Ξ Sujet: You can find me in the space between [PV] Dim 14 Nov - 16:37
You can find me in the space between Le bal avait comme toujours été riche en émotions mais il n’est pas terminé donc éludons mes bons amis, il était temps maintenant pour tous les élèves de l’école de rentrer au bercail – du moins pour ceux qui le désiraient -. V avait hâte de retrouver sa mère et sa grand-mère, la première ayant pris quelques jours de congé pour les passer avec sa fille. Ce serait donc des vacances sages pour la lionne, contrairement à d’autres années où elle avait passé presque toutes les fêtes à s’amuser à l’extérieur faute de compagnie chez elle.
Vanellope ne souffrait pas à proprement parler de sa situation familiale. Amie avec Ivalyana et Viska, elle savait parfaitement qu’elle n’avait pas lieu de se plaindre non plus. Pourtant, il arrivait qu’elle envie les foyers où les enfants restaient des enfants et où les repas n’étaient pas pour moitié du temps des barquettes individuelles passés au micro-ondes. C’était pour briser cette solitude qu’elle avait très jeune pris l’habitude de traîner dehors, au skate parc notamment, et que ses premiers été d’étudiante à Poudlard avaient fini par tourner en une découverte de certains produits déconseillés aux mineurs. Sans même parler de son libertinage qui avaient toujours eu majoritairement vocation à lui changer les idées.
Malgré tout, V aimait sa mère et sa grand-mère, elle savait qu’elles faisaient tout ce qu’elles pouvaient pour elle, que ce n’était pas leur faute si elle avait dû grandir aussi seule. Et la petite lionne savait bien que si sa mère avait exceptionnellement pris des congés alors que son carnet de rendez-vous à l’hôpital était chargé, c’était en grande partie parce que les événements des derniers mois avaient un peu perturbé sa fille. Découvrir que Viska se scarifiait avait été un vrai choc pour V qui avait réagi plus ou moins comme elle le faisait toujours : en faisant des recherches. Comme la bibliothèque de Poudlard n’était pas forcément très bien remplie pour tout ce qui touchait au SSPT, elle avait demandé à sa mère des ouvrages sur le sujet, et plus particulièrement sur comment les proches devaient se comporter pour ne pas aggraver le traumatisme en pensant bien faire. Elle avait tellement lu qu’elle avait failli faire des fiches pour tous les amis de Viska résumant ses découvertes, ce qui l’avait retenu était que cela ne servirait probablement à rien : Flynn avait sa propre méthode – qui ne fonctionnait pas si mal remarquez -, Victoire était trop têtue pour se remettre en question, Peony ne lui parlait plus… il n’y avait guère que Prudence, Alan et Ivalyana qui auraient accepté ses fiches.
C’est cette dernière que V trouva alors qu’elle ressassait ces quatre premiers mois d’année scolaire dans le couloir du Poudlard Express. En ouvrant une porte au hasard après deux échecs, elle aperçut la brune et lui sourit : « Eh ! Enfin une tête amicale ! » s’exclama-t-elle en poussant sa petite valise cabine dans la voiture qu’occupait son amie. Contrairement à la rentrée où V devait emporter toutes ses affaires, là elle n’avait pris que le strict minimum, ne revenant chez elle que pour deux semaines. En plus, l’avantage de ne plus grandir depuis ses 13 ans était qu’elle avait forcément des vêtements à sa taille chez elle !
Se posant face à la Serdaigle, V examina la jeune fille pour tenter de vérifier qui elle avait face à elle de l’aiglonne ou du serpent qui occupait son corps. Il avait pris sa place un certain temps après la tentative de suicide de Viska, fait que V n’avait pas ignoré bien qu’elle n’avait pas jugé pertinent de le traiter. La Serpentard lui avait en effet confié qu’Iva était venue la voir la nuit suivant son entrée à l’infirmerie et que c’était Cil’ qui allait devoir prendre les rênes pendant un moment. V en avait déduit qu’il y avait un truc entre les deux filles, et n’avait pas insisté : ne presque jamais se prendre la tête était l’une de ses grandes qualités. Elle aurait aimé réussir à en faire autant concernant Viska mais, si elle ne s’était jamais sentie responsable des problèmes d’Ivalyana bien qu’elle soit toujours prête à lui prêter main forte, elle éprouvait une certaine forme de culpabilité de n’avoir rien remarqué pendant des semaines. Heureusement, pour la lionne comme pour la majorité, le temps faisait son œuvre et elle y réfléchissait beaucoup moins qu’en octobre. En revanche, ce qui n’avait pas changé depuis, c’est qu’elle essayait toujours de mettre Viska et Flynn ensemble – malheureusement, les deux principaux intéressés n’y mettaient pas tellement du leur… -. Ce sujet occupait une partie de ses conversations avec Victoire : il fallait bien distraire la capitaine des Gryffondor, celle-ci déprimant du fait de l’absence de son petit ami devenu adulte en juin dernier. Somme toute, cette première partie de l’année s’était close d’une meilleure manière qu’elle n’avait commencé – et encore heureux ! -, ce qui s’était confirmé la veille avec l’annonce que les parents d’Iva étaient toujours vivants !
« Tu sais ce que tu vas faire de tes vacances ? » questionna-t-elle ensuite alors qu’elle s’installait plus confortablement sur la banquette, repoussant quelques mèches roses de devant ses yeux. Il allait falloir qu’elle coupe cette frange, elle la gênait ! Et peut-être aussi changer de couleur de cheveux ? Elle y songeait en tout cas ! (c) 2981 12289 0
Ivalyana Van Cress
Parchemins : 398Âge : 18 ans ◄ 30 Avril 2000 ► Actuellement : Hospitalisée à Cygnet Hospital Sheffield Points : 11
Ξ Sujet: Re: You can find me in the space between [PV] Jeu 25 Nov - 6:23
You can find me in the space betweenVanellope Un livre sur les genoux, un autre posé sur le fauteuil à côté de moi, un troisième sur la tablette à côté d'une gourde en verre remplie d'un thé mauve, je m'efforçais de traduire d'ancien griffonnage égyptien, hébreux et sumérien que l'on m'avait envoyé. De toute évidence, avoir la mémoire de Cily ne me rendait pas plus capable de lire le charabia qui s'y trouvait. Qui ne tente rien n'a rien, au moins on aura essayé en espérant la simplicité. Je n'abandonnais pas pour autant le concept, d'où la sûr-présence d'ouvrage dans ce petit espace de train. Le compartiment que j'envahissais ne risquait pas d'être prit d'assaut par quelqu'un qui ne me connaissait pas. J'avais l'air trop décalée et depuis quelques jours, avant le bal, on m'ignorait un peu. De quoi me faire penser que Jensen avait dit à tout le monde que je l'avais agressé, même si ce n'était certainement pas vrai.
Après ce passage étrange dans la tour de l'horloge, je ne cessais de me dire que j'avais un sérieux problème. Ce n'était pas bien nouveau, certes, mais les souvenirs du Basilic venaient souvent circuler librement dans les miens, me rendant confuses par instant. En ayant reçu cet thé aux nombreuses plantes, qui donnaient un goût amère atroce, Magnus avait espéré que je parviens à mieux laisser couler, me détendre et ne plus faire barrage car c'était le rôle de Cily et non moi. Résultat, je buvais ce truc infecte à la modeste quantité d'un litre par jour depuis deux semaines. La chaleur atténuait le goût, mais pas mon soucis qui ne cessait de me ronger de plus en plus: Jensen! Je ne pouvais en parler à personne après tout. Il avait raison, en plus, bien sûr que je l'aimais! même si je ne parvenais pas à comprendre ce qu'il avait dit. Tout cela n'avait aucun sens, Viska flirtait avec Flynn, sexy à croquer, pour ne plus penser à lui parce qu'elle l'aime. Jensen tirait à la tête à Viska, soi-disant par amour, mais voilà qu'il m'embrasse! Et puis c'était quoi ça au bal avec Dahlia?! Non, tout cela n'avait rien de logique et plus j'y réfléchissais moins je trouvais de bonnes raisons de ne pas être en colère, jalousie, blessée.
