Ξ Sujet: Je t'écoute, tu m'écoutes, encore et encore [PV] Mer 29 Sep - 14:54
Je t’écoute, tu m’écoutes, encore et encore
Strelitzia + Lucas
Oiseau de nuit Le studio endormi Musiciens bleus et gris La fumée s'épaissit Oiseau de nuit À la console fleur De voyant rouges et verts Que tu connais par cœur Tu n'attends rien Pourtant tu entends bien Tu berces tes magnétos Je chante un peu moins faux Tu écoutes encore et encore et encore Oh ! Mon ami oiseau de nuit Oh ! Mon ami je te remercie Nous mangerons au levant Epuisés mais contents Parlant de musique encore et encore et encore (Oiseau de nuit, Balavoine)
Comme cela lui arrivait de temps en temps, Lucas ne parvenait pas à dormir. Profitant de ses privilèges de préfet en chef, il était sorti de la salle commune. Son intention n’était pas d’aller bien loin, il voulait juste s’isoler là où un peu de bruit ne dérangerait le sommeil d’aucun de ses camarades. En effet, Lucas n’avait pas quitté son dortoir les mains vides, et il avait à la main sa guitare.
Depuis que son chagrin d’amour lui était passé, plus parce qu’il avait bien été contraint de renoncer – les rumeurs avaient amené à ses oreilles que maintenant Peony se cherchait un brun à cause d’une des prophéties bidon de Trelawney, il semblait que la Serpentard se destine à s’intéresser à tous les types d’homme sauf le sien – que par réel choix, l’inspiration lui était revenu et il se remettait à composer. Fils d’une rock star et d’un producteur/compositeur à succès, le Poufsouffle avait baigné dans la musique depuis sa plus tendre enfance et il savait jouer de plusieurs instruments avec un certain brio. S’il ne se destinait pas à suivre l’exemple de ses parents, ayant pour projet de devenir médicomage dans un avenir de plus en plus proche, composer ou simplement jouer des morceaux déjà écrits lui permettait de se vider la tête… et de lutter contre l’insomnie.
Il ne savait pas vraiment ce qui l’empêchait de dormir cette nuit-là. Il n’était pas particulièrement préoccupé, même si les histoires de Viska impactaient plusieurs de ses proches, lui les vivait de loin. Son histoire avec Karen, sans passion ni drame ce qui n’est vraiment pas dans l’habitude de leurs joueuses, était sur les rails… Son avenir scolaire comme professionnel était assuré, et même sans ça, il aurait pu devenir rentier du fait du sang noble hérité de sa mère. Il n’avait strictement aucune raison de ne pas dormir.
Ses doigts commencèrent à gratter sa guitare alors qu’il réfléchissait, assis à même le sol dans un recoin des cachots. Petit à petit, cette introduction timide se transforma en une musique douce et mélancolique, la première qui lui vint à l’esprit, pas une de ses compositions mais une des ballades de sa mère. Il n’y ajouta pas les paroles bien qu’elles formaient un murmure sur ses lèvres car si Lucas était un musicien brillant, il était un médiocre chanteur.
Il interrompit ce concerto en attendant un bruit, indicateur infaillible de la présence d’un intrus. Le préfet en chef fronça les sourcils et plissa les yeux pour identifier celui-ci, sa baguette illuminée lui servant de torche dans la pénombre des lieux. « Strelitzia ? » reconnut-il, une raie claire éclairant le visage de la sixième année. Lucas connaissait plus ou moins tous les élèves de par son statut, mais en plus l’année juste en dessous de la sienne était celle de sa sœur, Psychée, ainsi que de Peony, il était donc assez naturel pour lui d’en connaître les membres. En l’occurrence, la jeune femme qui bravait le couvre feu était dans le dortoir de la préfète rousse. « Sais-tu que le couvre feu est passé depuis au moins quatre heures ? Tu devrais être dans ton dortoir. » dit-il en se relevant, époussetant son pantalon qu’il avait mis pour sortir, ainsi qu’un pull en dessous de sa cape pour ne pas avoir trop froid en cette fin de mois de novembre. Sa guitare à la main, il attendait maintenant la réponse de la jeune femme, l’air sérieux – mais quand Lucas ne l’était-il pas ? -.
