Ξ Sujet: Thème ↄ Le futur de Magicis Sacra ↄ Louisette Lun 31 Mai - 1:06
Le futur de Magicis Sacra
I'll leave through the gift shop. I'm keeping all my souvenirs, keychain and a cough drop, postcards say, "I wish that you were here". And I'll tell you not to worry to make sure that you believe in me.
Karen & Louisette
L’été de Karen se déroulait sans heurts. Elle devait bien avouer que ses vacances n’avaient rien de très trépidant, mais après les mois bruyants qui caractérisaient sa scolarité à Poudlard, un peu de calme était toujours bon à prendre. D’autant que Karen ne restait pas inactive non plus [comme si c’était son genre !] Il y avait toutes les réunions familiales à Blakthorn, les entraînements avec son père, les différents bilans qu’elle devait dresser de ses mois d’espionnage à Poudlard, les soirées mondaines, et bien sûr, elle rendait visite à Michael de temps en temps. Il y avait eu la rencontre avec Niels Koning, aussi, et Karen devait bien avouer que le fils de Freja lui avait laissé une forte impression. Ce qui n’arrivait pas souvent, il fallait bien le dire. Avec Niels à ses côtés, c’était un tournant qui s’engagerait dans l’école de sorcellerie écossaise, elle le pressentait. Même si elle prenait à cœur la mission qui lui avait été confiée par l’organisation, l’honneur qu’on lui avait fait, sa chance de briller, il était parfois difficile de s’acoquiner avec les esprits faibles qu’étaient les élèves de Poudlard. Mais elle serait désormais soutenue. Et pas que par une personne.
Karen avait été, comme un peu tous ceux qui avaient été mis au courant, surprise d’apprendre l’existence de Louisette. Enfin, surprise. Ce n’était sans doute pas le terme le plus juste. Les enfants illégitimes n’étaient pas rares, même chez les Sangs-Purs. Symphonie n’avait-il pas eu un bâtard ? Karen l’avait vu avec sa demi-sœur lors du bal au Ministère, au tout début du mois de juillet. Peut-être avait-elle été surprise cependant que Louisette soit si jeune, qu’elle ait un écart d’âge aussi important avec Freja. Elle était plus petite que son propre fils ! Mais ce jeune âge n’était pas forcément un inconvénient, bien au contraire. Elle était petite, donc elle était malléable. Et puis Karen allait entrer en cinquième année ce qui signifiait qu’elle aurait moins de liens avec les sorciers les plus petits. Avec l’arrivée de Niels et de Louisette, espionner les plus jeunes ne serait pas aussi compliqué qu’elle ne l’avait craint au début.
La cinquième année signait aussi qu’elle se dirigeait tranquillement mais sûrement vers ses BUSEs. Non que cela n’inquiète particulièrement Karen. Elle avait toujours obtenu d’excellents résultats dans toutes ses matières et elle ne voyait pas pour quelle raison cette année serait différente. Bien évidemment, les professeurs se montreraient certainement plus exigeants mais elle connaissait ses capacités de travail et elle n’était pas le moins du monde inquiète.
La plupart de ses courses avaient déjà été effectuées. Karen n’avait pas manqué de remarquer néanmoins en recevant la liste de ses livres qu’aucune indication n’avait été laissée concernant les cours spéciaux qu’on leur donnerait mensuellement. Les livres avaient donc été livrées, recherchées par Blake, l’un des serviteurs de la famille. En revanche, la jeune fille eut besoin de se rendre à Traverse elle-même. Il fallait qu’elle passe chez Madame Guipure, non qu’elle n’ait réellement besoin de nouvelles robes d’uniforme vu qu’elle ne semblait plus grandir. Mais elle n’était plus satisfaite de la manière dont certaines lui allaient, et puis c’était l’occasion de voir la collection de robes de soirées. Bien sûr, elle aurait pu demander à Sean de lui envoyer quelques unes de ses dernières pièces, mais une balade à Londres ne serait pas de refus.
Comme son père travaillait, ce fut Blake qui transplana avec elle jusqu’à la partie sorcière de la capitale anglaise. Il n’aurait pas été convenable pour une jeune fille de son rang et de son sang se balader seule dans les rues de Londres. Il la laissa entrer dans la boutique et attendit à l’extérieur. Après une dizaine de minutes et un essai de robes, Karen entendit que l’on poussait la porte et la vendeuse saluer les nouveaux arrivants. Elle se retourna et fut stupéfaite d’apercevoir une petite fille, qu’elle reconnut immédiatement, accompagné d’un garde de Freja, l’un de ceux qu’avait formé son père et qui avait hérité de l’honneur de suivre leur cheffe partout. Le garde la reconnut alors qu’elle s’approchait. « Bonjour Louisette, je m’appelle Karen. Je connais bien ta grande sœur », se présenta-t-elle d’une voix douce en danois, la langue maternelle de la fillette. Elle paraissait si innocente, si douce, si fragile qu’on aurait pu labriser en deux avec un souffle, se dit Karen. Avait-elle jamais parue aussi faible ? Elle pouvait simuler la faiblesse, et elle se sentait souvent faible dès lors que sa plus grande faille ressurgissait, mais elle avait appris à compenser par la force de son esprit et la force de sa magie.
Dernière édition par Karen Blackthorn le Mar 27 Juil - 22:23, édité 1 fois
Invité
Ξ Sujet: Re: Thème ↄ Le futur de Magicis Sacra ↄ Louisette Mer 23 Juin - 1:04
Le futur de Magicis Sacra
Karen, une mystérieuse espionne dévouée à ne pas se perdre, tout en rêvant de gloire à venir.
Louisette, une enfant capable de lire dans le coeur des gens pour y voir le meilleur d'eux-mêmes.
