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Ξ Sujet: PV • avec toi je suis roi. Mar 6 Juil - 20:32
Jensen & Ivalyana.
T'en trouveras d'autres des mecs comme moi. Il y en aura plein des gars pour toi. Tes boucles brunes s'évaporent dans mon âme, dans mon corps. Je te cherche dans mes songes, je te traque dans mes rêves. À l'aube ou dans l'ombre errant veine sur tes lèvres écorchant les abîmes de mon coeur écarlate tu n'es que le point fixe de mes songes disparates. Et je reste l'esprit de tes lointains souvenirs. Dans mes songes ensevelis, des larmes, des rires. Dans la nuit tu me regardes. Sous les nuages je divague. Avec toi je suis roi.
Sa sœur devait vouloir sa mort, ou, a minima, devait avoir une dent contre lui depuis l’hiver dernier, car, pour ce premier travail en binôme, elle avait décidé elle-même des groupes -rien de bien nouveau sous le soleil, Heaven laissait rarement le choix à ses élèves de la personne avec qui ils allaient devoir travailler- et, non contente de l’avoir mis en janvier dernier avec Fiona Quincy, Serdaigle de son état et béguin du jeune Serpentard, elle avait réitéré cette fois en le mettant avec Ivalyana, elle aussi a Serdaigle, elle aussi douée pour secouer le petit frère de la professeure de potions et directrice de Serpentard. Dans l’idée, il n’était pas contre être en binôme avec l’aiglonne, cependant, on ne pouvait pas dire qu’ils avaient la meilleure des relations depuis le mois de février dernier. Après son passage dans le Lac Noir, la brune avait été expulsée de l’école pendant une semaine, qui s’était transformée en un mois, où elle avait été fortement mise à mal. A son retour, elle avait évité Jensen comme la peste et à chaque fois qu’ils s’étaient croisés, le Serpent qui sommeillait en elle se réveillait et voulait -plus ou moins- la mort du jeune Serpentard. Il avait même été jusqu’à prendre possession du corps d’Ivalyana pendant une entrevue dans le Poudlard Express, qui certes, était montée en température sans qu’ils ne s’en rendent compte, pour le mordre. A cette pensée, une vive douleur se rappela à lui dans son épaule gauche, même si, depuis le temps, la blessure avait cicatrisé et guérie et qu’il ne lui restait plus qu’une vague trace légèrement blanche, qu’il traitait grâce à des onguents que sa mère lui avait fournit.
Il espérait que sa soeur aurait au moins autre chose en tête qu’un nouveau philtre d’amour, car il avait déjà assez donné la dernière fois avec Fiona et que vraiment, il n’avait pas besoin de cela pour être complètement secoué. S’il n’était plus avec Viska, cela ne voulait pour autant pas dire qu’il ne l’aimait plus, loin de là. Il n’arrivait juste pas à se décider sur ses sentiments, ni s’ils étaient assez forts pour lui faire, réellement du bien, pour la protéger, pour lui permettre d’aller mieux. Et il se refusait d’être un poids pour la blonde. Elle devait déjà vivre avec père complètement fracassé, elle n’avait pas besoin d’un petit ami complètement paniqué à ses côtés. Même si elle ne le comprenait pas et que ses copines non plus, il avait pris sa décision en juin dernier et tenait, pour le moment, bon. Bien entendu, le fait que Peony lui donne des informations de temps à autre aidait, et même s’il avait choisit tout seul de l’éviter, il gardait, malgré tout un oeil sur elle. Quant à Fiona, la blonde avait pour le moment seulement croisé son regard de loin, mais l’année commençait à peine, peut-être auraient-ils l’occasion de discuter plus tard. Puis il y avait Ivalyana. Après l’épisode du Poudlard Express et celui du Bal, où Jensen avait parfaitement reconnu le basilic s’exprimer mais n’avait rien pu faire en plein Ministère, il avait tenté de la contacter, tenté de lui parler en lui envoyant des mails sur sa tablette magique, mais après avoir essuyé plusieurs non-réponses, il avait laissé tomber. On ne pouvait pas dire qu’il était très têtu, mais avec le stage, il avait rapidement eut d’autres choses à penser, et la brune ne lui répondant pas, il avait décrété qu’elle ne voulait tout simplement pas lui parler -et qui serait-il pour lui en vouloir, il faisait exactement la même chose avec son ex !
Avec tout cela, il n’était pas rare qu’il recherche la compagnie, rassurante et calme de Karen ou de Dahlia. Les deux brunes, qu’il connaissait depuis plus ou moins longtemps - plutôt plus que moins pour Karen d’ailleurs - ne lui parlaient pas tout le temps de Viska et ne remettaient pas en cause toutes les trois secondes ses décisions, ce qui était, franchement, plutôt agréable. S’il avait réussit à s’entendre un peu mieux avec Victoire après le retour de Viska l’an passé, avec la rupture, tout était redevenu comme avant. Ils ne se parlaient pas, ne se fréquentaient pas. En même temps, Jensen ne fréquentait même plus Viska, donc ils n’en n’avaient jamais vraiment l’occasion. Son sac sur l’épaule, il quitta la salle commune après avoir vérifié qu’il avait toutes ses affaires, et alors qu’il croisait Niels, un jeune Sang-Pur arrivé de Durmstrang à la rentrée avec qui il s’entendait, pour le moment, relativement bien -et peut-être que le fait qu’il côtoyait Karen au préalable avait aidé, certes- il se dirigea vers la salle de potions, où il devait, normalement, retrouver Ivalyana. Et si elle ne venait pas ? Et si, lorsqu’elle arrivait, ce n’était pas elle, mais le Serpent ? Jensen le reconnaitrait sans aucun doute, il avait une voix bien différente de celle de l’aiglonne, mais comment réagirait-il face à lui ? Il l’avait déjà mordu une fois… Jensen avait échappé au pire juste parce que la sorcière ne s’était pas transformée en serpent géant. Peut-être pourrait-il lui aussi se transformer, mais malgré tout ce qu’il pensait, il savait qu’un mamba noir ne serait pas de taille face à un féroce basilic. Il était aussi venimeux que ce dernier, certes, mais s’il l’empoisonnait, Ivalyana en paierait le prix elle aussi, il ne pouvait décemment pas lui faire cela.
Perdu dans ses pensées, le capitaine des verts et argents avançaient dans les sous-sols de l’école, qu’il connaissait par coeur. Après tout, les Serpentards avaient leur salle commune dans cette partie de l’école, s’il venait à s’y perdre, il aurait l’air particulièrement stupide. Heureusement que, dans le pire des cas, il n’aurait qu’à envoyer un mail à Peony ou à Dahlia sur leurs tablettes pour qu’elles fassent bouger les troupes, ou à défaut, son frère et sa soeur… Nul doute que la Brigade Anti-Menace ne se mettrait pas à sa recherche au contraire. Ce qui le stoppa fut une collision, alors que ses yeux regardaient plus le sol que le couloir devant lui. « Pardon, je ne rega-… » Ses yeux bleu-gris se posèrent sur la personne en face de lui. « Bonjour Ivalyana. Je suppose que l’on se rendait au même endroit… Tu l’as dépassé de quelques metres, par contre. » Est-ce qu’elle essayait déjà de fuir, alors qu’ils n’avaient même pas encore passé une minute ensemble ?
