It's a very small world after all [PV]

It’s very small world after all

Romilly + Candys

There is just one moon, and one golden sun
And a smile means friendship to ev'ryone
Though the mountains divide, and the oceans are wide
It's a small world after all

« Romy ? Tu as un appel sur la 2 ! C’est ta mère ! » Romilly leva les yeux au ciel mais attrapa son téléphone moldu professionnel – ils en avaient tous un car certains prestataires étaient obligatoirement non magiques dans leur domaine – et tapa sur la touche correspondante pour entendre la voix de l’auteure de ses jours. Ça faisait des semaines, voire des mois, que ses parents la bassinaient pour qu’elle leur présente Haven et qu’elle leur répétait inlassablement d’une voix monocorde que sa relation avec le professeur de vol n’était pas assez sérieuse pour qu’elle le leur présente. Ne lui demandez pas ce qui définissait une relation sérieuse, elle n’en savait rien, et la réalité c’est qu’elle voulait échapper à la mortification d’une rencontre entre ses parents et Haven. « Allo ? Maman ? Oui, c’est moi… évidemment que c’est moi… c’est mon bureau je te rappelle... » Elle soupira tout en écoutant ce que lui racontait sa mère d’un air distrait tandis qu’elle lisait en même temps un rapport que venait de lui poser Candys sur son bureau. Elle s’interrompit quand elle sentit que sa mère était en train de partir en roue libre et que si elle la laissait faire, elle allait bientôt planifier son mariage ~~avec un homme que ladite mère n’avait jamais rencontré donc~~. « Maman… Maman ! Calme-toi un peu ! Et pourquoi est-ce que tu n’enquiquines pas ton fils plutôt ? Lui ça fait des années qu’il est avec Joy ! Je ne comprends pas pourquoi ce n’est pas lui que tu harcèles plutôt que moi... » ~~Elle se tue à lui dire mais ça n’imprime pas!~~ Son ton était devenu un peu plaintif, comme souvent quand elle s’adressait à ses parents, seules personnes (outre Roy) avec qui elle se permettait de sortir de sa carapace de contrôle. La réponse stridente de sa mère lui fit fixer le téléphone d’un air mauvais : est-ce que se serait vraiment grave qu’elle lui raccroche au nez ? Probablement… De guerre lasse, elle soupira : « Tu as gagné, si j’arrive à amener le sujet de façon naturelle ~~ce qui n’arrivera pas~~, je demanderai à Haven si un déjeuner chez vous l’intéresse. » Elle éloigna le combiné de son oreille quand sa mère hurla dedans de joie. « Bon, maman, je suis désolée mais j’ai du travail. Oui. Oui. Je te rappelle ce soir. Non… mais oui je vais déjeuner… oui maman. Allez, je raccroche hein ? Bisous, oui… Bisous maman. » Elle reposa le téléphone sur son socle d’un geste un peu vif, manquant de peu de tout faire tomber de son bureau au passage.

Secouant ses cheveux bruns qui étaient lâches sur ses épaules, son regard clair se posa sur sa stagiaire qui occupait un coin de la pièce. La porte était ouverte sur un office commun à tous les assistants et Romy lança au sien qui écoutait tout ce qui se disait de toute façon : « Marius, je te rappelle que je te paye pour filtrer les appels ! La prochaine fois ne me passe pas ma mère ! » Son assistant rit et ce d’autant plus fort quand, prise d’agacement, elle alla vers la porte pour la claquer de façon à ne plus l’entendre se moquer d’elle. Ils s’étaient tous ligués contre elle pour la faire devenir chèvre ou quoi ? « Ne répète surtout pas à ton oncle ce qui vient de se passer ! Il connaît déjà Roy et Rosalie, c’est bien assez pour qu’il se soit fait une idée de ma famille de fou ! » Cela dit, elle parlait là à une Montgomery, et si Romy en croyait ses souvenirs de Line, ils n’avaient rien à envier aux Bradley ~~ils gagnaient par le nombre~~. Dans des moments comme celui-ci, elle se demandait si c’était une bonne chose d’avoir pris comme stagiaire la petite cousine slash presque nièce d’Haven avec elle. Candys travaillait bien, mais ce genre de moments gênants arriveraient forcément, ne serait-ce que parce que sa mère allait sûrement revenir à la charge quand elle verrait qu’aucun déjeuner ne prenait forme à l’horizon.

(c) princessecapricieuse

Âge : 19 ans [22.05.1998]

Candys & Romilly.

It's a world of laughter. A world of tears. It's a world of hopes and a world of fears. There's so much that we share. That it's time we're aware. It's a small world after all. It's a small, small world.