Du murmure de la nuit hantée, jusqu'au levé du jour brillant, la jeune enfant était suivie par un félin calme et deux dames. Si Louisette n'avait pas été adopté par une "mère" ce fut une grande-soeur attentionnée qui veilla à ce que la petite ne manque de rien. Cela commençait par de la compagnie, une nourrice et une appurtenant qui s'assurait de tout enseigner à la nouvelle et importante membre de la prestigieuse famille. Si les coutumes étaient étranges à apprendre, comment utiliser les couverts à table, marcher correctement, tout venait assez vite à la petite fille qui avait droit à de l'attention. Hors, si son attitude convenait de mieux en mieux, ses habits ne cessaient d'être à court. Durant l'agréable séjour en Inde, Louisette avait porté des habits fait sur place avec l'avantage d'être léger et agréable à porté. Hors l'Angleterre n'était pas aussi chaleureux. Il fallait aussi un uniforme, voir même plusieurs exemplaires avec des tailles progressives, puisqu'enfin la Munreta grandissait normalement. Tout cela, grâce aux bons petits plats que même Fripouille avait hâte de goûter.
Le temps était aussi venu à ce que la petite apprenne à marcher dans les rues bondées du monde magique. Les deux dames et la petite furent accompagnée par une troisième personne. Un homme à l'air discret et plutôt banal comparé aux habitants du cercle restreint du MS, ceux que Louisette connaissait de mieux en mieux. Il avait pour rôle de surveiller à distance, de voir ce que les trois membres de la gente féminine ne percevraient peut-être pas. Une idée qui étonna Louisette, elle qui ne voyait pas le danger en dehors du monstre de la Lune. On lui imposa pourtant de ne jamais le regarder directement et de s'habituer à sentir sa présence. Un exercice bien étrange qui perdit tout son sens dès que la petite fut dans la rue. Les grandes personnes ne la voyaient pas, ni même Fripoulle. Le félin fut alors prit dans les petits membres de la demoiselle qui le tenait en croisant les bras au niveau des côtes. Les pates arrières du chat touchait presque le sol, alors qu'il devait plier sa queue pour ne pas se faire marcher dessus, mais, comme toujours, il ne broncha pas. Son calme était principalement du au fait que la panique montait chez la fillette. Heureusement, la nourrice, une femme chaleureuse, était là pour apaiser l'enfant.
Tandis que chaque pas chassait lentement la peur de la foule, Louisette laissa l'émerveillement venir à elle. La liste dans la main de la gouvernante fut alors mise à jour progressivement. Sauf pour un point important, les habits. Le magasin de sucrerie avait de quoi attirer n'importe quel enfant, mais ce fut l'animalerie qui rendit presque insupportable Louisette. La Munreta désirait avoir tous les animaux pour les libérer et prendre soin d'eux. Rien d'étrange, même alors que Fripoulle, le chat, aurait bien pris soin d'une petite chouette. Ce fut suffisant pour que la fillette accepte de quitter les lieux et enfin se rendre vers le magasin de près-à-porté.
Avant d'entrer, la gouvernante rappela à son élève de bien se tenir. Comme si elle allait sauter partout comme un singe? Toutefois, d'un hochement de tête, l'enfant pris à cœur la remarqua et elle posa le chat au sol. Ce dernier s'étira un peu avant de la suivre pour entrer à sa suite dans le magasin. En levant les yeux, ce ne fut pas la gouvernante que vit la jeune fille, mais un de ses hommes qui surveillait toujours la demeure. Quand était-il arrivé? Bien que surprise, l'enfant n'en montra qu'un regard et un sourire. Un véritable jeu de chat et de souris, elle avait besoin de s'entrainer un peu pour remarquer que les gardes du corps avaient joué à la chaise musicale dans les rues pour essayer de voir comment la petite réagirait. Un bel échec, elle n'avait rien remarqué du tout. Hors, il n'était pas temps de constater son erreur pour en commettre une autre, car déjà un nouvel évènement était déjà en route.
Dans sa petite robe à l'ancienne, les cheveux lâchés dans son dos, la petite demoiselle sourit face à l'inconnue qui venait à elle. Le garde ne la tenant pas en respect et se montrant même agréable, il n'y avait aucun soucis. La douce langue maternelle fit un peu sourire la jeune fille qui, d'une petite révérence salua alors son aînée.
"Enchantée Karen."
Le félin a ses pieds pencha la tête en observant l'inconnue avant d'aller se frotter contre ses jambes pour miauler doucement. Murmurait-il une menace ou un compliment? Toujours fut-il qui Louisette plia doucement les genoux pour l'attraper et se redresser.
"Voici Fripouille. Il est plus gentil qu'il n'en a l'air."
Reprit, dans un anglais au fort accent enfantin, la petite demoiselle cette phrase si longuement répétée qu'elle en perdait un peu son naturel.. L'animal se contentant d'être porté comme une poupée sur le dos. Ses yeux claires fixèrent un moment ceux de la sorcière avant de se clore sous la caresse aux doigts fins.
"Vous... êtes. Après une hésitation de réflexion en penchant la tête, les mots revinrent. élève. à Poudlard?"
La question vient naturellement. Louisette était curieuse et même si elle avait compris que la Karen était une des nombreuses personnes en lien avec sa grande-soeur, Louisette voulait savoir si elle pouvait se faire une amie. Non pas que se méfier n'était pas de rigueur, mais ce n'était pas nécessaire. La petite le sentait, elle le voyait, la jeune femme devant elle ne lui voulait aucun mal.
