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 Life can get you down so I just numb the way it feels [PV]

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Ξ Sujet: Life can get you down so I just numb the way it feels [PV]   Life can get you down  so I just numb  the way it feels [PV] EmptyLun 12 Avr - 19:32


Life can get you down
so I just numb
the way it feels
Lucy + Costantino
I gave all my oxygen to people that could breath I gave away my money and now we don’t even speak I drove miles and miles but would you do the same for me ? Oh honestly?

« Lucy… pourquoi est-ce que tu t’obstines ? Papa et maman ne peuvent plus me forcer à rien maintenant... » Sébastian regardait sa sœur, lèvres pincés. Il avait toujours été contre le mariage de sa sœur aînée avec Nicolas, actuel Roi du Liechtenstein. Lucy ne s’expliquait pas trop pourquoi : s’il était vrai qu’au départ elle n’avait pas vraiment de lien avec son fiancé, au fil des ans elle s’en était beaucoup rapproché, et ils avaient maintenant une vie de couple assez ordinaire – si ce n’était qu’ils attendaient le mariage pour certains aspects intimes -. La jeune avocate dardait son frère cadet d’un air sévère, presque glacial, assez loin du visage amical qu’elle lui accordait généralement telle une faveur spéciale. « Je ne m’obstine en rien Bash. Nicolas et moi sommes fiancés depuis des années, pourquoi ne peux-tu pas seulement accepter ce mariage pour ce qu’il est, à savoir une évidence. » Le frère et la sœur parlaient en français bien qu’ils soient attablés en plein Chemin de Traverse. « Il ne t’aime pas ! » protesta l’ancien Gryffondor, buté. « Qu’est-ce que tu en sais ? Tu ne viens jamais nous voir. » Elle haussa les épaules, ses prunelles n’exprimant rien alors qu’elle prenait une bouchée de la glace qu’elle avait commandé. « Lorsque tu auras des neveux, tu comptes aussi les snober simplement parce qu’ils seront de Nicolas ? » demanda-t-elle sans quitter son frère des yeux. Sébastian baissa les siens, fixant avec amertume le carton d’invitation que Lucy venait de lui donner. Après des années de fiançailles, la date de son mariage était enfin fixée pour le mois de mai de l’année prochaine.

« Ce n’est pas parce que c’est un mariage arrangé que c’est un mariage sans aucun sentiment. Nicolas est roi maintenant, il aurait pu se trouver une fiancée avec un lignage encore plus intéressant que le mien si c’était uniquement ce qui le motivait. Il faut que tu lui laisses une chance Bash… tu ne vas pas ne pas venir à mon mariage, pas vrai ? » insista-t-elle sans anticiper la réaction de son frère qui se leva et renversa la table avec les glaces et les papiers qui étaient dessus. « Jésus Marie Joseph ! » jura-t-elle en (pas très) bonne catholique. « Sébastian de Guise ! Puis-je savoir ce qui te prend encore ? » Mais son frère lui tournait déjà le dos pour s’en aller… Elle prit son téléphone et son portefeuille dans son sac à main, le premier pour envoyer un message à son fiancé disant sobrement qu’elle avait donné son invitation à son frère sans plus de détail, le second pour payer les dégâts.

« Je suis vraiment désolée... » dit-elle en anglais au marchand en lui tendant le prix des glaces et un bonus pour le dérangement. Elle soupira en mettant ses lunettes de soleil – même s’il n’y avait aucun risque qu’elle croise des paparazzis en recherche de têtes couronnées sur le Chemin de Traverse, elle avait seulement pris cette habitude depuis qu’elle passait plus de temps chez son fiancé que chez elle -. Elle allait sortir de chez le glacier mais sa main rencontra celle de quelqu’un qui s’apprêtait à en faire de même. « Oh pardon ! » s’excusa-t-elle aussitôt, tellement prise dans ses pensées qu’elle n’avait pas fait attention à la présence de l’homme à ses côtés. « Veuillez m’excuser, je vous en prie, allez-y. » poursuivit-elle, toujours en anglais, habituée à passer d’une langue à l’autre puisqu’elle changeait très souvent de pays depuis sa sortie de Poudlard. Elle adressa un sourire poli à l’homme, attendant qu’il passe alors qu’elle se mettait en retrait. La galanterie imposait que les femmes passent d’abord mais ce genre d’habitude désuète avait perdu de ses adeptes… au plus grand regret de la classique Lucy.
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Dernière édition par Lucy de Guise le Dim 13 Juin - 9:25, édité 1 fois
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Ξ Sujet: Re: Life can get you down so I just numb the way it feels [PV]   Life can get you down  so I just numb  the way it feels [PV] EmptyLun 17 Mai - 0:25

Intorpidire le Sensazioni~*~
Lucy
De Guise
Costantino
Galambos

Livre en main, Costantino était arrivé sur le chemin de Traverse pour profiter d’une journée lumineuse. Il y en avait bien trop peu en Angleterre pour qu’il ne reste cloîtré en intérieur sans en tirer le meilleur parti. Ne prenant même pas la peine de vérifier si Sean était à la maison, qui était certainement encore en train de travailler, Costantino avait transplané directement du manoir, non sans avoir avisé Hayda qu’il prévoyait rentrer pour le dîner. Ce n’était pas parce que la cracmole le lui avait demandé, ou qu’elle le surveillait, mais de son plein gré, que Costantino informait l’employée de son meilleur ami de sa présence, ou non, aux divers repas. Il était traité comme un membre de la famille, ou peut-être mieux encore, et trouvait que c’était la politesse élémentaire d’informer celle qui tenait entre autre le rôle de cuisinière du nombre de portions qu’elle devait prévoir.