(c) princessecapricieuse
Strelitzia Sawyl
Parchemins : 133Âge : 16 ans • 16/06/2000 Actuellement : 6e Année Points : 0
Ξ Sujet: Re: Je t'écoute, tu m'écoutes, encore et encore [PV] Jeu 14 Oct - 15:34
Sawyl Strelitzia
Montgomery Lucas
Je t'écoute, tu m'écoutes, encore et encore
Tourner encore et encore… D’un côté puis de l’autre…, les yeux en voulant se fermer complétement, et l’esprit ne voulant s’arrêter pour permettre à sa propriétaire de partir dans le pays des rêves… Strelitzia en avait assez. Peu importe ce qu’elle tentait, le sommeil ne voulait la gagner, et cela devenait de plus en plus difficile pour elle de ne pas exploser et hurler à travers le dortoir où les autres membres de la chambre dormaient plus ou moins paisiblement. Mais pourquoi plus les jours passaient, plus elle se sentait perturbée… Qu’est-ce qui pouvait bien se produire pour que son esprit soit si agitée ? Ne pas avoir de réponse à cette question ne faisait que complexifier la situation. Tout ceci ne lui arrivait guère depuis longtemps, mais c’était aller crescendo, tout doucement… Si lentement que la jeune fille ne s’était même pas rendu compte que ses nuits ressemblaient de plus à plus à des siestes qu’à des véritables séances de sommeil… Mais pourquoi cela se produisait ? Strelitzia l’ignorait, et elle était clairement à deux doigts d’exploser…
Petit à petit, elle avait pris l’habitude de ne pas respecter le règlement, et de partir galoper à travers la forêt sous sa forme animale pour se défouler… Mais l’ayant déjà fait la veille, la Serpentard savait qu’elle se devait de rester un minimum discrète si elle ne souhaitait pas qu’Azkaban soit sa nouvelle maison… Ou pire… Que ce soit Sombrya qui y soit envoyée pour ne pas avoir déclarée l’animagus qu’elle avait aidé à développer. C’était une hors la loi, et la louve le savait, mais c’était pour son propre bien, pour sa propre sécurité et cela lui convenait plutôt bien qui plus est, même si ce n’était pas toujours évident de le cacher… En effet, depuis ces derniers mois, l’envie irrésistible de se transformer et de planter ses crocs acérés dans la chair de quelqu’un se faisait bien ressentir par moment… - Surement car garder une maîtrise de soi total est clairement de plus en plus difficile à la longue – Mais Strely n’en faisait rien… Elle restait calme, maitre d’elle-même, imaginant seulement la scène dans son esprit au lieu de succomber à cette envie.
Ne trouvant décidément pas le sommeil, le réflexe de Strelitzia fut d’attraper sa fidèle guitare noire, mais se stoppa une fois l’instrument sortit de sa housse, et le manche dans sa main.
*On va éviter de réveiller tout le monde…* pensa-t-elle.
La jeune fille enfila ainsi un jogging gris souris ajusté, ainsi qu’un sweat-shirt noir également cintré, avant de se diriger vers la salle commune des verts et argents, et s’installer dans l’un des canapés… Mais là encore, son esprit lui murmurait qu’avec le calme qui régnait, elle allait forcément attirer l’attention de quelqu’un, et entendant en effet une personne sortir des dortoirs des garçons, Strelitzia attrapa son instrument, et se faufila à l’extérieur de la salle commune, commençant à arpenter les cachots du château.
En cherchant un endroit tranquille et pas trop froid pour se poser, l’esprit de Strelitzia commença à s’évader, et la marche de la jeune fille ressemblait davantage à une âme ne perdition qu’autre chose… C’est alors qu’une baguette illuminée sortit la Serpentard de sa réflexion, et une voix prononçant son nom attira son attention.
« Lucas ? »
C’était le préfet de Poufsouffle. Strelitzia l’avait déjà croisée plus d’une fois au cours de ses 6 années à Poudlard, d’autant plus que leur passion commune les faisait se rencontrer en salle de musique où la jeune fille avait pu apprécier les talents musicaux de son camarade jaune et noir. Ce dernier la connaissant donc également, lui demanda ce qu’elle pouvait bien faire à cette heure hors de son dortoir, tout en se relevant et s’époussetant, sa guitare à la main. La Serpentard comprit donc rapidement ce que lui faisait ici de ce fait… Pas forcément d’humeur pour jouer la comédie, Strelitzia avait un visage neutre au possible, ni positif ni négatif, à l’image de comment elle était lors de sa perdition quelques minutes plus tôt – après tout, elle n’allait pas vraiment lui mentir donc bon… - et commença à répondre simplement à la question de son aîné.
« Je n’arrivais pas à dormir, je cherchais donc un coin pour jouer tranquillement pour ne réveiller personne. »
Un léger coup d’œil en direction de l’instrument du garçon, avant qu’un léger sourire en coin un peu amusé s’afficha que le visage de la louve. Il n’y avait pas à dire… Son naturel revenait très vite au grand galop…
« Je vois que je ne suis pas la seule apparemment… »
Dernière édition par Strelitzia Sawyl le Mar 9 Nov - 14:59, édité 1 fois
Ξ Sujet: Re: Je t'écoute, tu m'écoutes, encore et encore [PV] Dim 24 Oct - 11:44
Strelitzia + Lucas
Lucas gardait ses yeux clairs fixés sur la Serpentard, l’air sévère. Parmi les préfets, Lucas était probablement l’un des moins commodes. S’il ne s’attendait pas spécialement à ce que tout le monde se montre aussi sérieux que lui – il était très ami avec Graham qui n’était pas un modèle à suivre dans ce domaine d’ailleurs -, il avait toutefois un certain attachement aux règles de vie communes à toutes les maisons. Et il n’hésitait jamais à punir ceux qui y contrevenaient. Entre cette tendance et son apparence relativement austère (Lucas n’était pas le genre de gars qui donnait très envie de lui donner une grande tape dans le dos!), le préfet en chef avait cette réputation d’être assez dur, même s’il ne l’était pas beaucoup plus que Dahlia ou Nathaniel, les préfets de Serdaigle. En revanche, il n’y avait pas photo, tomber sur lui était bien plus mauvais signe qu’avoir à faire à sa collègue Prudence – erreur de casting typique, plusieurs années après sa nomination, tout le monde se demandait encore pourquoi elle avait eu lieu ! -.
« La différence, Strelitzia, c’est que moi j’ai le droit d’être là, ce n’est pas ton cas. Penses-tu que le couvre-feu soit dans le règlement juste pour faire joli ? » asséna-t-il sèchement, le manque de sommeil jouant sur sa patience face à ce qu’il considérait comme étant de la provocation. Il n’avait jamais eu beaucoup de souci avec la jeune fille, mais vu l’aisance avec laquelle elle prenait l’excuse de son insomnie, il en venait à se dire qu’elle n’en était probablement pas à son coup d’essai. « Tu ferais mieux de faire demi-tour et de retourner dans ta salle commune. Si tu n’arrives pas à dormir, tu n’as qu’à lire, ou écouter de la musique avec un casque. Mais tu n’as rien à faire ici. » Insista le Poufsouffle en tenant toujours sa propre guitare dans une main.
Il n’était plus du tout dans un mode inspiration musicale, loin de là. Il n’était pas sûr de pouvoir se concentrer sur sa composition avec quelqu’un d’autre dans les parages, et il s’était par ailleurs glissé dans la peau du Lucas préfet plutôt que du musicien. « Vu tout ce qui se passe dans ton dortoir, en plus, je ne crois pas que ce soit une bonne idée que tu t’absentes. Imagine l’inquiétude de Peony si elle se réveille et qu’elle ne te trouve pas. » Même si la rousse dont il avait été si amoureux ne lui parlait plus, il se doutait qu’avoir trouvé Viska en train de se tailler les veines avait dû être traumatisant, et qu’elle était donc plus prompte à s’inquiéter qu’auparavant pour ses camarades de dortoir. Se réveiller et ne pas trouver Streli’ risquait d’être angoissant, y compris pour Viska qui n’avait pas besoin de ça, le Poufsouffle – qui n’était pas dans cette maison pour rien – trouvait que la vipère aurait dû y penser un peu avant de se faire la malle hors de sa salle commune (ce qu’elle faisait pourtant souvent!).