Avec la fin de l’année scolaire, son envie d’entrer directement dans le monde du travail et de maintenir son couple, Candys avait eu un été bien rempli. Elle avait vu Derek, ils étaient partis aux Etats-Unis, comme toujours, pour voir la mère de ce dernier et une fois de retour au manoir Montgomery, les choses sérieuses avaient commencées. Comme elle avait décidé de rester là encore un petit moment, vu que Derek était en colocation avec Julian et qu’elle ne se voyait pas du tout vivre avec son petit ami avant quelques temps, rester chez ses parents s’était révéler être une option tout à fait correcte, surtout que Noé était lui aussi toujours là. En plus, il fallait avouer que retrouver sa famille tous les jours après sept ans d’internat, ça avait quelque chose de tout particulier pour la jeune femme. Elle se réveillait le matin, embrassait ses parents et son frère au détour d’un petit déjeuner puis filait au travail. Le soir, quand elle rentrait, elle les retrouvaient pour le repas -quand elle ne sortait pas avec Derek ou Erin et Temperance- et elle devait bien l’admettre, elle aimait ça.

Au travail, elle était tout ce qu’il y avait de plus déterminée et de plus professionnelle. Décrocher un stage dans une société d’événementiel sorcier était du pain béni pour elle, et elle n’avait qu’une hâte, pouvoir gérer elle-même, toute seule comme une grande, des événements pour les albums d’Erin à venir. Certes, la mère de cette dernière gérait tous ces aspects là également, en plus de la carrière générale de sa fille, mais la blonde ne serait sûrement pas contre une connaissance pour retenir un peu les envies de sa génitrice, non ? Et puis de toute façon, Candys ne lui laisserait pas le choix.

Comme elle était sociale et avenante, Candys n’avait pas eu de mal à s’intégrer à l’équipe d’assistants présents. Marius, l’assistant de Romilly, était d’ailleurs celui qui lui donnait le plus d’informations sur quoi faire et ne pas faire en présence de leur chef. « Dis, j’ai un dossier pour Romilly, je peux y aller ? » Le jeune homme hocha la tête, en précisant qu’elle n’avait qu’un petit coup de fils en cours et qu’il n’y avait aucun souci pour qu’elle entre dans le bureau malgré tout. Prenant les instructions de Marius telles qu’elles étaient, Candys passa la porte de sa cheffe, et la trouva en grande conversation avec… sa mère ? Elle posa le dossier sur le bureau, et Romilly s’en empara, toujours au téléphone. Candys attendit patiemment que le combiné soit reposé, écoutant sans vraiment le vouloir la discussion de sa supérieure avec sa mère, réprimant un sourire quant au sujet de ladite discussion.

Candys savait tout à fait que Romilly sortait -ou en tout cas fréquentait- son oncle Haven. C’était d’ailleurs ce dernier qui avait parlé à Candys de l’entreprise de Romilly, c’était grâce à lui qu’elle avait trouvé quelque chose à faire alors qu’elle était complètement perdue par rapport à son avenir professionnel. Quand Romilly reposa finalement son téléphone, elle râla après Marius, qui n’en n’avait visiblement pas grand chose à faire. « Ce n’est pas vraiment à moi de l’inviter pour un déjeuner. » C’était peut-être un peu dur comme réponse, mais c’était vrai. Haven venait déjeuner chez eux de temps à autre, cela n’avait rien de bien nouveau. « Je ne demanderais pourquoi tu ne veux pas qu’il rencontre tes parents, mais il présente bien… Ce n’est pas un fou furieux. » Alors oui, il avait plusieurs années de plus que Romilly, mais il y avait sûrement pire non ? Cependant, Candys savait qu’elle se permettait peut-être un peu trop de donner son avis. Après tout, elle n’était toujours que la stagiaire et si Romilly voulait se débarrasser d’elle, elle pouvait le faire à sa guise.

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Romilly + Candys

« Oh mais, l’inviter à déjeuner n’est pas un problème, l’inviter chez mes parents en revanche... » Notons que ce n’était pas tout à fait exact, en réalité il pouvait être un peu difficile de faire coïncider son emploi du temps… avec, et bien, tout simplement avec tout ce qui pouvait ressembler de près ou de loin à une vie privée. C’était en partie ce qui avait fait capoter sa relation avec Alek. En partie seulement, parce qu’elle était tout à fait consciente qu’elle ne pouvait pas passer sa vie à travailler et vivre une relation épanouissante. « Dire qu’on ne pose pas la question, ça revient à la poser Candys. » Est-ce que tous ses employés avaient décidé de lui manquer de respect aujourd’hui ? Elle croisa les bras sous sa poitrine, se balançant sur son fauteuil de bureau inclinable dans une attitude plus détendue qu’à son ordinaire. Cette conversation avec sa mère l’avait épuisée, elle avait besoin de quelques minutes de relâchement. Foutu Marius qui s’amusait sur dos !