Quelques collègues de bonne réputation, au ministère, lui avait vanté les glaces de ce Florian Fortarôme. Le milanais doutait qu’elles ne puissent honnêtement être comparables au plus médiocre des gelato de son pays, mais il calculait ne rien avoir à perdre à tenter le coup. Quelques mornilles, tout au plus, mais était-ce véritablement du gaspillage s’il parvenait à établir une fois de plus la supériorité de la riche culture gastronomique italienne?

Depuis son arrivée à Londres, le milanais en avait profité pour découvrir ou réexplorer divers monuments de la capitale tout autant que de la campagne anglaise. Cela ne lui dérangeait pas trop de visiter ces lieux seuls, mais Costantino embarquait tout de même son meilleur ami dès qu’il en avait l’opportunité. S’il voulait s’intégrer à la culture anglaise, l’italien devait d’abord se l’approprié, et visiter quelques endroits iconiques en faisait partie. Il fallait simplement qu’il s’y trouve avec le regard d’un local, et non d’un touriste étranger. C’était là que Sean se montrait utile : il permettait de remettre en contexte et d’ajuster la perspective de Costantino.

Dans tous les cas, il s’était réservé un moment promettant d’être fort plaisant. Pas de monuments datant  d’une autre ère ni même d’un autre siècle. Simplement un livre emprunté à la bibliothèque familiale. Afin d’éviter de perdre sa langue paternelle, Costantino se faisait un devoir de lire fréquemment cette langue aux caractères parsemés de diacritiques, tout autant que de s’en servir lors de ses communications avec Cesare, son paternel. Le traité de potions d’un âge vénérable se retrouva basculé d’un geste prompt, dans le dos du lecteur dont le pouce retint la reliure ouverte à la bonne page. Exhibant un sourire courtois, Costantino passa une commande simple : une glace aux pistaches – il insista évidemment sur la prononciation correcte de ce mot emprunté à l’italien – dans un gobelet. La transaction complétée, Costantino envoya un sortilège de lévitation informulé sur sa friandise, qui se mit à flotter devant lui, comme pour lui frayer le chemin, alors que son livre avait repris place devant son nez, tenu. La baguette magique changea de main pour rejoindre le livre, et le diplomate tendit la main vers la porte pour sortir prendre place sur la terrasse.

Le sorcier baissa son livre de devant ses yeux, sans que le gobelet contenant la glace n’en soit perturbé. Plutôt que de rencontrer la surface lisse et froide de la poignée, il avait touché quelque chose de plus mou, et chaud, qui était sans conteste une autre main.

- Je suis désolé, déclara-t-il aussitôt, avant même de réaliser à qui il s’adressait. La jeune femme en face de lui s’excusait également, et Costantino fit un pas de recul, et étira sa main vide pour ouvrir la porte à la jeune dame aux verres fumés. Inclinant son livre pour désigner la sortie, il lui offrit un sourire qui pourrait concurrencer avec son ami séducteur. Il explicita son intention, de laisser passer la femme aux reflets châtains. Les demoiselles d’abord. J’insiste.

Costantino était un traditionnaliste de la plus dure trempe et il était hors de question qu’il puisse se montrer discourtois. Même lorsque ça lui était ouvertement demandé, il avait du mal à mettre de côté ces vieux principes qui ont soutenu le monde aussi longtemps et lui ont permis de bien tourner, sans toutes ces aberrations actuelles. Celles-ci étaient évidemment causées par la perte de ces petits gestes et autres mœurs qui permettaient de maintenir un tissu social sain. Savoir à quoi s’attendre d’autrui n’était pas seulement rassurant, c’était également rassembleur. La corrélation entre ce soi-disant nouvelles libertés de l’informalisme, affronts à la bienséance et au beau, et l’isolement des gens dans une existence égocentrique était bien trop criante. Et c’était avant d’ajouter l’influence moldue dans le chaudron.

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Ξ Sujet: Re: Life can get you down so I just numb the way it feels [PV]   Life can get you down  so I just numb  the way it feels [PV] EmptyDim 13 Juin - 10:11



Le coup d’éclat de Bash n’avait, semble-t-il, pas perturbé l’homme dont la main venait de rencontrer la sienne. À travers ses verres teintés qui cachaient ses yeux posés sur lui, Lucy se demanda comment cela pouvait être possible alors que son frère s’était donné en spectacle, mais elle ne s’en plaignit pas : elle détestait être le centre d’attention. Certes, c’était étrange pour quelqu’un qui était une des cibles favorites des tabloïds germaniques et parfois français, mais Lucy n’avait pas choisi cette vie par goût. Et son fiancé n’aurait jamais dû devenir Roi non plus, leur vie de couple aurait dû se faire dans plus de discrétion. Elle avait fini par s’y habituer, cela avait été l’un des avantages de leurs longues fiançailles : pour ce qui était de la vie publique, ils étaient rodés.