@Neko-chan
Karen Blackthorn
Parchemins : 306Âge : 16 ans ↄ 10 novembre 2000 Actuellement : 6ème année Points : 0
Ξ Sujet: Re: Thème ↄ Le futur de Magicis Sacra ↄ Louisette Mar 27 Juil - 23:21
Comme il s’agissait de la première fois où Karen rencontrait Louisette, elle passa immédiatement au crible sa tenue, la manière dont elle se tenait, son ton et ses manières. Du coin de l’œil, elle repéra celle qui devait être sa gouvernante et de l’autre, un petit chat gris qui semblait appartenir à la petite fille. Karen en fronça presque les sourcils. Qu’est-ce que c’était que cela encore ? On avait laissé cette gosse trimballer son chat partout, dans Londres ? Elle jeta un regard à la gouvernante. C’était tout à fait indigne de la position de Louisette, une demoiselle n’emportait pas son animal de compagnie lors de ses virées courses.
Karen reporta son attention sur la brunette alors que celle-ci effectuait une révérence. Le geste était inutile, et impropre devant elle [elle n’était pas noble, contrairement à Lucas] mais il s’agissait d’une attention délicate et Karen appréciait l’effort. On avait tout de même dû apprendre à cet enfant sorti de l’orphelinat quelques basiques avant de l’envoyer à Poudlard. Tant mieux. Même si personne, hormis Niels et elle, ne saurait qui était Louisette, mieux valait qu’elle ne fasse pas honte à sa demi-sœur.
L’emploi du danois fit sourire la petite fille et Karen songea qu’entre Niels et elle, il y avait décidément un amour pour la langue de leur pays natal et que parler ne serait-ce quelques mots les mettait déjà de meilleure humeur. « Enchantée, de même. Je vois que vous êtes bien accompagnée », fit-elle remarquer, en anglais cette fois ci. Vu que Louisette rentrait à Poudlard dans quelques semaines, elle supposait que sa maitrise de l’anglais devait être bonne, peut-être pas aussi impeccable que Niels en revanche vu les années loin de Freja qu’avait connu la fillette. Encore heureux que le père des deux danoises avait fini par avouer ce secret ! Louisette aurait pu être perdue pour la cause et même si elle semblait trop frêle et faible au goût de Karen, sa mine innocente ne pouvait qu’être un atout pour Magicis Sacra. Karen espérait tout de même que sous ce vernis d’innocence se cachait un vrai potentiel sinon, Freja perdait son temps.
Le chat de la fillette crut bon de se frotter à ses jambes et Karen se retint de lui dire d’aller voir ailleurs. Elle n’aimait pas particulièrement les chats, et ne faisait certainement pas partie de ces enfants capricieux qui avaient réclamé un animal à leurs parents pour ensuite ne jamais s’en occuper, mais elle les tolérait, de préférence loin d’elle, certes [sûrement un des désavantages nombreux liés à la présence d’Ells dans son dortoir : cette peste possédait un Maine Coon]. « Il est très mignon, complimenta-t-elle en forçant un sourire. Vous l’avez depuis longtemps ? » Louisette eut la délicatesse de ramasser son félin et Karen passa ses doigts sur ses collants, époussetant les poils qui auraient pu s’y coller. Elle nota que Louisette la vouvoyait, encore une trace de la bonne éducation qu’elle avait reçue en un court temps. « Oui, je vais entrer dans ma cinquième année. Je fais partie de la maison Serpentard, comme toute ma famille. » Volontairement, Karen parlait lentement, détachant davantage ses syllabes que d’habitude afin que Louisette n’ait de mal à la suivre. Elle avait entendu son fort accent et se doutait qu’il pouvait encore être difficile pour elle de suivre une conversation. « Vous avez déjà une préférence pour l’une des quatre maisons ? A moins que votre sœur ne vous ait pas encore parlé de la répartition ? » Freja avait dû tellement transmettre d’informations à la petite fille, Karen ne savait pas si elle était entrée dans les détails de Poudlard, bien qu’en réalité, la répartition se savait d’ordinaire assez vite.
Invité
Ξ Sujet: Re: Thème ↄ Le futur de Magicis Sacra ↄ Louisette Lun 9 Aoû - 3:29
Le futur de Magicis Sacra
Qui n'avait pas essayé de séparer le félin et la jeune fille? La gouvernante y avait gagné plusieurs griffures redoutables et un regard si féroce de l'enfant toujours souriante et facile à vivre, qu'elle y renonça vivement, allant jusqu'à le déconseiller à qui voulait bien l'entendre. Ce fut même avec un sourire plutôt polis qu'elle répondit aux yeux qui se posèrent sur elle. Le chat resterait avec Louisette, et même Freja avait accepté. Qui d'autre oserait s'en plaindre? Plus aucun volontaire n'allait s'y frotter. D'autant plus que l'animal se montrait parfaitement charmant en présence de sa maîtresse. Hormis ce petit écart affectueux qu'il montra envers la verte et argent. Geste étonnant qu'il ne faisait que rarement, le plus souvent étant avec la cheffe du MS.
De la révérence à la tenue, en passant même par la posture et la langue, tout avait été travaillé durant des mois. Fort heureusement, le manque affectif premier de l'enfant et son besoin croissant d'être acceptée, même alors qu'elle l'était déjà, ne l'avait qu'aidé à prendre rapidement les bonnes habitudes. Ces dernières dénotaient juste dans la manière dont Louisette tenait le félin. Le pauvre avait tendance à être porté n'importe comme, en plus d'aller partout, même sur les meubles. Néanmoins, la petite tenait à ce qu'il soit traité avec respect, comme s'il était une personne et non juste un chat. De quoi faire rire! D'autant plus alors qu'elle le présentait en partant du principe que la jeune femme devait déjà connaître les personnes qui l'accompagnaient, ceux si étant trop chaleureux et calme face à elle.
"Merci, vous semblez déjà vous connaître."