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Ivalyana Van Cress
Parchemins : 398Âge : 18 ans ◄ 30 Avril 2000 ► Actuellement : Hospitalisée à Cygnet Hospital Sheffield Points : 11
Ξ Sujet: Re: PV • avec toi je suis roi. Lun 12 Juil - 1:23
Du monde ou du vide?Jensen L'incertitude gagnait lentement à mesure que Cily insistait pour faire face à sa victime. Du moins l'une d'entre elle et pas des moindre, puisqu'il était question de Jensen. Je ne pouvais affirmer que ce foutu basilic, qui m'avait joué plus d'un mauvais tour, serait sage. Hors, force était d'admettre que je n'étais pas en position de lui refuser sa demande. "Les ignorants sont bénis." Avait dit Andy Waschowski dans un film surréaliste, hors, cela m'aurait convenu d'être une brebis égarée face au Verset Matthieu 22:29 Jésus leur répondit: Vous êtes dans l'erreur, parce que vous ne comprenez ni les Ecritures, ni la puissance de Dieu. Dans mon cas, c'était l'histoire des Cily's et du Destin en jeu. Et quel bordel c'était! Alors, en plus, une lettre, que je ne comptais jamais recevoir, arriva le matin même avant l'annonce agréable de la répartition des groupes pour le premier devoir de l'année dans le cours de potion. Tout s'accumulait brusquement, surtout avec le mal être de Viska que je ne pouvais aidée.
Perdue dans mes pensées, la lettre en main que je n'avais pas encore lue. Difficile de faire sauter le sceau à la double initiale. Encore plus en sachant enfin qui était derrière ce papier, non pas le nom, mais l'identité propre. J'aurai préférée ne pas savoir. Comme bien d'autres choses, hors, Cily avait raison. En baissant les bras, en ne trouvant pas la force de lutter, j'avais laissé l'autre prendre le dessus. Perdre pied était trop dangereux, pour moi, ce luxe m'était interdit. Une pointe de jalousie se dressa vers la blonde qui faisait tant de bruit. Tout comme le papier qui frappait mes doigts avant que je cesse pour jeter un coup d'œil à ma montre. Dix minutes de retard, dix minutes de vide dans lequel je tournais. Merde! Je pestais à voix basse, un frisson reptilien dans la nuque, j'en avais marre de poireauter. Marre de subir, marre de ne pouvoir rien faire... marre...
Des yeux d'ambres se pointèrent, le prix a payer allait être cher, douloureux, je le sentais déjà. L'animal prit le dessus, la créature fantastique me plongea rapidement au second plan. Le monde ne pouvait être vu qu'à travers un hublot, au moins, cette fois, je pouvais voir, entendre et même ressentir. "Cily..." Grondais-je à voix basse avant qu'un sourire ne se glisse sur mes lèvres. Le papier glissa entre mes doigts alors que d'un pas bien décidé on allait chercher le retardataire. Un coup d'œil par dessus mon épaule et un mur nous percuta. Depuis quand ls murs avaient-ils une odeur et dégageaient de la chaleur? La réponse fut une voix, d'abord agressive qui se mourut lentement. Un sourire, amusé se glissa sur mes lèvres, la tête un peu penchée avec cette coiffure détachée accentuait le côté enfantin."Ho, je sais. Je partais à ta rencontre. Tu es plus ponctuel habituellement." Le ton, la voix, tout commençait à me ressembler. Je ne doutais pas que Cily s'était entrainée durant les sessions avec le médicomage Archibale et Augustin Alfonzo Rhadam, le spécialiste en Homoculus. Dire que même les infirmières étaient au courant, que j'étais la seule à ne rien savoir, à ne rien comprendre. Je me doutais bien en remarquant que des jours entiers manquaient à ma mémoire, que je ne me souvenais même plus de mon identité.
"Avant que je ne file. Je suis désolée de t'avoir mordu. Je devais la protéger, tu comprends, la protéger de toi. Enfin, de celui que tu fus." La pique de mystère ne l'était pas pour moi, seulement une blessure vive au parfum métallique. Cette même saveur qui suivait maintenant Viska. D'un clin d'œil, il s'effaça, je reprenait mon souffle avec ce vertige désagréable d'entre deux. "Cily.." Pestais-je à nouveau avant de passer une main sur mon visage en fermant les yeux. Qu'est-ce qu'il venait de se passer? Je ne parvenais pas à comprendre pourquoi ce basilic avait dit une telle chose. Jouer avec le feu était une folie, mais lancer de la poudre de salamandre n'était en rien une possibilité. En tentant de remettre de l'ordre dans mes idées, je secouais la tête, mauvais idée. D'une main, j'appelais à l'aide pour ne pas tomber. Le vertige ne dura pas, un instant tout de même de trop. "Désolée... ce... il tenait à s'excuser." Les excuses étaient une chose, mais pourquoi avoir ajouté tant de mots? Dévoilé qu'il n'y avait pas qu'une personne impliquée dans cette boucle sans... Un soupire m'échappa, hors de question de ne penser qu'à ça. J'inspirais profondément pour me remettre sur pied.
"Bon, ce devoir!" Fuyais-je encore les questions? Bien entendu, je ne pouvais donner des réponses si facilement. D'autant que je n'en avais pas beaucoup et encore moins la possibilité d'y comprendre le sens à cette affaire. Trop compliqué, trop pénible même, mes souvenirs en vrac, mais idées pas plus claire. Une chose à la fois, le travail demandé semblait être un bon point. AU moins, avec un beau sourire, tout passait non?
