Dans chaque histoire, il y a un début et une fin. [PV]

Tôt le samedi matin, Léa avait pour habitude de se rendre au terrain de Quidditch après un bon petit déjeuner à la grande salle. Etant un jour de week-end, d’autres élèves préféraient se prélasser dans leur lit douillet que de profiter d’une bonne journée encore chanceuse d’être ensoleillée.

A chaque fois qu’elle empruntait le sentier qui menait au stade, elle ne pouvait s’empêcher de penser à Olivier Dubois, le meilleur gardien de Poudlard. Au banquet d’Halloween, cela ferait un an qu’il se fréquentait en tant que passionné du sport qu’ils pratiquaient mais aussi en tant que couple. Bien des jeunes filles avaient envié la jeune O’Gara mais avec le temps, elles la plaignirent car, tellement investi dans son hobbie, e jeune Dubois en oublia presque sa compagne.

Leur dernière rencontre remontait au match test pour la Coup de Monde opposant l’Irlande à l’Angleterre. Lukas, Clément et sa mère avaient été également présent et cette journée là fut la plus merveilleuse à ses yeux car les personnes qu’elle appréciait le plus l’entouraient. Puis suivirent les entraînements que son parrain, Aidan Lynch, donna tout particulièrement au Gryffondor pour faire plaisir à sa filleule. Elle-même y eut droit mais resta en retrait, laissant son compagnon apprécier son cadeau de Saint-Valentin.

Malgré toute l’attention qu’elle lui portait, Léa se rendit compte que, même s’ils s’aimaient éperdument l’un l’autre, le Quidditch gardait la première place dans le cœur d’Olivier. Difficilement, Léa se fit oublier, donnant de moins en moins de ses nouvelles par hibou, espérant que ça soit lui qui prenne les devants, et prouve combien il tient à elle… mais rien.

La rentrée arriva très vite, les deux jeunes gens se croisèrent une unique fois entre les murs du château, créant une ambiance très tendue, ils se regardèrent un instant, la jeune Serdaigle espérant un geste de sa part mais à nouveau rien, Olivier préféra s’éloigner le regard baissé. Chacun avait arrêté d’assister à l’entraînement de l’autre, peut-être était-ce mieux ainsi…

Arrivé au terrain, elle se rendit au hangar. Dans cette pièce de bois, ils avaient pris l’habitude d’y trainer longtemps après s’être exercé à diverses tâches sportives, parlant et reparlant de diverses prouesses de leurs idoles, connaissant les histoires par cœur mais se les racontant à nouveau comme si c’était la première fois. Appuyée contre la porte coulissante, ses souvenirs s’effacèrent à l’arrivée d’un hibou. C’était celui de l’intéressé avec une lettre accrochée à la patte. Les battements de son cœur résonnaient dans ses veines, elle sentait son estomac se crisper. Craignant l’inévitable, elle déroula le parchemin et lut les mots écrits de sa main…

Léa,

Je me doute qu’à la vue de cette lettre, tu ais compris ce qu’elle signifiait. J’ai espéré longtemps ne pas en arriver là mais… Tu dois te dire que je t'ai oublié, mais je ne fait que penser sans cesse à toi. Ma plus grosse erreur fut de t’avoir mise de côté, favorisant le Quidditch, ce sport qui nous a fait nous rencontrer, mais celui aussi qui nous aura mené à s’éloigner, et ce uniquement par ma faute.

Si tu es la seule personne qui compte à mes yeux, tu sais aussi que le Quidditch compte tout autant pour moi. Cette année est ma dernière à Poudlard, et grâce aux entraînements donné par ton parrain, je suis devenu plus fort. C’est ma chance pour être repéré par un grand club d’équipe national et d’accomplir mon rêve. J’aurai tant aimé que tu en fasses partie mais mon égoïsme et mon envie d’atteindre le meilleur de moi on fait que j’ai négligé notre relation.

Je ne tiens pas à rattraper le temps perdu de ses vacances, au contraire, je ne ferais qu’empirer la situation, et c’est pourquoi, il serait mieux que l’on… Tu perds ton temps avec moi. Je ne te mérite pas. J'ai fait un choix, peut-être le mauvais mais je ne veux pas que tu ais un petit-ami fantôme.