Mignonne certainement, peut-être même naïve sur les bords, mais certainement pas bête. Louisette avait tout de suite remarqué l'attitude décontractée et calme de ceux qui l'entourait. Il ne pouvait qu'être évident que Karen faisait partie des connaissances, des alliés même et surtout du groupe que dirigeait Freja. Sans quoi, la belle aurait été repoussé poliment et prié de ne pas déranger l'enfant qui venait chercher des habits fait avec soin pour elle. Ce fut de ce même oeil avisé, qu'elle avait remarqué l'homme à l'entré, mais à nouveau, aucun signe d'animosité de la part de ses gardes, elle n'en avait alors pas tenu compte. C'était peut-être à cause de leur présence que Louisette était si détendue?
L'écart du félin ne manqua pas de faire pencher la tête vers lui les accompagnants, tout comme la maîtresse qui le récupéra en souriant. Le chat, dans son calme le plus totale, regarda les yeux de la jeune femme avant de se laisser envouter sous les caresses qu'offraient généreusement Louisette en le présentant. Aucun doute que la Karen n'était pas à l'aise, mais cela n'était pas un problème. En tendant les bras, elle confia l'animal à la première personne près d'elle, qui calmement sortit avec. Étonnement, le félin se contenta de regarder après sa jeune maîtresse.
"Depuis l'orphelinat. On ne peut se séparer longtemps."
Avoua l'enfant en jetant un dernier coup d'oeil vers les yeux dorés emplis de tristesse que d'être jeté de la sorte à l'extérieur. Il trouva d'autres bras qui s'empressèrent de le cajoler avec amour. Il fallait avouer que l'animal dorloté était tellement brossé qu'il n'en perdait pratiquement plus ses poils. Peu de félin, même d'intérieur, pouvait se vanter d'une telle chose.
La question, poliment et difficilement posée par la petite, fut prise avec une certaine fierté. Il semblait un peu étrange pour Louisette d'être comblé par le fait d'être dans une maison qu'on ne choisi pas. Peut-être était-ce la subtilité qui plaisait, le fait de ne pas choisir et d'être malgré tout au même endroit que ses paires après eux?
"Ils doivent être content de vous."
La personne près d'elle posa une main sur son épaule. Ses grands yeux colorés se tournèrent calmement près à écouter ce qu'avait la personne à dire. Ce n'était qu'une petite correction quand au fait qu'il était plus juste de parler de fierté en non de contentement.
"Merci. Ils doivent être fière de vous."
Reprit donc Louisette à l'attention de Karen. Quand à la question sur sa maison, cela prit un peu l'enfant au dépourvu. Elle aurait voulu hausser les épaules en signe d'ignorance, mais ce retient. Elle se voyait bien à Serpentard, portant les mêmes couleurs que son neveu, mais il ne l'appréciait guère et cela pourrait le déranger.
"Je ne sais pas. Peut-être Poufsouffle? Serdaigle me conviendrait aussi, mais je pense que j'irai plutôt à Gryffondor."
Une certaine détermination fit sourire Louisette. La maison rouge et or était loin des prérogatives habituelles de ceux qui travaillaient pour Freja. Il fallait avouer qu'être près à tout pour arriver à son but, même les manières les moins conventionnels, n'était que peu envisageable pour Louisette. Elle voulait faire les choses et même si son contacte avec les non-mages avait été horrible, douloureux et même dégradant, elle possédait un certain sens d'équité et de justice qui la poussait à voir les choses sous un autre jour. Sans parler de sa franche détermination à affronter ses peurs et ses craintes, de devenir plus forte pour protéger et apprendre à contrôler cette magie en elle qu'elle craignait. Un beau mélange qui l'avait poussé à penser qu'elle porterait le Gryffon plutôt que le Serpent.
"Pardonnez moi, je ne vous retiens pas?"
A nouveau, une formule toute prête qu'on lui avait apprit par cœur, mais dont le sens ne lui échappait pas. Après tout, elle se tenait bien droite en ayant les mains l'une dans l'autre devant elle avec les bras tendus. Une position, presque parfaite, mais convenable pour discuter un moment. Hors, cela n'était bon que pour un instant, sans quoi la petite avait retenu qu'elle pouvait inviter son interlocuteur ou interlocutrice à prendre le thé. Ou quelque chose dans le genre pour discuter plus longtemps. Il ne falalit pas lui en vouloir, elle n'avait pas tout retenu en n'ayant vu cette partie que la semaine précédente: Comment discuter avec un confrère.
1077
@Neko-chan
Karen Blackthorn
Parchemins : 306Âge : 16 ans ↄ 10 novembre 2000 Actuellement : 6ème année Points : 0
Ξ Sujet: Re: Thème ↄ Le futur de Magicis Sacra ↄ Louisette Mer 17 Nov - 11:19
Première erreur dans le comportement pourtant jusque-là exemplaire de Louisette : la petite fille tenait son satané chat comme Hagrid le sac de ses plantations pour son potager. Certains avanceraient que Louisette n’était qu’une enfant, qu’elle avait déjà acquis beaucoup de manières qui ne lui étaient pas naturelles en très peu de temps, mais Karen ne faisait pas partie de ces personnes qui cherchaient des excuses, que ce soit pour les autres ou pour elle. Même lorsqu’elle était enfant, on lui avait demandé beaucoup, et c’était bien normal. Elle avait dû se montrer forte pour endurer l’entraînement de son père, il lui avait appris à être forte et Karen espérait que Freja ne cajolait pas trop Louisette sous prétexte qu’elle s’était retrouvée à l’orphelinat après le décès de sa famille [ce qui était tragique, Karen pouvait l’admettre, mais justement, Louisette devait s’endurcir pour apprendre à gérer ce genre d’épreuves de la vie]. En même temps, Karen avait tout à fait confiance en Freja pour modeler cette petite pour qu’elle se montre à la hauteur de Magicis Sacra [et puis, elle doutait sérieusement que Freja puisse cajoler qui que ce soit.] Revenant au chat de la jeune Danoise, Karen répondit : « J’imagine que je le croiserai à Poudlard. Vous savez que vous pouvez emmener un animal de compagnie, n’est-ce pas ? » Vu que Louisette l’emportait même avec elle pour faire les boutiques, Karen imaginait bien qu’elle ne le laisserait pas en Angleterre au moment de partir vers l’Ecosse où se trouvait l’école de sorcellerie.