Une gorgée du thé fit du bien, mais pas assez pour enlever le poids de la culpabilité. Le Serpentard m'avait menacé, moi et Cily, résultat je l'avais mordu avec des crocs de serpent! Ce que je craignais depuis un moment, et qui était au fond assez logique, c'était qu'en ne me transformant plus du tout, comme c'était le cas depuis mi-février: soit neuf moi et demi, que la transformation se faire n'importe comment et n'importe quand. Pour le n'importe quand, c'était à voir, mais le comment! Pour la seconde fois, j'avais fait coulé le sang de Jensen! Dans l'ensemble, chez des BDSM, ce n'était pas si terrible, mais au fond... je ne pouvais voir qu'une seule chose: j'avais fait coulé le sang. Ce fait ne cessait de me tourmenté et même si personne n'avait jugé bon de m'expulsé de l'école -franchement à quoi pensent-ils?-, j'avais jugé bon de ne pas revenir après les vacances le temps d'avoir trouvé un moyen de contrôler ces imprévus. Facile à dire, on ne voulait pas m'autorisé plus de deux semaines hors des murs de l'école du côté de ma famille, sous prétexte que les choses allaient s'arranger d'elle-même. Pour cité Alexandre: "Transforme toi discrètement dans les toilettes une fois par mois!" Il ne faisait aucun doute qu'il ne réalisait pas la taille que je faisais! Moi non plus d'ailleurs.
La porte du compartiment s'ouvrit d'un coup. J'avalais une grande gorgée avec un calme olympien avant de voir V entrer. Son sourire m'arracha au tumulte de mes pensées. Je penchais toutefois la tête sur le côté avec cet interrogation peinte sur le visage en refermant ma bouteille. "C'est si dramatique de trouver un ami?" M'étonnais-je avant de sourire. " Installes toi vite!" D'une main, je fermais le livre à coté de moi pour poser mon sac à main et sortir un paquet de sucreries et une gourde de chocolat chaud. Rien de mieux après avoir trainé son paquetage dans le wagon. Je ne pris pas la peine de lui dire de se servir, si je les avais posé à côté du livre fait à la va vite pour facilité le transport, c'était pour qu'elle se serve. Cela aurait été quelqu'un d'autre, j'aurai remballé tout pour ne rien montrer, mais pas avec V.
Le regard silencieux qui dura un instant me fit sourire plus doucement. "J'adore tes yeux de chatons curieux." Avouais-je sincèrement avec joie. Bon, si Cily avait été maître de mon corps pendant la majorité des vacances, puis malheureusement pendant presque tout le premier trimestre, ce n'était plus le cas. Du moins pour le moment.
La question sur les jours à venir me fit perdre le sourire. La première chose qui me vient à l'esprit: "Je vais participer à un jugement dans deux jours." La vérité pure et dure, une bonne baffe en pleine figure, je pestais de l'avoir dit aussi froidement et crument. En détournant les yeux, je me demandais bien ce qui m'était passé par la tête. L'honnêteté dont je n'avais pas fait preuve était l'unique raison. "V, il y a certaine chose que j'aurai du te dire." Tant que j'y étais, je n'avais qu'à tout lui raconter. Ce qui allait venir, bien que je ne savait pas si je devais commencer par ma naissance ou celle de Cily? Pourquoi pas, par la situation au musé?
Ξ Sujet: Re: You can find me in the space between [PV] Lun 29 Nov - 10:17
You can find me in the space between « Oh non, au contraire ! Je crois que je n’aurais pas supporté de faire le voyage avec le péquin moyen, alors qu’avec une amie, le voyage sera forcément des plus agréables. » Ainsi la lionne pénétra-t-elle dans le wagon de son amie Ivalyana avec son entrain et sa joie ordinaire. Comme la Serdaigle laissait les sucreries entre elles, V y plongea la main dès qu’elle eut posé sa valise tout en scrutant la brune pour vérifier si c’était bien son amie qui occupait ce corps ou si elle avait à faire avec son colocataire le basilic. Elle n’en avait pas honte d’ailleurs, et c’est avec une certaine décontraction qu’elle répondit : « J’aime mieux savoir à qui je parle avant de débuter une conversation, Cil’ est parti faire une petite sieste ? C’est cool que ce soit toi en tout cas. » Si Viska lui avait avoué être tout à fait à l’aise avec le serpent du moment qu’il n’en avait pas la forme, Vanellope de son côté ne partageait pas tout à fait ce sentiment. Elle n’avait pas peur du basilic, parce qu’elle avait confiance en Ivalyana surtout, mais elle n’avait aucune envie de papoter avec lui. C’était avec Iva’ qu’elle était amie !
« Un jugement ? Un jugement de quoi ? » La préfète haussa un sourcil interrogateur, se demandant si ce terme englobait vraiment ce qu’il suscitait dans son imagination, à savoir une sorte de tribunal où siégeait plein de gens vieux et austères. Elle n’était pas sûre d’aimer l’idée que son amie se retrouve dans cette situation, mais en même temps Ivalyana n’avait pas l’air d’aller si mal, et elle lui avait annoncé la veille que ses parents étaient toujours vivants, ce qui restait une excellente nouvelle… bref, V restait dans un état transitoire, sans savoir ce qu’elle devait ressentir, faute d’informations. Justement, Ivalyana se proposait de lui en donner. Vanellope hocha la tête : « Possible. Non pas que tu me doives quelque chose, mais j’aimerais bien comprendre c’est vrai. Parfois j’ai l’impression que même cette tête de linotte de Viska en sait plus que moi. » Si cela ne vexait pas la sorcière aux cheveux roses, en revanche elle se demandait d’où cette proximité sortait. Elle avait compris de leur conversation de cet été que les deux filles avaient une sorte de lien magique, mais ni l’une ni l’autre n’avaient été claires à ce sujet, et V avait fait comme d’habitude, ne posant aucune question, attendant plutôt qu’on lui parle quand ce serait le moment. Et peut-être que celui-ci était venu ?
« Et tes parents, tu vas pouvoir les voir avec cette histoire de jugement ? Parce que c’est important aussi ! » Iva’ lui avait semblé heureuse lorsqu’elle le lui avait annoncé la veille – et on le serait à moins -, alors V espérait qu’une rencontre était au programme car leurs prochaines vacances n’auraient pas lieu ensuite avant l’été… soit dans quasiment une éternité ! Si V attendait des réponses, Iva’ en avait besoin aussi, mais sur des sujets différents. On ne découvrait pas qu’on n’était pas réellement orpheline sans que cela ait des effets sur sa vie quotidienne !!!
Ξ Sujet: Re: You can find me in the space between [PV] Mar 4 Jan - 4:21
You can find me in the space betweenVanellope "Avec moi, faut s'attendre à tout! Mais je vais essayer de rendre ce voyage agréable." S'attendre à tout, c'était le moins qu'on puisse dire. Elle rangea sa valise avant de s'installer devant moi. Le paquet fut aussitôt attaqué et je me réjouissais à l'idée du sucre qui chasserait l'amertume de mon thé. Je ne cachais pas non plus ma bouteille à la nuance particulière, mais je m'étonnais tout de même de l'entendre parler de Cily. Ce n'était pas un sujet tabou, j'oubliais parfois qu'elle l'avait déjà rencontrer et même discuté avec. " On peut dire ça. Il essaye surtout de me pousser en avant." Je ne cachais pas que j'avais été absente, dangereusement même. V ne savait pas à quel point l'incident de Viska m'avait impacté, ni dans quelle mesure et encore moins pourquoi. En fait, personne ne savait, pas même dans l'ordre, ni même Magnus!
A la question de mon planning des plus tordus, je lâchais trop honnêtement avoir un truc sur le feu. En fait, je ne m'étais prise de cours et ne savais donc pas comment répondre à sa question. Ce n'était pas gentil de ma part de lui avoir tout caché de la sorte pendant autant de temps. Vanellope était honnête et directe, quand elle voulait savoir quelque chose elle demandait, mais elle n'imposait jamais son besoin d'avoir des réponses - l'opposé de Jensen!. Je devais donc préparer le terrain.
En commençant par énoncer l'évidence: que je lui devais bien des explications. Et le fait qu'elle met en avant Viska comme étant hors du sujet, me fit un peu grimacer. Il y avait vraiment beaucoup de chose à dire et j'aurais dû le faire il y a longtemps. " En fait, Viska est la réincarnation de la soeur de Cily. Ce qui fait que j'ai un lien magique insensé du genre: je ressens toutes les émotions de 'Ska en permanence." Ce petit détail passa mieux avec un bonbon et une gorgée de thé. La boisson n'était pas une bonne idée, mais en même temps, c'était un bon coup de fouet.
J'avais annoncé, sans trop montrer ma joie, que mes parents étaient en vie. Ce qui bien sûr soulevait des questions et la plus importe était celle que me posait mon amie. Un sourire fendit mon visage jusqu'aux oreilles, j'avais l'impression que c'était un rêve. " C'est prévu oui! En fait, c'est aussi lié au procès, vu que je vais assister et juger l'homme qui m'a kidnappé à mes parents. Une histoire complétement folle. Je crois que commencer par là ne serait pas plus mal." Rapidement, je bougeais les livres fait maison pour les ranger dans mon sac en me tortillant sur mon siège.