Elle regarda le plafond quelques secondes avant de poursuivre : « Et ce n’est pas Haven qui n’est pas présentable, ce sont mes parents. Depuis que j’ai atteint la vingtaine, ma mère n’a qu’une obsession, que je lui fasse un tas de petits enfants. Pourquoi est-ce qu’elle ne demande pas plutôt à mon frère ? Aucune idée. Sûrement parce que Roy a toujours été considéré comme un peu… immature. » Réputation pas forcément imméritée, son frère jumeau ayant une personnalité libre et peu portée sur les projets d’avenir. Romilly n’était pas très bonne non plus pour ce qui était de se projeter, mais elle supposait que n’importe qui les connaissant son frère et elle l’imaginait mieux avec des enfants que lui. Encore que stabilité et maturité ne rimaient pas forcément avec instincts maternels : si le point de référence était sa propre mère, Romy pouvait affirmer qu’elle n’avait pas les qualités nécessaires !

« Je ne suis pas sûre que Haven soit prêt pour ça. Ça demande un peu de préparation psychologique… et puis un solide estomac aussi. Quand les Bradley font à manger, c’est pour un régiment. » Elle savait de quoi elle parlait, elle refilait ses assiettes à son frère et à sa cousine depuis la plus tendre enfance parce que ses parents la servait dix fois trop par rapport à ce que son tempérament nerveux la poussait à manger. Non, vraiment, quelque soit la manière dont elle retournait la question… Haven ne cadrait pas très bien dans le décor d’un repas de famille du dimanche chez ses parents.

« Bref… où en étions-nous avant cette interruption ? Le mariage Liechtenstein ? » Romilly ouvrit le dossier sur la table, c’était celui qui la préoccupait le plus dans les événements de l’année à venir. Bien entendu, que ce soit le mariage de deux de ses anciens camarades de maison – au bout de tant d’années, on pouvait même dire qu’ils étaient amis – participait à l’intérêt qu’elle portait à la préparation de cette fête, mais ce n’était pas l’unique raison. Lucy l’avait choisie parce qu’elle la connaissait personnellement, or cela augmentait le prestige de l’entreprise dans laquelle Romilly et Candys travaillaient que de s’occuper d’un mariage royal. Ce n’était pas comme s’il restait beaucoup de têtes couronnées en Europe de nos jours… ce mariage serait donc la vitrine de leur société, Romilly et son équipe – dont Candys et Marius – devaient assurer pour faire de ce jour la cérémonie mondaine de l’année ! « Lucy voudrait des lys blancs dans la composition des bouquets de centre de table, tu l’as d’écrit quelque part dans tes notes ? » La brune était repassée en mode travail : c’était tellement plus facile à gérer pour elle que de parler de son semblant de vie sentimentale avec l’oncle de sa stagiaire !

(c) princessecapricieuse

Âge : 19 ans [22.05.1998]

Candys savait qu’elle se mêlait un peu de ce qui ne la regardait pas. Mais en même temps, Romilly sortait avec son oncle slash cousin, donc bon, avait-elle vraiment le choix ? Pas vraiment ! Et puis, il valait mieux pour elle que leur relation se passe bien, même si elle voyait mal l’ancien Gryffondor faire une scène juste pour un repas… Elle esquissa un sourire tout à fait innocent -ou presque- à la brune, avant de s’installer sur la chaise en face d’elle, alors que Romilly elle, se détendait légèrement dans son fauteuil.

La blonde fronça les sourcils à la remarque de sa patronne concernant sa famille. Si ses parents n’étaient pas présentables, juste parce que sa mère voulait des petits enfants, Candys ne trouvait que c’était la fin du monde. Alors certes, elle avait eu cette peur panique de tomber enceinte juste à la sortie de l’école -et en soit, elle avait toujours cette appréhension dans un coin de sa tête, quand bien même elle en avait discuté avec Derek et qu’ils étaient sur la même longueur d’ondes : pas d’enfants avant un petit moment- mais ne suffisait-il pas de rabattre son clapet à sa mère pour qu’elle arrête ? Peut-être était-ce un poil violent, certes, mais si Romilly se faisait ainsi bouffer par sa propre mère, c’était un peu dommage quand même. « On est pas mieux de notre côté, tu sais… Je suis sûre qu’il ne s’en formalisera pas… Et au pire, tu peux leur coller les enfants de sa sœur dans les pattes, ça fera peut-être illusion un temps, non? » C’était un gros pari, et sûrement que ça n’aurait pas du tout l’effet escompté, mais ça valait le coup d’essayer non ? « Ou alors, vous leur confiez Fire. C’est comme un enfant pour mon oncle, et elle est trop adorable, il faut l’avouer… » Et contrairement à un enfant, elle ne salissait pas tout, ne criait pas tout le temps… Non, vraiment, cette option lui paraissait parfaite !