« Je vous remercie, c’est très galant de votre part » commença-t-elle en s’avançant pour sortir avant de se raviser, d’enlever ses lunettes de soleil et de tourner ses prunelles marron clair sur l’inconnu… qui lui disait vaguement quelque chose. Le problème de la bonne société, surtout sorcière, c’était que tout le monde connaissait plus ou moins tout le monde de vu, mais même s’ils n’étaient pas assez nombreux pour remplir tout un pays – sauf éventuellement de la taille du Liechtenstein maintenant qu’elle y pensait -, ils l’étaient quand même trop pour retenir les noms de chacun… à moins que ce ne soit qu’elle n’était pas assez sociable pour ça ? Lucy était capable de beaucoup d’affection envers ses proches et savait aussi être de bonne compagnie, mais il était assez courant qu’on lui reproche son abord glacial. Et, en même temps, il avait bien fallu qu’elle soit ainsi vu l’emportement sans commune mesure de son petit frère. Leur château aurait fini en ruine s’ils avaient été deux à toujours vouloir tout détruire.

Passons. Son instant de réflexion ne dura que quelques secondes avant qu’elle ne reprenne la parole. « Je crois que nous nous connaissons, je me trompe ? » demanda-t-elle sans le quitter des yeux avant de se désigner elle-même, posant la main sur sa poitrine ce qui était le premier geste avant de faire la révérence et de se présenter dans son monde, mais ils étaient pour l’heure sur le Chemin de Traverse et elle s’en passa. « Mon nom est Lucy de Guise, princesse du  Liechtenstein. Peut-être nous sommes-nous déjà croisés en France ? Ou ailleurs en Europe ? » Depuis que la date du mariage figurait dans les registres royaux, Lucy devait se présenter comme princesse, et après le mariage elle serait Reine Consort. Autant dire Reine d’apparat, même si ses fonctions actuelles lui prouvaient que cela représentait déjà un travail à plein temps que de gérer les apparences d’un couple royal. Elle arrivait encore à se garder du temps pour l’association dans laquelle était bénévole, mais elle ne savait pas si ce serait encore le cas après le mariage. « Je suis aussi avocate, mais je n’ai pas l’impression que ma sensation de déjà vu vienne de là. » admit-elle finalement pour conclure son interrogation. Elle détestait quand sa mémoire lui faisait défaut et qu’elle n’arrivait pas à resituer un visage dans son contexte. Ce n’était pas digne de sa position, considérait-elle avec agacement – encore augmenté par sa récente altercation avec son frère -.

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Ξ Sujet: Re: Life can get you down so I just numb the way it feels [PV]   Life can get you down  so I just numb  the way it feels [PV] EmptyMer 28 Juil - 0:52

Intorpidire le Sensazioni~*~
Lucy
De Guise
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Costantino se contenta d’un léger hochement de tête, sans perdre toute l’affabilité de son sourire, alors que du regard il suivait la jeune femme qui s’apprêtait à passer la porte. Elle s’y apprêta seulement, car elle fit volte-face et retira ses verres fumés, révélant un regard vif, intelligent. Les deux mages se dévisagèrent un court instant, trahissant la relative familiarité que le visage de l’autre leur rappelait, alors qu’ils prenaient un peu plus de temps pour y prêter attention. Un moment bref, car il ne faudrait pas non plus tomber dans l’impolitesse et sembler considérer la demoiselle comme une pièce de viande, ou pire. Le regard de Costantino glissa donc à la main tenant les lunettes, pour revenir sur son interlocutrice lorsqu’elle lui adressa la parole. Si elle lui demandait s’ils se connaissaient, ce n’était donc pas que la mémoire du trentagénaire lui jouait des tours, ou que son impression était erronée. Il était encore convenable qu’il admette à la même omission que la sorcière.

- Je me posais également la question, affirma-t-il en haussant un sourcil amusé.

Costantino crut un instant que la jeune femme s’apprêtait à se présenter à l’anglaise, en lui offrant une poignée de main, mais celle-ci se posa plutôt sur son cœur, avec la délicatesse d’un papillon sur une rose. S’adaptant immédiatement à cette douce surprise, le milanais inclina légèrement son torse vers l’avant. Il n’était pas certain de la formulation à préférer, vu son inexpérience de vie au sein d’un royaume. Cela ne sembla pas mettre à mal la rapidité de sa réplique.

- Enchanté, votre altesse. Je me nomme Costantino Galambos.

Puisque Mademoiselle de Guise mentionnait la France, Costantino en conclut que c’était là qu’elle avait étudié. Son nom très peu saxon semblait couler dans le sens de cette déduction, toutefois, vu la décennie – ou décennie et demie – qui les séparait, il était évident que leurs scolarités n’aient pas pu se chevaucher. Peut-être s’étaient-ils croisés au ministère, ou dans une occasion festive, telle que des vacances à la mer.

Une chose était sûre : Costantino avait une trop grande allergie aux avocats pour avoir déjà tenter de s’en entourer ou de faire ample connaissance avec un juriste. Cependant, il devait bien admettre que la princesse ne semblait pas être de la même trempe que ceux auxquels il avait malheureusement eu à se frotter au travail. C’est pourquoi il se contenta d’offrir une réponse laconique à cet égard particulier.