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Ξ Sujet: Re: PV • avec toi je suis roi. Lun 12 Juil - 14:48
Si Jensen aurait presque pu être complètement floué par la voix qui était arrivée jusque’à ses oreilles, la vue des deux yeux couleur ambre lui fit froncer les sourcils. Ce n’était pas Ivalyana qui se tenait là, devant lui, mais le Serpent qu’elle abritait. D’instinct, il se mit sur ses gardes, ne sachant pas vraiment à quoi s’attendre. Cela dit, les mots prononcés par le serpent, qui sonnaient étrangement trop semblables à ceux de la brune qu’il connaissait, le surprirent. Le serpent était, lui, venu à sa rencontre ? Pire encore, il lui faisait une réflexion sur sa ponctualité ? Certes, Jensen avait quelques minutes de retard, mais il avait hésité à venir, avant de se décider, sachant pertinemment que sa soeur ne lui permettrait pas d’échapper à ce devoir en binôme. Il s’estimait d’ailleurs particulièrement chanceux de ne pas avoir été collé avec Viska, qu’il évitait pour le moment le plus possible. Ce n’était pas qu’il ne voulait pas la voir, qu’il se fichait d’elle, mais il ne savait tout simplement pas comment agir et réagir à ses côtés. Malgré le fait qu’il ai rompu avec elle -pour son propre bien, même si elle ne semblait pas le comprendre-, il lui portait toujours énormément d’affection. Incapable de pouvoir dire les trois mots qu’elle attendait de lui, il se voyait cependant mal lui imposer sa présence. Pas maintenant. Pas de suite en tout cas. Jensen ouvrit la bouche, mais n’eut pas le temps d’articuler que le Serpent reprenait déjà la parole. Il… S’excusait ? Le capitaine des verts et argents fronça les sourcils, ne sachant pas trop quoi faire de cette information. Etait-il tombé sur la tête pendant les vacances ? Cela expliquerait pourquoi la brune n’avait pas répondu à ses mails sur la tablette magique. Puis, la fin de sa phrase eut l’effet d’une douche froide. « Quoi ? » Qu’est-ce qu’il racontait ? Mais rapidement, les yeux couleur d’ambre laissèrent place à ceux, bruns, d’Ivalyana. « Cily ? » marmona-t-il à peine, alors que la brune ne semblait pas dans son assiette. Jensen saisit la main qu’elle lui tendait, pour l’empêcher de tomber, la serrant contre lui.
Il ne comprenait définitivement plus rien. « Iva, ça va ? » Il avait à peine entendu ce que la brune lui avait dit, trop soucieux de comprendre ce qu’il se passait, et ce qu’il s’était passé. Il ne s’était d’ailleurs toujours pas rendu compte qu’il avait compris le serpent dans le train retour l’an passé, alors que ce dernier parlait en fourchelang. Alors que la brune tentait de lui tourner la tête en réorientant la discussion sur le devoir qu’ils avaient à faire, Jensen la retint, par la main qu’il tenait toujours. « Attends. C’était quoi ça ? C’était lui ? Cily… C’est son nom ? Pourquoi il sonnait presque comme toi, alors qu'en juillet... » Jensen, l’air soucieux, avait plongé ses yeux bleus-gris dans ceux de la brune, si tant est qu’elle soutienne son regard. « Pourquoi il voulait te protéger de moi ? De celui que j’étais ? Je suis moi, je n’ai pas… Je… Je ne suis pas dangereux. » Il ne comprenait rien. Il n’avait pourtant jamais été violent avec Ivalyana. Il l’avait certes, un peu brusquée parfois pour qu’elle lui parle, mais à part cela, il n’avait jamais cherché qu’à la protéger. La voir se transformer ne l’avait même pas effrayé, par Salazar ! « Pourquoi tu ne m’as pas répondu, cet été ? Je t’ai envoyé des messages, tu les as vu ? » Un devoir ? Quel devoir ? Jensen avait bien trop de questions qui se bousculaient dans sa tête, et il était hors de question que la brune ne lui mette un vent, comme elle savait si bien le faire pourtant.
Il passa sa main libre dans ses cheveux puis dans sa nuque, une pointe de nervosité dans son geste, se peignant également sur son visage. Lorsqu’il avait quitté Ivalyana l’an dernier, dans le Poudlard Express, il avait été à deux doigts de l’embrasser. Le lendemain au bal du Ministère, ils avaient fait comme si rien ne s’était passé, mais il n’avait pas pu l’aider lorsque le serpent avait pointé le bout de sa langue sifflante. « Tu ne peux pas continuer à m’éviter comme ça… » souffla-t-il, plus pour lui que pour la jeune femme.
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Ivalyana Van Cress
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Ξ Sujet: Re: PV • avec toi je suis roi. Lun 19 Juil - 2:40
Avoir le savoir ou savoir avoir?Jensen La main a température égale qui attrapa la mienne fut accompagné d'une vague agréable. Ha c'est donc ça... Pensais-je face à cette sensation agréable qui remontait le long de mon bras, m'aidant à reprendre pied rapidement. Il était aussi difficile d'accepter que son touché me plaisait, que de savoir que ce n'était pas mon choix que de l'apprécier. Compliqué! L'aboiement de son interrogation percuta mon crâne avec la force d'un train. Mieux, mais pas bien du tout, je ne pouvais pas dire que je tiendrais sur mes jambes, heureusement qu'il me retenait: encore une fois. Dire que je restais incertaine en entendant mon prénom, mon regard tourné vers le sien, je ne comprenais pas ce qu'il disait. Etait-ce à moi qu'il parlait? Qui était Iva? Mon identité, bien entendu, je devais cacher rapidement cet état, et en passant une main sur mon visage, ce fut plus simple. "Super..." Ironisais-je avec des aiguilles sous la peau et dans la tête.
Fort heureusement, j'avais vu pire et je n'eus pas trop de mal à me reprendre, si ce n'était physiquement au moins émotionnellement, en main. Je me redressais sur mes jambes et m'écartais un peu en déglutissant. Interdiction de vomir! Non pas que l'envie persistait, mais je regrettais déjà que le Basilic ait pointé son nez, encore plus alors qu'il était fière de sa petite appariation. Bravo Cily! T'aura ton Molière! Au moins, le doute n'avait pas duré quand à l'identité agréable du personnage qui tirait désormais le rideau. Ce qui enclencha une nouvelle salve de question. Inquiétude et peur, pourquoi se charger de tel bagage? Je détournais les yeux, regrettant qu'il ne se soit pas contenté de simplement se satisfaire du minimum. "Du calme..." Soupirais-je déjà lasse de revoir le même numéro ce jouer. Lasse de ne pas avoir tant d'énergie à donner. Viska avait bien plus besoin de réponse que Jensen, quoi qu'il me serait plus simple de faire un briefing avec les deux amoureux interdits. Les mettre dans la même pièce empestait déjà les éclats de voix, l'énergie dépensée pour rien, les remords et les regrets à n'en plus finir. Je voulais couper contact avec cette image désagréable, ce fut plutôt ma main que je repris pour commencer à être un peu plus moi et non...
