BFF stands for Best Foe Forever ↄ Katarzyna

Karen & Katarzyna

Katarzyna & Karen.

Malgré le mois et demi qu’elle avait passé au Japon, Kate n’était pas forcément des plus heureuses. Sa vie avait basculé a peine était-elle revenue de son pays natal, et depuis elle avait enchaîné les fuites de Magie, ce qui l’avait épuisée, aussi bien physiquement que mentalement. Katarzyna détestait avoir des fuites de magie, et pourtant, elle ne savait pas quoi faire pour les éviter. Elle avait réussit à se contenir devant Itachi, mais elle en avait fait une le lundi juste après le week-end qu’il avait passé chez elle, puis encore trois autres jusqu’au premier septembre. Autant dire qu’elle avait pratiquement passé le reste de ses vacances à Sainte Mangouste, pour son plus grand déplaisir. Elle avait cependant réussit à voir Isaac, qui était rentré seulement deux ou trois jours avant la rentrée, et avec qui elle avait pu passer une soirée sans faire de crise. Cela dit, l’italien avait bien compris que quelque chose n’allait pas et si elle n’avait rien dit, elle était plus ou moins certaine que le brun avait compris qu’elle s’était merdée, et pas qu’un peu. Peut-être aurait-elle dû essayer de coucher avec lui ? Maintenant qu’elle l’avait fait une fois de toute façon, qu’est-ce que cela pouvait faire ? Et puis Isaac, lui, n’avait pas besoin d’avoir une sacrée dose d’alcool dans le sang pour succomber aux charmes d’une fille…

Alors qu’elle avait passé son trajet aller en compagnie de Stef’, Lucrecia et Alex un temps, elle avait été retrouver Magda et Finneas un moment, pour profiter du calme des deux Serdaigle de, qu’elle aimait beaucoup. Elle avait réussit à rester plus ou moins calme, donc, même si elle savait que si quelque chose venait à un peu trop la contrarier, elle finirait par faire une crise. Et il était tout simplement hors de question qu’elle en fasse une à l’école. Elle avait beaucoup trop de fierté pour cela, mieux valait qu’on la garde en tête parce qu’elle avait un certain amour propre, que parce qu’elle avait cramé la moitié de son dortoir. Elle s’était dit qu’elle irait voir le professeur Gibson le lendemain dans son bureau, pour voir s’il n’existait pas une potion ou quoi que ce soit d’autre lui permettant de brider tout cela et d’éviter un gros bazar. Après tout, cela ne faisait même pas un mois qu’elle était rentrée et elle avait déjà perdu quatre kilos, alors qu’elle avait réussit à retrouver un poids plus ou moins normal au Japon.

Lorsqu’elle passa la porte de son dortoir, elle tomba nez à nez avec Karen, sans doute LA personne au château qu’elle avait encore moins envie de voir qu’Itachi. Pourquoi avait-il fallu que Lucrecia lui dise qu’elle devait voir quelque chose avec Thiago, plutôt que de venir avec elle ? Et où étaient les deux autres idiotes qui partageaient leur dortoir ? Vraiment, être seule avec la porte de prison, c’était bien la dernière chose dont elle avait envie. Les paroles de la brune lui firent lever les yeux au ciel et elle poussa un soupir las. « Vraiment, tu ne changes jamais de disque, Blackthorn ? » Elle avait l’habitude que sa camarade écorche son nom, elle le faisait régulièrement, et Kate avait arrêté de s’énerver après cela. Elle savait que son prénom n’était pas des plus simples, et pour une simple d’esprit comme Karen, cela devait demander beaucoup trop de neurones pour qu’elle soit capable de le prononcer correctement. « Figure-toi que j’y suis allée cet été, et j’ai fait très attention à ramener un stock conséquent de matcha et de thé vert, je sais à quel point tu l’aimes. » Une petite moue narquoise se dessina sur son visage et elle se dirigea vers sa valise, qui avait été montée par les elfes de maison, pour y récupérer ses affaires de toilette ainsi que son pyjama.

