Ξ Sujet: PV • thousands of songs in my mind. Mar 15 Mar - 22:42
Peony & Flynn.
What happened left me awake, I can’t even think. Its blood is boiling, always wants morе, its ambition stabs sharp in the chest, it’s the worst. Famе is a bad lover and she won’t truly love me. It’s too traitress, and as she comes, she goes away. I know she’ll be jealous, I’ll never trust her. If I want to, I’ll sleep with her, but I’ll never marry her. There’s no way that this obsession goes away. Goes away, disappears already. I haven’t learnt the way yet.
Une fois n’était pas coutume, Peony cherchait Viska. Cela étant, la dernière fois qu’elle l’avait fait, elle l’avait trouvé baignant dans son propre sang et cette vison hantait encore son sommeil. Elle avait donc dégainé sa tablette et envoyé un message à Viska, lui demandant où elle était, puis un message à Victoire, lui demandant si elle savait où était Viska. Bien entendu, elle ne s’abaisserait pas à demander à Vanellope, envers qui elle était toujours très remontée, surtout que la lionne était persuadée qu’elle ne faisait rien de mal, alors que Viska allait toujours aussi mal avec toutes leurs bêtises, même si elle faisait semblant d’aller mieux.
Assise dans un des canapés de la salle commune, Peony tapotait ses ongles sur le livre qui se trouvait sur ses genoux, sur lequel elle n’arrivait pas à se concentrer. Pourtant, son devoir de potions devait avancer, mais comme Viska lui avait promis qu’elles le feraient ensemble, elle attendait que la blonde fasse irruption dans la salle. Perdant patience, elle sortit sa tablette. Rien. L’écran restait noir. Une peur irrationnelle la pris soudainement, se rappelant parfaitement de ce qu’il s’était passé la fois précédente.
Elle secoua la tête de droite à gauche. Ce n’était pas possible. Elle était montée dans sa chambre il n’y avait pas cinq minutes, et avait passé la tête par la porte de la salle de bain et personne n’était là. Elle grinça des dents et envoya un message à Dahlia, pour se rassurer un minimum. Son message à peine parti, un « ding » habituel retentit. Victoire. Là capitaine des lions ne l’aidait cependant pas, ne sachant pas où était Viska, et supposant qu’elle devait être avec Flynn. Poussant un soupir las et un poil blasé, elle ronchonna pour elle-même avant d’accord un léger sourire à deux petits premières années qui étaient dans le canapé en face du sien.
Comme elle ne trouvait pas la blonde dans les dortoirs, que Victoire ne savait pas où elle était, que Viska ne répondait pas - elle allait l’entendre ! - et que Strely lui avait assuré ne pas l’avoir vue depuis environ une heure, elle quitta la salle commune des vipères, se dirigeant vers la Grande Salle. Peut-être que Viska s’y donnait en spectacle, en mangeant la moitié du visage de son « ange ». Rien que de penser à ce surnom stupide et clairement pas à propos lui donna la nausée et elle se pinça vivement le haut du nez, tentant de faire passer la sensation désagréable qu’elle ressentait. Passant la porte de la Grande Salle, qui était ouverte, son regard parcourut la salle. Pas de Viska. « Zut. » Ça ne l’arrangeait pas, car l’école était particulièrement grande et elle n’avait pas envie de passer en revue toutes les salles de classe abandonnées et risquer de tomber sur son amie en plein ébat avec Flynn. Elle jeta un nouveau regard à sa tablette, toujours rien. Puis elle remarqua Flynn. Peut-être pouvait-elle alors chercher Viska. Et en même temps… Croisant les bras sur sa poitrine, elle avança jusqu’au Gryffondor, puis se posta devant lui, l’air sérieux. « Flynn, tu sais où est Viska ? Ou tu l’as abandonnée dans un coin avec tes joints et des bouteilles d’alcool ? Elle ne répond pas sur la tablette. » Autant dire que Peony ne portait pas réellement Flynn dans son coeur, loin de là.
acidbrain
Flynn Mulligan
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Ξ Sujet: Re: PV • thousands of songs in my mind. Mer 16 Mar - 0:59
thousands of songs in my mind
Stars when you shine, you know how I feel. Scent of the pine, you know how I feel. Yeah, freedom is mine and you know how I feel.