- J’en doute également. Je suis de Milan, et j’ai étudié à Beauxbâtons, mais je doute que nous ayons pu nous y croiser. Ces dernières années, j’ai vécu en Suisse. Avez-vous visité Bâle ou le consulat dans le cadre de vos fonctions ?

Le gobelet de glace toujours en suspension devant lui, les mains occupées avec la porte et ses propres affaires, Costantino inclina la tête. Son menton et son regard pointèrent tous deux l’extérieur durant une seconde, puis les yeux du sorcier italien retournèrent sur la princesse.

- Aimeriez-vous en discuter à l’extérieur? Nous y serions plus confortables pour discuter.

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Ξ Sujet: Re: Life can get you down so I just numb the way it feels [PV]   Life can get you down  so I just numb  the way it feels [PV] EmptyMar 17 Aoû - 12:27



« De même. » certifia Lucy quant au fait d’être enchantée. Elle l’était réellement, en un sens, car même si le monde sorcier était tout petit, elle croisait de moins en moins de visages connus depuis qu’elle vivait en France ou au Liechtenstein la majeure partie de l’année. Elle ne venait plus à Londres que ponctuellement, pour rendre visite à son frère ou ses amis, c’était différent de quand elle était élève et que chaque visage du Chemin de Traverse lui paraissait familier… cela la rendait nostalgique, et un peu triste aussi. Elle aimait sa vie actuelle, mais l’insouciance de son adolescence lui manquait parfois plus que ce que son petit frère pouvait s’imaginer.

« Je pense effectivement que nous n’aurions pas pu nous y croiser puisque j’ai étudié à Poudlard. » Lucy se doutait que l’homme en face d’elle faisait plutôt référence à leur évidente différence d’âge, mais le fait était qu’elle n’avait pas étudié en France. Elle ne se souvenait plus trop pourquoi ses parents avaient choisi Poudlard, ils avaient des racines anglaises de toute façon donc ça n’avait rien eu de spécialement choquant, et puis elle avait ensuite été mise sur le marché du mariage… Poudlard avait en son sein un véritable prince, elle ignorait cela avait à un moment donné fait pencher ou non la balance en faveur de l’école britannique. « Je visite régulièrement les consulats de nos alliés politiques et économiques, cela fait partie de mes devoirs en tant que princesse. » Elle y représentait Nicolas quand il n’avait pas le temps de se déplacer pour de simples mondanités. C’était le genre de rôle d’apparat qu’elle tenait à la perfection. Elle était faite pour ça depuis sa naissance, même si elle n’aurait pas été capable de dire si c’était une bonne chose. Sébastian avait l’air de penser que non, Nicolas avait l’air d’apprécier le fait qu’elle soit capable d’avoir une facette publique et une facette privée. Le jury délibérait donc toujours… « Vous êtes ici pour un voyage d’agrément ? » demanda-t-elle ensuite poliment car il ne s’agissait pas de ne parler que d’elle dans cette conversation improvisée.

La remarque sur le lieu inapproprié pour discuter lui parut judicieuse. Elle fit un petit signe affirmatif du menton. « Oui, nous gênerons moins le passage en ne restant pas devant la porte. » Et joignant ainsi le geste à la parole, elle passa devant – les dames d’abord – et attendit le sorcier à l’extérieur. Lorsqu’il l’eut rapidement rejointe, elle lui sourit : « Si vous avez besoin d’un guide pour visiter Londres, je peux vous offrir mes services. Je devais passer l’après-midi avec mon frère mais il a… pris une autre direction dirons-nous. » Elle soupira en songeant à la crise que venait de lui faire Bash alors qu’elle s’était déplacée en Angleterre, s’assurant de n’avoir aucune obligation pendant deux jours entiers, simplement pour lui parler et passer du temps avec lui. Son obstination à refuser son mariage avec Nicolas la dépassait. Elle faisait peut-être des choix de vie différents de ceux que son frère espérait, mais si cela lui convenait à elle, ne pouvait-il pas juste être heureux pour elle ? Avec le temps, Lucy avait fini par développer des sentiments pour son fiancé. Cela n’avait rien de la passion qui liait Aélys à Riley ou de l’amour complice de Jade et Aiden, mais toutes les relations ne devaient pas obligatoirement se ressembler ! Une affection tranquille restait de l’affection, et ils avaient leurs moments plus ardents en privé depuis quelques temps, même si pour l’essentiel ils attendaient le mariage – noblesse oblige, dirait sa mère -. « Je me retrouve à avoir posé des congés mais à être pour l’essentiel totalement désœuvrée. Mes amies travaillent encore à cette heure-ci. » Et camper devant le bureau de Jade ou de Romilly n’était vraiment pas digne d’une princesse !
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Ξ Sujet: Re: Life can get you down so I just numb the way it feels [PV]   Life can get you down  so I just numb  the way it feels [PV] EmptySam 25 Sep - 23:52

Intorpidire le Sensazioni~*~
Lucy
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Costantino
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Un large sourire aux lèvres, Costantion hocha humblement de la tête lorsque sa présomption se révéla erronnée. Heureusement, sa supposition suivant s’avéra juste. D’un léger hochement de tête, il conclut doucement cette part de leur échange :

- Cela doit bien être cela, alors.