" Accroche toi bien, ça va être une sacré histoire. Je commençais donc avec mon enlèvement par un certain Adelmort Archibale, de la famille de Claude Archibale. Adelmort est l'oncle de mon père. Jusque là, il n'y avait rien de compliquer à suivre. Le soucis venait quand à cette histoire d'ordre au nom ancien qui se traduisait par Corps du Pardon. Je ne disais rien sur l'origine de cet ordre, mais j'expliquais que les deux enfants plus âgés devenaient d'office membre de cet ordre. Etrangement, cela faisait de moi un membre, puisque Claude est le grand-frère de Claude-Alexandre et Annie-Claude -Bravo grand-père pour l'originalité des prénoms De rien de rien!. L'ironie voulait donc que mon oncle ne soit pas directement un membre de l'ordre, vu qu'il était le jumeau né en second. Pour palier à ce détail, et parce que mon père ne montrait aucun signe de magie, mes grands-parents divorcèrent et Claude fut décrété bâtard. Le soucis, c'est qu'Adelmort avait besoin d'un nouveau né pour le rituel d'emprisonnement de Cily. Ce bébé n'était pas sensé être moi, mais l'autre mourut quelques jours plutôt. Comme Adelmort avait apprit ma naissance, il m'enleva à mes parents et leur fit oublier mon existence. Le sortilège permis d'enfermer le basilic en moi, mais cela couta la vie de plusieurs sorciers, de tous ceux qui avaient participer au rituel, sauf lui. Adelmort prit la fuite, les deux vieilles femmes qui me trouvèrent font partie de l'ordre, elles me confièrent à mon oncle sans savoir qui j'étais. Elles me présentèrent à lui comme étant sa petite-soeur. ma grand-mère vivant encore, cela pouvait être possible. Personne ne savait qui j'étais à ce moment. L'information de mon identité vient plus tard, que Angélica et Elisabeth réussirent à retrouver la trace d'Adelmort. Il leur lâcha que j'étais la fille de Claude, ce qui ne changeait pas le fait que mes parents étaient supposés mort jusqu'à preuve de contraire. Comme ils ont été oublietté, mes parents ne me cherchaient pas. Jusqu'au mois de Févier, mon ravisseur restait insaisissable. Il perdit sa baguette en affrontant les deux femmes qui aidèrent mon oncle à me sortir du village où j'avais été enfermée. En suivant sa trace, elles l'attrapèrent et découvrir que mes parents étaient en vie. Puisque je suis membre de l'ordre, je participe donc en tant que juré à son tribunal, mais étant aussi sa victime je dois témoigner contre lui. C'est du délire." Affirmais-je en m'enfonçant dans mon siège après avoir tout déballer sans lui laisser le temps de poser la moindre question. Je savais qu'elle ne me prendrait pas pour une folle et qu'aussi dingue que cela puisse paraître, elle me croirait et comprendrait tout. Mon histoire, sans même parler de celle du basilic, était déjà très agitée. Aussi, je jugeais qu'il valait mieux qu'elle pose les questions après avoir entendu cette partie, aussi résumé soit-elle.
Ξ Sujet: Re: You can find me in the space between [PV] Sam 8 Jan - 11:05
You can find me in the space between Il était vrai qu’avec Ivalyana, il fallait toujours s’attendre à tout : l’année précédente avait commencé avec la révélation de ses transformations en Basilic, ensuite il y avait eu son renvoi temporaire qui s’était transformé en un mois entier d’absence, puis leur sortie estivale pendant laquelle Cil’ lui avait demandé de prendre soin de son amie – ce qu’il n’avait pas besoin de faire, V était plutôt très protectrice avec son entourage, un peu trop même de l’avis de certains -… sans parler de la fois où Iva’ lui avait fait la tête parce qu’elle avait dit du mal de Jensen, ce qui n’avait fait que rendre la lionne encore plus en colère contre le Serpentard (peu importait maintenant, remarquez, puisque sa haine crevait désormais des plafonds que seule celle de Vic’ pouvait éventuellement concurrencer).
Malgré toutes ces surprises, l’amitié de V et Iva’ tenait bon, se montrant l’une des plus solides de l’anglaise. Leur relation était encore différente de celle que V entretenait avec Fiona, car si elle se sentait assez semblable à la blonde avec qui elle avait beaucoup de points communs, en revanche c’étaient ses différences avec Ivalyana qui nourrissaient leur amitié. Encore qu’elles aient quelques goûts en commun, comme celui des livres par exemple. « Un voyage avec toi ne peut qu’être agréable » mentionna V avec un sourire, heureuse de pouvoir parler plus amplement à son amie. Elles s’étaient croisées la veille mais V avait consacré l’essentiel de sa soirée à Thomé puisqu’elle l’avait un peu forcé à être son cavalier. Elle ne savait pas trop ce que sa relation avec le brun allait devenir et avait décidé en la matière de jouer l’autruche : tant qu’il ne lui en parlait pas, elle ne le faisait pas non plus.
« C’est tout à son honneur » remarqua-t-elle en suite au sujet de Cil’ qui laissait enfin sa place à Iva’. Non pas que V pense que le Basilic ait occupé ce corps volontairement, il n’avait pas l’air toujours à son aise à jouer le rôle de son hôte pendant des semaines, mais c’était bien que la brune puisse reprendre possession de ce qui lui appartenait. Surtout que V doutât qu’il soit très sain pour quiconque d’être en « sommeil » trop longtemps.
Comme toujours, sans mettre la pression à son amie, V souleva ses propres interrogations. La lionne respectait la part de secret dans la vie de son amie, comme celle de tous ses proches sauf quand ça concerne Viska et Flynn mais c’est une autre histoire : elle détestait qu’on l’oblige à parler d’elle, alors elle ne le faisait pas avec les autres. Cela étant dit, Cil’ lui avait demandé de veiller sur Iva’, et il lui manquait pas mal d’informations. Elle l’avait d’autant plus remarqué pendant le dernier combat contre MS dans la forêt interdite : l’horrible S paraissait en savoir bien plus long qu’elle sur le lien qui unissait Iva’ à Viska. En effet, qui d’autre que Cil’, dans l’entourage de Viska, pouvait être ce fameux Dieu-Serpent ? Mais le reste des références était flou, et la préfète n’avait demandé ni à Iva/Cil’, ni à Viska d’explications.
Elle fit bien, en un sens, puisque son amie les lui apporta d’elle-même, éclairant les zones d’ombre : « Viska est la sœur d’un serpent géant ?! » Comme presque tout ceux qui apprenaient cette histoire, c’était la parti qui faisait évidemment réagir : la peur des reptiles de la blonde depuis son enlèvement était notoire, à tel point que toutes les manipulations à base de serpent (même morts) pendant les cours avaient été bannies en sa présence car elle tournait de l’œil à leur simple vue. Revenant à Iva’ et à ses révélations, V réfléchit aux conséquences de ce qu’elle était en train de lui dire : « Qu’est-ce que tu ressens exactement ? Tu peux me dire si elle craque pour Flynn ou pas? » Viska était en dépression, aussi V n’était pas sûre que ce soit une bonne chose qu’Iva’ ressente ce qu’elle ressentait… d’autant que ce n’était pas toujours la fête de son côté non plus. « Et ‘Ska, elle peut ressentir tes émotions aussi ? Ou c’est dans un seul sens ? » Pas mal d’autres questions se bousculaient dans l’esprit de V, surtout en rapport avec les quelques paroles entendues pendant la conversation avec S, mais elle préféra ne pas toutes les poser d’un coup pour ne pas oppresser son amie avec un flot de questions. Le voyage en train débutait à peine, elles avaient tout leur temps !
« Cool, tu y vas quand ? Et comment ? Tu me raconteras hein ! » Car si parler de malédictions ancestrales et de magie rare pouvait être passionnant, V préférait encore sentir son amie heureuse d’avoir retrouvée ses parents. C’était bien plus important ! Et elle espérait que celui qui avait enlevé Iva’ serait punie sévèrement pour toutes les années où elle avait privée de son foyer, sans parler du reste.