Flynn & Peony
Une fois n’est pas coutume, Flynn trainait seul, dans un couloir près de la Grande Salle. Flynn était un garçon volontiers sociable, qui préférait généralement plus être en groupe que tout seul, bien qu’il s’accommode aussi de la solitude sans problèmes. Vivre quotidiennement avec des tas d’élèves, partager sa chambre avec quatre autres garçons, son espace vital avec des centaines de jeunes sorciers, pouvait en déranger certains. Ça n’avait pas été le cas de Flynn, même s’il n’avait jamais été habitué au pensionnat avant d’étudier à Poudlard. Il fallait dire aussi que Flynn n’était pas un garçon contrariant, en dehors de sa fâcheuse habitude de ne pas respecter l’autorité et de faire le contraire de ce qu’on lui demandait de faire, et qu’il s’adaptait très bien à toutes situations. Il cultivait un look de rockeur rebelle mais était un garçon très facile à vivre, tant qu’on respectait sa liberté, ses goûts musicaux, et qu’on ne lui adressait ni remarque homophobe, ni remarque raciste.
Ce jour-là, Flynn avait descendu sa précieuse guitare électrique et grattait distraitement un air sur les cordes. Il avait toujours eu cette facilité à inventer des airs, qu’ils soient ressemblants aux chansons de rock qu’il préférait ou non. En revanche, il n’avait jamais composé de chanson et l’idée lui trottait en tête depuis quelques jours. Il avait une trame d’instrumental, et quelques paroles en tête, mais il restait encore beaucoup de chemin avant qu’il ne sorte un morceau complet. Flynn ne se prenait pas la tête pour autant, il s’essayerait à l’écriture car c’était son envie du moment mais n’envisageait pas non plus de faire carrière dans la musique, contrairement à Fiona, il n’y avait donc aucune pression à se mettre –si ça avait été son genre de se foutre la pression.
Guitare contre la cuisse et Doc sur le banc où il s’était établi, Flynn vit arriver dans sa direction Peony Lloyd. Il crut d’abord qu’elle allait lui passer devant, probablement en quête de quelqu’un d’autre, mais lui adressa la parole. Ses doigts arrêtèrent de pincer les cordes de sa guitare. Il ne se souvenait pas que la rousse lui ait jamais adressé la parole, ou alors pour échanger des politesses vides de sens lorsqu’il était avec Viska. Même s’il s’agissait d’une amie de Victoire et de Viska, la préfète des Serpentards portait sur elle un côté élitiste et exclusif. Flynn avait la perpétuelle impression qu’elle le jugeait, non qu’il n’en ait quelque chose à cirer, notez-le bien, et cela lui parut vraiment curieux qu’elle vienne lui parler. « Bonjour à toi aussi Peony. Je me porte très bien et toi ? », répondit-il tout d’abord, l’air narquois et le ton provocateur –tous ceux qui connaissaient Flynn savaient pertinemment qu’il se fichait totalement qu’on ne le salue pas avant de commencer une conversation mais il aime qu’on lui dise merci. « Peoninou, aah, Peoninou. Enfin, pour qui me prends-tu ? Tu me juges vite pour quelqu’un qui n’a pas pris la peine de me connaître. » Il bougea la tête de droite à gauche et lui adressa un regard faussement désapprobateur. « Je suis trop égoïste pour lui laisser tout mon stock et pour ta gouverne, j’ai arrêté le shit pour le moment. Paraît que c’est mauvais pour les révisions des BUSEs », plaisanta-t-il. Il avait effectivement cessé de fumer pour le moment car il avait l’impression d’avoir un peu trop abusé ces dernières semaines, notamment car fumer avec d’autres personnes, comme Viska, avait tendance à renforcer sa consommation, et s’imposait donc une detox pour éviter d’être accro.