Lorsque la princesse lui renvoya la balle, faisant passer la discussion sur sa propre personne, Costantino préféra ne pas répondre immédiatement. Bien que sont explication soit essentiellement courte, il y avait de fortes chances que la conversation n’en soit qu’abreuvée et qu’elle s’allonge. Il attendit donc de se retrouver hors du passage pour répondre, emboîtant le pas de la brune. Celle-ci fut toutefois plus rapide et offrit de servir de guide au Milanais. Surpris de s’être mérité aussi rapidement les grâces de Son Altesse, il tenta de ne pas le démontrer. Après tout, il avait toujours su faire tourner les têtes, et toute princesse qu’elle fut, Lucy de Guise restait humaine. Rapidement désabusé par l’explication de celle qui disposait désormais de temps libre par un certain concours de circonstances, Costantino accepta tout de même. On ne refusait pas une telle offre, même si on connaissait au final plutôt bien la région. Les fréquentes vacances à la branche maternelle de sa famille avaient fait de lui un homme familier de la capitale Anglaise. Du moins, à l’époque : ses visites s’étaient faites de plus en plus rare au cours des dernières années.

- Je serais honoré de vous tenir compagnie jusqu’à ce que vos amies se libèrent. J’ai remarqué que le chemin de Traverse a quelque peu changé depuis ma dernière visite. Bien moins que le reste de la ville, mais tout de même.

Malgré son ton doux et posé, une pointe d’humour perçait sans équivoque dans la voix chantante de l’Italien. Un accent étranger qui suffisait à peine à dissimuler un langage et une diction trop académiques pour que l’on puisse croire qu’il soit anglophone de naissance. Cela ne lui causait que rarement préjudice : la plupart des gens se montraient bienveillant, parfois au point de la condescendance, envers l’étranger, mais rarement se montrait-on hostile. Heureusement pour eux, par ailleurs. Son gabarit y jouait potentiellement aussi.

- J’ai récemment demandé à être réaffecté, pour tout vous dire. On a considéré que c’était Londres qui avait le plus besoin de mes talents, et me voici. Il répondait enfin à la question précédente de Lucy, qui marchait désormais à ses côtés.

- C’était donc votre frère qui était avec vous, et qui est parti comme un sanglier, commenta-t-il mentalement pour lui-même. Au moins, cela répondait à son interrogation : il n’avait pas entrevu l’héritier du trône du Liechtenstein, et le couple royal n’était pas en péril. Non pas que cela l’intéressait particulièrement. Cela expliquait également l’attitude de l’homme : peu de gens oseraient se permettre d’agir de la sorte envers une si élégante femme. Pour ne pas laisser la phrase en suspens de la sorte, il demanda dans la foulée :
- Est-il également prince, ou duc ?

En d’autres circonstances, il aurait souligné que c’était la sœur qui semblait avoir hérité de la meilleure génétique, mais celle-ci ne tomberait certainement pas pour de si simples flatteries. Il se contenta donc de ranger son livre et d’attraper la glace devant lui pour enfin l’entamer.

- Voici, au moins, quelque chose d’immuable ici. Bon appétit.

L'Italien ne se fit pas attendre et goûta sans plus attendre sa gourmandise.

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Ξ Sujet: Re: Life can get you down so I just numb the way it feels [PV]   Life can get you down  so I just numb  the way it feels [PV] EmptyMar 28 Sep - 14:39



Gracieuse comme toujours, Lucy esquissa un sourire tout en mesure : bien que charmant, il marquait une certaine distance avec son interlocuteur. Cette expression n’avait rien à voir avec les qualités de Costantino , l’ancienne Serpentard avait toujours été ainsi, incapable d’être réellement chaleureuse avec les personnes qui n’étaient pas de ses proches. Il y avait une sorte de mur invisible entre les autres et elle, forgé par une éducation stricte destinée à faire d’elle la fine fleur d’une noblesse européenne périclitante et par l’absence de besoin d’être entourée. Lucy était une personnalité solitaire, elle n’avait rien contre la société de ses semblables, mais elle appréciait aussi sa propre compagnie. Enfant, il n’y avait que Sébastian, son petit frère, qui lui soit réellement essentiel… et maintenant, il l’était toujours, même si son fiancé et ses meilleures amies avaient aussi pris cette place.

Au demeurant, cette attitude était plutôt attendue chez une princesse, même seulement titrée par alliance, donc elle ne prit pas la peine de se corriger et répondit simplement : « Il y a eu plusieurs nouvelles boutiques qui se sont installées, je trouve qu’elles modernisent la rue, et l’ouverture du Hibou Enflammé a aussi été un petit événement l’année passée. Vous vous y êtes déjà rendu ? » Elle obtint ensuite, alors qu’ils marchaient, l’explication des raisons de la présence de l’étranger sur les terres anglaises. « Je vois, je suis certaine que vous vous ferez vite à cette nouvelle ville. L’avantage des capitales est qu’il y a toujours de quoi s’y occuper. » Lucy n’avait jamais vécu à Londres, la partie britannique de sa famille venait d’Ecosse mais elle ne s’y était toujours rendu que pour des vacances, son frère et elle ayant été élevés en France, dans le château durement conservé par sa famille près de Nancy. Malgré ce manque, elle avait passé plusieurs week-end d’agréments dans la capitale anglaise et s’y était toujours diverti, elle qui aimait particulièrement les musées y avait trouvé son bonheur – bien que Paris, son lieu de résidence pendant ses études de droit, soit aussi riche dans ce domaine ! -.