(c) princessecapricieuse
Strelitzia Sawyl
Parchemins : 133Âge : 16 ans • 16/06/2000 Actuellement : 6e Année Points : 0
Ξ Sujet: Re: Je t'écoute, tu m'écoutes, encore et encore [PV] Mar 9 Nov - 15:30
Sawyl Strelitzia
Montgomery Lucas
Je t'écoute, tu m'écoutes, encore et encore
Ouais, quand Strelitzia ne jouait pas la comédie, cela se ressentait fortement, et elle se retrouvait dans des situations comme celle-ci. La vipère savait déjà que Lucas n’était pas le genre de préfet à laisser passer grand-chose, mais n’ayant jamais vraiment eu affaire à lui de la sorte avant, elle se rendait désormais compte à quel point. Il n’avait pas volé sa réputation, et la Serpentard se doutait désormais que pour se sortir de ce mauvais pas, il allait falloir la jouer fine, mais… Arriverait-elle à le faire ? Avait-elle l’énergie mentale de jouer les manipulatrices ce soir-là ? Rien n’était moins sûr en réalité… Sachant que le Poufsouffle lui offrait la possibilité de retourner de là où elle venait sans faire d’histoires, mais en avait-elle réellement envie. Un petit coup d’œil vers la direction de la sortie répondu instantanément à cette interrogation : Non ! Oui, il avait fort à parier que si Peony savait que Strelitzia avait fait une virée nocturne, elle se serait inquiétée, mais la louve n’y avait pas songé, car au fond elle s’en fichait… Il fallait dire que les « animations » de son dortoir ces derniers temps n’avaient pas aidé le mental compliqué de l’animagus. Que ce soit par l’autodestruction de Viska qui réveillait certains cauchemars enfouis de la musicienne ou les insomnies de Peony qui rendait donc les sorties de la jeune fille difficile, Strelitzia commençait elle aussi à se sentir disjonctée… Même si c’était dans un genre un peu différent de celui de ses camarades…. La colère et la haine devenaient difficiles à contrôler, menaçant son masque de tomber et ainsi mettre toutes ces années de comédies en l’air…
« Tu as raison Lucas… Pardon… »
Posant lourdement son dos sur le mur, la carapace de Strelitzia se sentait fissurer peu à peu, ouvrant une certaine fragilité qui n’avait jamais été vu chez la Serpentard… Mais malheureusement, il lui était compliqué de faire autrement. Certes, son masque restait quelque peu en place, mais ses souffrances étaient telles, qu’il était compliqué pour l’adolescente de faire semblant, et de rentrer gentiment dans sa salle commune… Alors, les yeux rivés sur le sol, semblant vides et ternes, la jeune fille commença à parler doucement, d’une voix qui ne lui était pas du tout habituel… D’une voix faible… D’une voix… Abattue…
« Je ne peux pas revenir dans mon dortoir justement… J’ai besoin d’en sortir après… Tout ça… Je ne sais pas comment l’expliquer, mais rester là-bas dans cette chambre commençait à me faire… » Elle marqua une pause avant de reprendre. « Paniquer… Et il n’y a que jouer de ma guitare qui me permet de me calmer… Mais vu que pour une fois justement tout le monde dormait, je ne voulais déranger personne. »
Cela était si rare pour Strelitzia de dire pratiquement toute la vérité, surtout quand il s’agissait de son ressenti, de son état émotionnel… Mais la nuit était le moment de la journée où la louve était le plus vulnérable, oèu le jeu d’acteur était le moins bon… Et au lieu de faire un massacre, la jeune fille disait une partie de ce qui se passait, réussissant tout de même à faire attention de ne pas trop rentrer dans certains détails qui pourraient lui porter préjudice.
« Excuses-moi, mais… Je ne peux pas y retourner… Pas tout de suite… »
Serrant son instrument d’une main qui commença à trembler, la jeune fille avait la tête basse, perdue dans ses pensées profondes et presque macabres… Oui, elle pouvait être aussi forte que fragile, et malheureusement pour elle, cette nuit-là, elle se confrontait à un préfet dans un moment où il lui était impossible de véritablement se concentrer. Alors, Strelitzia était là, contre le mur, commençant quelque peu à trembler de par les émotions qui remontaient, tandis que son regard vide observait le sol… Tant pis si elle finit par être punie pour une fois, mais justement... Pour cette fois, pour une unique fois, elle n’avait aucunement la force de jouer la petite élève modèle qu’elle était habituellement…
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Ξ Sujet: Re: Je t'écoute, tu m'écoutes, encore et encore [PV]
Je t'écoute, tu m'écoutes, encore et encore [PV]
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