Au calme dans la chambre. (PV Alexander)

Alexander était déprimé ET fatigué, ça fait beaucoup pour un seul homme (surtout quand l'homme en question a tout juste entamé sa puberté). La première chose qu'il vit c'est que dans son dortoir il y avait un peu de toutes les années, c'était peut être parce qu'il était préfet et sans ami donc séparable du reste de sa classe. Il regarda encore une fois la liste puis finalement se contenta d'un haussement d'épaule. Les personnes avec qui il dormait c'était vraiment le cadet de ses soucis. Il entra donc dans le dortoir d'un bon pas et s'approcha presque aussitôt de sa valise. Il n'avait même pas remarqué qu'un de ses camarades était déjà monté, de toute façon depuis le train il avait la tête ailleurs.

Il ouvrit sa valise et sortit ses affaires de nuit, un pyjama bleu pâle tout ce qu'il y a de plus banal, sans aucun motif, à manche longue. Il se déshabilla et se changea toujours sans se rendre compte de la présence d'une tiers personne. Ce n'est que lorsqu'il commença à ranger ses affaires personnels qu'il "le" vit et se sentit un peu bête.

- Hum... Bonsoir. Excusez mon impolitesse, je ne vous avais pas remarqué.

Puis il commença à déposer plusieurs choses dans ses placards mais sa main tomba sur une photo qui le fit tant frémir qu'elle tomba et le cadre en verre éclata sur le sol en un bruit sourd. rapidement il se baissa pour tout ramasser mais il se coupa.

- Aïe !

Il suça le sang pour arrêter l'hémorragie (pas très hygiénique...) et abandonna pour un instant sa tâche, le regard perdu dans le vide en direction de son compagnon de chambre.

Il refusa d’un geste l’aide de son camarade, il ne voulait pas désinfecter sa plaie, d’ailleurs elle ne lui faisait déjà plus. Ce qui le faisait souffrir c’était de voir par terre au milieu des débris de verre l’image d’Aelita. Comme si elle ne l’avait pas assez hanté jusque là ! Finalement comme le jeune garçon lui présentait sous le nez le pansement il en prit et le posa mais toujours sans vraiment y prendre garde.

- Merci…

Murmura-t-il. Lorsque le garçon se présenta il ne prit pas la peine de lui dire qu’il connaissait déjà son nom. Alexander se faisait un devoir de connaître tout ceux de sa maison.

- Alexander Shinku, préfet.

Daigna-t-il tout de même préciser au bout de quelques minutes de silence. Finalement vint la question redouté et Alex prit la photo sans même cacher le visage souriant d’Aelita qui l’ornait.

- Ce n’est rien, juste des mauvais souvenirs qui remontent à la surface.

Il se leva et se dirigea vers le poil qui chauffait la pièce, il prit les baguettes et ouvrit le battant puis sans une seul hésitation jeta la photo au feu et la regarda brûler un instant.

- Mais il vaut mieux les détruire.

Il recommença à ramasser le verre et mit le tout à la poubelle.

- Je vous remercie de votre sollicitude mais ce n’est rien de grave rassurez vous. D’autre que moi vivent des événements bien pire, j’en suis certain.

Alors pourquoi sentait il son cœur se broyait à chaque fois qu’il voyait quelque chose qui lui rappelait la préfète de Serdaigle ?

Il salua le jeune homme d’un signe de tête.

- J’espère que vous êtes prés pour une nouvelle année et une nouvelle bataille pour la victoire de la coupe des quatre maisons.

Voilà qui était un changement de sujet… tout sauf naturel !

R'hapsody regarda le jeune garçon devant lui qui était toujours plongé dans ses songes. Celui-ci le remercia puis se présenta à lui. Le jeune deuxième année connaissait le nom de son préfet, il ne pouvait pas l'oublier. C'était ce garçon avec qui Aelita l'avait comparé lorsqu'ils c'étaient rencontrés pour la première fois.

Puis l'interlocuteur du garçon se pencha pour ramasser une partie de ce qui était tombé au sol. Un photo. R'hapsody ne put s'empécher d'y jeter un coup d'oeil, et il reconnue Aelita Stones...il regarda alors le garçon qui continua de parler pour lui dire que ce n'étaient que de mauvais souvenir qui lui revenaient en mémoire.
Le garçon fut très stupéfait de l'entendre dire celà. Il le regarda incrédule alors que celui-ci s'approchait du vieux poil de la pièce pour l'ouvrire et...jeter la photo à l'intérieur.

R'hapsody n'en revenait pas ! Comment pouvait-il faire celà...comment se fesait-il qu'il souffre à cause d'elle...ce ne pouvait être possible...elle était vraiment une fille admirable et gentille...comment se pouvait-il qu'il éprouve un tel sentiment à son égart...