Louisette finit par confier le chat à sa gouvernante qui sortit avec lui. Aucun risque qu’il n’arrive quelque chose à la précieuse demi-sœur retrouvée de Freja Bloomberg, les gardes étaient là, et Karen aussi, et en tant que future présidente du club de duels, jeune sorcière talentueuse et Legilimens de talent, la brune était tout à fait capable de défendre sa cadette. « Vous l’aviez avant l’orphelinat ou vous l’avez récupéré là-bas ? demanda-t-elle, plus pour que Louisette se sente à l’aise que par pur intérêt. J’ai appris en tout cas que vous aviez été à l’orphelinat. Cela n’a pas dû être facile. » Si Karen écoutait ce qui lui servait de cœur [mais elle ne le faisait que très rarement], elle se sentait peinée pour la petite fille, qui avait perdu ses parents [trop] jeune. Elle mieux que quiconque pouvait comprendre le poids de l’absence d’une mère dans sa vie.
Les membres du clan Blackthorn étaient fiers d’elle, et à bien plus d’un seul égard, même si Karen suspectait aussi que certains nourrissaient des jalousies et enviait sa position. Ce serait aussi son rôle de remettre ces ambitieux à leur place. « Oui, c’est vrai. Mais en même temps, je ne me serai pas vue dans une autre maison. » Il n’y avait que la noble maison de Salazar Serpentard qui lui correspondait totalement. Karen n’aurait changé de maison pour rien au monde, même si elle devait supporter Ells au quotidien dans son dortoir. Karen avait souri lorsqu’on avait repris Louisette sur sa formulation. Il n’y avait pas à dire, Louisette était bien entourée.
Karen demanda à la brunette quelle maison elle envisageait pour Poudlard. Elle fut un peu déçue d’apprendre que la petite fille écartait tout de suite Serpentard, mais la maison des Serpents n’était pas exclusivement représentée dans les membres de MS. Il y avait toutes les maisons, mais aussi bien des sorciers qui avaient accompli leur scolarité dans d’autres pays que le Royaume-Uni. « Gryffondor valorise le courage et la détermination, Poufsouffle la loyauté et la rigueur, Serdaigle la curiosité et le travail. Toutes valorisent de belles qualités », informa Karen en évoquant les caractéristiques qui pouvaient être utile à MS. « Non, ne vous en faites pas, j’ai tout mon temps. Je suis ravie de vous rencontrer Louisette. Peut-être pourrions-nous nous rendre dans un endroit plus propre à la conversation une fois que vous auriez acheté ce qu’il vous faut ici ? » Elle jeta un coup d’œil aux accompagnateurs de la future première année, elle ne voulait pas retenir la petite, mais il lui était utile de discuter plus longuement avec elle.
Dernière édition par Karen Blackthorn le Dim 27 Mar - 16:46, édité 1 fois
Invité
Ξ Sujet: Re: Thème ↄ Le futur de Magicis Sacra ↄ Louisette Ven 7 Jan - 23:58
Le futur de Magicis Sacra
Le regard ne fut pas accusateur, mais la petite pouvait le sentir, un petit changement avait eu lieu. Rien n'était visible, c'était comme si une vibration venait de lui caresser le visage, un vent léger que seule l'enfant pouvait percevoir. Son sourire s'atténua un peu, mais pas assez pour vraiment dire qu'elle changeait d'attitude ou qu'elle exprimait quelque chose de différent. Louisette était habituée a constater ces changements envers elle, c'était souvent position et elle s'efforçait donc de ne pas laisser sa joie exploser, mais dans ce cas présent, c'était plus dur. Il n'y avait pas ce vent froid comme pouvait lancer Niels vers elle, sans même un regard, non, c'était comme si quelque chose s'était fissuré. Louisette ne pouvait pas mettre les mots dessus, mais Karen l'examinait, la jugeait et ce fait lui avait échappé jusqu'à ce petit rien. • On m'en a parlé. Fripouille est toujours avec moi, je crains qu'il tentera de vous approcher à nouveau. • C'était même une chance faramineuse que les animaux domestiques -chat, chouette, hibou, carpeau, rat- soient acceptés, sans quoi, la petite se serait montrée particulièrement contre l'idée d'aller à cette école. Louisette aurait accepté, à contre coeur, mais elle en aurait voulu pendant très longtemps à Freja de la séparer du seul être qui la comprenait vraiment.
Dans les bras de la gouvernante, le chat resta calme, tout en fixant sa propriétaire avec une expression félin inflexible. La jeune fit en perdit le sourire un instant, il avait l'air si malheureux à ses yeux. C'était pénible de le voir aussi triste de s'éloigner plus de quelques minutes, mais elle y survivrait et elle le savait. • Il est venu à moi à l'orphelinat. Aucun autre enfant ne pouvait l'approcher. • Répondit la petite avec assurance et fierté d'avoir été choisi par le félin. • Avez-vous aussi un familier que vous apprécier beaucoup? • Osa-t-elle demander avant la précision sur l'orphelinat. Dans le groupe, peu ne devait pas savoir qu'elle avait été à l'orphelinat en entendant parlé d'elle. La petite dernière Blomberg trouvée par la cheffe, ce n'était pas rien, même si pour Louisette cela impliquait plus que sa soeur ne voulait accepté. • Pendant des années, les familles d'accueil étaient pénibles, ils ne comprenaient pas ma magie. Heureusement, ma grande-soeur m'a trouvée. Cela fait deux ans que je me sens enfin chez moi.• Un sauvetage qu'elle avait cessé d'espérée après avoir été ignorée par les familles d'accueil et accusée de possession, battue et mal traitée à l'orphelinat.