Candys esquissa un léger sourire alors que sa patronne se cherchait des excuses. En réalité, elle ne lui devait rien, elle aurait donc pu lui dire que cela ne la regardait pas que la petite blonde serait passée à autre chose sans sourciller. Mais comme Romilly semblait vouloir parler de toute cette histoire malgré tout, Candys l’écouta rouspéter après sa mère et ses repas gargantuesques. « Romilly… Famille Montgomery ici… Je pense qu’on bat tout le Royaume-Uni à plate couture… » Après tout, la famille de son père était immense. Il y avait de nombreuses branches, et lui avait de nombreux frères et sœurs. Quant à sa mère, elle avait pléthore de cousins, dont Haven… Alors franchement, ce n’était clairement pas un banquet pour une réunion de famille qui allait le mettre à mal ! Il avait de l’expérience dans ce domaine, parole de Montgomery !

Cependant, Candys n’avait pas non plus envie d’entrer dans une guerre ouverte avec sa patronne. Le fait qu’elle sortait avec son oncle slash cousin ne devait, techniquement, pas interférer dans son travail, aussi, elle acceptable changement de conversation, son planner bien rempli calé sur ses genoux près à être ouvert. Travailler sur le mariage du roi du Liechtenstein et ancien Serpentard Nicolas -de Liechtenstein donc- et Lucy de Guise, ancienne Serpentard également, était quelque chose dont elle n’aurait jamais pu rêver. Enfin, si, elle en avait rêvé, d’un mariage princier, mais de là à faire partie de l’organisation ? C’était carrément autre chose ! « Oui, dans la partie décoration, en page 4. Elle a aussi mentionné des lys jaunes, qui sont les fleurs emblématiques du Liechtenstein. Mais je me demandais s’il valait mieux un jaune clair, presque pastel, ou un jaune canari… » Fronçant les sourcils, Candys tapota son stylo sur son planner, désormais ouvert à la page fleurs, où sa question était surlignée en rose, pour qu’elle n’oublie pas de la poser. « Le jaune canari donnerait plus de pep’s au bouquet, c’est sûr, mais ça risque de jurer un peu avec le reste non ? Et en même temps, si on prend du clair, il risque de passer pour un blanc sale… » Et clairement, Candys n’avait pas envie de se tromper de jaune, pour ne pas planter complètement la décoration. Et parfois, mieux valait demander que se tromper, pas vrai ?

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Romilly + Candys

« Je ne pense pas, non. Le laïus sur les petits enfants est bien rodé… au point que si je ne savais pas précisément pourquoi ma dernière relation a capoté, je pourrais leur mettre sur le dos notre rupture. » Alek et elle n’avaient pas rompu parce qu’à chaque repas de famille sa mère lui réclamait des petits enfants, il aurait été injuste de lui imputer cet échec – quasiment le seul de toute une vie pour la brillante Romilly, mais elle avait compris en vieillissant qu’il y avait des facteurs qu’elle ne pouvait pas contrôler, à savoir toutes les personnes qui n’étaient pas elle -, on pouvait cependant concéder que quand cela avait commencé à être tendu entre eux, l’insistance des parents des jumeaux sur ce point n’avait pas vraiment aidé à détendre l’atmosphère. Et aucun palliatif ne pourrait leur faire oublier cette idée, le plus simple était donc d’épargner Haven en ne le confrontant pas du tout à la famille Bradley… ou c’est du moins ce que pensait Romilly, la jeune femme goûtant très peu les situations gênantes.

Bien entendu, la conversation aurait pu s’arrêter là, ou à tout autre moment, car elle était la patronne et Candys sa stagiaire. Couper court aurait été facile, mais cela aurait été malhonnête de jouer sa position simplement pour éviter de parler de ce qui venait de se passer… surtout que Candys n’était pas en cause, tout était la faute de Marius ! Avec un reste de mauvaise humeur, elle se demanda une nouvelle fois pourquoi elle avait pris son ami comme assistant, puis elle se souvint qu’elle n’était pas quelqu’un qui confiait une part de son travail à n’importe qui, et qu’il était donc le seul postulant crédible à cet emploi… Un jour, elle serait moins perfectionniste et exclusive. Mais pas aujourd’hui vraisemblablement. « En nombre, oui, en pénibilité en revanche… Tous tes oncles et tantes n’ont pas d’enfant, pas vrai ? Et de toute évidence, personne ne doit beaucoup embêter Haven avec ça… » Sans vouloir offenser son petit ami, il était quand même plus âgé qu’elle… mais comme Candys l’évoquait plus tôt, il avait une sœur jumelle qui, elle, avait des enfants. Cela suffisait peut-être à combler les parents du professeur de vol. « Je crois que mes parents ont une espèce de peur irrationnelle de mourir avant d’avoir des petits enfants… ils ne sont pourtant pas âgés, je ne vois pas du tout d’où ça leur vient. Surtout qu’on ne peut pas faire de miracle, on est que deux. » Que Roy se dévoue lui parut momentanément une solution idéale avant de se raisonner mentalement et de se dire qu’il était temps de se remettre au travail : comme souvent, enclencher ce bouton ne posa aucune difficulté, Romilly était plus douée pour travailler que pour gérer sa vie privée et/ou sociale.