Mais finallement le garçon ne connaissait pas vraiment la jeune fille...il ne connaissait pas non plus celle du préfet et encore moins celle de ce qui c'était passé entre eux...enfin...si ! La mémoire de R'hapsody se révéilla enfin pour lui rappeler que ces deux jeunes gens sortaient ensemble...du moins jusqu'au dernières nouvelles...qui revenaient il faut le dire...à un petit moment maintenant...
Il c'était peut-être séparer...et à ce que pouvait déviner le garçon en regardant la tristesse et le mépris dont il fesait preuve en ayant regardé la photo...c'était elle qui l'avait abandonnée...

R'hapsody se sentit alors mal, pour Alexander, ainsi que pour cette nouvelle, qui n'avait pourtant pas été confirmé, mais qui lui semblait évidente...du moins c'est ce qu'il pensait.

Il n'aurait jamais dû lui poser un tel question...

Il regarda ses pieds alors, n'osat pas lever le regard vers son prefet...Mais celui-ci finit par reprendre la parole et dévier la conversation vers un autre sujet.

"J’espère que vous êtes prés pour une nouvelle année et une nouvelle bataille pour la victoire de la coupe des quatre maisons."

R'hapsody releva la tête rapidement pour le regarda, surpris, puis il lui sourit avant de répondre.

"Et comment ! Cette année nous la remporterons !"

Il lui fit un grand sourire, espérant pouvoir lui en soutirer un malgrès son état moral.

"Voulez-vous de l'aide dans votre rangement ? Et je supose que vous devez être fatigué..."dit-il en regardant son revêtement."Je ne vous dérangerez pas ne vous inquiétez pas je compte aller moi aussi rapidement me coucher. J'ai passé une journée érintante !"

Il ne savait pas trop quoi dire...ce n'était pas son fort d'engager une conversation ou de trouver un sujet de discute...mais il voulait faire un peu oublier les soucis du jeune garçon et il espérait que celui-ci ne s'ennuirait pas trop de ses discours sans grand interet...

Alexander était las, il avait beaucoup fait aujourd'hui dans son rôle de préfet et puis son moral avait vraiment pris un coup. De l'aide serait toujours la bienvenue, elle lui permettrait peut être de tomber plus rapidement dans l'oubli d'un profond sommeil réparateur. Il remercia le jeune homme d'un sourire avant de le faire de vive voix.

- Si vous avez terminé de ranger vos propres affaires j'accepte volontier votre aide, je me sens très fatigué. J'ai été obligé de raccompagner une élève de Serdaigle à sa maison parce qu'elle s'était trompé de rang en sortant de la grande salle. Si il n'y avait eu ce contretemps je pense que je serais déjà parti dans les bras de morphée.

Il recommença à vider sa valise qui de toute façon n'était pas très pleine.

- Cette année nous devons remonter le niveau de notre maison, vous voyez je suis préfet et même si je ne comprend pas pourquoi le choixpeau m'a envoyé dans cette maison il me tient à coeur d'assumer mes responsabilités jusqu'au bout en nous menant à la victoire. C'est aussi la raison qui m'a poussé à m'inscrire dans l'équipe de Quidditch. Souvent les premières années râlent quand elles se retrouvent dans notre maison pourtant j'admire énormèment Holga Poufsouffle d'avoir su insuffler à sa maison des précepte de respect et de moralité.

Parler de la coupe des quatre maisons et plus simplement de leur maison était la meilleure méthode que Alex connaisse pour oublier ses soucis, en effet le jeune préfet était très investi dans sa tâche et il n'hésitait à faire aucun sacrifice de temps et d'efforts pour toucher à son but : mener Poufsouffle à un rand de popularité égal si ce n'est supérieur aux autres maisons. Aussi énoncait-il ses idées tout en rangeant les piles de linges parfaitement pliés par son elfe Koyubi. Sa garde de robe n'était pas très fourni ni très original elle ne comprennait quasiment que des pantalons noirs et des chemises blanches en plus de quelques capes de sorciers en soie noir, deux kimono blanc, un kimono noir et deux tenues fabriquées par sa mère qui se trouvait être à mi chemin entre la tenue occidentale et la tenue orientale, l'une était blanche et doré l'autre simplement blanche. Il y avait aussi toute une collection de cravate aux couleurs de poufsouffle, l'écharpe fourni avec l'uniforme et un bonnet qu'il ne mettait jamais parce que ça le décoiffait.
Ils finirent rapiement leurs tâches et Alex posa finalement une photo sur sa table de chevet, la photo de sa mère et son père. Sa magnifique et sublime mère au visage d'ange qui pourtant ne souriait que lors des soirées mondaines ou alors à son fils adoré et son père un grand blond toujours prêt à aider son prochain au visage avenant et amical. On sentait rien qu'en regardant cette photo à quel point ce couple était différent mais aussi très uni.