La porte de prison reprit la parole, et Kate posa ses yeux bleus sur sa camarade de dortoir. Elles ne s’aimaient depuis la première soirée que Kate avait passé au château, au presque. Pourtant, de ce qu’on lui disait, si elles faisaient des efforts et qu’elles mettaient chacune de l’eau dans leur vin, elles pourraient être amies, tant elles se ressemblaient. Mais rien n’y faisait, leur animosité n’avait fait que grandir et la haine qu’elles ressentaient l’une pour l’autre était désormais aussi puissante que, au pif, l’amour que Kate pouvait ressentir pour Itachi, même si ces derniers temps, elle préférait éviter d’y penser. « C’est gentil de t’en soucier, mais peut-être que tu devrais plutôt faire attention à ce que tu manges. Tu as l’air d’avoir bien profité de ton été… A moins que ça soit mon absence qui t'ai autant atteinte ? Tu m'en vois navrée. » Sa voix, habituellement douce et chaleureuse avait pris un ton presque aussi froid et claquant que celui, si habituel, de la brune. Elle n’était pas idiote et avait bien remarqué que Karen avait une relation presque aussi compliquée que la sienne à la nourriture -si ce n'est plus, en réalité, mais Kate était loin de s'en douter-, et certes, elle appuyait peut-être là om ça faisait mal, mais au final, Karen récoltait ce qu’elle semaine, non ?

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A la réponse de sa camarade de classe et de dortoir, Katarzyna leva les yeux au ciel sans discrétion aucune. Si elle avait pour habitude de garder un visage d’ange à toute épreuve, cela était impossible quand Karen était dans les parages. Elle lui tapait sur le système comme personne, et le pire dans tout cela était que la blonde savait parfaitement que la brune y prenait du plaisir, puisque l’inverse était également vrai. Elles semblaient adorer se lancer des piques, et une personne normale aurait sans doute penser qu’elles étaient sur une base de « qui aime bien, châtie bien » sauf qu’elles étaient à des lieux de cet état d’esprit, et que c’était une haine pure et simple qui régissait leur relation. Et aucune n’avait visiblement envie de faire d’effort pour aller vers l’autre, donc cela risquait de durer encore un certain temps, pour la plus grande joie de la maison Serpentard. « Si c’était le cas, tu serais déjà morte et enterrée, Blackthorn. » Ses yeux bleus dardaient la brune, et ce n’était clairement pas les trois centimètres de plus de sa camarade qui allaient lui faire peur.

Alors que Karen s’évertuait à tenter de la faire sortir de ses gonds avec des mots qu’elle n’avait que trop l’habitude d’utiliser et qui ne faisaient plus du tout effet -elle était sortie avec Joaquín Kostas, par Merlin, il usait de ces pitreries à longueur de journée, elle était désormais vaccinée contre le covid !- la blonde se concentra sur sa valise, alors que son chat faisait une apparition dans le dortoir des cinquièmes années. Il grimpa sur le lit de sa maîtresse où il s’assit au bout, fixant Karen. Des fois, Kate espérait qu’Inari sauté au visage de la brune pour lui faire payer le moindre de ses mots. Mais elle savait aussi que cela signifierait qu’elle devrait se séparer de son félin et c’était hors de question. « Ton manque d’originalité est déplorable. Vraiment, tu ne t’arranges pas avec les années ma pauvre. » Mais en même temps, ça ne la surprenait pas vraiment. Karen était tellement étroite d’esprit qu’il était fort probable qu’elle n’évolue jamais. Preuve en était, si parler de thé chinois au lieu de thé japonais avait un temps suffit à énerver Kate, elle en avait désormais trop l’habitude pour que ça ne l’atteigne.