Elle écouta l’histoire de son amie, réfléchissant à ce que cela impliquait pour elle : « C’est effectivement du délire, mais quelque part, ce qui compte c’est que tu puisses retrouver tes parents et que celui qui t’en a séparé soit jugé. Et puis aussi que tout l’ordre ne soit pas impliqué dans ces horreurs... » Vu qu’Ivalyana en faisait elle aussi partie, c’était mieux s’il y avait des gens biens là-dedans. « Par contre, je n’ai pas trop compris, c’est un ordre de quoi ? Ils s’occupent uniquement de gérer le Basilic ? Ou ils font d’autres choses ? Si tu ne peux pas me répondre parce que c’est secret, ce n’est pas grave, mais tu me connais, j’aime bien avoir tous les aspects d’une histoire » Cette dernière remarque parce qu’elle se doutait que ce genre d’ordre était secret, et elle, elle n’avait rien à voir avec eux en dehors de son amitié avec Iva’, alors elle n’avait peut-être pas le droit de savoir grand-chose sur eux… en un sens, son amie lui avait déjà beaucoup dit, et en même temps pas tant que ça, sur ceux qui allaient procéder au fameux jugement.
Ξ Sujet: Re: You can find me in the space between [PV] Ven 11 Fév - 3:48
You can find me in the space betweenVanellope Le plus étonnant entre V et moi, c'était notre amitié digne d'un canard boiteux. Je pouvais tout lui demander - ce que je n'aurai pas tant de mal à faire-, qu'elle m'aiderait sans jamais rien demander en retour. Ce dont de sa personne me préoccupait un peu, mais bien moins que l'absence de demande en retour. V, brillante, débrouillard, gérait tout toute seule, si bien que personne ne pouvait vraiment savoir s'il l'avait aidé. Moi-même je me sentais parfois comme profitant d'elle et de tout ce qu'elle pouvait offrir. Pourtant, si V ne voulait pas quelque chose, elle pouvait le faire savoir sans mal, alors pourquoi ne faisait-elle pas savoir ce qu'elle voulait? Ne poser aucune question en était même le summum.
Sa certitude m'arracha un sourire. "Je ne parierai pas là dessus." Plaisantais-je à moitié. Néanmoins, V ne me laisserait jamais dériver. J'en avais eu la preuve durant ces dernières semaines agitées. Et puis, il devait bien y avoir quelques sujets qui emplissaient la tête brune et savant de question. Je ne doutais pas d'avoir moi aussi des questions, mais je brulais de répondre à toutes celles qu'elle ne posait pas.
"Il t'apprécie beaucoup tu sais." La précision m'échappa. Cily avait vu, à l'époque, dans ma relation avec mon amie ce que je ne voyais pas encore. Même si la préfète avait du mal avec ce dernier, je ne doutais pas qu'un jour ils pourraient discuter ouvertement. Peut-être pas comme avec Viska, mais c'était bien particulier comme situation.
Les révélations qui auraient dû être réclamées, sortirent d'elle-même. Je plaignais un peu V d'apprendre le lien des plus tordus et magiques entre notre amie blonde et mon prisonnier. La lionne fut si surprise qu'elle fit presque un bond sur son siège. Bien que drôle à voir, cela montrait à quel point j'avais été une mauvaise amie. D'autant plus envers Canelle et Quino qui n'avaient même pas connaissance de mes transformations. Ils ne me pardonneraient jamais de l'apprendre par quelqu'un d'autre. Et bien que je devais garder le secret, je mourrais d'envie d'en partager un peu avec eux deux. Sauf qu'il n'était pas question des Pousfoufles pour le moment. "Toutes les émotions un peu forte... Elle craque vraiment pour Flynn, mais elle aime encore Jensen." Expliquais-je concernant les sentiments qui me parvenaient. Dire que Viska n'en éprouvait rien venant de moi, cela me soulageait. "Que d'elle à moi. Heureusement, t'imagine les crises d'angoisse?" J'y avais déjà songé avant, mais si Viska ressentait mes émotions qui me submergeaient, qu''aurait-elle éprouvée dans ses propres crises de panique? L'effet boucle amplifiée a l'infinie ne devait vraiment pas être une partie de plaisir. J'étais soulagée de ne pas l'expérimenté, bien que Cil m'avait laissé entendre que cela lui était déjà arrivé. La chair de poile me donnait froid dans le dos rien qu'en y pensant.
"Avant la rentrée. Viska m'accompagne, j'ai voulu te le proposer, mais j'avais peur qu'en arrivant avec vous deux, ils se sentent mal à l'aise. Genre moi et deux gardes du corps." Bien que l'image était très drôle à imaginée, je ne me voyais pas débarquer avec les deux V' chez mes parents. Je peinais déjà encore à croire que j'allais les rencontrer. Une joie sans nom s'emparait de moi avec cette idée que j'avais un père et une mère qui voulaient me voir.
Mon histoire, choquante, racontée, je me taisais. Vanellope ne mit pas longtemps pour tout digérer et déjà poser des questions. Je restais un peu étonnée par son pragmatisme. Je ne doutais pas qu'elle se sente impliquée pour moi, mais son calme me laissa un peu perplexe. Aucune colère ne transparaissait, ni aucun reproche quand au fait que je ne lui avais parlé de rien. "Ha, de ce que j'ai compris, l'ordre du Corps du Pardon est apparu pour enfermé Cily qu'ils voyaient comme un dieu. Ils ne sont plus que quatre, Claude-Alexandre Archibale, Angélica et Béatrice Smith, ainsi qu'Adelmort Archibale. Avant ils étaient une véritable armée qui s'efforçait de jouer le rôle qu'à maintenant le ministère, mais il y a plus de mille ans. Sauf que maintenant ils sont plus les gardiens des archives et des quelques êtres dont ils ont encore la trace. Ca se résume à moi et un milliard de parchemins." J'eus un petit rire, car il y avait tellement de livres et de rouleaux anciens. Je m'imaginais facilement passée ma vie à les livres avec tant de passion. " Comme mon père était un des deux premiers nées, je suis techniquement la nouvelle cheffe de l'ordre. Sauf que je me vois mal gérer ça. Je vais proposer qu'on confie aux ministères les archives." Ce qui promettait d'être un travail monstrueux et interminables. " Il y aura peut-être d'anciens sortilèges intéressants." Ce n'était pas vraiment une possibilité. Je comptais bien gardé quelques ouvrages pour mon compte, mais si les autres membres étaient du même avis que moi, tout allait partir.
Mon regard tomba sur les bonbons posés entre nous. " Et toi tes vacances? Tu as prévu des trucs?" Parce qu'on avait beau parlé, je me demandais ce qu'il en était avec son cavalier. " Tu vas voir Thomé?" Demandais-je en souriant avec malice et une seule hâte, savoir ce qu'il en était entre eux!
Ξ Sujet: Re: You can find me in the space between [PV] Sam 12 Fév - 11:49
You can find me in the space between L’attitude de V s’expliquait par son enfance qui, sans être aucunement malheureuse, avait été très solitaire. Sa mère travaillait énormément pour payer les soins de sa propre mère et une éducation correcte pour sa fille, Vanellope. En dehors de ses jours de congés, elle partait très tôt, rentrait très tard, faisait même parfois des gardes aux urgences ophtalmologiques. Pendant ce temps, l’enfant qu’avait été V restait seule avec sa grand-mère vieillissante. Dans ses mauvais jours, mamie Catherine était à peine capable de se lever de son fauteuil – heureusement, il y avait aussi tous les bons jours où elle pouvait sortir jouer aux cartes avec ses amis ! -, alors sa petite fille s’occupait d’elle-même. Les repas au micro-ondes avait été son quotidien. Elle avait appris à se débrouiller, à ne compter que sur elle pour tous ses besoins de base, parce qu’elle ne pouvait jamais savoir à l’avance si la journée serait facile ou non. V s’était occupé de sa grand-mère au moins autant que celle-ci s’était chargé de son éducation. Elle prenait donc naturellement le même pli dans toutes les relations profondes qu’elle liait : malgré toutes ses prétentions féministes – dans lesquelles elle croyait réellement et mettait en pratique autant que possible consciemment -, elle était totalement dans le care, prenant soin des autres sans jamais rien demandé en retour. Elle le faisait toutefois à sa manière, avec un côté un peu bourru qui la rendait presque virile – on lui disait souvent qu’elle était un garçon manqué, elle préférait se dire qu’elle s’arrogeait le droit d’être l’égal des hommes, car dire qu’elle était un garçon manqué c’était comme lui dire qu’il y avait un dysfonctionnement chez elle ! -, mais quoi qu’il en soit avec une extrême sincérité.