« Oui, mon petit frère, Sébastian, mais tout le monde l’appelle Bash. » Petit frère par l’âge, car il la dépassait allègrement de plus d’une tête depuis plusieurs années ! Physiquement ou de caractère, ils se ressemblaient d’ailleurs assez peu malgré une complicité évidente – en temps ordinaire -. « Je ne vous apprends rien, je suppose, si je vous réponds que les titres n’ont plus cours en France de nos jours. » commença-t-elle par répondre au sujet du titre de son frère avant d’ajouter pour plus de détail : « Techniquement, ma famille fait parti de la maison de Lorraine du duché de Guise, notre château de résidence était d’ailleurs l’une des propriétés liées à ce titre. Néanmoins, avant la Révolution, mes ancêtres ont quitté la France pour se rendre en Écosse, ils ont ainsi perdu la plupart de leurs droits au profit de la maison Orléans pendant la Monarchie de Juillet. Mes grands parents ont réussi à récupérer des terres pour leurs deux fils, ce qui fait de nous, je suppose, un duché officieux pour les rares monarchistes français… Mon titre actuel me vient de mon fiancé, je le porte en attendant le mariage pour légitimer mon rôle de représentante de notre principauté. Il aurait pu donner un titre à mon frère, mais je ne crois pas que ça intéresse réellement Bash. » Et cela aurait induit que les deux jeunes hommes se parlent ce qui n’arrivait presque jamais à la connaissance de la brune. « Désolée, tous ces points historiques doivent vous ennuyer. Ce n’est pas très intéressant, à part pour les généalogues royaux. » Ou les passionnés d’histoires, ou de têtes couronnées, elle supposait que le spectre pouvait être élargi. Elle-même n’avait appris tout ceci que contrainte, parce que les racines anciennes de sa famille légitimait son alliance avec Nicolas… même si ce dernier avait toujours eu l’air de trouver ça secondaire. Au départ, il n’avait pas vraiment eu le choix non plus, il avait fallu qu’il croit son père sur parole concernant l’ascendance de sa fiancée. Lucy ne doutait pas qu’elle eût été vérifiée à un moment ou un autre, la confiance n’était pas ce qui caractérisait le plus les gouvernements/les monarchies, quelque soit le pays concerné.

« Bon appétit. » dit-elle ensuite en laissant le diplomate savourer sa glace. Elle avait terminé la sienne à l’intérieur un peu plus tôt avant que son frère ne renverse la table et la friandise avec elle. « Je n’ai pas vraiment pu savourer la mienne, mais elle était très bonne. Ce glacier est réputé même chez les sorciers français vous savez ? »
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Ξ Sujet: Re: Life can get you down so I just numb the way it feels [PV]   Life can get you down  so I just numb  the way it feels [PV] EmptyMar 2 Nov - 3:40

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Costantino
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Costantino écoutait les explications de la princesse avec une attention non feinte. Il n’avait pas envie de passer pour un touriste dans cette ville qui devenait la sienne, et la meilleure manière de s’en assurer était donc de s’assurer de la connaître sur le bout de ses doigts. Il pouvait évidemment toujours compter sur Sean pour l’aider en la matière comme en autres choses. Toutefois, le meilleur ami du diplomate italien n’était pas toujours l’homme le plus disponible en ville, ce qui n’était pas surprenant à la vue de son talent, et de la réputation de l’entreprise familiale. Et puis, avoir un second avis, extérieur à son cercle de connaissances intimes de surcroît, ne pouvait qu’être l’opposé d’une erreur. C’est cette réflexion judicieuse qui portait le polyglotte à écouter la jeune femme, sans faire de cas de leur différence d’âge : il n’était pas encore à cette étape vaniteuse de la vie où l’on croit son expérience plus importante que celle d’autrui, ni que ses connaissances.

- Des collègues m’ont effectivement parlé du Hibou Enflammé. Compte tenu des louanges que l’on m’en a chantées, je songe à y inviter un ami.

Cela serait bien la moindre des choses pour remercier Sean de son hospitalité, après tout. Peut-être qu’un endroit plus élégant serait plus avisé, mais il ne semblait pas y en avoir pléthore sur le chemin de traverse. Imposer la présence de moldus au Londonien, simplement pour avoir une bonne table et une bonne assiette, était hors de question. Il existerait d’autres solutions, et la bonne n’avait pas forcément à impliquer de la nourriture.