"Promis, je vais t'expliquer... mais faut que je m'assois." Je me gardais de dire que c'était soit la chaise, soit le sol. Alors, en ne cherchant même pas à en entendre plus, et surtout, à ne pas en dire plus dans le couloir où n'importe qui pourrait nous entendre, je fis un pas de côté pour aller vers la salle de classe. Mes yeux tombèrent automatiquement sur la lettre qui trônait sur les pavés de pierres. "Je... Son agacement me coupa un peu à vif. Tu peux ramasser ma lettre. Si je me penche je gerbe." Grondais-je avec une certaine véhémence avant d'aller d'un pas assuré, d'un court instant, vers la classe. Bon, je fis seulement trois pas avant de me tenir au mur et posant une main sur mon crâne. Vomir, dormir, les deux? Pas le temps, je devais éclaircir les angles arrondire, mais on va rien dire avec la furie dans mon dos. "Putain Cily... tu pouvais pas faire le minimum... mieux ne rien faire." Je passais de la gentille Iva à la garce enragée qui voulait juste sortir de cette malédiction. Autant dire que le professeur Clarks aurait été fière de l'apprendre. Fort malheureusement, je ne comptais pas en parler à quelqu'un qui m'enverrait retourner loger dans l'Asile que j'avais à peine quittée. Encore heureux, je parvenais miraculeusement à m'asseoir sur une chaise. Le monde cessa de basculer, mon coeur se calma un peu et l'envie de vomir passa doucement.
"S'te plait... une question à la fois." Ma voix fut ridiculement suppliante, merde je devais me sentir moins bien que prévue. Je devais faire avec de toute façon et cela n'allait pas s'arranger avec le temps. Au moins, je souriais, pour montrer que je gérais, avec le dos bien droit, que je restais calme et que j'étais prête à tout dire. En même temps, il avait envie de savoir depuis notre première rencontre.
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Ξ Sujet: Re: PV • avec toi je suis roi. Mar 20 Juil - 19:45
Jensen était perdu, complètement paumé et clairement à côté de la plaque avec Ivalyana. La jeune Serdaigle avait pourtant réussit à lui faire sortir la meilleure partie de son être lorsqu’elle l’avait rencontré. Il ne lui avait pas hurlé dessus, il ne s’était moqué ouvertement de sa capacité à tenir sur un balai -ou de sa non-capacité, ce serait plus exact- et il n’avait pas fait demi-tour quand, prise de peur, elle s’était transformée en un serpent géant juste devant ses yeux. Il ne l’avait pas non plus traînée dans la boue en exposant son secret à tout le monde. Non, Jensen n’avait rien fait de tout cela, et pourtant, il n’était pas un enfant de chœur. Il déambulait toujours dans les couloirs comme si le château lui appartenait, avait toujours a coeur d’être le digne héritier de Serpentard -même s’il n’en descendait pas du tout- et regorgeait de fierté quand à son sang. Mais quelque chose chez la brune avait fait qu’il avait laissé tout cela de côté, comme cela pouvait lui arriver parfois, avec ses amis.
Aussi, il n’avait jamais réellement compris pourquoi le serpent qui sommeillait en Ivalyana le détestait autant. Ce n’était pas comme s’il l’avait battu sur un quelconque défi ou qu’il l’avait insulté. Tout ce qu’il avait fait, c’était essayer de protéger la bleue et bronze. N’était-ce pas là quelque chose que le serpent devrait vouloir ? Que son hôte soit protégée et reste en vie ? Il commençait à en douter depuis qu’il avait été mordu en juillet, les dents de la brune s’enfonçant dans sa peau et dans sa chair, faisant couler son sang. Il avait cru comprendre que les sentiments de la brune à son égard étaient le problème, alors que le serpent lui, semblait plutôt attiré par Viska, pour une raison obscure que Jensen ne connaissait -et voulait-il le savoir ? Il ne savait pas vraiment.
Les yeux d’ambre disparus, Jensen retrouva Ivalyana, qui ne perdit pas une minute pour s’éloigner de lui, laissant malgré tout sa main dans la sienne. Par Merlin, n’arriveraient-ils jamais à avoir une conversation normale ? Il lui semblait qu’au fil du temps, leurs rencontres se suivaient et se ressemblaient, le serpent faisait irruption et la jeune femme se sentant mal dans la foulée. Et cela avait de quoi énerver Jensen, pourtant incapable de faire quoi que ce soit pour aider la brune. Il ne pouvait pas lui arracher ce serpent avec qui elle cohabitait depuis si longtemps, ne pouvait pas non plus lui régler son compte sans risquer la vie de la sorcière. Il était impuissant, incapable de quoi que ce soit et il détestait ça. Elle finit par lui arracher sa main de son étreinte en lui promettant de lui expliquer -ce qui était déjà une évolution par rapport aux dernières fois où il avait du forcer la bleue et bronze à parler. Acquiesçant d’un signe de tête, il allait lui emboiter le pas quand son regard se posa sur la lettre au sol. Il laissa Ivalyana prendre de l’avance, se penchant pour récupérer le papier. Ce genre de lettre lui disait quelque chose. Etait-ce du même expéditeur que celles qu’il avait, un jour, laissé au chevet d’Iva à l’infirmerie ? Etait-ce le même expéditeur que la lettre qu’il avait lui-même reçu, alors qu’elle était aux abonnés absents, après avoir été expulsée temporairement de l’école ? Il décacheta d’un doigt l’enveloppe, avant de remarquer que son amie -ou en tout cas, il espérait pouvoir toujours la considérer comme telle- s’appuyait au mur. Il la rattrapa rapidement, la soutenant par la taille et l’emmenant vers la salle de classe.
Une fois Ivalyana assise, Jensen, lui, resta debout devant elle, l’enveloppe ouverte mais non lue dans une main, sa baguette dans l’autre. Il se dirigea vers l’un des placard où il récupéra une fiole vide. « Aguamenti. » la fiole se rempli rapidement d’une eau claire et fraiche, qu’il tendit à la brune. « Tiens, bois un peu d’eau, ça te fera du bien. » Nul doute qu’ils n’allait pas aller bien loin dans leur devoir, sa soeur aînée serait ravie -mais elle allait l’entendre, à quoi jouait-elle, franchement ?! Alors qu’elle lui demandait de ne poser qu’une seule question à la fois, ses yeux bleus-gris se posèrent sur la frêle sorcière fasse à lui. Comment voulait-elle qu’il réussisse ?! Il avait trois milles questions qui lui venait à la seconde et qui se bousculaient dans son esprit ! S’éclaircissant la gorge, il passa une nouvelle fois sa main dans ses cheveux et dans sa nuque. « Qui est Cily ? C’est… lui ? » Il avait envie de lui demander ce que tout ce bordel voulait dire, mais il savait très bien que s’il se laissait aller à la colère et à l’incompréhension, il allait perdre pieds et devenir vulgaire, ce qu’il détestait.
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Ivalyana Van Cress
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Ξ Sujet: Re: PV • avec toi je suis roi. Mer 28 Juil - 2:47
Avoir le savoir ou savoir avoir?Jensen Une main contre le mur, je parvenais à savoir si j'étais encore debout. Par où voulais-je aller déjà? Fort heureusement, un dévoué serviteur qui n'avait jamais été un preux chevalier pour d'autre, vient à mon secoure. Le touché de Jensen, même à travers les habits, me donnait envie de me blottir contre lui, de me frotter dans son odeur et de simplement oublier le monde qui tournait. Mauvaise idée, pas alors qu'il aimait Viska. Pas alors que Viska l'aimait. Je devais prendre ma distance avec l'un comme l'autre, mais était-ce seulement possible? J'aurais bien essayé, mais ses bras me conduisaient vers une chaise. M'en échapper reviendrait à me faire manger le sol, ce ne serait pas une première, mais évitons. Ensuite, j'avais des comptes à rendre, je lui devais bien des explications. A commencé par les raisons de cette haine viscérale qu'avait montrer mon passager indésirable pour le capitaine de Quidditch des serpents.
Une fois assise, je regrettais d'avoir été aussi agressive en lui demandant de ramasser cette foutue lettre. Non pas que le torchon dedans devait avoir de la valeur, seulement de quoi piquer la curiosité. Je jetais un bref coup d'oeil vers la missive que Jensen aurait bien lu. Impossible de lui en vouloir, il avait eu droit à une mauvaise mise en garde. Croire que c'était Cily qui l'avait écrite et non AA. Cette histoire me donnait aussi mal à la tête. Heureusement, l'attention du vert et argent me fit un bien fou. L'eau fraiche s'insinua en moi avec cette sensation agréable qui ne peut venir qu'après un effort trop intense. Un soupire quitta mes lèvres, je sortais ma baguette pour imiter le sortilège, mais dès le premier échec je renonçais. Les mains tremblantes, je ne devais pas tromper grand monde avec mon dos bien droit et mon sourire confiant.
Ma demande eut l'effet de le déstabiliser. Ne répondre qu'à une question à la fois était le seul moyen pour rendre les choses le plus claire possible. Dire que j'en avais des affaires à raconter. Le faire n'était peut-être par une bonne idée, mais à qui pouvais-je me confier? Vanellope ne savait pas que mon ôte existait. Viska avait déjà assez de mal à gérer ses émotions et c'était compréhensible. Dahlia était préfète en chef, si elle savait à quel point ma situation était problématique, elle serait obligée de demander mon renvois, même temporaire. Alberle Magnus et son confrère étaient au courant, les deux chercheurs n'avaient pas tenté de me retenir, je prenais donc leur non-action pour une autorisation de ma présence dans Poudlard. Il me restait donc le professeur de vol, Clark et Jensen, son petit frère. Quoi que Clark serait obliger de prendre les même mesure que Dahlia...
Quand enfin la question arriva, je tendis une main pour prendre l'envelope en douceur. Il ne commençait pas avec le plus simple! "Oui et non. Il y a deux Cily. La femme qui a éduqué et protéger le basilic et ce dernier. C'est vraiment pas une question facile, tu en as pas une autre? Ca risque d'être long si je commence par ça..." Bien que j'avais envie de supplier, je ne pouvais que soupirer en sachant que de toute évidence, il voulait des réponses, aussi chiantes soient-elles à donner. "Bon, prends une chaise. Je vais commencer par ce que je sais et ça va être plutôt... tu comprendras." J'inspirais profondément, me donner du courage était bien éphémère.
"Cily, le basilic, n'est pas en moi par hasard et il n'est pas né en même temps que moi. Il avait sa forme d'origine il y a hyper longtemps. Genre, avant les pyramides!" Commencement, je déconnais pas. Et cela allait être un monologue sans fin. "Il sait pas comment il est apparu, il se souvient juste d'avoir rencontré une femme. Les cheveux blonds, les yeux bleus claires, la peau pâle... Le sosie de Viska: Cily, une personne douce, mais avec une vie d'esclave. Le jour où elle a trouvé le serpent, elle venait de tuer son frère, un accident, mais pour une sorcière, cela à plus d'importance qu'un simple accident. Bref, le plus choquant devrait être que la Cily n'est pas morte du regard du basilic." Je pris une pause, non pas parce que j'en avais envie, mais parce que j'avais la tête qui ne cessait de tourner. Mon adorable ôta se tapissait, écoutant calmement, approuvant que je mette des mots. Il fallait bien avouer que j'avais pu, moi aussi durant l'été, découvrir ses souvenirs à mesure qu'il jouait avec les miens.
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Ξ Sujet: Re: PV • avec toi je suis roi. Lun 9 Aoû - 0:35
La lettre non lue toujours en main, Jensen avait rapporté l’eau à la brune qui l’accueillit avec plaisir. L’aiglonne tenta, une fois la fiole terminée, de la remplir à nouveau, sans arriver à l’effet escompté. Jensen lui bloqua les mains, reprenant la fiole un instant. « Attends, laisse-moi faire. » Cela demandait moins de concentration qu’un Patronus alors qu’il s’inquiétait de l’état de santé de la jeune femme frigorifiée contre son corps… Un nouvel aguamenti plus tard, la fiole retrouva les mains de la brune. Une fois sa question posée, Iva tendit la main vers la sienne, qui tenait encore la lettre. « C’est encore AA ? Ou est-ce que le serpent sait écrire maintenant ? » Il trichait un peu, certes, car elle lui avait demandé de ne poser qu’une question à la fois et qu’il avait déjà posé une question… Mais il n’avait pas réussit à s’en empêcher. « J’en ai des dizaines, mais je doute qu’elles soient plus faciles. » Et de toute façon, il avait envie d’en savoir plus, il en avait besoin. Après tout, le basilic l’avait mordu l’été passé, il avait clairement une dent contre lui -ou alors il en avait eu une à un moment, pour une raison que Jensen ne s’expliquait pas encore- donc forcément, il voulait en savoir plus sur ce dernier. « Moi j’ai le temps, et tu ne m’as pas l’air en grande forme, donc tu ne vas pas quitter cette chaise avant un moment… » Le brun pris cependant au pied de la lettre la demande d’Ivalyana et se saisit d’une chaise, sur laquelle il prit place, jambes croisées, ses yeux bleus rivés sur la jeune femme.
Une fois assis, la bleue et bronze commença son récit. Jensen ne savait pas vraiment à quoi s’attendre, il lui semblait que l’histoire devenait de plus en plus complexe et compliquée au fur et à mesure qu’elle se dévoilait. Soit il avait des problèmes de compréhension, et donc ne comprenait absolument rien, soit, en effet, au lieu d’être plus claire, l’histoire devenait de plus en plus sombre, de plus en plus complexe. Un peu comme Viska et son père biologique. Quand Jensen avait été mis au courant de l’existence de Nathan, il n’avait pas eu tous les détails de suite. L’histoire s’était décantée peu à peu, sous ses yeux, avant qu’elle n’explose littéralement quand Viska avait sonné chez lui le trente décembre. « Le sosie de Viska ? Mais… Comment ? Son ancêtre ? Elle est au courant de ça ? » Car fallait-il encore préciser que la blonde détestait les serpents ? Et surtout, elle ne lui avait jamais parlé d’un ancêtre ayant eu des liens avec un basilic… Elle lui avait parlé de la malédiction, et du poids qui pesait sur ses épaules, mais tout cela était très ancien, se pouvait-il que cette histoire soit encore plus ancienne ? « C’est pour ça qu’il veut se faire Viska ? » Les mots étaient peut-être un peu cru, et l’expression de dégoût sur le visage du brun laissait transparaitre tout ce qu’il pensait de cette relation. Il avait compris cela lors de sa dernière entrevue avec le reptile, dans le Poudlard Express. Il n’avait pas compris d’où cet amour soudain pour l’écossaise était venu, ni même pour il avait été tellement haït par le serpent, alors qu’il était celui qui venait de venir à sa recherche, alors qu’il n’avait que quelques minutes de retard, s’excusant, en plus de cela, pour son comportement passé. Fronçant les sourcils, Jensen attendait les réponses de la brune, tout en faisant attention à sa manière d’agir. Il préférait éviter une nouvelle morsure ou qu’elle ne lui fasse un malaise venu de nul part. Jensen était beaucoup trop faible face à ces filles qui faisaient chavirer son coeur. Et elles étaient bien trop nombreuses pour son propre bien. « Et le rapport avec moi dans tout ça ? Il me déteste parce qu’on est sorti ensemble ? » Ou était-ce parce qu’Ivalyana avait, une fois, eu des sentiments pour lui et que lui avait eu l’irrésistible envie de l’embrasser ? Non parce que vraiment, il ne comprenait pas vraiment pourquoi le serpent le détestait autant, il n’avait rien fait de mal !
acidbrain
• 685 mots •
Ivalyana Van Cress
Parchemins : 398Âge : 18 ans ◄ 30 Avril 2000 ► Actuellement : Hospitalisée à Cygnet Hospital Sheffield Points : 11
Ξ Sujet: Re: PV • avec toi je suis roi. Lun 9 Aoû - 13:58
Avoir le savoir ou savoir avoir?Jensen La fraicheur me manquait déjà, avec ce gout d'appartenance à cette réalité. Je tentais, futilement de refaire le sortilège, qui échoua bien entendu. Fort heureusement, mon essaie mérita un coup de main et dès que Jensen eut remplis le flacon, je l'avalais d'une traite. Cette sensation, ce froid qui se glissait en moi, tout en m'encrant dans ma chair. Pas question de me laisser sombre quand bien même je n'avais pas envie de jouer à question réponse. Il n'opposa aucune résistance alors que je prenais doucement l'enveloppe. Le papier granuleux cachait un léger parfum fruité laissé par la cire mielleuse. Il savait vraiment comment demander pardon. Toutefois, je n'avais pas voulu répondre à cette question, l'autre étant plus importante. Plus urgente aussi, je ne pouvais pas en vouloir à Jensen d'avoir autant de questions, moi-même j'en avais.
Pourtant, il aurait peut-être été plus sage de ne rien lui dire. Quelle importance? Je lui offrais ce qu'il voulait depuis déjà longtemps, mais il était plus sage de le savoir assis. Sa posture assurée me fit un peu sourire. Le papier tournait entre mes doigts alors que je me lançais dans un petit monologue. Les questions affluèrent aussitôt. "Att..." Commençais-je sans vraiment avoir le temps de dire quoi que se soit. Le monde se mit brusquement à basculer de gauche à droite. Je posais une main sur mon front en fermant les yeux, mauvaise idée, la sensation fut pire.
Au moins, sa remarque m'arracha un rire bien amère. Pourquoi est-ce que Jensen et Vanellope pensaient que Cily voulait avoir une relation sexuelle avec sa soeur? A mes yeux, cela n'avait pas le moindre sens. Peut-être était-ce justement parce que j'étais mieux placée pour comprendre les choses? "Non, il ne veut pas se faire Viska." Affirmais-je en souriant, plutôt amusée. J'étais bien plus intéressée par la blonde que le basilic, du moins sur ce type de relation. Hors de question que je le dise à voix haute, c'était déjà assez compliqué ainsi! Pourtant, sans vraiment changer de sujet, Jensen supposa, maladroitement, que Cily lui en voulait pour avori eu une relation avec Cily. On va vite s'y perdre non? Un soupire m'échappa, je devrais peut-être me coucher au sol? Ma vue s'assombrissait et je ne me sentais pas mieux du tout. Foutu reptile! Un frisson glissa sous ma peau, une nausée avec. Je m'appuyais sur la première table pour me poser au sol avant de m'allonger. "Ha... ca veut pas se calmer..." Protestation inutile, personne ne pouvait rien à faire de toute façon. Bien que depuis ma nouvelle position le monde cessait de danser la java. Je fermais un instant les yeux.
"Bon, essayons dans l'ordre. Viska n'est pas la descendante de Cily, mais sa réincarnation. Un peu comme cette histoire avec le Seigneur des ténèbres. Sauf qu'elle n'a pas divisée son âme, pas volontairement. Bref!, l'âme de Cily ne peut pas quitter ce monde, alors il se retrouve à intégrer un corps avant la naissance. Tadame! Une nouvelle Cily. " Disais-je en tendant les bras vers le plafond avant de les poser sur mon ventre. Je commençais à me sentir un peu mieux, bien que j'aurai aimé manger quelque chose et boire encore un peu d'eau. Soit, je jetais un coup d'oeil vers Jensen. "Toi aussi t'es une réincarnation. C'est pour ça que le basilic te haïssait." Pour le roulement de tambour, c'était raté. Sauf pour un point: "Il te haïssait! Au passé." Insistais-je en souriant avant de fermer les yeux. C'était plutôt compliqué tout ça, même si je ne comprenais pas comment ce monsieur truc-much au nom imprononçable était aussi tombé dans cette boucle. "Maintenant que j'y pense, Cily comment est-ce arrivé au juste?" La question, formulée en fourchelangue, m'échappa alors que je me redressais pour m'asseoir. Bien que je n'eus que pour réponse un regard tapis dans l'ombre. Cela lui allait bien, d'être caché dans l'obscurité, comme toute cette histoire. Au moins, je pouvais me douter que mon ôte avait sa part de responsabilité pour ce problème aussi.
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Ξ Sujet: Re: PV • avec toi je suis roi. Lun 9 Aoû - 14:42
Ivalyana vidant la fiole d’eau aussi vite, voire même plus vite, que Jensen ne l’avait rempli lui fit hausser un sourcil, mais il se contenta de rester muet et se remplir une troisième fois cette dernière, au cas où. On ne pouvait pas dire qu’il faisait une chaleur étouffante dans les cachots, mais ce n’était pas lui qui vivait avec un serpent géant dans son corps, prêt à surgir n’importe quand. Il était, certes, animagus et se transformait, lui aussi, en un gros serpent aux écailles noires-argentées, mais le reptile ne pouvait pas sortir à sa guise. Il y avait des moments, surtout au début du processus, et encore maintenant s’il ne se maîtrisait pas, où la magie voulait s’exprimer, où le serpent voulait sortir. Cela ne l’avait pas spécialement surpris, après tout, c’était ainsi qu’il avait découvert que Derek était un animagus -non déclaré qui plus est- et qu’il l’avait fait chanté pour qu’il lui apprenne à le devenir, lui aussi. Heureusement, Jensen était plus malin que cet idiot de Derek -et il ne comprenait toujours pas ce que sa cousine lui trouvait, mais soit- et il avait décidé, contrairement à d’autres, de se déclarer au Ministère de la Magie et, en plus de cela, de s’octroyer une supervision de la part de la directrice de l’école, bien connue pour sa capacité à se transformer en chat. Cela allait sans dire que grâce à elle, ses progrès avaient été particulièrement rapides. Et Jensen avait pu éviter les idioties de Bradford, qui n’aurait sans doute pas manqué de lui donner des étapes en plus totalement stupides et clairement pas nécessaires juste pour se venger de son chantage.
Cela étant, alors que la bleue et bronze reprenait sa lettre, elle ne lui répondit pas à sa question. Ses yeux bleus rivés sur la brune, il tentait de trouver les réponses dont il avait besoin dans son regard, mais on ne pouvait pas vraiment dire qu’il était possible de lire en elle comme dans un livre ouvert. Malgré tout, malgré le fait qu’il posait des questions, qu’il s’insinuait ainsi dans la vie et dans l’histoire de l’aiglonne, Jensen savait qu’il abusait, et qu’elle pouvait très bien le planter là sans lui donner la moindre explication. Il n’était pas son petit ami, il n’était pas de sa famille. En soit, elle ne lui devait absolument rien, alors qu’il ne faisait, à chaque fois, que poser des questions, là mettant face à une histoire relativement compliquée, qu’elle n’avait peut-être pas envie de revivre toutes les cinq secondes. Et pourtant, cela ne l’arrêtait pas, lui et ses questions. Alors que la brune ouvrit la bouche, sa réaction suivante alarma Jensen qui se leva de sa chaise et s’approcha d’elle, la fiole remplie d’eau : « Iva, si tu forces et que ça te fais du mal, ce n’est pas la peine. » Il avait envie de savoir, il avait besoin d’avoir des réponses -il avait été mordu, par Salazar !- mais il refusait que la brune ne se mette dans un état second à cause de ses interrogations à lui. Il vivrait même en restant dans le flou.
Lorsqu’elle lui dit que Viska était une réincarnation, un sosie ou il ne savait quoi exactement, Jensen fronça les sourcils, pas certain de comprendre ce que la brune voulait dire par là. Alors qu’un sourire étirait les lèvres de sa camarade, Jensen lui, haussa un sourcil. « Alors pourquoi il m’a mordu ? » Le fait que Jensen et Viska aient fait bien plus que simplement s’embrasser n’était pas un secret, tout le monde dans Poudlard était au courant, même si les deux adolescents n’étaient pas vraiment démonstratifs, essentiellement parce que Jensen n’était pas tactile et encore moins à la vue de tous, mais la tension entre les deux après la rentrée n’avait pas été très discrète, elle. Et en réalité, Jensen se fichait pas mal que les gens sachent ce qu’il avait fait avec Viska. Il n’avait pas honte, même s’il ne le criait pas sur tous les toits, comme les anciens septièmes années. Alors qu’il attendait une réponse, la brune s'appuya sur la table avant de se pencher plus en avant. « Iva ! » Alors qu’elle était désormais au sol, allongée sur le dos, Jensen lui, s’assît en tailleur à ses côtés « Ça va ? » C’était fou, et nul doute que quiconque les trouveraient là se demanderait ce qu’il se passait. Au moins était-ce moins tendu qu’en juillet, encore que…
Toute cette histoire de réincarnation le dépassait. Oh, il con agissait par coeur l’histoire du Seigneur des Ténèbres, il l’avait lue et relue des dizaines de fois, et chaque lecture apportait son nouveau mot d’informations, mais il ne voyait pas le rapport avec Viska. « Mais… Une âme ne peut pas voyager comme bon lui semble. » Oui, ça le dépassait. Le Seigneur des Ténèbres avait choisi des objets, à défaut, son fidèle serpent, et sans le vouloir, Harry Potter, comme porteurs de bouts de son âme. Mais si l’un mourait ou était détruit, le fragment suivait… Ou en tout cas, il ne pouvait pas faire des sauts d’objet en objet. Par contre, il avait lu qu’en effet, il était compliqué de détruire les objets choisis, comme si l’âme leur était donnait une conscience, qui agissait comme bouclier. « Attends, quoi ? Comment ça, moi aussi ? » Aussi loin qu’il s’en souvenait, sa famille n’avait rien d’étrange, contrairement à celle de Viska ou celle d’Ivalyana. Certes, ses parents s’étaient mis ensemble suite au décès du premier époux de sa mère -le père de Haven et Heaven- mais ça n’avait rien d’étrange. A moins que son foutu serpent ne soit écossais ? Après tout, Viska et lui l’était… « Ouais, je m’en souviens encore, merci. » dit-il, l’air bougon, en bougeant son épaule gauche, qui le lançait soudainement. « Pourquoi au passé ? J’ai fait quoi pour revenir dans ses bonnes grâces ? » Parce qu’à part avoir quitté Viska, il ne voyait pas. Il avait manqué de peu d’embrasser la brune en face de lui dans le Poudlard Express, on ne pouvait pas dire que ce n’était pas rien…
Alors qu’elle interrogeait le Serpent, Jensen se redressa, s’éloignant instinctivement et sans vraiment s’en rendre compte de son amie. Si « Cily » refaisait surface, il préférait ne pas être à portée de dents, merci bien. « Parce que tu converses avec maintenant ?! Non mais c’est n’importe quoi Iva ! Je veux bien, je suis un Sang-Pur, j’ai l’habitude de tout ça, mais il voulait presque ta mort y’a même pas six mois ! Et maintenant tu vas me faire croire que c’est devenu ton grand copain ?! » Au final, il ne savait même pas s’il devait désigner le serpent par des pronoms masculins ou féminins, et à dire vrai, il s’en fichait un peu.