Aussi, lorsqu’elle disait à Iva’ qu’elle passerait un agréable moment avec elle, elle le pensait vraiment ! « Mais si, mais si, tu sais qu’avec moi, il n’y a que le fun qui vaille » s’amusa V avec sa bonne humeur sans faille dont elle ne se départit même pas lorsqu’elles évoquèrent Cil’. Ce dernier avait le bon goût d’être absent, non pas que V ait quelque chose contre le Basilic en tant qu’entité consciente, ce qui l’embêtait autrement plus était qu’il parasite le corps de son amie. La lionne avait cependant compris lors de leur visite au musée qu’il ne le faisait pas volontairement et qu’il s’inquiétait pour Iva’, un bon point pour lui ! « Je ne dirais pas que je ne l’apprécie pas du tout, c’est simplement que je préfère passer du temps avec toi » sourit la sorcière aux cheveux encore roses avec une certaine douceur dans le regard.
V songea bien, suite aux révélations d’Iva’, à lui demander si les émotions fortes comprenaient celles induites par les séances de galipettes de leur amie… avant de décider de préserver les chastes oreilles de la Serdaigle – encore que son air mutin laisse deviner qu’elle pensait à des choses coquines – et de dire à la place : « Le problème avec ‘Ska, c’est qu’elle est abonnée aux émotions fortes. » La blonde était intense, cela faisait parti de sa personnalité, pour le meilleur comme pour le pire d’ailleurs car cela expliquait aussi qu’elle ait plongé si profond dans sa dépression (légitime au demeurant, ce n’était pas ce que V mettait ici en exergue). Quelque part, c’était un aspect que la lionne admirait, elle-même restant la plupart du temps assez froide, sa capacité à réfléchir calmement étant ce qui l’équilibrait… à des antipodes du fonctionnement de certaines de ses amies, impulsives voire carrément colériques Victoire et le chauve-furies, j’dis ça.... « J’imagine oui... » Les crises de Viska restaient au cœur de ses préoccupations quotidiennes même si ce n’était pas quelque chose dont elle avait envie de parler pour l’heure. « Et puis si c’était à double-sens, ce serait peut-être encore plus troublant, vous finiriez par ne plus savoir si ce que vous ressentez vient de l’une ou de l’autre, non ? » suggéra donc la lionne à la place, recentrant la conversation sur un aspect moins glissant. Elle avait plus ou moins saisi que la Serdaigle avait disparu des écrans radars et laissé sa place à Cil’ à cause de la tentative de suicide de leur amie, pas la peine d’enfoncer le couteau dans une plaie finalement encore récente… on ne sait jamais. Elle préférait jouer la prudence !
« Oui, une seule d’entre nous ce sera bien suffisant. Et ne t’en fais pas, je ne le prends pas mal que tu aies choisi Viska, elle fait toujours une meilleure première bonne impression que moi auprès des parents » plaisanta-t-elle en enroulant autour de son doigt une mèche rose. Quand on la connaissait, on savait qu’elle avait aussi des côtés sérieux et matures, mais en apparence, elle avait tout de l’ado rebelle et rock and roll, ce qui n’était pas toujours du meilleur effet. Viska et ses airs angéliques de princesse Disney aurait probablement plus de succès auprès des parents d’Iva’. Inspirer confiance avait toujours été l’une des forces de leur amie – car malgré toutes ses fragilités, elle en avait aussi, elle ne le voyait juste pas aussi bien qu’Iva et elle ! -.
Et V n’était pas non plus en colère de tout apprendre bien après. Après tout, ce n’étaient pas ses secrets, elle n’était pas concernée, alors elle n’avait aucun droit de mal prendre d’avoir été tenue à l’écart. Elle-même ne disait pas toujours tout sur elle : depuis qu’elles étaient amies, la préfète n’était pas sûre d’avoir jamais vraiment parlé de son père à Ivalyana par exemple ! Ce qui était étrange alors qu’elle avait abordé cet épineux sujet avec Thomé, un quasi parfait inconnu au moment où ils avaient eu cette conversation… disons que le contexte s’y était prêté ou alors elle se cherche des excuses. « C’est déjà pas mal, toi et un milliard de parchemins ! » remarqua V avant d’enchaîner « Cela me semble être une bonne idée de confier cette tâche au Ministère, ils ont plus de moyens, de méthodes, et surtout, tu n’as pas besoin de t’encombrer de travail supplémentaire » Son amie avait déjà un Basilic à gérer, c’était plus que n’importe quel ado normale ! « Et en même temps, tu vois, ça me donnerait presque envie d’aller fouiner dans tous ces parchemins… mon amour des recherches, tout ça. » Mais un peu comme Iva’, même si cela avait été possible (V étant étrangère à toutes ces histoires d’Ordre), encore eût-il fallu qu’elle en ait le temps.
Sans que la lionne comprit trop comment, la conversation revint vers elle et se tourna vers Thomé. V grimaça, se sentant étrangement mal à l’aise… si elle n’avait pas eu peur de passer pour une cruche, elle se serait tortillée sur son siège, heureusement elle avait trop de maîtrise pour ça. « Rien de prévu pendant les vacances, sauf plein de boulot en tant que consultante, il faut bien que je continue à faire grossir mon pécule ! » commença-t-elle, car il s’agissait de la partie facile… « Et non, je ne vais pas voir Thomé. Je ne sais même pas vraiment où il vit... » remarqua-t-elle d’un air pensif alors qu’elle se souvenait de la mention des vampires dans leur conversation. Elle devait bien reconnaître qu’elle aurait été un peu curieuse de rencontrer cette « famille » mais évoquer le sujet avec son cavalier aurait été aller au devant de trop de complications. « J’ai essayé de me comporter au bal comme si c’était un vrai rencard, parce que c’était le deal, mais je ne sais pas si j’y suis vraiment parvenue… et pour tout te dire, je ne sais pas quoi faire de ses intentions. Jusqu’ici, j’avais plutôt bien réussi à décourager les romantiques… et puis j’l’aime bien en plus, il a un côté original que j’apprécie, mais je crois qu’il se fait de fausses idées sur moi. » Elle n’était pas comme Viska, Victoire ou même Ivalyana – pour ce qu’elle en savait du moins -, elle ne rêvait pas du grand amour. C’était même tout le contraire, les sentiments amoureux lui fichaient la trouille… Il fallait croire qu’elle avait la capacité émotionnelle d’une petite cuillère bisous Hermione.
Ξ Sujet: Re: You can find me in the space between [PV] Mer 16 Fév - 17:14
You can find me in the space betweenVanellope Les mères semblaient avoir le rôle le plus tragique et le plus dur dans toutes les familles que je rencontrais. La mienne avait été absente de ma vie, par la force des choses. Celle de Thomé, dont il ne parlait jamais, était certainement morte tragiquement, d'où son silence sur ses parents et le fait qu'il vive avec des vampires. Celle de Ciara lui menait la vie un peu dur et très étrangement, la préfète se plaignait parfois ouvertement des tenues qu'elle découvrait dans sa valise ou dans les colis qu'elle recevait et ouvrait naïvement devant tout le monde. Celle de Louisette fut tuée par un loup-garou et celle d'Erik luttait bec et ongle pour lui. Il n'était donc en rien surprenant que celle de Vanellope n'échappe pas à la règle quelle règle par ailleurs? d'avoir une vie difficile. D'autant plus en élevant une sorcière alors qu'elle-même n'en était pas une.
Si j'avais du mal à croire que ma compagnie plaisait, c'était uniquement à cause des dernières semaines passées loin de la réalité. Cily n'étant pas des plus sociales avait tout de même fait l'effort de jouer le rôle de ma vie et peu de personnes semblaient avoir remarqué le problème. Je savais que V l'avait vu dès le premier jour. Et je redoutais donc qu'elle en conclue que je ne voulais pas de sa compagnie ou que je devenais désagréable dans le cas contraire. Après tout, quand on discutait ensemble, on parlait un peu beaucoup de mes problèmes. " Avec toi oui, mais pas toujours avec moi. Heureusement, ton fun prends le dessus la majorité du temps." Elle le démontra aussitôt en ne bronchant même pas à la discussion sur Cily. Je précisais même qu'il l'affectionnait beaucoup, ce qui n'avait pas tout à fait l'air de plaire à la préfète. Elle se justifia en souriant et cela m'arracha un petit rire amusé. "Moi aussi j'adore passé du temps avec toi." Adoré était même un mot faible. J'aimais beaucoup la présence de la lionne. Celle-ci n'avait eu besoin de rien faire pour m'arracher à mon rêve idyllique, même si cela ne durait que quelques secondes. Et sa bonne humeur me donnait chaud au coeur.