Il posa sa guitare précieusement à côté de lui et reposa son regard sur la Vipère. Elle n’avait jamais eu l’air d’apprécier sa relation avec Viska, mais au moins ne faisait-elle pas semblant. « J’sais pas où est Viska sinon. Tu sais, j’existe en dehors d’elle, fit-il remarquer avec humour. J’lai pas vue aujourd’hui, à vrai dire. T’as pensé à demander à Victoire ? Cette meuf a limite posé un trackeur GPS sur sa meilleure pote. » Il se marra. S’il y avait bien quelqu’un qui pouvait aider Peony, c’était Vic et en fait non. « Tu dis qu’elle répond pas sur la tablette ? Elle l’a peut-être laissée dans votre chambre. » Flynn ne se trimballait pas toujours avec la sienne, l’outil était utile mais restait moins pratique à transporter qu’un portable.
Ξ Sujet: Re: PV • thousands of songs in my mind. Jeu 17 Mar - 18:28
Certaines personnes avaient peur de Peony, ou plutôt de son look, depuis qu’elle s’était rebellée contre Leopold. Même si elle aimait toujours s’habiller très classe de temps en temps, avec des pulls en cachemire moulantes et des jupes crayons noires - tout ce que détestait Dahlia donc - elle était plus souvent habillée avec du cuir, des carreaux et des résilles. A ses pieds, elle avait généralement des hauts talons, épais, souvent avec des plateformes, ou de lourdes bottes comme Kyky même si elle avait des efforts lors du bal où elle avait été accompagnée d’Erwin, car Peony faisant déjà un mètre soixante-dix-sept, alors quand elle rajoutait là-dessus ses talons qui mesuraient entre neuf et quinze centimètres, forcément, ça pouvait être un peu compliqué. Surtout qu’Erwin était un tout petit peu plus petit qu’elle, alors elle n’avait pas voulu le mettre mal à l’aise. Cependant, si elle faisait peur à des petits premières années, elle savait qu’elle ne faisait pas du tout le même effet à Flynn. Dommage, cela lui aurait sauvé un temps précieux.
Elle ne fut donc pas spécialement étonnée que le lion lui tienne à moitié tête, en prônant les politesses d’usage. Elle leva les yeux au ciel et haussa les épaules, avant de répondre : « Comme si t’en avais quelque chose à faire. » Elle en tout cas, se fichait bien de savoir comment il allait et ne comptait pas feindre un semblant d’intérêt. « Bah tiens, tu deviens sérieux maintenant que t’en as fait une junkie ? » Peut-être un peu trop agressive, certes, mais Peony ne comprenait pas comment ils avaient pu penser que cela était une bonne idée. Outre mesure, elle n’avait jamais eu de problème avec Flynn, en soit, il ne la dérangeait pas, sauf maintenant qu’il avait fait plongé Viska dans une consommation qu’elle n’aurait jamais eu avant. Après tout, la blonde prônait le corps sain et ne buvait pas une goutte d’alcool. Maintenant…
Peony haussa un sourcil à la remarque de Flynn. Si on voulait son avis, elle aurait accordé une existence à Flynn en dehors de Viska avant qu’ils ne se mettent à coucher régulièrement ensemble, mais depuis que c’était le cas, elle le voyait peu sans Viska pendue à son bras, ou lui pendu à ses lèvres - et elle n’avait pas envie d’avoir les détails, même si elle n’était pas prude, elle passait volontiers sur les détails. « Ah bon ? Depuis quand ? Pas depuis juillet en tout cas, "mon ange". » Le surnom - stupide et non approprié donc, de son point de vue - que lui donnait Viska avait prononcé avec tout le sarcasme et l’ironie dont elle était capable. Elle avait levé les yeux au ciel dès la première fois où elle l’avait lu sur Magic’Insta. « Bien sûr que