Encourageante, Son Altesse évoqua une certitude selon laquelle le Milanais s’habituerait rapidement à la vie de la capitale grisâtre. D’un hochement de tête, Cos’ acquiesça. Il n’en doutait pas un moindre instant, lui non plus. Il opina de nouveau lorsqu’on lui indiqua l’identité de ce jeune Bash. Nom qui tombait à point, selon la vision qu’avait pu en avoir l’étranger, et l’idée qu’il avait pu se forger presque instantanément du garçon, avec l’instantanéité d’une goutte en surfusion qui se cristalliserait dans son esprit. Il se contenta d’un court « Officiellement, du moins. » lorsque la princesse lui rappela la césure française d’avec la monarchie, et par le fait même de toute l’aristocratie, et la laissa reprendre sur des explications plus techniques, qui venaient corroborer l’incise du grand homme à son discours. Lorsque la princesse s’excusa, Costantino exprima aussitôt son intérêt.

- Au contraire, c’est captivant. Mon grand-père était généalogiste, comme le voulait la tradition familiale. Cela ne l’a pas enchanté que mon père choisisse plutôt l’alchimie à sa science antique. Je ne sais guère si c’est par davantage par passion ou dans un quelconque esprit vindicatif, mais mon grand-père a tenu à m’introduire aux secrets de sa profession. En ce sens, il m’est doux d’entendre votre épopée familiale : c’est un peu comme s’il revivait par votre intermédiaire.

Costantino n’avait jamais été bien plus doué à retenir un chapelet des noms et de relations que les ingrédients nécessaires à l’obtention d’une parfaite potion de quoi que ce soit, ne cédant ainsi, à son insu, jamais la victoire ni à son père, ni à son aïeul. Cela n’était, évidemment, pas digne de mention au cours de l’actuelle conversation. Évidemment.

Costantino remercia Lucy, dégustant patiemment la douceur fondante qui lui tenait lieu de collation, et hocha une fois de plus de la tête.

- Je l’ignorais, toutefois cela ne me surprend pas. Quand je passais quelques semaines chez ma tante, durant les vacances estivales, je crois qu’il ne se passait pas une journée sans que ma cousine n’harangue ma tante pour qu’elle nous emmène chez le glacier. Je n’ai pas le souvenir d’une journée sans que ma Zia n’abdique.

Un air serein et un doux sourire accroché au visage, Costantino observait d’un regard pétillant l’espace devant lui, plongé dans ses souvenirs. Au bout d’un long instant, il sembla se ressaisir.

- Pardonnez-moi cet accès de mélancolie. Ce n’est habituellement pas dans mon tempérament.

L’Italien offrit un sourire à la princesse. Ses pas se calquaient sur ceux de sa guide autoproclamée, sans qu’il ne cherche à les remettre en question ou à s’en dissocier.

- Y a-t-il un endroit qui vous conviendrait mieux pour attendre vos amies ? Nous n’avons pas à nous éloigner excessivement de votre lieu de rendez-vous, vous savez.


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Ξ Sujet: Re: Life can get you down so I just numb the way it feels [PV]   Life can get you down  so I just numb  the way it feels [PV] EmptyMar 14 Déc - 11:27


« C’est un endroit assez agréable, selon mes critères du moins. » Malgré son apparence aristocratique, Lucy n’était pas bien difficile : un peu de tranquillité et une boisson chaude suffisaient à son bonheur. Ces deux choses se trouvaient aisément, aussi n’était-elle jamais mécontente – aucun de ses amis n’avait jamais eu l’idée saugrenue de l’inviter dans un bar sportif ou autre établissement du même acabit qu’elle aurait jugé trop bruyant -.

Approuvant ensuite le côté purement officiel de la fin de la monarchie en France (une lignée reste une lignée, qu’on ait le droit de le revendiquer ou non), elle expliqua les origines de sa famille ainsi que son titre de princesse qui n’apportait spécifiquement rien à son petit frère. Non pas que Bash en voulut quelque chose, en un sens était-il trop français, les titres n’avaient aucun intérêt pour lui et il les aurait volontiers bannis de leur vie s’il l’avait pu. Lucy en déduisait que c’était ce qu’il reprochait le plus à son futur beau-frère, d’être un prince, maintenant un roi, et de représenter tout ce qu’il détestait dans leur vie d’enfants De Guise.

« Vraiment ? C’est une spécialité très intéressante, et qui devait avoir beaucoup d’utilité en d’autres époques. » Connaître la généalogie des familles sorcières devait même être essentiel à une période où frayer avec des moldus n’était pas bien perçu par la société magique. « Je suis malheureusement loin d’être une spécialiste, mes connaissances se limitent à ce que mes précepteurs m’ont appris. Même la généalogie des membres de ma belle-famille reste assez obscure pour moi, je me dis parfois qu’il faudrait que je prenne le temps de me pencher sur l’histoire des personnes qui ont formé la royauté plutôt que simplement sur l’histoire anonyme du pays. » Elle avait étudié cette dernière dès le début de ses fiançailles avec Nicolas puisque se marier avec lui, c’était aussi se marier avec son pays, mais l’Histoire restait émaillée de noms auxquels elle n’attachait rien… ce qui était dommage. Pour sa propre famille, elle était capable de repérer à peu près tous les grands noms sur plusieurs générations même si certains De Guise auraient mérité d’être oubliés, comme ceux qui avaient attenté à la vie du Roi de France pendant la Renaissance au Château de Blois si vous voulez vraiment tout savoir.