Quand j'eus révélée que je ressentais les émotions de Viska, la préfète des rouges eut une petite expression amusée et curieuse. Je n'allais pas dévoiler la vie privée de ma soeur, même si j'en mourais d'envie. Au moins, V comprit vite le problème que j'approuvais d'un hochement de tête. " T'imagine même pas à quel point. J'ai beaucoup de mal à savoir ce qui m'arrive parfois." Des coups de déprimes sans raison au explosions de joies intenses, sans même parlé de ces qui prévenaient du plus incontrôlable looping: ces rêves. Je ne parvenais malgré tout en lui en vouloir de m'en faire voir de toutes les couleurs. Viska ne contrôlait rien et de mon côté, j'avais besoin de toutes mes forces pour gérer le truc. Heureusement que la blonde n'avait pas droit à mes émotions. Les boucles infernals auraient été un enfer pour ceux qui nous entourait aussi. Je ne le cachais pas et V approuva. Sa remarque me fit à nouveau hocher la tête. " J'ai déjà bien du mal en ne faisant que ressentir celles de Viska. Ajoute à ça les souvenirs que Cily peine à garder pour lui. Souvenirs, avec bien sûr, des émotions intenses et souvent négatives. Bref, je m'en sors plutôt bien non?" Je plaisantais avec ma question arrogante. Je ne me jugeais pas capable de bien gérer les choses et la preuve étant, j'avais fuis mes problèmes plus vite qu'un dragon à mes trousses.
En évoquant ma visite prochaine chez mes parents et mon choix d'accompagnant, je fus choquée par les dires de mon amie. La bouche ouverte et avec des yeux immenses, je la fixais comme si je venais de me prendre la plus belle giffle de ma vie. Elle le disait sur le ton de plaisanterie, comme toujours, mais je n'y croyais pas. V venait de se rabaisser ouvertement avec l'air de rien. " Mais ça va pas la tête?!" M'énervais-je brusquement. " Je t'interdis de dire ça Vanellope! Même pour rire! " Je ne m'expliquais pas cette envie soudaine de faire savoir à quel point je la trouvais magnifique, rayonnante, joyeuse et si intelligente. Quoi que si, je le comprenais parfaitement. Je ravalais ce bon de colère en pinçant les lèvres. "T'es quelqu'un d'exceptionnel Ne te rabaisse jamais comme ça. Je n'ai pas choisi Viska pour son aspect physique, mais parce qu'elle ne sera pas émotionnellement impliquée et que son calme me calmera. " Expliquais-je en me détendant doucement. L'envie de la serrer dans mes bras me fit croiser les miens en la toisant sérieusement. " Ne pense pas que ton look ne te met pas en valeur. Ca te donne un côté vivant qui reflet très bien ton énergie débordante. Je te trouve magnifique moi." Le rouge me monta aux joues en réalisant que je venais de lui faire un aveux aussi personnel. Cela n'avait rien de choquant de trouver une amie jolie, non?
Toutes ses annonces avaient de quoi chambouler, sauf Vanellope. C'était impressionnant de la voir aussi calme, aussi paisible malgré tout ce qu'elle venait d'apprendre. Je savais que cela la touchait, d'une manière ou d'une autre, mais ça ne l'angoissait ou ne la terrifiait pas. N'importe qui aurait été choqué d'apprendre tout cela d'un coup sans avoir été mis au courant au fure et à mesure, non? Les professeurs n'avaient clairement pas été heureux de découvrir que Cily pouvait gérer mon absence. Remarque, ils avaient quand même été un peu soulager de voir que ce dernier comptait resté caché, même en étant au premier plan. Ou c'était peut-être mon impression en apprenant les évènements à ma sortie du rêve? Soit, je parlais sans crainte de l'ordre aussi, puisque ce dernier allait s'évaporé et que V n'en parlerait à personne. " Ho, mais j'ai tellement envie de lire certain de ces livres. Mon oncle à trouvé des manuscrits en fourchelangue. Impossible que le ministère ne les détruisent pas. Je tiens à les lires avant." Je n'avais aucun doute sur ce que j'avançais. La plus part des ouvrages allaient finir enfermé à jamais voir réduit en cendre. Même si, de toute évidence, ils n'étaient pas gardé sous clé pour attendre le moment de leur disparition. Je me disais plutôt que certain devait contenir des informations croustillantes. La lionne eut la même idée et elle ne cachait pas que cela lui plairait de jeter un oeil. " On doit faire une liste de tout les livres et des objets, pour les ministères. Ca va prendre du temps, je pense pas qu'ils auront fini en mon absence. Si tu veux, tu pourras venir jeter un oeil pendant les grandes vacances." Je savais que l'ordre avait, à une époque lointaine, eut une branche dans presque tous les pays. Il devait forcement y avoir plusieurs lieux de stockages et tous les déchiner prendre déjà des mois. Alors les listes allaient être interminable. Sans parlé des cas comme moi, qui serait peut-être juste mentionné dans les registres. Ce travail serait long, probablement toute une vie et comme j'étais le dernier membre de la liste, la mienne.
En changeant la tournure de la discussion, je fus étonnée d'apprendre qu'elle n'avait rien de prévu pour les vacances. N'allait-elle même pas faire une petite fête avec sa famille pour le nouvel an? Je me retenais de poser la question, parce que V ne me parlait jamais de sa famille. "Moi qui pensais que tu ferais la fête. Mais travailler c'est bien aussi." La réponse sur le garçon me fit pincer les lèvres. Ils étaient si mignon ensemble au bal. " Il craque vraiment pour toi. Il n'a même pas lorgné sur Viska, comme tous les autres garçons Jensen comprit, j'en suis certaine." Riais-je de savoir que V n'était pas à l'aise avec ça. C'était si adorable pourtant. Thomé était un peu particulier, son sourire en permanence et son regard percent me filait un peu la trouille, mais c'était parce qu'il devait me trouver bizarre. Il y avait de quoi, vu que Cily avait gérer mon quotidien. Je n'en voulais donc pas au jeune Serpentard. Celui-ci avait eu droit à un vrai rendez-vous de la part de V. Je me réjouissais de la voir apprécier, et être gênée, de la situation. " Ca avait l'air très bien. Sauf pour le coup de la rose, mais je pense pas qu'il gaffera encore. Tu devrais en profiter un peu. Laisser les choses venir sans redouter ce qui arrivera demain. Je doute qu'il te face volontairement du mal, il te regard avec tant de tendresse. " Je l'enviais presque. Presque, parce que si quelqu'un me fixait ainsi sans avoir connaissance de ma situation, j'aurai trop peur de lui en parler. Normal non? Remarque, je trouvais que Thomé me faisait penser à Flynn sur le coup. Le Serpentard semblait prévenant et patient - il s'était prit un beau râteau quand même. Je ne pouvais m'empêcher de sourire. " Maintenant que j'y pense, il aurait pas un grand-frère?" Je plaisantais, même si un Mertvyy aussi bien éduqué me plairait beaucoup. ~ :copyright: 2981 12289 0
Vanellope Reynolds
Parchemins : 1232Âge : 18 ans [29.04] Actuellement : Ingénieure et conceptrice pour les Tablettes Magiques Points : 5
Ξ Sujet: Re: You can find me in the space between [PV] Ven 18 Fév - 13:16
You can find me in the space between « C’est parce que je ne m’appesantis pas sur ce qui ne va pas, la plupart des gens se gâchent la vie en se prenant la tête, pas moi ! » renchérit V avec un large sourire qu’elle ne conserverait peut-être pas quand elles aborderaient le seul truc qui lui prenait la tête justement. Étrangement, V était amie avec de nombreuses filles qui adoraient se torturer l’esprit : Viska évidemment (qui en plus de ses vrais problèmes avait aussi tendance à s’en inventer), Victoire (totalement accro à son copain au point que ça la déprimait plus souvent que ça ne la rendait heureuse du point de vue de sa voisine de chambre) et Iva’ ici présente (toujours persuadée que V allait partir en courant alors que pas du tout!). Il n’y avait guère que Dahlia pour remonter un peu la moyenne, sa manière d’agir étant plus proche de celle de la préfète des lions que le reste de ses copines.
Comme Ivalyana lui disait qu’elle appréciait passer du temps avec elle, V lui sourit et lui tapota la main la plus proche en guise de réponse silencieuse d’une amitié partagée. Elle aussi adorait passer du temps avec la Serdaigle, même si elle se sentait surtout protectrice avec son amie : la lionne en elle voulait protéger les siens, et on ne pouvait pas dire que Viska et Iva’ lui facilitent la tâche dans ce domaine ! Elle souhaitait plus que tout mettre ses amies en sécurité, loin des malédictions, loin de MS et ses machinations, loin des chagrins… malheureusement, le vouloir n’était pas le pouvoir, alors elle se contentait d’être là. Elle savait depuis longtemps que c’était à peu près tout ce qui était à sa portée et l’acceptait (le plus souvent).