j’ai demandé à Victoire, tu crois vraiment que tu serais mon premier choix ? tu m’as prise pour Ramza ? » Décidément, il avait un ego encore plus grand que celui de Jensen, ce n’était pas possible autrement. Par contre, elle comprenait Victoire, car la peur qu’elle ressentait maintenant, elle le savait, été partagée par Victoire. Même si cette dernière se montrait réticente envers les agissements de Flynn et Vanellope - sans doute parce qu’elle avait les deux dans sa maison et qu’elle voulait malgré tout passer du temps avec la blonde. « Non, je suis allée voir. » Il la prenait vraiment pour une amatrice… « Elle n’est pas non plus dans la salle de bains, oui j’ai vérifié aussi. » précisa-t-elle, laissant un brin d’angoisse percer sa voix. Par réflexe, elle sortit sa tablette. Toujours rien. Elle l’a posa, un peu brusquement peut-être, sur la table avant de s’assoir sur le banc, les bras toujours croisés sur sa poitrine. Viska savait pourtant qu’elle détestait ne pas savoir où elle était, surtout si deux des trois lions étaient incapables de lui dire où la vipère était. Attrapant un muffin non loin, elle en prit une bouchée, le regard rivé sur sa tablette, l’un de ses pieds tapant de stress sur le sol.
acidbrain
Flynn Mulligan
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Ξ Sujet: Re: PV • thousands of songs in my mind. Dim 20 Mar - 23:10
Flynn n’avait rien à redire au style de Peony, il le trouvait plutôt cool et rien d’étonnant à cela vu son propre style à lui, basé sur beaucoup de cuir, de chemises à carreaux et de noir. Il n’avait rien à y redire hormis qu’il avait un peu l’impression que la rousse jouait en rôle quand elle mettait des habits en résilles et des grandes plateformes, c’était très éloigné de ses autres habits plus classiques, les mêmes qu’adorait sa grande copine Blackthorn.
Le garçon ne s’était pas du tout attendu à ce que la préfète vienne le voir pour lui adresser la parole. En temps normal, il avait plutôt l’impression qu’elle faisait tout son possible pour se tenir le plus éloignée de lui. Il n’aimait pas du tout son expression condescendante alors il ne cherchait pas à s’imposer auprès d’elle mais comme dans ce cas, ce fut elle qui lui parla, il n’allait pas se gêner pour se la jouer provoc’ et plaisanter. « C’est toi qui semble me détester. Pas l’inverse. » Il haussa les épaules. Il n’avait rien contre elle, de base. Il ne la connaissait pas. Même s’il était vrai qu’il n’appréciait pas beaucoup ceux qui avaient tendance à ranger les gens dans des cases et qu’elle était exactement comme cela, comme le prouvèrent ses paroles sur sa consommation d’herbes. Grand bien lui fasse, mais qu’elle l’accuse d’avoir rendu Viska accro, en revanche, l’agaça très sérieusement. « Peony, je ne suis pas sérieux, et je ne le serais jamais Stefinou approuve ceci. Mais je sais maîtriser ma consommation. Et si tu crois vraiment que Viska est assez influençable pour devenir junkie à cause de moi….Tu me connais pas, ok, alors j’comprends que tu te méfie. Mais j’pensais que t’aurais minimum foi en elle, vu qu’t’es son amie. » Après tout, à l’époque où Viska ne buvait ni ne fumait pas, il ne l’avait jamais poussé à partager son pétard ou ses verres. Tout le monde jugeait que sa conduite actuelle n’était pas la bonne, mais Flynn était d’avis de laisser Viska décider pour elle-même. Faire attention à ce qu’elle ne tombe pas accro, bien évidemment, mais ce n’était pas en l’infantilisant qu’elle se sentirait mieux.
