cousine était en compagnie de Thiago, et tablette sous le bras, Stef se dirigea vers eux alors qu'ils arrivaient dans le jardin.
« Salut vous deux ! » Prise d'hésitation, elle vérifia sa tenue pour s'assurer que sa chute récente n'avait pas eu de conséquences regrettables (qui le seraient tout autant pour Gabriel, foi de Stef). « Désolée je suis un peu essoufflée ! » Difficile de prétendre le connaître, courser ses frères n'était après tout jamais sans danger. « La petite-amie de Felipe est là alors ? Elle est comment ? » se renseigna-t-elle avec sa discrétion légendaire, avant de se tourner à sa recherche. « Il faudra que je dise bonjour à tout le monde ! » Les politesses d'usage étaient un peu passées à la trappe - la faute à Gabriel. Elle apercevait déjà sa mère au loin, l'observant avec insistance et désignant son oncle du doigt, avec tout autant de sobriété que sa fille. "Viens dire bonjour". Elle hocha vivement la tête, soufflant "oui oui" avec des gestes exagérés.
CODAGE PAR AMATIS
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