En parlant des différentes maisons de l'école, un therme bien étrange aux yeux de l'enfant, celle-ci mit en évidence qu'elle savait que Karen était fière de son appartenance. Tout le monde y accrochait une telle importance que cela la dépassait, mais ce n'était peut-être pas plus mal. • Le vert est une couleur qui doit vous aller à la perfection. • Un détail, mais la nuance pâle de la peau de la jeune femme et ses cheveux foncés convenaient pour cette couleur rappelant la nature, mais aussi la détermination. De toute évidence, Karen ne semblait pas en manquer. Bien que celle-ci affirma que c'était plus pour les lions. La petite se voyait mal dans la noble maison des Serpents, cela lui donnait l'impression qu'elle devrait être plus que ce qu'elle n'était. • Je verrais bien, mais je pense que Serpentard serait moins... Elle baissa un peu les yeux, son jugement sur sa personne faisait parfois pester sa gouvernante, aussi la petite n'osa pas le dire trop fort. je suis une sang-mélée après tout.• Cette explication donnée, Louisette n'osa pas regarder vers la nourrisse, qui elle aussi pestait en l'entendant se dénigrer. Au moins, la gouvernante ne pouvait pas le lui reprocher directement.
S'inquiétant d'accaparé le temps de la Serpentard, Louisette lui demanda poliment. Celle-ci avait du temps à offrir et la jeune fille se tourna vers ses accompagnateurs qui lui affirma avoir du temps. Ravie d'ainsi pouvoir discuter, le sourire de la Munreta brilla. • Se serait avec plaisir. Je n'en ai pas pour longtemps.• En ayant fait parvenir à l'avance ses mensurations, Louisette n'avait qu'à essayer un exemplaire de son uniforme et une des robes prévues pour elle.
•749•
@Neko-chan
Karen Blackthorn
Parchemins : 306Âge : 16 ans ↄ 10 novembre 2000 Actuellement : 6ème année Points : 0
Ξ Sujet: Re: Thème ↄ Le futur de Magicis Sacra ↄ Louisette Lun 28 Mar - 0:11
Louisette n’était qu’une enfant, une enfant qui paraissait douce et innocente, mais aussi une enfant très observatrice, qui se rendait compte d’infimes détails qui échappaient à la plupart de ses pairs. Karen s’en rendit compte et s’en voulut de l’avoir un peu trop vite jugée [même si ce comportement n’était pas rare chez elle, il ne lui fallait que très peu de temps pour se faire une opinion sur quelqu’un]. Elle s’en rendit compte car elle passait sous scanner les pensées et sentiments qui animaient la fillette [son esprit était un livre ouvert, Freja avait plutôt intérêt à vouloir lui apprendre l’Occlumancie et qui mieux que Klaus Blackthorn pour se charger de cette tâche importante] comme elle avait l’habitude de le faire avec chacun de ses interlocuteurs. Bien sûr, son père lui avait aussi appris à faire attention à son environnement, à détecter les mensonges dans les regards et les attitudes, et pas uniquement compter sur la lecture des esprits des autres. Elle était plutôt ravie que Louisette soit une fille aussi perspicace qu’elle avait pu être, et était toujours, dans sa jeunesse. Cela ne pouvait qu’être de bon augure pour la suite.
« Ce n’est pas bien grave. Je m’habituerai à sa présence », assura-t-elle à Louisette en parlant de son animal de compagnie. Elle avait lancé un regard un brin sévère au chat. Tant qu’il ne s’amusait pas à griffer ses collants, il ne lui arriverait rien de trop ennuyant. Karen se renseigna sur l’arrivée du fameux Fripouille [quel prénom idiot, vraiment] dans la vie de la demi-sœur de Louisette. « Il a su reconnaître en vous de grandes qualités, alors », souligna-t-elle avec un [faux] sourire tendre. Karen n’aimait pas beaucoup les animaux, mais elle savait que les chats avaient tendance à se montrer indépendants et très sélectifs, c’était probablement un signe si ce chat sauvage s’était autant attaché à la petite brune. « Nous avons beaucoup de chouettes au domaine Blackthorn et en ce qui me concerne, on m’a offert un hibou grand-duc que j’ai nommé Augustus. Il vole très vite et se montre toujours très obéissant. » Elle avait fait preuve de son détachement habituel en parlant de l’animal, cadeau de Magicis Sacra l’an dernier, ce qui répondait d’une manière à la question de Louisette. Karen se targuait de ne s’attacher à rien ni personne, même s’il y avait en réalité des êtres qui comptaient plus pour elle qu’elle ne l’avouerait jamais. « J’en suis désolée, cela a dû être particulièrement éprouvant. Les moldus se montrent toujours si brutaux face à ce qu’ils ne comprennent pas. » Elle ne lançait pas cette attaque par hasard, évidemment. Louisette faisait partie du grand clan MS maintenant, il fallait qu’elle apprenne quels êtres étaient à rayer de la carte. Heureusement Freja l’avait trouvée, Salazar merci, et s’occupait d’elle si bien que Louisette se sentait chez elle avec elle. Tant mieux. Il aurait été dommage de la perdre pour la cause.
« En effet, le vert et l’argent me vont bien », approuva-t-elle avec un petit sourire. Karen s’habillait la plupart du temps dans des couleurs froides, avec des matières de qualité. Elle était l’héritière des Blackthorn, elle devait faire honneur à sa famille rien que dans son apparence. « Serpentard accueille tous les sorciers, peu importe votre sang tant que vous faites preuve d’ambition et de malice. Dire que notre maison n’est réservée qu’aux Sangs-Purs, c’est tout à fait dépassé », assura-t-elle avec conviction. Les Sangs de Bourbe n’étaient bien sûr pas monnaie courante à Serpentard, et seuls les plus dignes d’entre eux étaient choisis par le Choixpeau pour être envoyé chez eux. Serpentard valorisait la puissance et la quête de pouvoir, et tous les sorciers suffisamment intelligents pour maîtriser ses dons détenaient cette puissance, même si Karen croyait fermement que les Sangs-Purs formaient une caste à part [l’élite, en somme] parmi les mages.