- Mes parents.

Dit Alex avec simplicité à son interlocuteur lorsqu'il eu posé la photo. Puis vint une autre photo prise lors de sa dernière fête d'anniversaire et qu'il posa à côté de la précédente. On pouvait clairement voir bouger Susan Bones rougissante alors que Alex la tenait par les épaules de peur qu'elle ne s'enfuit, Cédric Diggory derrière eux parce que plus grand et les jumeaux Rin et Ran en train de faire des grimaces à l'objectif.

- Et mes amis, vous connaissez sûrement Cédric Diggory et Susan Bones.

Il adorait cette photo, évidemment il n'avait pas vraiment besoin d'une photo de camarade qu'il voyait tout les jours mais ça lui faisait plaisir de se rapeller que dans la noirceur de son coeur il y avait tout de même des gens en qui il pouvait encore croire.

Alexander plongea son regard dans le photo comme si il pouvait aller à l’intérieur à la place de son double papier pour revivre cette journée.

- Ce sont des jumeaux, Rin et Ran Kushinada. Ce sont mes meilleurs amis, nous nous connaissons depuis l’enfance. Malheureusement, bien qu’ils soient sorciers, ils vivent au Japon et je n’ai pas beaucoup l’occasion de les voir.

Il eu un très léger sourire qui était presque plus pour lui-même que pour son compagnon de chambre, sur la photo Ran faisait du gringue à Cédric tandis que Rin avait placé sa main au dessus de la tête de Alex pour lui faire des oreilles d’ânes. Il n’y avait pas à dire, ils étaient tous très bien sur cette photo, elle respirait la joie de vivre. Si on l’avait pris aujourd’hui en photo ça n’aurait pas été le cas.

- Nous nous sommes vu cet été lors de mon treizième anniversaire, c’était un après midi très agréable et je pense que mes amis japonais se sont bien entendus avec mes amis anglais. Je les avais aussi vu lors de mon séjour annuel au japon mais je ne reste là bas jamais longtemps. Mon père est un moldu, il travaille dans une grande société et il n’a que les quelques semaines de congés réglementaires. Souvent il ne vient pas avec nous donc ma mère a envie de rentrer à peine arrivé. Mes parents sont inséparables.

Cette fois c’est bien au garçon à qui le sourire du préfet de poufsouffle était adressé, il ne souhaitait pas l’ennuyer avec ses histoires même si parler de bons souvenirs avait quelque chose de très réconfortant en ce soir quelque peu morose.

- Mais je ne souhaite pas vous ennuyer avec mes petites histoires, vous en avez déjà fait beaucoup ce soir et je ne souhaite pas vous importuner plus.

Des bruits se faisaient entendre en provenance des douches, les garçons de leurs dortoirs y étaient encore. Certainement qu’ils mettaient autant de temps parce qu’ils se racontaient leurs vacances respectives. L’intimité de la chambre avec seulement une seule personne à qui parler plaisait plus à Alexander que les dortoirs pleins de monde, de toute façon Alexander avait de manière générale plus d’affinités avec la gente féminine qu’avec ses homologues masculins. C’était les effets sournois d’une éducation entourée de femme, même le danger qui planait au dessus de sa tête depuis l’enfance était féminin alors…

Il y avait le fantôme de sa tante qui hantait son esprit, sa mère, celle de Rin et Ran, Ran elle-même, Myrielle enfin… et toutes les élèves de l’écoles de danse de sa mère qui le chouchoutait. Toutes ces femmes avaient donnés à Alexander une très haute opinion de lui-même et en même temps un respect immodéré de la femme sous tout ses aspect. Aelita était la première - et ce jour de rentrée était lui aussi unique dans son histoire – qu’il détesta autant. Elle ne s’était pas contenté de lui briser le cœur elle faisait régner le mal autour d’elle, peut être sans le vouloir… cette question ne l’interessait plus. Seul comptait sa douleur. Myrielle lui avait fait mal, lorsqu’elle lui avait dit adieu et surtout lorsqu’elle lui avait déchiqueté le bras en première année il l’avait très mal pris, mais il ne détestait pas Myrielle, il détestait Nathan, un homme qui usait de sa sœur comme d’un jouet. Il n’en voulait pas à la rousse de serpentard alors que la blonde serdaigle, elle, c’était autre chose. Quand elle l’avait quitté pour Drago il avait dit amen, après tout le cœur a ses raisons que la raison ignore… mais elle avait changé d’avis en moins de deux mois et sortait avec un autre serpentard, celui là sans raison valable aucune, et elle avait poussé Lukas de serdaigle à se fendre le crâne en deux. Oh oui, il y avait là bien trop de choses pour un cœur de treize ans… même le cœur d’Alexander.

Cependant il ne pensait pas à ça pour le moment mais uniquement à son histoire de photo et d’été.

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