Revenant à la question des compositions florales, Romilly regarda ses notes et réfléchit quelques secondes avant de répondre à sa stagiaire : « Canari plutôt, les clairs ne se verront pas au milieu de tout ce blanc, ce qui rendrait le symbole inutile. En plus, Lucy aime le jaune prononcé, elle trouve que ça fait ressortir ses yeux. » Mentionna-t-elle bien qu’elle tienne cette information d’une conversation privée plutôt que des sessions organisées pour le mariage. Cela restait cependant vrai, Lucy aimait le bleu foncé, le jaune et le rouge bordeaux, pas ensemble évidemment, la future reine avait plus de classe que ça, mais Romilly se souvenait parfaitement des goûts de la jeune femme qui avait toujours eu une garde robe soignée – une qualité très appréciée de Romy et, celle-ci n’en doutait pas, de Nicolas -. « Au moins, Amanda nous a enfin envoyé une photo de la salle de réception. On va pouvoir avancer pour le nombre et la disposition des tables. » L’assistante de Lucy était très compétente, mais la chaîne d’information avait parfois du mal à aller jusqu’au bout… Et on ne cachera pas que cela agaçait toujours Romilly, très pointilleuse, y compris sur les délais !

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Âge : 19 ans [22.05.1998]

Candys ne savait pas pas trop quoi répondre à la remarque de Romilly. On ne pouvait pas dire qu’elle était là mieux placée pour ce qui était de rupture, elle n’était, après tout, sortie qu’avec un seul garçon, avec qui elle était toujours et avec qui elle espérait rester jusqu’à la fin de ses jours. Bien entendu, on ne savait jamais vraiment de quoi l’avenir était fait, mais à l’instant T, elle ne se voyait pas sans Derek. Elle esquissa un petit sourire désolé à sa patronne, faute de mieux, n’ayant pas envie de lui faire revivre de mauvais souvenirs, car il était difficilement concevable pour la jeune femme qu’une rupture soit un souvenir positif.

La famille Montgomery était grande. Très grande. Trop grande peut-être, pour certains. Mais Candys avait grandit dans cette famille et ne se voyait pas vivre sans ses oncles, ses tantes et ses cousins. Cela faisait un sacré paquet de personnes, et si toutes les branches se retrouvaient -ce qui était clairement impossible, il y avait des branches qu’elle n’avait d’ailleurs jamais ne serait-ce même que rencontre, comme les Montgomery-White- ils auraient sans doute besoin d’une salle très, très, très grande. « Non, pas tous, en effet. » Mais il y avait beaucoup d’enfants, elle ne pouvait pas le nier. Elle-même n’avait jamais connu sa grand-mère paternelle, cette dernière étant décédée alors que les jumeaux étaient à peine dans le ventre de leur mère, mais elle imaginait facilement qu’elle aurait été ravie de voir sa famille s’étendre autant. Candys, elle, n’était pas non plus spécialement pressée d’avoir des enfants, et devait avouer que le fait qu’Opalyne n’en n’ait toujours pas la rassurait un peu. Si elle ne disait pas non au mariage -ce qui, pour le coup, différait là encore de sa sœur slash tante, même si elle allait sûrement devoir attendre un long moment avant que Derek ne mette un genou à terre-, tout le côté enfants lui filait la frousse, essentiellement parce qu’elle avait peur de ne pas être à la hauteur. Pourtant, quand on y regardait de plus près, Candys avait tout pour être une maman parfaite, puisqu’elle couvait déjà son jumeau, sa petite sœur et tous ses cousins -au plus grand désespoir de certains, soit, mais quand même. Elle comprenait donc plus ou moins la peur des parents de sa patronne mais ne voyait pas en quoi stresser leurs enfants comme cela serait bénéfique, pour eux, comme pour Romilly et son frère.