Léa, tu resteras toujours la seule, la seule fille avec laquelle j'ai partagé tant de choses. Je ne te remercierais jamais assez pour tout ce que tu m’as donné, tu feras toujours partie de moi.

Je t’aime, Olivier.

Quelques larmes vénèrent tacher la lettre de rupture mais la jeune fille garda le sourire. Elle était comme libérée d’un poids sur le moment, mais le fait de savoir qu’ils s’aimaient toujours allait rendre les choses plus difficiles. Doucement, elle se laissa glisser contre le bois, et finit accroupie, la tête dans ses bras, et là, elle s’abandonna à la tristesse que prit possession de son cœur, réalisant que tout était bien fini entre le gardien de Gryffondor et la batteuse de Serdaigle.

Clément, se fit reveillé par ses camarades de chembre qui pour un raison encore inconnu s'étaient lever aux aurores, il s'assit sur son lit, emmergeant tout doucement, il se leva au bout de 10 min, il s'étira et alla ouvrir la fentre pour laisser passer l'air doux de ce début d'octobre. il regarda des oiseaux voler; et se rendit dans sa salle de bain afin de se laver, avec son nouveau gel douche au chocolat. Quelques minutes passèrent et il ressortit , et s'habilla à l'abris des regards indiscrets. il se coiffa, et descendit prendre son petit déjeuné, il entra et rejoignit direct sa table. Il sourit aux élèves présent à sa table et se servit une mandarine et du jus de citrouille, et reçut la gazette du sorcier qu'il parcouru tout en continuant de manger. Il le feuilleta, et le referma ne notant aucun évenements ne méritant son attention, il rangeat son journal dans une de ses poches arrière de son jean, et se dirigea en direction du parc histoire de faire un tour, et profiter du soleil, il marcha lentement en regardant les élèves qu'il croisait

*belle matinée*

pensa t'il tout en observant les oiseaux qui volaient, sans doute ils se dirigeaient vers le sud pour l'hivers, tout en continuant d'avanca il arriva au terrain de quidditch, quelques élèves matinauxcommencaient à s'entrainer, il se rendit au hangar, et apercu une jeune fille assise par terre, il s'approcha d'elle et reconnu Léa, il s'accroupi près d'elle et lui mis une main sur les épaule

- Léa, qu'est ce qui se passe?

il la regarda et remarqua une lettre aux mains de la jeune fille, il regarda de nouveaux Léa:

- mauvaise nouvelle?

Du bruit se faisait entendre du terrain, elle ne pouvait pas sortir dans cet état. Ses yeux devaient être rougis à force de les avoir frotté. Gardant la tête baissée, elle se demandait comment ça se pouvait que des élèves soient déjà présents au terrain. Habituellement, à cette heure-ci, il était désert. Bougeant un rien la porte de bois coulissante, elle aperçut Olivier sur le terrain avec quelques de ses amis.

Regardant à l’opposé, personne ne pourrait faire attention à elle si quelqu’un venait à rentrer. Ce dont elle n’avait pas envie se produit, un inconnu fit son entrée et s’approcha d’elle. Repérée, elle se cacha la tête dans ses bras quand une voix réconfortante résonna. « Clément ! ». Les larmes coulaient en abondance, elle pouvait se retenir. Quand il lui demanda si c’était une mauvaise nouvelle, elle hocha la tête. Lui tendant la lettre pour qu’il la lise, elle le regarda un moment. Heureusement qu’elle l’avait pour meilleur ami, il avait l’art d’arriver au moment où elle avait toujours besoin de lui.

« C’est officiel ! » annonça-t-elle en sortant de son sac un mouchoir en papier. Elle se moucha maladroitement, faisant un bruit assez amusant bien que l’ambiance n’était pas à la rigolade. « C’était inévitable… » marmonna-t-elle en se reprenant un peu. Calmant ses pleures, elle posa sa main sur celle de son ami et lui sourit : « Je suis contente que tu sois là, même si c’est le fruit du hasard »

Oubliant son histoire, elle pensa à autre chose. Nous étions à la mi-octobre et c’était la première fois que lui et elle avaient l’opportunité de se retrouver à deux depuis qu’ils s’étaient quittés sur le quai de la voie neuf trois-quart. « Tout va bien pour toi ? » demanda-t-elle en l’invitant à s’asseoir à ses côtés. Elle espérait tout de même qu’il allait bien, et que sa relation aussi. Assez de mauvaises nouvelles pour le moment.