Peony avait l’air de le voir comme l’un de ces types en couple qui ne vivent qu’à travers leur copine. Sauf que Flynn et Viska n’étaient pas en couple, pas vraiment, mais plutôt dans cet entre-deux où il ne se sentait pas enfermé ni contraint d’une quelconque manière que cela soit, et qu’il n’était pas tout le temps fourré avec la blonde, merci pour lui. Qu’elle utilise le surnom que lui avait donné la Vipère renforça sa colère, ce qui ne l’empêcha pas de garder un ton nonchalant pour répliquer : « Tu dirais la même chose pour une meuf ? Pas très féministe. Mais pense ce qu’tu veux, j’en ai rien à foutre. Si t’as des comptes à régler avec Viska sur le fait qu’elle passe du temps avec moi ou j’sais pas quoi, tu vois avec elle. C’pas mon problème. » Il était hors de question qu’il s’en prenne plein la gueule juste parce qu’elle était en colère contre Viska, ou frustrée, ou il ne savait quoi d’autre. Mais la rousse ne montra aucun signe d’apaisement, bien au contraire. Elle continuait de mal lui parler et si ça ne tenait qu’à lui, Flynn se serait barré. Mais il était là le premier attitude digne d’un enfant de cinq ans, ce n’était pas à lui de bouger. « J’en sais rien, mais si tu continues à m’parler aussi agressivement, tu peux tout de suite te tailler. » Il ne voyait pas pourquoi il se montrerait coopératif avec elle alors qu’elle ne s’était pas montrée une fois sympa avec lui.
« Et elle est visiblement pas non plus dans la Grande Salle, alors tu peux te casser et aller la chercher ailleurs. » Il allait reprendre sa guitare pour retourner à sa chanson, mais Peony le surprit en décidant de s’installer sur le banc alors qu’il était probablement la personne avec laquelle elle avait le moins envie de passer du temps avec –elle lui avait bien fait comprendre. « J’sais pas pourquoi t’angoisse autant. Si elle voulait de nouveau se foutre en l’air, elle l’aurait fait en février. Elle était en mode totale déprime. » Il avait fait de son mieux pour lui changer les idées, et elle semblait désormais aller un peu mieux qu’à la Saint-Valentin.
Ξ Sujet: Re: PV • thousands of songs in my mind. Lun 28 Mar - 21:33
Peony avait fait confiance à Viska à une époque concernant sa santé, jusqu’à ce qu’elle n’envoie valser tous ses principes, bien aidée par Flynn et Vanellope. Suite à cela, elle s’était mise à se taillader les veines, puis elle avait décidé de planquer son journal, qu’elle avait pourtant laissé à la vue de tous l’an passé. Donc non, elle ne lui faisait plus confiance, tout du moins lorsqu’il en venait de sa santé, physique et mentale. « J’avais confiance, avant qu’elle ne trompe tout le monde à cause de toi et de Vanellope et que je la retrouve en sang dans notre salle de bain. Ce n’est pas toi qui doit vivre avec cette image imprimée sur la rétine. » Peony savait parfaitement que ce n’était pas spécialement la faute de Flynn et de Vanellope, et surtout la faute de Nathan, mais il était amnésique, et loin de l’école, elle ne pouvait donc pas se défouler sur lui, même si, comme Viska ou même Jensen, elle aurait bien voulu lui coller son poing en pleine figure, même si elle n’avait pas énormément de force. Elle avait beau continuer les cours d’arts martiaux magiques, elle préférait largement sa baguette à ses poings. Jensen lui, continuait à les bouder ostensiblement, quand bien même il aurait été avec son cousin et pas avec son ex.