Alors qu’elle partageait ses doutes sur l’intensité du jaune, elle fut ravie d’avoir les lumières de sa patronne pour l’aider. Il fallait avouer que le fait qu’elle soit amie avec la mariée aidait plutôt pas mal. « Très bien, je note alors. Ça sera plus joli que du clair. » Et puis, si la mariée préférait cette couleur de toute manière, Candys n’allait pas râler. Ce n’était pas son mariage -encore une fois, ce dernier, s’il arrivait un jour, ne serait pas avant longtemps connaissant Derek- et ce que certains aimaient pouvaient totalement différer de ce que elle, aimait. C’était d’ailleurs déjà le cas avec ses amies. Erin adorait tout ce qui était court -très court- ou avec plein de froufrous, mais en même temps, elle était bien plus grande qu’elle. La blonde trouvait d'ailleurs toujours cela très injuste que le gène de la grandeur ait été uniquement à son jumeau, qui la dépassait aisément d’une bonne trentaine de centimètres, si ce n’était pas plus. Au bout d’un moment, elle avait arrêté de compter et de comparer, de toute façon, cela se voyait sans mal qu’elle était petite là où Noé était un géant. À la mention des photos de la salle, Candys hocha vivement la tête et sortit d’un second intercalaire les photos qu’elle avait imprimé, et sur lesquelles elle avait déjà apposé un calque avec une esquisse de la décoration, essentiellement pour les couleurs. « La salle est belle, assez grande. Les pierres apparentes et les poutres donnent vraiment tout leur charme à l’endroit. Mais il reste assez moderne tout de même avec les grandes fenêtres. Au moins, il y aura beaucoup de lumière naturelle. » Candys trouvait que la salle représentait assez bien le couple royal, à la fois traditionaliste -car la monarchie était une tradition, personne ne pouvait dire le contraire- mais moderne, même si le roi approchait de la trentaine ~~déjà, mon bébé Nico~~. « On pourrait peut-être mettre des voilages quand même, au cas où ? Un sort sera lancé pour que la température ne soit pas excessive, mais je ne sais, ces lourds rideaux manquent d’élégance. » Elle fronça les sourcils en tapotant la pointe de son stylo sur lesdits rideaux, vraiment pas convaincue par leur effet.

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Romilly + Candys

C’est avec un certain soulagement que Romilly laissa de côté la conversation sur sa vie privée. Elle n’était pas totalement persuadée d’avoir convaincue sa stagiaire du bien fondé de ses craintes mais elle devait au moins voir où elle voulait en venir. Pour quelqu’un d’aussi attaché aux convenances que Romy, il était particulièrement difficile d’imaginer mettre Haven entre les griffes de ses parents, particulièrement de sa mère. Elle se doutait bien qu’elle devrait un jour en passer par là si sa relation avec le professeur de vol perdurait mais elle n’avait pas hâte du tout que ça arrive. Mourir de honte était rarement un but motivant dans la vie !

« Oui, le ton sur ton est rarement une bonne idée. Et puis il n’y a pas besoin d’en rajouter sur le côté virginal, personne n’oserait mettre en doute la vertu du couple princier. » Romilly n’était pas certaine que Candys comprenne cette petite blague car elle n’était pas de la même génération qu’elle… mais ce n’était pas grave. Il était toujours un peu difficile de s’occuper de l’organisation d’événements liés à ses amis ou connaissances car les informations personnelles se mélangeaient à celles obtenues par voie professionnelle. Cela étant, malgré les tendances blagueuses de Marius, la brune savait pouvoir compter sur son équipe pour que tout ce qui se disait dans leur bureau reste dans le bureau.

Comme Candys lui parlait de la décoration de la table – qui lui paraissait beaucoup moins important à elle que le plan de table, mais soit -, elle prit les photographies pour voir où voulait en venir sa stagiaire. « Il faudra voir avec eux s’ils tiennent à les garder, peut-être que garder les tentures est important pour une raison ou une autre, mais si ce n’est pas le cas nous pourrons les faire enlever et les remplacer par de la voilure blanche ou de la dentelle fine. » Attrapant la liste des invités – pas forcément si longue que ça pour un mariage aussi luxueux mais quand même autrement plus conséquente que ce à quoi elle était habituée -, Romilly fronça les sourcils. « Bon… pour la famille c’est plutôt facile, même si je me méfie un peu de Sébastian… maintenant où est-ce qu’on met les amis ? Je préfère qu’on évite de se la jouer à l’américaine en faisant une table de célibataire, mieux vaut faire par affinité et type de liens avec les mariés. Nicolas et Lucy n’ont que quelques amis en communs mais on pourraient commencer par les placer eux et voir qui on ajoute au fur et à mesure. Pour les invités purement diplomatiques, on leur réserve un coin de la salle bien spécifique, on doit juste faire attention aux relations des pays les uns avec les autres quand on place les ambassadeurs histoire que ça ne fasse pas d’histoire. » Romilly étala devant elle une grande feuille et attrapa sa baguette pour faire apparaître ou disparaître les noms des invités autour des tables. Pour le moment, seuls Nicolas et Lucy étaient placés… restait la longue liste de tous les autres. Romilly savait que cela allait être un gros morceau du travail, et qu’elle ne finirait pas ce jour-là pour cette raison, mais quelques noms pouvaient déjà être mis, les plus évidents.

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Âge : 19 ans [22.05.1998]

Qu’on ne s’y trompe pas, Candys adorait les potins. Quand elle était à Poudlard, il n’était pas rare qu’elle passe son temps avec Erin et Tempérance à dégoiser sur les autres élèves, faisant des potins croustillants le centre de leurs conversations, autour d’une tasse de chocolat chaud et de petits gâteaux. Sa mère lui en envoyant à intervalle régulier - Noé lui, en recevait plus souvent qu’elle, mais en même temps, son frère jumeau avait tendance à s’empiffrer plus que qu’elle -, les petites réunions des trois filles étaient généralement l’occasion de les dévorer en plaisantant et avec un peu plus de légèreté que ce qu’elles avaient l’habitude de vivre, entre les différentes attaques de Magicis Sacra, les rumeurs insupportables de la Plume Empoisonnée et les drames amoureux qu’elles avaient toutes les trois vécu.

Elle haussa un sourcil surpris à la remarque de sa patronne, ne comprenant pas vraiment de quoi elle voulait parler. Elle ne connaissait pas personnellement le couple, aussi peut-être lui manquait-il des informations sur leur relation, mais de premier abord, ils semblaient en tout cas s’entendre à merveille. « D’ailleurs, j’ai lu qu’il s’agissait d’un mariage arrangé mais, il me semble quand même qu’ils sont amoureux… Ou alors je me suis fait des idées ? Ils n’ont pas l’air de ne pas vouloir de l’autre, en tout cas. » Bien entendu, cela était un peu plus intime qu’une discussion sur les décorations du mariage, mais elle pouvait bien poser ses questions à Romilly non ? En plus de cela, comme elles ne parlaient plus des histoires de coeur de sa patronne justement, cette dernière serait peut-être plus encline à lui raconter un peu plus en détails ce qu’elle savait, non ?

La discussion sur les tentures rapidement balayées, la blonde hocha la tête en signe d’acquiescement et nota un mémo sur son carnet. « Je les appellerai pour demander. » Elle doutait cependant que les gérants de la salle ne leur posent beaucoup de problème alors qu’elles leur apportaient un mariage royal et que cela serait vu et revu partout dans le monde, aussi bien moldu que sorcier. D’ailleurs en parlant de cela, Romilly se saisit de la liste des invités et posa le doigt sur des points particulièrement sensibles. « Il y aura des sorciers et des moldus, on ne peut pas se permettre le moindre débordement magique. Il y a déjà eu des règles d’annoncées en ce sens ? Bien sûr, il y a le secret magique qui doit être respecté, mais… Il n’y a que cela ? » Candys étant encore nouvelle dans toute cette organisation, elle avait beaucoup à apprendre et préférait poser ses questions dès que possible, surtout qu’il s’agissait d’un très gros événement. Ils n’avaient pas du tout le droit à l’erreur, cela serait autrement plus dramatique si un incident magique arrivait par mégarde. « Pour leurs amis, il faut voir si on met les couples les uns à côté des autres ou pas. Cela bloque un peu la communication parfois, non ? » Même s’ils mettaient ceux qui ne s’entendaient pas loin les uns des autres, s’ils restaient tous les Cec leur moitié, l’anglo-allemande n’était pas cent pour-cent sûre que cela ait l’effet escompté. Tout le monde allait rester dans son petit coin et l’ambiance allait être clairement moins sympathique qu’espérée.

acidbrain

Romilly + Candys

Romilly tapota son stylo sur son dossier d’un air pensif alors qu’elle répondait à la question de Candys - après tout cette histoire n’avait rien d’un secret, ceux qui étaient à Poudlard à l’époque étaient tous au courant ! -. « C’est un mariage arrangé. Nicolas n’était que prince à l’époque, et pas vraiment en haut de la liste des successeurs, tandis que Lucy vient d’une famille assez riche. Nico’ devait récupérer le château de sa future femme en dot, Lucy obtenait un titre de princesse, les deux familles étaient ravies. Les fiancés s’en accommodaient plus qu’autre chose au début, mais avec leurs longues fiançailles et les bouleversements dans la vie du prince, ils ont fini par former un vrai couple… mais l’un comme l’autre sont très pudiques ~~ce que je serais bien en peine de critiquer vu le début de cette conversation~~ alors je n’ai jamais réussi à arracher un aveu à Lucy. » Elles n’étaient peut-être pas assez proches pour ça, surtout que Romy n’était pas quelqu’un à qui, spontanément, on avait envie de faire des confidences. En la circonstance, elle le regrettait un peu car c’était le premier mariage où elle serait amie avec les deux stars du jour, alors elle aurait aimé être un peu plus « dans l’ambiance », seulement elle ne savait pas (plus ?) le faire. Roy en aurait été capable, son jumeau, au contraire d’elle, avait cette personnalité solaire qui donnait envie de discuter avec lui… à se demander comment ils pouvaient sortir du même moule.