Comme Karen ne lui accordait plus d’importance maintenant qu’elle avait son violon dans les mains -et que Kate refusait tout bonnement de ne serait-ce que toucher les affaires de sa camarade de chambre, quoi que cette idiote veuille bien en penser- elle se concentra sur son attirail à matcha, peut-être essentiellement pour faire crier Karen, mais aussi pour se relaxer. Un matcha si tard n’était jamais vraiment conseillé, puisqu’il prodiguait une vague d’énergie constante pendant six heures environ, mais Kate en avait l’habitude et on ne pouvait pas dire que cela l’empêchait réellement de dormir, au contraire. Alors qu’elle était occupée à faire tournoyer l’eau dans son bol, pour le réchauffer avant d’y déposer une cuillère de thé vert moulu, les paroles de Karen l’arrêtèrent dans son geste. Elle savait qu’elle avait raison, et ce n’était pas pour rien qu’elle essayait de faire des efforts. Elle avait mangé au dîner, sans grand appétit, en essayant de noyer le poisson en discutant avec Lucrecia et Thiago. Elle allait lui répondre quelque chose quand la suite des paroles de Karen la glacèrent sur place, alors qu’elle reposait son bol dans un mouvement un peu trop brusque. Les souvenirs de la nuit passée avec Itachi avaient rêvaient surfaces, tous en même temps, et Kate se sentait nauséeuse. Pas parce qu’elle regrettait, elle ne regrettait pas la nuit, elle regrettait leur discussion du lendemain matin, où il était apparut évident qu’ils ne se comprenaient pas. Par contre, ils se voulaient, ça, ils ne pouvaient le nier, puisqu’il avait à peine suffit d’un peu d’alcool pour qu’ils se donnent l’un à l’autre. « Tu ne sais pas de quoi tu parles. » lâcha-t-elle froidement, avant de prendre son pot de matcha, d’une main légèrement tremblante.

Elle évitait toujours sciemment le regard de sa camarade, espérant que Lucrecia fasse irruption comme elle savait si bien le faire, détendant l’atmosphère et réduisant à néant toute micro-guerre qui était en marche. Mais l’argentine ne semblait pas particulièrement pressée de rejoindre sa chambre, ce qui énervait Kate. Elle posa ses yeux azur sur sa main droite, encore tremblante, sachant pertinemment ce qui se passait. Sa magie bouillonnait sous sa peau et voulait sortir. Sauf que ce n’était pas possible. Respirant, lentement, elle fit abstraction de Karen du mieux possible, tentant de se reprendre. « Tu es simplement jalouse parce que personne ne veut de toi. Ni Itachi, ni Jensen, ni ton cher petit Michael. Ils ont tous quelqu’un dans leurs coeurs, et ce n’est pas toi. » finit-elle par rétorquer, essayant de retrouver une certaine contenance. Elle n’était pas sûre de tenir bien longtemps et devrait peut-être s’enfermer dans la salle de bain ou quitter le dortoir un temps pour se libérer l’esprit, mais pas sans avoir livré bataille.

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Kate savait qu’elle pouvait blesser son entourage lorsqu’une fuite de magie survenait. Le cercle qu’elles provoquaient était chargé de magie, ce qui conduisait à la combustion spontanée presque à chaque fois, ou en tout cas, de ce qu’elle avait pu en voir cet été, puisqu’elle n’en n’avait jamais eu autant que durant ces dernières semaines. Ca l’avait épuisée, et elle savait qu’elle était encore trop faible pour pouvoir les contrôler totalement, même si elle se refusait de céder ce soir. Cela lui prendrait peut-être toutes ses forces, mais elle ne laisserait pas à Karen cette satisfaction.

« Parce que tu crois qu’il t’aimera toi ? Il t’as oubliée à la seconde où je suis arrivée. Tu te crois importante mais tout ça, c’est dans ta tête. » Et si Kate était une petite princesse, ce qu’elle ne niait pas, après tout, elle avait toujours eu une enfance privilégiée et sous les feux des projecteurs; on ne pouvait pas dire que Karen était meilleure qu’elle, loin de là. Elle était une petite princesse qui se pensait au dessus des autres parce qu’elle était une sang-pure. Alors franchement, elle n’était pas mieux placée qu’elle pour comprendre Itachi ! Preuve en était, malgré le fait qu’elle ai été amie avec lui depuis plus longtemps que Kate et lui, l’arrivée de la blonde avait suffit à mettre Karen de côté. Comme quoi, elle avait, forcément, plus de place dans la vie du poufsouffle que cette peste.