Peony haussa un sourcil à la remarque de Flynn, ne comprenant pas où il voulait en venir. « Bien sûr que je dirais la même chose, tu m’as pris pour qui ? » Elle trouvait tout autant pathétique le besoin de Viska - ou de Victoire - de s’accrocher autant à un garçon. Victoire avait été d’une jalousie maladive depuis toujours avec Ted, et si Peony n’était pas en reste, surtout avec Leopold, elle arrivait à vivre sans lui. Viska, elle, ne semblait plus donner cette impression. Hopital, charité, bonjour !« Comme si moi, je pouvais être jalouse de toi. Je ne suis pas Jensen. » Bien entendu, ça n’avait rien à voir, Jensen jalousait la place que Flynn avait auprès de Viska, que lui n’avait plus - mais c’était de sa faute, elle ne pouvait rien y faire - mais elle ? Jalouse parce que Viska passait du temps avec Flynn ? C’était n’importe quoi !
La rousse le savait, elle n’était pas sympa. En soit, elle n’avait rien contre Flynn, si ce n’est qu’elle lui imputait une grande partie des maux dont souffrait désormais Viska. Pas tous, certes, Nathan en était la source en grande majorité et Jensen n’était pas innocent non plus, mais elle savait que Flynn (et Vanellope, ces deux là allaient de paire, si ce n’est que Viska ne couchait pas - ou plus, ou pas encore - avec Vanellope) en tenait une couche quand même. « T’as tellement envie que je me casse ? Et bien tu sais quoi, je vais rester, t’as tout gagné. » Peony, esprit de contradiction ? Absolument. Oh, l’envie de réellement partir et de mettre le plus de distance entre Flynn et elle lui avait traversé l’esprit, mais elle était mauvaise - très mauvaise - perdante. Et comme Dahlia n’était pas dans les parages pour la sauver ou Viska pour le sauver, autant qu’elle se lâche sur quelqu’un.
Cependant, même si elle avait follement envie de lui rendre la vie impossible, elle fit vite rattrapée par son angoisse. De plus, ce qui n’aidait pas était que Viska allait forcément prendre sa défense à lui, en assurant à Peony qu’elle sur-réagissait à son comportement à elle et elle allait finir par s’énerver et bouder dans son coin. « Je ne suis pas stupide, je sais que c’était critique en février et plus maintenant. Mais quand même, ce n’est pas son genre de ne pas répondre ! Et elle n’est pas dans la salle de bains des préfets, puisqu’elle n’y va pas sans Victoire ou moi. » Elle passa une main dans ses cheveux roux, avant de saisir une mèche qu’elle tortilla sur elle même et autour de son doigt. « T’es sûr que tu sais pas du tout où elle est ? Envoie un message à Vanellope. » Car hors de question qu’elle le fasse elle, elle avait déjà été bien gentille de les prévenir quand elle avait trouvé Viska.