« La presse moldue sera présente, il faut donc que tout le monde se comporte, et bien… sans magie disons, et le plus discrètement possible, même si nous installerons des brouilleurs de conversation à mots clefs juste au cas où. » Ces brouilleurs empêcheraient les moldus de comprendre certains termes propres à la magie ou d’arriver à se concentrer sur certains sujets… mais c’était le mieux qu’ils puissent faire sans ternir au confort de tous donc les sorciers devraient aussi être vigilants. À ce niveau, Romilly n’était pas nécessairement très inquiète : non seulement le secret magique n’était pas de sa responsabilité (dans ce domaine, elle suivait les ordres surtout), mais en plus la plupart des invités concernés, en dehors de la famille et des amis des mariés, travaillaient dans des Ministères alors ils devaient être un minimum responsable ~~c’est là qu’on voit que la politique c’est pas son truc~~.

« Peut-être plutôt les uns en face des autres pour les couples, mais il faut vérifier la largeur des tables car certains pourraient mal le prendre s’ils ne peuvent pas du tout échanger avec leur moitié. » remarqua Romilly alors qu’elle s’était plongée dans la lecture de la liste d’invités. La plupart des « amis » du couple étaient en couple, mais ils se connaissaient aussi entre eux pour la plupart, ça devrait leur faciliter le travail. « Nous devons gérer les journalistes aussi, ils ne doivent pas déranger les invités. Normalement le service de sécurité vérifiera leur identité, cela nous fera ça de moins à penser. » Mais elles devraient quand même s’assurer que la communication entre chaque strate de l’organisation se passe sans encombre… ce dossier allait vraiment leur prendre un temps fou les prochains mois !

(c) princessecapricieuse

Âge : 19 ans [22.05.1998]

La bouche de Candys s’arrondit lorsque Romilly lui expliqua les détails de la relation qu’entretenaient Lucy De Guise et Nicolas De Liechtenstein. Elle était à des lieux de s’imaginer tout ce que sa cheffe lui racontait, et en même temps, elle s’était un peu renseigné sur le couple. Alors forcément, elle était au courant du drame qui avait mené à au couronnement du jeune roi, à tout ce que cela avait chamboulé dans la vie de la famille royale, alors qu’ils perdaient, en même temps, leur Roi et le prince héritier… Mais elle n’avait pas été chercher très loin non plus. « Je vois. S’ils sont heureux, c’est sans doute l’essentiel, non ? Peu importe comment cela à commencé. » Après tout, elle n’était clairement pas la mieux placée pour critiquer, elle avait détesté Derek le premier jour où elle l’avait rencontré, et plusieurs années plus tard, elle en était folle amoureuse et ne voyait pas sa vie continuer sans lui…

Romilly confirmant ce que Candys pensait - le respect du secret magique, tout ça - Candys notait sur son classeur toutes les informations qu’elle trouvait importantes - c’est-à-dire à peu près tout ce que Romilly disait - et soulignait les points auxquels elle devait faire particulièrement attention : bien penser aux brouilleurs, faire un rappel à tous les invités sorciers juste au cas où… S’il y avait le moindre incident magique, cela allait être particulièrement problématique.

Candys buvait les paroles de sa cheffe comme s’il s’agissait de la vérité vraie. Elle avait énormément à apprendre et voulait réellement bien faire. En plus, elle n’avait pas vraiment d’autre choix, il s’agissait, après tout, d’un mariage royal. S’ils se plantaient, s’en était fini de l’entreprise, c’était sûr et certain. « D’accord, je note. Je pense qu’il est plus simple que je me rende directement à la salle, je vais voir s’ils peuvent me recevoir aujourd’hui encore, plus vite cela sera vu, plus vite nous pourrons finaliser les plans de tables. » Et comme il y avait beaucoup d’invités, cela allait prendre du temps de s’assurer que personne n’était à côté de quelqu’un qu’ils avaient envie d’étriper. « De toute façon, nous n’aurons pas l’identité de ces derniers longtemps avant la date. Je me rappelle des séances de dédicaces de mon père, il y avait toujours des changements de dernière minute… Peut-être juste s’assurer que Rita Skeeter ne sera pas de la partie ? » Non pas qu’elle ne l’aimait pas mais… Elle ne l’aimait pas. Déjà, elle avait clairement quelque chose contre sa famille, et avec un mariage d’une telle ampleur, mieux valait éviter que cette langue de vipère ne vienne mettre son grain de sel lors de ce jour si important. Récupérant son classeur, une fois certaine d’avoir bien noté qu’elle devait vérifier la largeur des tables, elle se leva. « Je vais y aller, si j’ai un souci, je viens te voir. » Alors qu’elle allait ouvrir la porte, elle se retourna cependant une dernière fois : « Tu te fais trop de souci pour Haven et tes parents, je suis sûre qu’ils l’apprécieront. » Elle esquissa un sourire puis ouvrir la porte, échangea rapidement avec Marius puis dégaina son téléphone pour appeler la salle.

acidbrain

• terminé pour Candys •

» Fly, small owl ! [PV]
» PV • Small talk.
» And i think to myself what a wonderful world [PV]
» A whole new world.
» . New world ; PV