« Très bien, je vous attend à l’extérieur alors. » Elle retrouva Blake dehors et attendit patiemment que Louisette ait fini ses emplettes. « Allons par ici voulez-vous, je connais un joli salon de thé. » Elle lui montra le chemin et s’avança, dépassant le vendeur de glaces pour s’arrêter devant une devanture bleu pâle où des pâtisseries chics s’alignaient en vitrine. L’endroit était parfaitement convenable pour qu’elles continuent leur conversation. « Avez-vous hâte d’entrer à Poudlard Louisette ? », demanda-t-elle une fois qu’elles furent installées, une tasse de thé [du Earl Grey pour Karen, forcément] devant elles.
744 mots
Invité
Ξ Sujet: Re: Thème ↄ Le futur de Magicis Sacra ↄ Louisette Ven 22 Avr - 21:57
Le futur de Magicis Sacra
Quelque chose changea encore. Louisette ne pouvait lire les pensées comme le faisait Karen, mais la petite sentit un petit quelque chose, comme un regard pénétrant glisser sur elle et approuvant vaguement ce qu'il voyait. C'était trop difficile pour elle à l'expliquer. La sensation vibrait sur sa peau et mettre des mots pour traduire cela revenait à avoir des années de pratiques qu'elle n'avait pas. Elle se contenta donc de se dire que pour le moment, tout était assez positif et qu'elle passait convenablement le test de la présentation. La rencontre avait certainement été calculée pour que la petite arrive à la boutique alors qu'une connaissance de valeur se trouvait sur place.
La résignation de la verte et argent ponctua le sourire de l'enfant. Elle savait bien que Fripouille se montrerait affectueux, mais pas collant. Il expliquait à sa manière qu'il approuvait la nouvelle connaissance, voilà tout. • Vous apprendrez à le connaître et lui trouverez des qualités. • A défaut de lui faire des caresses pendant des heures. C'était un bon début, même si l'animal en question avait l'air assez commun. Pourtant, dans un orphelinat de moldu, il avait choisi la sorcière. • N'est-ce pas ainsi pour tous les familiers? Un peu comme les baguettes? • Sa préceptrice ne lui avait encore rien dit concernant les animaux domestiques. Elle devait avoir pensé que le chat était un vulgaire chat de gouttière qui avait accepté un peu de nourriture dans la main d'une enfant tout aussi perdue. Etait-ce le cas? Son attention ne quittait pas Louisette, la fixant depuis l'extérieur en se laissant manipuler sans mal. La petite s'efforçait de ne pas se retourner pour le rassurer. Aussi, la question poursuivant la discussion lui permis d'apprendre que Karen aimait donc l'obéissance et la puissance. Une vrai sang-pure ! • Quand nous serons au château, vous pourrez me laisser le voir voler? • L'idée d'admirer un rapace décrit avec de tels mots, l'émerveillait. Il n'en fallait pas beaucoup, mais les oiseaux faisaient partit de ce qui la fascinait beaucoup. Elle adorait regarder les chouettes partir et venir avec le courrier. Ce spectacle fabuleux qu'elle avait regardé en penchant la tête depuis la cours de l'orphelinat. • Vous auriez vu l'état des chambres après mes explosions de magie. • Ria la petite en souriant. Si elle le disait avec un certain naturel pour rassurer l'autre, elle en profitait aussi pour faire savoir qu'elle était digne de sa soeur et donc : puissante. Pour ce qui était du contrôle, elle pouvait repasser.
Fière de sa maison, la future lionne approuva. • Je pense que peu de couleur ne doivent pas vous aller. • Peut-être que l'orange ou l'olive ne conviendrait pas à son teint, quoi que? Louisette n'allait pas imaginer une garde-robe sans fin pour trouver ce qui ne convenait pas à sa personne. bien qu'elle jugeait déjà sévèrement son sang. • Peut-être, mais je ne sais pas, j'ai l'impression que je suis différente tout simplement. • L'enfant n'était ni malicieuse ni ambitieuse. Certes, elle désirait vivre bien comme n'importe qui, mais le luxe ne figurait pas sur sa liste des exigences pour une vie heureuse. Le pouvoir non plus. Peut-être avait-elle une vision encore trop étriquée pour savoir la valeur des choses.
Les différentes tenues se résumaient à des robes élégantes - qu'elle ne porterait probablement pas, vu qu'elle n'avait que peu d'intérêt pour le bal de Noël et qu'elle ne quitterait pas le château, sans oublier qu'elle grandirait encore - ainsi que ses uniformes pour l'école. Une petite retouche sur la longueur de la cape et tout était parfait.
Donc, Louisette ressortie et souri joyeusement à sa nouvelle amie. Ses bras trouvèrent très vite le félin qui ronronna en fermant les yeux : aux anges. Ses doigts fins se glissèrent dans sa fourrure avec un plaisir non dissimulé. • J'apprécie beaucoup le thé aux fruits des bois. Il est très simple, mais souvent agréable. Lequel préférez-vous? • Demanda la Munreta en suivant d'un pas assuré la jeune femme. La petite troupe qui les accompagnait donnait des airs de royautés, rien de choquant pour des sang-purs. • Oui, même si je crains de me perdre ou d'avoir de mauvaises notes au début. Je n'avais des leçons qu'à l'orphelinat et le niveau laissait à désirer. Heureusement, ma préceptrice m'a beaucoup enseignée. • Le mot était faible. La petite avait avalé chaque jour des leçons à n'en plus finir et cela durant mêmes les "vacances". Toutefois, bien déterminée à convenir à sa soeur, Louisette avait travaillée dure. Il était donc peu probable qu'elle ne soit pas à la hauteur. • On pourra se voir à Poudlard? Comme maintenant je veux dire. • S'il fallait trouver un mensonge quand à leur lien, la petite n'y verrait aucun soucis, du moment qu'elle pouvait voir Karen et avoir un point de repère plus chaleureux que Niels.
• u •
@Neko-chan
Karen Blackthorn
Parchemins : 306Âge : 16 ans ↄ 10 novembre 2000 Actuellement : 6ème année Points : 0
Ξ Sujet: Re: Thème ↄ Le futur de Magicis Sacra ↄ Louisette Dim 8 Mai - 20:18
L’instinct de Louisette se trompait sur le coup. Sa rencontre avec Karen n’avait pas été planifiée. Du moins, si elle l’avait été, Karen n’était pas au courant. Or, s’il y avait des éléments dont elle n’était pas au courant, elle se targuait tout de même d’en savoir beaucoup. Son père lui faisait confiance. Il lui faisait confiance pour garder tous les secrets bien enfermés dans son esprit. Il lui faisait confiance car c’était lui qui l’avait formée, entraînée. Qui l’avait aidé à modeler son esprit pour qu’il soit le plus puissant et le plus résistant possible. Il ne lui aurait pas caché une banale rencontre programmée avec la pupille et demi-sœur de Freja. Karen n’était pas du genre à croire aux coïncidences mais là c’en était véritablement une.
Karen n’était franchement pas persuadée qu’elle se mettrait à apprécier le chat de Louisette et à lui trouver des qualités [ce n’était qu’un chat, il n’avait guère d’intérêt hormis que Louisette éprouvait beaucoup d’affection pour cet animal] mais elle ne prit pas la peine de contredire la fillette, cela ne lui servirait en rien. En revanche, Karen ne pouvait garder son opinion pour elle-même alors que Louisette semblait croire que les mêmes règles qui s’appliquaient aux baguettes fonctionnaient aussi avec les familiers. « C’est peut-être vrai pour le votre, mais ce n’est pas le cas pour beaucoup d’animaux. Tous ceux qui sont achetés, par exemple. La plupart du temps, les petits sorciers se rendent à l’animalerie et ce sont eux qui choisissent leur familier, pas l’inverse », rétablit-elle [faussement] d’un ton patient et doux. Louisette n’avait pas l’air d’aimer que les chats puisqu’elle se montra curieuse au sujet d’Augustus, son hibou. « Bien sûr. Un oiseau est fait pour voler. » Elle n’avait aucune intention d’enfer son hibou dans une cage, même s’il fallait bien l’y mettre lorsqu’elle voyageait. Elle ne considérait peut-être pas énormément les animaux, mais elle laissait vivre le sien. « Mais vous savez, vous verrez un tas d’hiboux voler à Poudlard. Il y a tous ceux des élèves, mais aussi des chouettes qui appartiennent à l’école. » Pour sûr, le spectacle de la livraison de courriers le matin plairait à la petite brune !
Karen s’était toujours dit qu’il devait être particulièrement difficile de vivre avec des moldus en étant sorcier et la petite Louisette avait malheureusement dû vivre cette situation jusqu’à être trouvée par sa grande sœur. « Heureusement, les moldus ont bien une qualité : leur imagination. Ils peuvent tout expliquer avec ça ! Mais maintenant, vous n’avez plus à vous en faire pour tout cela. » Elle sourit intérieurement en découvrant que Louisette voulait lui faire bonne impression en lui prouvant qu’elle était puissante [mais la puissance n’était rien sans le contrôle].
Evoquant les couleurs de sa garde-robe à la future maison de la fillette Karen put se rendre compte qu’elle avait de la conversation et qu’elle s’exprimait bien, même si l’Anglais n’était pas sa langue maternelle ce qui, en soi, était impressionnant. « Vous êtes différente, très certainement. Et c’est une force. Ne l’oubliez jamais », conseilla-t-elle. Posséder le don de magie les rendait spéciaux, et bien supérieurs aux autres êtres qui peuplaient la Terre, Karen en était convaincue depuis toujours.
Une fois les emplettes de Louisette terminées, la fillette retrouva bien vite son chaton. Elle allait devoir le poser une fois au salon de thé. « Je préfère le Earl Grey, c’est un thé noir à la bergamote. Il existe aussi en thé vert, thé blanc et le thé bleu, ou thé Oolong, mais j’aime moins cette version. » Avait-elle été contaminé par toute la haine qu’elle portait aux boissons chinoises de Katarzyna Ells ? Peut-être… « C’est normal de se sentir perdue au début, d’autant que vous n’avez eu que peu l’habitude de l’enseignement magique avant. Mais je suis certaine que vous vous acclimaterez très bien. Vous en êtes capable », assura-t-elle à Louisette en lui implantant ces mots dans son cerveau également. Il fallait qu’elle se renforce un peu si elle voulait un jour intégrer Magicis Sacra. « Bien sûr qu’on pourra se voir Louisette. On trouvera toujours une excuse. En revanche, il faudra abandonner le vouvoiement, cela ne se fait pas trop à Poudlard entre élèves. » Karen lui sourit. Elle était ravie de constater à quel point Louisette était prête à mentir. Elle serait une bonne alliée, la vipère aurait pu le parier –et en plus elle aimait le thé anglais, c’était preuve de bon goût !
748 mots Terminé pour Karen
Contenu sponsorisé
Ξ Sujet: Re: Thème ↄ Le futur de Magicis Sacra ↄ Louisette