acidbrain
• 685 mots •
Flynn Mulligan
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Ξ Sujet: Re: PV • thousands of songs in my mind. Lun 4 Avr - 13:49
Flynn était égoïste. C’était un fait, et il l’assumait totalement. Il considérait qu’il fallait d’abord penser à soi dans sa vie, être heureux avec soi-même, avant de penser aux autres. Il vivait sa vie comme il l’entendait et refusait très nettement que d’autres lui dictent sa manière de penser et d’agir. Il croyait fermement au libre arbitre de chacun et il n’imposait pas sa façon d’être aux autres. Bien sûr, il partageait son herbe, ses cigarettes lorsqu’il en avait, un peu d’alcool, à Viska, comme à ses autres amis, mais c’était dans le cas où ils le voulaient. Jamais il n’aurait eu l’idée de forcer quiconque à fumer s’il ne le voulait pas. Que Peony le sous-entende l’agaçait prodigieusement, même s’il gardait sa nonchalance habituelle. Nonchalant, certes, mais il ne se laissait pas faire non plus. « Pardon ? Tu m’accuses de quoi exactement ? J’ai jamais été au courant qu’elle se scarifiait. Tu peux garder tes insinuations pour toi. V et moi, on essaye juste de l’aider à ce qu’elle se sente mieux. J’prétends pas avoir le mode d’emploi pour gérer ce genre de trucs, et j’suis vraiment désolée que tu l’aies découverte dans l’état dans lequel elle était, j’peux même pas imaginer ce que c’est. Mais faut qu’t’arrêtes de croire que je suis un dealer. Puis tu sais bien qu’elle se coupait à cause de son géniteur, de son enlèvement, peut-être même de tout ce que ton pote McGowan lui a dit. Ça n’a rien à voir avec V ou moi. » Peony avait l’air de voir Viska comme une toxico, à deux doigts de l’overdose, alors que, à la connaissance de Flynn, elle n’avait jamais consommé que de l’herbe, une drogue douce, et jamais en grande quantité. Et bien que Flynn comprenne tout à fait l’inquiétude de Peony, il n’aimait guère qu’elle l’accuse de tous les maux. Il fréquentait Viska avant tout pour le fun. Bien évidemment, il ne l’avait pas laissé tomber même si c’était plus compliqué et tumultueux qu’il ne l’aurait pensé car malgré son individualiste, il n’était pas comme ça. Néanmoins, il n’était certainement pas prêt à ce que tous ses potes, cousins et autre lui donnent des leçons de morale.
« Faut croire que moi non plus je ne te connais pas », répliqua-t-il lorsqu’elle lui demande pour qui elle le prenait (l’idée de lui balancer "une gosse de riche hautaine qui croie mieux tout savoir que tout le monde" lui passa en tête, mais il n’était clairement pas aussi conflictuel que Victoire, par exemple). Quant à cette histoire de jalousie, Flynn se fichait bien que McGowan le soit de lui. Ce n’était pas son problème. Si le Serpentard n’aimait pas qu’il fricote avec Viska, il aurait dû agir. La blonde était encore amoureuse de lui, il avait certainement encore ses chances. « Tu n’es pas jalouse, ok. Mais pourquoi tu me détestes autant -hormis cette histoire de drogue et d’alcool qui n’a aucun sens ? C’est juste du soutien à ton pote McGowan ? », demanda-t-il, sincèrement curieux. Si elle le détestait, c’était son choix, mais il aurait bien aimé comprendre pourquoi, exactement.
Flynn n’avait pas vraiment envie de passer du temps avec la rouquine après cette entrée en matière, et le sentiment était partagé, croyait-il. Pourtant, la préfète en cheffe s’assit à sa table. Il sourit, clairement amusé de son attitude. « Agir à l'inverse de ce qu’on te demande…là t’es plus ma came Peoninou ! », lança-t-il en riant. Flynn n’était pas du genre rancunier contrairement à certaines. Aussi, même si les accusations de Peony étaient quelque peu blessantes, il était tout à fait prêt à discuter avec elle si elle se calmait un petit peu. Elle était tout de même plus agréable lorsqu’elle ne le traitait pas de dealer ou d’alcoolo !
L’inquiétude manifestée par Peony avait aussi de quoi le radoucir. Elle n’avait pas envie de revivre la scène du début d’année scolaire, et cela se comprenait tout à fait –même s’il persistait à penser qu’il ne méritait pas qu’elle l’enguirlande. « Elle a peut-être pas sa tablette. Ou elle s’entraîne avec Alexandre et elle la regarde pas. » Il haussa les épaules. Même lorsqu’ils avaient appris que Viska se scarifiait, il avait été l’un des rares à garder son calme. Et en l’occurrence, il était inutile de s’affoler alors que la blonde était probablement en bon état, quelque part dans le château. « Si je savais où elle était, je te l’aurais dû, histoire d’éviter que tu me casses les pieds –c’est mon rôle normalement », plaisanta-t-il avant de sortir sa tablette et d’envoyer un message à Vanellope. Si cela pouvait faire redescendre Peony, il ne disait pas non.