Clément regarda Léa avec un sourire protecteur en prenant la lettre, il la lut dans sa tête, tout en jetant des regards de temps à autre à la jeune fille , à mesure qu'il avancait dans sa lecture. Clément n'avait jamais vraiment porté Olivier dans son estime mais cette lettre était pire que tout, comment osait'il faire souffrir Léa à ce point! Il baissa la lettre tout en regardant Léa dans ses yeux.

- tu vaut mille fois mieu que lui

dit il en continuant de la regarder, il lui caressa le visage pour enlever toute traces de larme, il rit legerement puis retrouva son sérieux. - ça va aller? je serais toujours là pour toi tu le sais? dit il en lui souriant, gardant sa main sous celle de la jeune fille, -oui je me promenais en me demandant bien où tu pouvais être, et je t'ai trouvé ici" il lui sourit.

Il s'assit à côté d'elle, une fois qu'elle eu changé de sujet de conversation, il refléchis à toutes les nouveautés qu'il pouvait y avoir eu dans sa vie dernièrement, mais il ne vit rien d'exceptionnel : - oui pour l'instant il n'y a rien de vraiment nouveau, mise à part ma soeur qui a rejoint mon frère à Beaubaton, je pris juste pour qu'il ne lui enseigne pas toutes les méthodes de drague qu'il connaisse

il rit tout en imaginant Nicolat en train d'essayer de changer Lydia, il regarda léa : - mais je n'ai pas encore reçu de nouvelles d'eux , c'est plutot une bonne chose il sourit sentant qu'il s'éloignait vaguement du sujet - oui sinon tout va bien, les cours se passent lentement comme toujours, et je m'entraine pour le match qui va nous opposer à ta maison il sourit, tout en la regardant tendrement -mais naturellement nous allons gagner

dit il en riant, tout en tirant la langue à Léa, avec un sourire espiegle au bord des lèvres - forcé avec moi dans leur équipe

Posant de temps à autre son regard sur Léa, Clément lut la lettre calmement. Les yeux plongés dans les siens, la jeune fille sentait un profond soutien, et il ne mit pas longtemps à lui en faire part, ainsi que son point de vue sur la relation qu’elle avait eu. Valoir mieux que lui ? Ca allait être dur, Olivier était si merveilleux à ses yeux mais si son meilleur ami le disait, c’est que ça devait s’avérer vrai. Elle hocha un peu la tête pour montrer qu’elle allait mieux, et sourit sachant très bien qu’il serait toujours là pour elle, sans lui lâcher la main. « Tu me cherchais ? » demanda-t-elle un peu surprise. Avait-il quelque chose à lui dire pour la chercher jusqu’ici.

Assis l’un à côté de l’autre, Léa posa doucement sa tête sur l’épaule de Clément. Se rappelant le passé, elle avait commis une belle erreur de succomber au charme du gardien de Quidditch. Son jeune ami l’a mis au courant de quelques nouvelles concernant son frère et sa sœur. Tous les deux avaient été envoyés à Beaubâtons, école de sorcellerie se trouvant en France. « Je dirais plutôt que Nicolas n’apprécierait pas qu’un garçon tourne autour de votre sœur » dit-elle en lui donnant un petit coup de coude car lui-même n’aurait pas aimé qu’on touche sa sœur.

Revenant à parler de lui, Clément allait pour le mieux mais étrangement, il ne parla pas d’Aléhandra. Est-ce que quelque chose clochait entre eux ? Soit, il passa vite la conversation au prochain match de Quidditch où les deux amis allaient s’affronter. « Oui, le match est dans quelques jours. » se rappela-t-elle. Pour ce qui était des entraînements, Léa se donnait à fond et était une des plus performantes de son équipe. « Gagner ? Pas si je t’envoie le cognard ! » répliqua-t-elle avec le sourire, elle lui fit une petite pincette au niveau de sa hanche, tout en le regardant dans les yeux.

Cette situation, les souvenirs, tout revenait en masse dans la tête de la rouquine. