Let's start gentlyAlly La magie, elle s'exprimait le mieux à travers les sortilèges. Un art complexe que j'avais un mal fou à contrôler. Du moins en pratique. Etant sous le jou d'une malédiction, je la sentais en permanence fluctuer dans ma chair. Quand celle-ci devenait trop forte, la transformation en basilic devenait inévitable. Si au début cela était du à des émotions un peu forte, j'avais découvert que je pouvais -à coup de potion infecte- contrôler et bloquer ce changement. Ce qui eut pour effet de le provoquer à moindre dose sans le contrôle qui était parfois présent avant. Tout cette histoire de malédictus avait l'air d'être très énervant. Je m'en accommodais pourtant bien depuis que le serpent en moi m'avait parlé. Qui avait imaginé à mon arrivée à Poudlard que je découvrirais que je n'étais pas née ainsi maudite. La créature avait été enfermée dans mon être suite à une interminable tradition au fils des siècles. Deux milles ans que cela durait! Le basilic, considéré comme un dieu vivant par certain, se nommait Cily. Il n'était pas seul à avoir survécu au âge -bien qu'en tant que parasite. La femme qui l'avait trouvé à peine née et qui survivait malgré son regard mortel, l'avait éduqué et aimé comme son frère. C'était aussi son nom qu'elle partageait avec la créature et un lien si étroit qu'elle se réincarna encore et encore. Jusqu'à naître sous le nom de Viska.
Pour ma part, j'avais une autre note agaçante à supporté. Le lien magique entre les deux Cily's -le basilic et la sorcière d'orée (pour la couleur de ses cheveux et sa puissante magie)- me faisait ressentir les émotions de ma camarde de classe. Celle-ci pouvait sentir ma présence, mais heureusement pas ce que j'éprouvais. Et par nos liens, nous nous voyons comme des soeurs du destin. Ce dernier avait d'ailleurs été cruel quand Jensen avait rompu avec Viska. Son amour pour lui résonnait en moi avec une telle force que je n'avais jamais pu dire, et c'était hélas encore le cas, ce que je ressentais pour lui.
La situation instable dans laquelle je me trouvais aurai pu continuer pendant des années. La dépression de Viska me touchait de plein fouet et m'impactait plus que je ne le montrais. Je savais parfaitement que fuir la réalité ne pouvait duré qu'un temps et ce ne fut pas sans mal que je reviens à celle-ci en quittant le rêve si agréable dans lequel je m'étais plongé en octobre. Cily, le basilic, avait merveilleusement réussi à prétendre être moi presque tous les jours. Jusqu'à ce que j'apprends une nouvelle inattendue: mes parents étaient en vie. J'avais grandie sous la tutelle de mon oncle qui les pensait mort. Il avait tous les droits de le penser, puisque j'avais été kidnappée par un mage dangereux qui avait sacrifié plus d'une vie pour enfermer le serpent en moi.
Cette annonce inespérée fut ponctuée par la présence de la personne qui avait initié mon mouvement de recule face à la réalité: Jensen. Comme a chaque fois depuis sa séparation avec Viska, nous ne parvenions pas à nous comprendre. Et dans un accès de colère, je lui infligeais une blessure qui me hanterait à jamais. Lui, il répondit par la menace de me faire renvoyer. Je lui en voulais particulièrement, ne comprenant rien à ce qu'il voulait. Jusqu'au bal où je l'aperçu embrasser Dahlia.
Fort heureusement, trois choses se passèrent durant les vacances d'hiver que j'avais prolongé de deux semaines. Dans un premier temps, l'auteur de mon enlèvement et de ma malédiction fut sévèrement punis et j'eus le privilège de le condamné -une longue histoire-. Je pue rencontrer mes parents avec la compagnie rassurante de Viska. Et enfin, je parviens à me transformer complétement et ainsi, reprendre un semblant de contrôle sur ma malédiction.
Ainsi, en revenant en cours, je me mis à éviter Jensen et Dahlia. La préfète en cheffe me donnait des cours de rattrapage sur les sortilèges. Jmis fin en prétendant avoir atteint un niveau suffisant pour rejoindre le club de duel. Bien entendu, je ne voulais pas penser à ce que j'avais vu, d'autant que j'affirmais ne pas être amoureuse du capitaine de l'équipe de Quidditch de Serpentard. Rejoindre le club de due je l'avais reporté longuement. L'idée de rejoindre des étudiants férus de se blessé ne me plaisait pas.
Hors, mentir à la préfète en cheffe n'était pas une bonne idée. Ce fut probablement en la voyant au loin, alors que les clubs étaient en pleine activité, qui me poussa à aller rejoindre la salle. Il y avait bien plusieurs choses que je ne cachais pas sur ma personne: mon asociabilité, mon besoin de lire, le fourchelangue et surtout ; le fait que j'avais une niveau catastrophique en sortilège et vol sur balai. Le second point étant en amélioration constante, je ne pouvais donc que me lancer dans un travail acharné pour lancer correctement un sort.
Le temps destiné au club allait toucher à sa fin. Je me permettais donc de glisser un coup par la porte d'entrée. Il y avait un monde raisonnable, bien que plus important que je n'imaginais. L'envie de fuir pour aller me réfugier à la bibliothèque n'était pas une bonne chose. J'avais pris la ferme résolution de réussir avec des notes excellentes dans toutes la matière. Il me fallait donc trouver le courage d'entrer pour aller demander s'il était possible d'avoir un parrain pour me guider dans l'art du duel. Cela ne semblait pas être difficile à formulé comme demande. Sauf que dès qu'un regard se posa sur moi, je fis aussi petit qu'une souris et baissant les yeux et espérant que quelqu'un viendrait à mon secoure, voir m'arrachera à la pièce. C'était une très mauvaise idée d'être venue et je le regrettais.
D'un petit pas discret, je me cachais contre un mur pour observer les échanges qui se déroulaient. Il y avait des élèves de tout âge ce qui me rassurait. Mon niveau étant plus proche d'un second voir troisième année. Je m'en sortais toujours à la limite dans cette matière. Ironiquement, les nouveaux cours d'arts-martiaux magiques me convenaient bien mieux! Mon attention se porta vers une camarade de classe. Je lui souris en lui faisant un salut de la main sans oser la distraire davantage.
Ally était d'excellente humeur en ce Mercredi après midi. Sa matinée studieuse en Défense contre les forces du mal avait été très instructive. Ses camarades et elle venaient de passer trois heures à étudier les loups garous. Elle était véritablement fascinée, bien qu'elle n'est jamais vu cette créature en chair, os et poils longs. Elle était maintenant certaine de pouvoir distinguer cette bête d'un animagus. D'ailleurs, avec ses condisciples, ils avaient longuement débattus de leur apparence si ils arrivaient à ce stade. En métamorphose, le sujet était d'ailleurs régulièrement mit sur la table : il faut dire que ce serait tellement pratique ! Très difficile à réussir, certes, mais une fois que c'est acquis, c'est pour la vie. Ally se mit à songer à l'apparence animale qu'elle pouvait obtenir. Instinctivement, elle pensa à un animal fort et majestueux. Puis elle se mit à rire : plus cliché qu'une lionne pour une Gryffondor, on ne peut pas mieux faire! Ensuite, elle divagua jusqu'à un petit animal, type fourmi. Oui, c'était sans doute beaucoup plus pratique pour pouvoir se faufiler partout...
Ally s'arrêta net dans le couloir la menant à la tour de Gryffondor. Qu'est ce qu'elle pouvait être Madame J'aime les Cours! Elle devait se détendre. C'était capital. Et savait très bien comment y parvenir.
Arrivée dans son dortoir, elle se débarrassa de son gigantesque sac en cuir de dragon. Elle se jeta sur son lit, soupira. Elle devait encore nettoyer sa baguette avant de s'en servir pour quelque chose qui la prenait vraiment aux tripes. En effet le bois d'aubépine avait grand besoin de soins réguliers. Elle était tellement heureuse de découvrir les caractéristiques de sa baguette, le jour de ses 11 ans, quand elle la choisie! Elle qui était née en Mai, ce type de bois pour baguette était une évidence. Et la plume de phénix était en parfaite adéquation avec le caractère de la Gryffondor.
Sa besogne achevée, elle se changea pour une tenue bien plus confortable et se mit en chemin. Elle bouillonnait d'impatience : ces séances au Club de Duel était vraiment son échappatoire. Ses parents ne comprenaient pas vraiment cet attrait pour les combats mais peu lui importait. En duel, Ally se sentait vivante. Et c'est tout ce qui comptait.
Enfin arrivée dans la salle, elle s'aperçut qu'elle était la première. Pff, même au travers de sa passion, il fallait qu'elle soit ponctuelle. Tant pis, elle était comme ça. A toujours vouloir être irréprochable.
Au fur et à mesure des minutes, ses camarades arrivèrent, parfois seul et souvent en groupe. Elle se lança dans une discussion animée avec un jeune Serpentard quand elle aperçut une camarade bien isolée et à priori pas très à l'aise.
Ally fronça les sourcils. Non, dans ce lieu sacré, on devait s'amuser et prendre du bon temps. Hors de question pour elle de laisser qui que ce soit dans son coin.
Déterminée, elle se dirigea vers la demoiselle et lui lança :
- Bonjour! Je suis Ally. Bienvenue au club de duel ! J'espère qu'on pourra s'affronter.
Elle attendit la réponse, dévoilant le sourire le plus encourageant qui soit.
MADE BY @ICE AND FIRE.
crédit gifs: swainlake (tumblr)
Ivalyana Van Cress
Parchemins : 398Âge : 18 ans ◄ 30 Avril 2000 ► Actuellement : Hospitalisée à Cygnet Hospital Sheffield Points : 11
Ξ Sujet: Re: Let's start gently [PV] Mer 2 Mar - 3:43
Let's start gentlyAlly Le regard posé sur les élèves qui arrivaient, je compris que je m'étais trompée. Le club n'allait pas s'achever, il n'avait même pas encore commencer! Ce fait me glaça le sang sur place. Je comptais fuir, mais une rouge et or vient vers moi. "Dahlia aurait pu continuer à te donner des cours." Se moqua le basilic en moi. Il avait raison, j'avais fuit la préfète en cheffe. Ce n'était pas courageux, ce n'était pas non plus digne de ma nouvelle détermination, qui par cette fuite devenait ridicule.
Le chaleureux sourire me força à le lui rendre. Bien que j'étais trop mal à l'aise pour sembler sincère. La main posée sur le pendentif triangulaire avec des quartz, jouait nerveusement avec le talisman. Il ne m'avait jamais vraiment quitté, mais depuis Janvier je l'arborais à nouveau comme le bijou qu'il était. Son contact me rassura un peu. Je ne pouvais pas dire que j'étais séeraine, mais assez pour ne pas prendre la fuite. "Moi c'est Ivalyana, tu peux m'appeler Iva, je me faisais une raison, , je ne pense pas être un bon adversaire. Je suis pas super douée. Je me demandais plutôt si quelqu'un aurait du temps pour m'affronter en douceur." En douceur, l'ironie dans toute sa splendeur.
Quelques mois plutôt, quand Viska avait reçu une invitation de la part de Magicis Sacra, tous les élèves qui se sentaient en colère ou simplement curieux, avaient répondu présent. Je me souviens m'être glissée dans l'ombre des arbres à distance du groupe croissant d'élèves qui allaient dans la forêt interdit. La sorcière qui nous avait affronté, une garce arrogante et hautaine, n'avait pas été en douceur. Contrairement à beaucoup, dont Vanellope, Jensen, Thomé et la moitié des élèves, je n'avais pas eu une égratignure. Pas même alors que j'avais été la provoquer de face. Un accès de folie de la part de mon prisonnière caractériel et moi-même.
"Je suis arrivée en quatrième, mon niveau en sortilège a donc trois ans de retard. Je gère très bien les autres cours. Serdaigle après tout, mais avec une baguette..." Je fis une grimace qui voulait tout dire. Non seulement je n'avais pas été en cours avant Poudlard, mais en plus, mon oncle: alchimiste prodigieux, ne jurait que par cela. Résultat, mon niveau en potion faisait rêver, mais avec une baguette, je m'étonnais encore de ne pas avoir fait exploser plus de choses. Dire que j'avais même un jour réussi à faire un patronus, même sans forme animal.
Mes mains serrèrent mon sac. La fuite semblait être la logique qui suivait. Peut-être pouvait-on me laisser observer cet entrainement? "Je pense que je vais plutôt regard... et quand j'aurai le courage, je tenterai peut-être de sortir ma baguette." Le vilain mensonge que voilà. Le basilic enfermé en moi pesta. Merci Cily, mais non merci, je n'avais aucune envie de finir étalée sur le dos et à moitié sonnée. La chance m'avait vachement bien sourit jusque là. Il était probable que ça dure... ou pas. Ma soeur avait besoin de moi, elle avait besoin que je sois forte et déterminée pour deux. Pourquoi fallait-il que je me démontre si peu douée avec ma baguette!?