« Tu m’étonnes… remarque, ça n’a pas que des mauvais côtés : à défaut d’autre chose, sa vie sexuelle a l’air épanouissante ! » Oui, oui, elle avait dit qu’elle n’en parlerait pas, mais c’était trop tentant, elle n’avait pas pu s’en empêcher – juste pour le plaisir éventuel de voir les joues d’Ivalyana rosir, elle était sûre que ce serait mignon à voir ! -. Et qu’elle le dise pour taquiner la Serdaigle ne voulait pas dire que c’était faux : que ce soit avec son crétin d’ex ou maintenant avec Flynn, Viska avait toujours eu l’air satisfaite d’au moins cette partie là de sa vie (le souci étant qu’elle se réduisait à ça et que c’était débile, mais c’était un autre sujet !).
Reprenant son sérieux, elle confirma : « Moi j’trouve que tu t’en sors super bien ! C’est quand même pas commun, et même si t’as du mal parfois, tu t’en tires. Tu peux être fière j’trouve ! » Car il y avait de quoi se perdre elle-même entre les émotions de Viska, les souvenirs de Cil’… et pourtant V voyait toujours son amie – elle différenciait d’ailleurs facilement quand elle était maître à bord ou quand c’était le Basilic qui avait les rênes ! -. Ivalyana avait sa propre personnalité, et vu les circonstances, c’était déjà digne de respect !
Cependant la lionne ne s’était pas attendue à ce que son amie réagisse aussi fort à une remarque qu’elle avait juste faite en passant – et qu’elle pensait, elle n’était pas une fille qui faisait une très bonne première impression, et elle s’en fichait vu que l’opinion des autres sur elle l’indifférait - : « Je ne me dénigrai pas, je t’assure. C’est juste que les cheveux colorés et les jeans troués ne plaisent pas toujours aux parents. Les adultes ont tendance à confondre style vestimentaire et comportement ! » Elle ne pouvait pas le leur reprocher : comme Peony se plaisait à le souligner concernant leur brouille, elle n’était pas toujours une très bonne influence. C’est elle qui avait fait découvrir à Viska l’alcool et l’herbe… V ne pensait pas que ce soit ça le souci de leur amie et il était probable que si ça n’avait pas été avec elle, ça aurait été avec ses potes de soirée ou alors avec Flynn qu’elle l’aurait expérimenté, mais ça restait un fait : en dehors de Poudlard, elle était plus proche de la délinquante juvénile – quand elle ne travaillait pas en tout cas – que de l’adolescente modèle. « Mais c’est cool si toi ça te plaît, ton avis compte bien plus pour moi que celui de gens que je connais même pas » Quant au fait que Viska accompagnerait son amie rencontrer ses parents « Tu as bien fait de demander à ‘Ska, en plus j’suis sûre que ça a dû lui faire plaisir ! » La Serpentard avait bien plus besoin qu’elle de distraction pendant les vacances ! « Et tu es magnifique aussi, tu le sais ça ? » V n’avait aucun problème à faire des compliments – ou à en recevoir – alors elle dit ça avec naturel, passant un bras autour des épaules de son amie pour serrer assez son amie pour que leurs cheveux se touchent, mais guère plus car les sucreries et autre matériel les encombraient.
« Pourquoi le Ministère veut les détruire ? À cause du fourchelangue ?! » cette langue avait mauvaise réputation à cause de Serpentard et de Voldemort mais V ne voyait pas bien pourquoi cela perdurait : une langue, même magique, n’était mauvaise qu’en fonction de ce qu’on en faisait, non ? Sinon autant changer l’emblème des Serpentard !!! « Bien, je considère que c’est une promesse pour les grandes vacances, tu ne peux pas me parler de manuscrits et ne pas me laisser les lire ! Et puis ça nous donnera l’occasion de passer du temps ensemble cet été ! Cette fois, je vais essayer de ne pas rester enfermée dans ma chambre pendant deux mois ! » Sauf si elle ne trouvait rien de plus intéressant à faire en tout cas !
« Non, ma mère a pris deux-trois jours de congé pour passer du temps avec moi mais elle sera fatiguée alors on va rester tranquillement à la maison. » Elle avait bien assez d’occasion de faire la fête à Poudlard si le cœur lui en disait, elle pouvait se priver pendant les vacances de fin d’année pour profiter de sa famille. « Tu crois ? En même temps mon décolleté était presque aussi profond que celui de Viska. » Presque seulement parce qu’autant que leur amie, il fallait l’oser, mais celui de V laissait tout de même assez peu de place à l’imagination. « Et je sais qu’il craque pour moi... » soupira-t-elle avant d’avouer « Il m’a embrassée » Ce qui n’était pas grave en soi – rien qu’au bal, elle avait un passif en terme de baiser avec au moins trois personnes -, seulement il devenait difficile d’agir comme si de rien n’était avec Thomé. « Ce n’était pas grave pour la rose, c’est juste que ce n’est pas une fleur qui me ressemble… sauf peut-être pour le côté piquant ? » Elle n’en avait pas voulu à Thomé, elle s’était juste dit sur le moment qu’il avait possiblement envie de connaître sa fleur préférée.
« Et le problème ne vient pas de Thomé. Je ne peux pas lui enlever qu’il a l’air bien intentionné – si c’était pas l’cas, ce s’rait quand même plus facile ! -, c’est très cliché c’que j’vais dire mais le vrai problème c’est mon père. Et je doute que Thomé y puisse quoi que ce soit. » C’était la première fois qu’elle mentionnait son géniteur auprès d’Ivalyana – il faut dire qu’il était plutôt de ceux qui ne donnaient pas matière à parler d’eux tant ils brillaient par leur absence – et V en savait assez long sur elle-même pour se rendre compte que ses réticences étaient fondés sur l’histoire de ses parents. Toute sa vie avait été construite autour de cet échec la décidant précocement à ne surtout pas emprunter la même voie. « ‘Fin… c’est pas grave, il finira bien par se lasser d’attendre. » Certes, elle avait déjà compté dessus ces six derniers mois et s’était trompé, mais V n’était pas du genre à se désespérer. Elle avait décidé d’affronter cette relation étrange avec Thomé comme elle le faisait pour tout le reste : avec raison. « Pas que je sache, il me semble qu’il est fils unique ! » V se demanda si Iva’ cherchait vraiment à se mettre en couple mais préféra y voir une sorte de plaisanterie – cela cadrait mal avec le reste de leur conversation pleine de procès, de serpent géant et de vieux manuscrits -. Comment en étaient-elles venues à parler de Thomé d’ailleurs ? Ça lui échappait ! (c) 2981 12289 0
Ivalyana Van Cress
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Ξ Sujet: Re: You can find me in the space between [PV] Lun 7 Mar - 10:07
You can find me in the space betweenVanellope Nom d'un dragon, elle avait raison! Je restais stupéfaite par l'évidence même qu'elle venait d'énoncer. Comment avais-je pu ne pas remarquer que je me laissais sans cesse submergée par mes problèmes? Un petit rire m'échappa, mélange de nervosité et d'incrédulité, mais surtout, d'acceptation totale. "T'as parfaitement raison! Je devrais prendre exemple sur toi." La jeune lionne avait cet art de me détendre, même après la fois où j'étais partie en râlant au sujet de Jensen. Je me rendais désormais compte à quel point elle avait dit vrai.
Mon aveux affectif la fit sourire. Une expression qui allait de pair avec V. Si celle-ci n'affichait pas sa bonne humeur, je n'osais imaginer la situation catastrophique qui devait avoir lieu! Heureusement, cela n'était pas souvent le cas. La préfète dégageait une joie de vivre et cela me suffisait à me détendre. Ce n'était pas pour rien qu'elle avait réussi, sans en avoir conscience, à me guider vers la lumière. Parfois, je me demandais si mon affection n'était pas beaucoup plus profond et même romantique. L'idée me plaisait un peu, mais je n'avais pas envie que quelque chose d'aussi complexe vienne dans notre relation. Et puis, cela changerait tout, d'une manière ou d'une autre. Hors, les choses me plaisaient bien ainsi. Le sourire de mon amie, son touché apaisant et son énergie chaleureuse. Je me satisfaisais largement de l'avoir ainsi dans ma vie.