Se concentrant sur sa respiration et faisant mourir la fuite de magie qui affleurait, elle termina de préparer son thé, fouettant la poudre vert émeraude avec vigueur mais tout de même une certaine douceur, avant de s’arrêter et de garder son fouet en suspension au dessus de son bol, alors que Karen s’attaquait à Joaquín. « Je t’interdis de parler de Quino comme ça, tu ne le connais même pas. Ce qui est sans aucun doute mieux pour lui, tu es tellement coincée que tu plombes l’ambiance dès que tu arrives dans une pièce. » C’était vrai, non ? Kate elle, était souvent entourée d’élèves qui la reconnaissait et qui voulaient l’approcher, aussi elle laissait son mauvais caractère de côté la plupart du temps, sauf quand Karen y mettait son grain de sel et qu’elle ne pouvait pas boire du matcha comme elle le voulait. Ou du thé, ça valait pour cela aussi. En parlant de ça, elle sortit son attirail alors que Karen s’occupait de son fichu violon, avec une tendresse que Kate devait bien lui reconnaitre, bien qu’en étant la première surprise. Elle traitait l’instrument avec autant de respect que Kate ne traitait ses ustensiles pour le thé. Peut-être auraient-elles pu s’entendre si elles ne s’étaient pas détestés presque dès la rentrée. « Franchement, c’est quoi ton problème ? Tu te crois au dessus de tout le monde, mais tu es en dessous de tout le monde avec ton caractère pourri. Tu t’en rends compte ? Moi je ne crois pas, et tu n’iras jamais bien loin avec cette façon de penser ! » reprit-elle soudainement, sans trop savoir pourquoi. Ce n’était pas comme si elle avait envie de mettre les choses à plat avec Karen, après tout.

Alors que la porte de leur chambre s’ouvrait, Kate tourna automatiquement la tête pour fixer la personne qui venait d’arriver, espérant qu’il s’agisse de Lucrecia. Malheureusement pour elle, il s’agissait d’une des deux autres filles avec qui elle partageait son dortoir, et après un rapide regard dans son dortoir, la nouvelle cinquième année fit demi-tout pour repartir aussi vite qu’elle était venue, laissant à peine entendre un « Oh non, pas déjà. » Kate leva les yeux au ciel et reporta son attention sur son bol de matcha, qu’elle tourna dans la paume de sa main avant de la porter à ses lèvres. « Qu’est-ce qu’elle fiche, Lucrecia ? » Attrapant sa tablette magique, elle pianota rapidement sur l’écran, écrivant un message à Lucrecia tout d’abord T’es où ? L’insupportable fait déjà son petit cinéma !! puis revint en arrière pour sélectionner le nom de la cousine de cette dernière Je vais étriper Karen, tu sais pas où est Lu’ ? dans un faible espoir d’avoir une réponse de la Gryffondor, même si elle se doutait que l’argentine ne pouvait pas être avec sa cousine, puisque les élèves étaient tous censés être rentrés dans leurs salles communes.

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S’il y avait bien une chose que Katarzyna refusait, c’était d’un jour donner à cette idiote de Blackthorn une raison d’aller perster après elle chez Gibson, à cause d’une crise. Et pourtant, la brune semblait prendre un malin plaisir à la tester. Mais si elle la pensait faible, elle n’avait encore rien vu. « Forcément, tu ne vois pas plus loin que ton nombril. » Si elle n’avait pas nié que son monde tournait énormément autour d’Itachi, parce que cela était vrai, elle pensait cependant qu’il ne tournait pas non plus qu’autour de son meilleur ami. La preuve en était, elle ne lui avait pas encore vraiment reparlé depuis qu’il était reparti en Irlande, et redoutait même ce moment fatigué. Nul doute qu’elle se cacherait beaucoup derrière Magda et Finn dans les prochaines semaines.