« Les glaces sont souvent associé aux vacances et au plaisir qu’on y trouve, c’est normal d’être nostalgique en repensant à quelque chose d’aussi éminemment positif. » dit ensuite la jeune femme, n’en voulant pas particulièrement à Cos’ de se laisser aller à de tels accès. Elle-même savait qu’elle prenait autant de plaisir à la pratique de l’équitation parce qu’elle y retrouvait de tendres souvenirs d’enfance, il s’agissait là d’un mécanisme tout naturel.

« Et bien, nous pourrions peut-être aller à l’auberge dont nous parlions tout à l’heure justement ? Simplement histoire de nous asseoir. » Ce n’était pas que marcher lui déplaisait mais ils allaient vite faire le tour (ou le chemin) de la rue sorcière s’ils continuaient d’un aussi bon pas.
(c) princessecapricieuse
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Costantino Galambos
Costantino Galambos
Ministère

Parchemins : 32
Âge : 36 ans ~ Naissance le 30 Novembre 1979
Actuellement : Diplomate
Points : 0


Informations supplémentaires
SIGNE PARTICULIER:
RELATIONS:
SORTS & ARCANES:
GALLIONS EVENT: Aucun
FACECLAIM: Brandon P. Bell


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Ξ Sujet: Re: Life can get you down so I just numb the way it feels [PV]   Life can get you down  so I just numb  the way it feels [PV] EmptySam 15 Jan - 3:03

Intorpidire le Sensazioni~*~
Lucy
De Guise
Costantino
Galambos

Costantino opinait silencieusement. C’était quelque chose qu’il faisait bien, et souvent. Marchant sur la rue au rythme de leurs pas, il ne cherchait pas particulièrement à atteindre sa destination, maintenant qu’il en avait une. La raison en était principalement qu’il ne savait trop où trouver cette fameuse auberge dont on ne tarissait d’éloges. Il suivait donc la direction que la princesse instiguait à leurs pas, sans poser de questions.

Le milanais sourit à la mention de la désuétude dans laquelle sombrait la généalogie, de l’avis de Son Altesse. Évidemment, il ne pouvait ni mentionner son désaccord, dont la quintessence resta enfermée en son esprit trop habitué à ces jeux de cachettes, ni s’admettre surpris que même une si haute dignitaire ait rejoint les rangs de ces amoureux des moldus. Si l’estime de l’homme pour Lucy avait vacillé, ou même diminué, il n’en montrerait rien. Certaines affiliations étaient préférables d’être tues. Jusqu’à ce que l’ordre naturel des choses, et la ségrégation tout de qu’il y a de plus logique entre ce qui était magique et ce qui ne l’était pas, soit retrouvé. Par la suite, il pourrait cesser ces cachotteries.

- Mon père devait être un visionnaire, ou plus moderne que je le croyais, alors. Il a abandonné – Nonno disait trahi – le métier traditionnel pour se tourner vers l’alchimie. Les faits, prétend-il, ne savent ni mentir, ni s’inventer des héros.

Cela lui faisait du bien de parler de quelque chose d’aussi simple et familier que son père, fusse à une inconnue. Il avait l’impression de ramener un peu de soleil Lombard sur ce chemin londonien. Il ne voulait toutefois s’imposer, et laissa la princesse poursuivre sur sa propre famille, ou plutôt sur celle qu’elle s’apprêtait à rejoindre. Costantino l’encouragea à poursuivre cette études des membres de la royauté passée en parallèle de l’Histoire nationale.

- Il n’y a pas à douter que l’histoire des individus est plus intéressant que celui des nations. On s’associe davantage aux acteurs de l’histoire qu’aux drapeaux qu’ils ont pu agiter. C’est ainsi que les légendes naissent, et je ne serais pas surpris que cela ait une importance primordiale pour l’âme. Cela fait partie de ces choses qui nous rendent humains.

Nostalgique, le grand homme s’émeut de nouveau en un souvenir familial. Celui des glaces de la Zia Zabini, cette fois. La jeune femme ne sembla pas lui en tenir rigueur et confirma ce que l’italien avait semblerait-il prédit, en suggérant de se rendre au Hibou Enflammé. Il serait bien temps qu’il passe voir sa cousinerie, par ailleurs. Certes, il avait déjà rencontré les membres favoris de sa famille, mais il serait malpoli de priver sa tante plus longtemps de sa présence. Cela voudrait dire qu’il devrait également prétendre que les biscotti traversaient la moitié d’un continent sans perdre ni en fraîcheur, ni en saveur.

D’un coup de baguette, Costantino se débarrassa du gobelet vide de la glace, et fit disparaître le manuscrit à sa main, qui l’attendrait sur le bureau de sa chambre. Bientôt, il put remarqué ce qui était sans contredit l’enseigne de l’auberge où ils se rendaient. Un sourire appréciatif naquit sur ses lèvres alors qu’ils observait le volatile autour duquel dansaient les flammes. L’effet était réussi.

- Préférez-vous profiter encore un peu du soleil, ou attendre en salle ? s’enquit-il sans cacher sa préférence pour le jardin où la fontaine lui rappelait presque celles de sa mère-patrie. Une fois qu’ils eurent pris place sur leurs sièges respectifs, Costantino interrogea à nouveau Miss de Guise. Je prendrai un thé. En aimeriez-vous également un ?

Avec un quartier de citron, sans lait, avertirait-il le personnel.
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