En parlant du lien avec Viska, cela avait tourné vers sa vie sexuelle. Je ne pouvais qu'en rire nerveusement en virant rouge tomate. " M'en parle pas... " Je me cachais dans mes mains, incapable d'avouer que je n'avais pas eu le luxe d'avoir un amant. Cela me ramenait vers l'année précédente et je chassais férocement ce flot sombre de souvenir. Cily vient aussitôt à mon aide pour m'alléger des images qui menaçaient de surgir. Il n'avait pas envie de voir ce moment doux s'effondrer parce qu'il n'avait pas eu la force de m'aider à ce moment là -jusqu'au moment où il l'eut. Comme pour me raccrocher un peu plus à la réalité, je lançais un regard entre mes doigts à V. Ses yeux pétillants d'amusement me firent sourire. "Tu l'as fait exprès!" M'exclamais-je faussement choquée.
L'affirmation me fit sourire. Être fière de moi, je ne l'avais jamais été et je me demandais souvent comment s'était de vivre avec seulement soi. La solitude pouvait être pesante non? Viska le montrait bien à sa manière. "Je ne sais pas trop. Je veux dire, je ne me suis jamais sentie seule, même en l'étant. Cil' à toujours était là, même si je ne pouvais pas clairement le sentir distinctement, je savais qu'il y avait un "ange gardien" près de moi. Je me suis toujours dit que c'était normal. Alors être fière? C'est un peu comme si je te disais d'être fière d'avoir les cheveux bruns." Je me voulais surement la face, mais mon courage provenait du basilic et de ceux qui m'entouraient. La situation m'enfermait trop pour me laisser le choix que de me battre et d'avancer.
Ma réaction très vive l'était de trop, pour sûr, mais je ne pouvais m'en empêcher. Vanellope le comprit bien et ne s'en formalisa pas. Elle se contenta de justifier ses propos qui me firent faire un beau "O" avec la bouche. Vu sous cet angle, il était bien vrai que les adultes avaient tendance à être un peu trop arrêté sur la couverture, plutôt que le contenu du livre. "C'est.... tout à fait vrai." Bien que je me sentais ridicule de m'être autant emportée, je n'en avais pas honte. Il était logique de défendre ceux qu'on apprécie, même d'eux mêmes! Au moins, moi j'approuvais totalement son style. Le côté énergique et vivant caractérisait parfaitement V. Sans la partie stéréotypé et problématique Si on met de côté cette histoire de joint avec Ska.. "Je suis trop timide pour oser me colorer les cheveux. Tout le monde me jetterai un coup d'oeil ou me remarquerait, bonjour l'angoisse." Ce qui me faisait d'autant plus admirer mon amie qui ne s'attardait pas sur ce genre de choses. Peut-être était-ce une question, d'habitude, mais je découvrais encore trop le monde extérieur. " Elle est ravie. Tellement que ça me donne le sentiment que ces vacances vont être désagréables." Une moue désapprobatrice déforma ma bouche. Non pas parce que j'allais le ressentir, mais parce que je n'aimais pas qu'elle se sente mal.
L'affirmation question me fit pâlir. Moi magnifique? Quand je pensais à mon reflet, je ne voyais que les yeux ambres envoutant et depuis quelques semaines, les crocs reptiliens entre mes lèvres. Rien de jolie, alors magnifique? Pourtant, je savais que la préfète disait cela avec sincérité et le rouge revient sur mes joues, les enflamment. Son étreinte me fit un bien fou alors que je peinais à croire que quelqu'un me trouve magnifique. "Merci V." "Je t'ai toujours trouvée magnifique moi!" Rechigna une petite voix sifflante dans mon crâne. Ce qui manqua de me faire rire et de répondre.
"Tout à fait, et puis s'ils sont cachés, ce n'est surement pas pour rien. Bien que je doute que ce s'ils étaient dangereux: ils auraient été détruit, voir bien plus caché." Cette langue qui faisait partie de moi avait vraiment mauvaise réputation. Même quand Jensen avait apprit, par le biais de Cily, qu'il la comprenait et la parlait couramment: sa réaction avait été si affreuse. Au moins, V le voyait avec simplicité et naturelle, je devinais qu'elle ne jugeait pas la langue comme un soucis en soit. "Il y a aussi beaucoup d'objet magique qu'il faudra tester." Souriais-je avec hâte de mettre la main dessus. Aucun doute qu'on allait passer des vacances amusantes, peut-être même allais-je demander à Viska de se perdre avec nous.
En parlant vacances, je fus un peu, mais pas trop, surprise d'apprendre que la mère de mon amie allait passer à peine du temps avec elle. J'avais, étonnement, la chance d'avoir cinq-six personnes avec qui passer du temps. Mon oncle qui n'avait plus rien à me cacher, allait profiter que je sois à la maison pour bavarder. Mon arrière-grand-oncle: Magnus, et médecin, comptait bien comprendre mon problème de transformation partielle. Tout comme l'infirmière qui viellait sur moi: Anna. Et peut-être qu'Angélica ou Elisabeth, les soeurs Smith, allaient aussi être présentes. "J'espère qu'elle sera pas trop épuisée que vous puissiez au moins profiter d'un bon repas pour le nouvel an." Même si je ne comprenais pas l'idée de rester éveiller pour souhaiter la bonne année. Les traditions m'échappaient un peu beaucoup, mais je comprenais qu'elles aient de l'importance pour d'autre.
En parlant de la robe de Viska, je restais choquée que personne ne lui ait crié dessus que la tenue était outrageuse. Au moins, le jeune russe qui en pinçait farouchement pour la lionne avait eu la décence de ne pas se perdre dedans. "Il était très bien et ta robe t'allait tellement bien. Tu ressemblais à une petite fée -des comtes moldus, pas non-horreur magiques-." Au moins, cela ne laissait aucun doute quand aux sentiments du jeune sorcier. Il était étonnement sérieux même. L'aveux qu'il ait eu un baiser me fit sourire. Si V pouvait enchaîner les coups d'un soir, je me sentais presque fière qu'un garçon ne veuille pas que de l'horizontale avec elle. "C'était pas bien? Il embrasse mal?" Elle n'avait pas spécialement l'air ravie, ni mécontente. "Piquant? Oui, si on veut. Même si j'aurai plutôt dit que c'était le côté sauvage." D'une main, j'imitais des griffes avec un "Miaouwww" très coquin et pas du tout sérieux. Indomptable et inarrêtable, Vanellope me faisait penser à ces cheveux sauvages qui inspiraient l'esprit de la liberté même.
Un peu étonnée par la révélation, je penchais la tête en souriant avec tendre. "Tu n'as pas à te justifier, même si je mourais d'envie de tout savoir, ni à en parler si tu ne veux pas. Tu ne poses jamais de questions, alors je n'ai jamais osé en poser sur ta famille. Il y a des choses dont on ne veut pas en parler parce que c'est douloureux. Je ne t'avais pas parlé de Cil' et Viska avant. Si je le fais, c'est parce que j'ai le sentiment que je devais le faire. Alors si tu ne veux pas parlé de ton père, ne te força pas." C'était bien joli venant de moi. Un beau discoure qui disait que je voulais quand même savoir, mais qu'au moins, je pouvais attendre qu'un jour elle décide de le faire. C'était la moindre des choses que je pouvais faire pour elle. Bien que cette histoire concernant le russe n'allait pas passer aussi facilement sous silence. "Je ne sais pas. Il a l'air très attaché. C'est mignon comme il t'observe." Cette dernière phrase était de la pure provocation, mais aussi un peu de jalousie. Le seul qui me fixait si tendrement, il était enfermé en moi. Ironie! Au moins, je plaisantais en demandant si Thomé avait un frère. Je fus même étonnée d'être déçue d'apprendre que non. "Ho dommage! Ba, c'est pas comme si j'avais le temps pour ça de toute façon." Lançais-je en le pensant à peine. Je ne me voyais pas vraiment m'offrir à quelqu'un, garçon ou fille. " Sérieusement, je n'ai vraiment pas le temps de penser à être en couple." Repris-je avec plus de sérieux. "Je veux dire, les choses bouge enfin, mais ce n'est probablement pas de mon vivant que Cily sera libéré. Tout ce qui compte, c'est d'avoir un moyen pour que je sois moi-même. Non pas que je n'aime pas l'avoir dans ma tête... mais avec les émotions de Viska en plus. Ouf, je ne saurai pas laisser quelqu'un entrer dans une relation amoureuse avec moi. Surtout pas quelqu'un qui me regarderait comme Thomé te regarde ou comme Flynn regarde 'Ska!" Je n'osais même pas évoquer le soucis de Victoire qui déprimait sans parler de son copain. Non franchement, me lancer corps et âme dans l'amour avec quelqu'un, c'était me jeter en plein océan -en plus, je ne savais pas nager.