Ξ Sujet: Re: PV • thousands of songs in my mind. Dim 19 Juin - 21:17
Peony était énervée, et le fait que Flynn tente de se justifier et de se dédouaner n’aidait absolument pas. Elle avait l’impression qu’il ne se rendait absolument pas compte du comportement qu’avait Viska depuis qu’elle était avec lui, et qu’elle traînait avec sa bande de Gryffondor douteux. Au moins Victoire elle n’avait pas besoin de faire semblant de ne rien voir ou de ne pas être énervée. La capitaine ne cautionnait pas non plus le comportement de la vipère, quand bien même elle semblait moins hargneuse que sa camarade préfète. « N’essaye pas de tout détourner, tu sais parfaitement que vous ne l’aidez absolument pas. Sans vous deux, elle était peut-être triste mais au moins elle ne puait pas l’alcool et ne touchait pas à vos merdes. » Si il pensait que son grand monologue avait quoi que ce soit pour toucher Peony, c’était mal la connaître. À la mention de Jensen, elle leva les yeux au ciel, avant de répondre : « Jensen a beau avoir énormément de tort, lui au moins n’a pas rendu Viska accro à tout ce qu’elle détestait avant. »
« Tant mieux, je n’ai de toute façon pas envie de te connaître. » C’était la froide vérité, mais elle ne comptait pas faire un seul effort avec Flynn, et lui non plus visiblement, donc pourquoi essayer d’être gentille ?! « C’est quoi ton problème avec Jensen ? Sentiment d’infériorité peut-être ? » Elle eut un rire moqueur, même si elle se doutait que ça ne devait pas être le cas. Flynn semblait avoir un ego aussi surdimensionné que celui de Jensen, donc il ne devait sans doute pas être jaloux de Jensen ou quoi que ce soit d’autre, mais pour quelqu’un dont il se fichait, il en parlait beaucoup. Jensen lui au moins, avouait être jaloux…
La colère de Peony était palpable, mais elle fusilla du regard le Gryffondor suite au sobriquet qu’il avait utilisé. Heureusement qu’elle n’était ni en train de boire ou de manger, elle se serait sans aucun doute étouffée. « Pardon? » S’il prenait la chose avec légèreté, elle tenait à lui rappeler qu’ils n’étaient pas proches et que ce n’était pas parce qu’il était en couple ou quoi que ce soit avec Viska qu’il pouvait tout se permettre. « Je ne suis pas ta copine, Mulligan. Appelle-moi encore une fois comme ça, et tu peux dire adieu à ton visage. » Et elle était sérieuse, car elle ne se gênerait pas pour lui envoyer un sortilège en pleine tête ou une potion ratée pour que de nombreux furoncles apparaissent sur son visage et il ferait bien moins le malin. Elle ne se gênerait pas non plus pour se venger tout ce qu’il pouvait affectionner: veste en cuir, guitare ou Doc Martens, parole de Lloyd.
À la réponse de Flynn, la rousse leva les yeux au ciel, exaspérée. Elle avait l’impression que personne ne comprenait ce qu’elle ressentait et qu’elle devait faire comme si rien ne s’était passé en octobre, si ce n’est sa sœur qui s’inquiétait, Leo qui l’a bombardait de messages dès qu’elle était à Pré-au-Lard et Ash qui l’a regardait de loin un peu comme elle le regardait l’an dernier quand Thiago était arrivé à Poudlard. « Tu sais quoi ? Tu me soules. Va te faire voir Mulligan. Je trouverais Viska sans ton aide, vu que t’es pas foutu d’être sérieux deux secondes. » Sans attendre son reste, Peony se leva du banc avec rapidité, lui lança un dernier regard plein de haine et tourna les talons. Elle le détestait, sincèrement.