Même si Katarzyna et Quino n’étaient plus ensemble, la blonde aimait toujours beaucoup le Poufsouffle. Elle devait avouer qu’elle était plutôt contente qu’ils ne se soient pas déchirés comme d’autres - coucou Jenska - car elle aurait eu bien du mal à supporter de ne plus voir Stef’ et Lucrecia. La première était une amie très proche, et la seconde partageait tout de même son dortoir. Il y avait bien assez de Blackthorn pour bousiller l’ambiance du dortoir pour rajouter une guerre froide entre elle et Lucrecia. « Oh splendide, plus générique comme description, tu meurs… Rusard, vous ici ? » Kate leva les yeux au ciel sans se cacher, Karen la désespérant au plus haut point. Voilà encore une preuve qu’elle n’était pas aussi intégrée à l’école qu’elle ne croyait l’être, quand bien même elle se vantait d’y être depuis toujours, elle. « Parce que c’est une compétition maintenant ? » Kate était coincée, particulièrement quand on en venait à parler d’intimité. Même si ce qu’il s’était passé deux semaines auparavant avec Itachi pouvait laisser penser le contraire. S’ils n’avaient pas eu une certaine quantité d’alcool dans le sens, elle n’aurait sans doute jamais osé embrasser son meilleur ami, il n’aurait sans doute jamais répondu à son baiser et ils n’auraient sans doute pas laisser les choses évoluer. Après tout, ça n’était jamais arrivé avant et, pour Kate en tout cas, ça ne risquait pas d’arriver de nouveau de si tôt.

Karen s’occupant de son violon - comme si Kate en avait quelque chose à faire de son bout de bois miteux - Kate lui fit une remarque qu’elle ne sembla pas apprécier, puisqu’elle lui dit - à peu de choses près - d’arrêtée des crier. Oh, si Kate criait, Karen ne serait sûrement pas aussi stoïque - elle n’était d’ailleurs pas la dernière pour crier tout autant que Kate quand elles se disputaient vraiment. « Je ne crie pas. Et le matcha n’est pas aigre. C’est fou, tu n’apprendras donc jamais. Et toi qui te vantes d’être si intelligente… Tu parles. » La blonde haussa les épaules et prit une gorgée de matcha, tout en tapotant sur sa tablette, faisant défiler les dernières photos qu’elle n’avait pas encore vu sur le Magic’Insta, tout en espérant une réponse de l’argentine ou de sa cousine. Elle hésita à envoyer un message à Thiago, mais il était presque aussi scotché à sa tablette que Jensen, c’est dire. Si Lu’ ne lui répondait pas, il y avait très très peu de chance qu’elle obtienne quoi que ce soit du côté de son meilleur ami.

Levant les yeux au ciel quand Karen cru intelligent de répondre à sa question - qui était tout à fait rhétorique et ne demandait pas de réponse, encore moins de la part de cette gourde - elle poussa un soupir. « Lu’ et Thiago ne sortent pas ensemble. Est-ce que tu lui parles au moins ? On ne dirait pas. » répondit-elle, sûre de sa réponse puisque Lucrecia le lui avait pas plus tard qu’au banquet, quand Kate avait, bien évidement, posé la question. Toujours cette obscure histoire de danse ou elle-ne-savait-quoi, quand bien tous les Serpentards et peut-être même tout le château était au courant qu’ils s’étaient embrassés en mars lors de la petite soirée organisée par Viska et Peony. « Oh et puis zut, tu m’énerves, je descends. Je n’ai pas besoin de toute ta négativité dès le premier soir. » Kate récupéra son bol de thé et sa tablette, puis ouvrit la porte, prête à partir. « Inari, aller, viens chaton. » Puis, une fois sa boule de poils passée devant elle, elle claque la porte sans vergogne, sans aucun regard vers Karen. Elle allait devoir la supporter bien assez longtemps comme ça, hors de question qu’elle ne s’éternise ici, pour le bien de sa santé mentale, dès le premier jour, alors qu’elle sortait à peine de Ste Mangouste !

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