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Ivalyana Van Cress
Parchemins : 398Âge : 18 ans ◄ 30 Avril 2000 ► Actuellement : Hospitalisée à Cygnet Hospital Sheffield Points : 11
Ξ Sujet: Re: PV • avec toi je suis roi. Mer 11 Aoû - 3:20
L'incertitude qui grandissait à chacune de mes réponses étaient plus que normal. Peut-être aurais-je du simplement couper court à sa demande et ne rien lui dévoiler. Je ne parvenais toutefois pas à me dire que c'était la meilleur solution. Le flacon entre mes doigts me faisait penser à moi, vide qui d'un coup de baguette devenait utile. L'eau que j'hésitais à avaler pour la troisième fois, fini par être poser sur la table. Il n'était pas nécessaire que je me noie, d'autant que je n'étais pas en état pour aller jusqu'aux toilettes. Même resté assise sur ma chaise en devenait compliqué, au point que me coucher avant de m'effondrer semblait être la seule chose logique à faire. Ce n'était pas nouveau, cette sensation d'être entre le rêve et la réalité, de ne pas appartenir au corps que j'habite, tout en le sentant être faible. Il ne l'était pas, je n'aurai aucun mal à frapper avec force, ni même à me transformer. C'était mon moi intérieur qui faiblissait. Qui ne le serait pas en partageant sa chair avec un être aussi puissant qu'un basilic? Fort heureusement, Jensen semblait le comprendre sans trop paniquer. Il m'invitait à ne pas forcer, ce qui n'était pas non plus une solution.
Le sol froid dans mon dos, j'expliquais ce que je savais, du mieux que je le pouvais sur le moment. Le fait que Cil (appelons donc le basilic par un petit surnom pour cesser de se mélanger les pinceaux) l'ait mordu avait de quoi le traumatiser. Je gardais ce goût cuivré sur la langue et cette texture collé au palet avec un dégoût plutôt féroce. Hors, je le savais, je n'avais pas fini de faire couler le sang. C'était le destin d'un monstre d'être monstrueux, je ne voyais pas en quoi j'ai échapperai! "Pour t'éloigner. Te mettre en garde. Me protéger de ce que je ne contrôle pas." Je soupirais la dernière phrase en réalisant bien à quel point s'était stupide, ridicule même. Personne ne pouvait contrôler ses émotions, mais Cil savait que ce n'était pas que les miennes! A travers cet étrange lien magique, sans la moindre logique, je percevais aussi les émotions de Viska. Rien n'était donc simple. Démêler ce qui était à moi et ne l'était pas fut l'une des interminable tâche qu'avait tenté de réaliser le basilic. En plus de réparer ses bêtises! "C'est rien, je me sens juste un peu faible." Mentais-je facilement et sans vraiment dénaturer tant que cela la vérité.
La remarque été juste. Au moins, il ne perdait pas le fil et parvenait même à comprendre, ce qui m'arracha un petit sourire. "Qui a dit que c'était le cas? Il y a un fils directeur, des assistants cachés dans l'ombre." Ajoutais-je avant de montrer la lettre. Il ne fallait pas chercher bien loin, AA n'était pas une personne, mais un petit groupe. Je parvenais à peine à croire que l'un d'eux voulait ma mort alors qu'un autre voyait en Cil une divinité Égyptienne. L'histoire ne cessait de se compliquer, même s'y je voyais une logique, un sens se profiler à tout ce qui se déroulait, tout en craignant la fin. Pourtant, je n'hésitais pas à affirmer ce qui était pour moi, une réincarnation de plus, notamment celle du capitaine des verts et argents. De quoi le choquer, le déstabiliser. "Ha en fait... Cily a déjà croisé ton portrait craché. Soit un ancêtre, mais comme tu as la même caractère." La conclusion venait à point. Peut-être trop hâtivement, mais je ne voyais pas comment un parent décédé depuis plusieurs générations pouvaient avoir un descendant identique sur de trop nombreux points.
En revenant sur l'agression dans le train, je ne pouvais qu'affirmer que le reptile ne lui en voulait plus. Ce n'était pas si simple, bien sûr que Cil était rancunier, mais il avait accepté de me laisser choisir d'être proche de Jensen. Tout en prenant en compte ce lien compliqué avec Viska. "Rien, j'ai juste trop peu d'ami sur qui compter." A nouveau, je m'étonnais de mentir si facilement. Il était hors de question que j'avoue que mes sentiments pour lui n'avaient pas changé depuis notre rencontre et cela même avec les Cily's. C'était déjà bien assez pénible à tout digérer. Je devais aider mon amie, je voulais l'aider, parce que je voulais me rapprocher d'elle. De l'autre côté, il y avait ce beau mec sortit d'un comte de fée qui ne m'a pas fuit en voyant le monstre en moi. Dur d'être Iva, dur d'être étudiante, car mes notes ne brillaient que par la moyenne suffisante que j'avais affiché, loin de me satisfaire malgré tout.
Dans ce méli-mélo de pensées, de sensations confuses et d'interrogations, je formulais à voix haute, ce qui aurait pu être qu'un murmure. La réaction de recule me surpris, elle me coupa le souffle. Venait-il de me fuir? La question fit l'effet d'une bombe car la réponse ne pouvait qu'être positive. Je le fixais un instant avant de détourner les yeux. Il m'était interdit de lui en vouloir, mais je ne pouvais réprimer cette douleur qui m'étranglait. Sa voix éclat, tel du verre sur ma peau. Mon souffle se bloqua dans ma gorge. Son accusation contre Cily fut sans doute ce qui me donna le coup de grâce. Je fermais les yeux en posant mes mains sur mes oreilles. Fuir, je voulais fuir sa colère, ne jamais plus le regarder. Pourquoi?! Je ne pouvais y mettre les mots, mais cette réaction disproportionnée me poignarda la cœur.
Et en un instant je fus là. Iva venait de fermer une porte qu'elle savait ne pas être capable de rouvrir seule. Mes yeux s'ouvrirent, je fixais la jupe froissée avant de tendre mes mains. Pour la première fois, elle avait baissé les yeux. Alors que les souvenirs que je lui avais caché furent dévoilé, elle ne détourna pas le regarde, les affronta. Je lui vouais secrètement une admiration qui n'avait pas le mot. Calme autant qu'elle le pouvait, mature et avec un sang froid que beaucoup de sorcier pouvaient lui jalouser, Ivalyana avait été jusqu'à là, l'un de ôte les plus solides. Sauf que tout avait été fragiliser par mon idiote et que cette petite attitude enfantine, mettait son identité même en danger. Le pire était certainement qu'elle me plantait avec la personne que j'avais le moins envie de voir!
Calmement, j'attrapais la lettre qui avait prit la fuite. Je tendais une main vers le cartable contenant ces cours dont je ne comprenais pas grands chose, surtout par fainéantise. Il fallait que je file, le dortoir était l'endroit le plus sûr. Juste le temps de la faire ressortir, peut-être qu'il fallait que j'aille voir Vanellope, Viska, Dahlia même?!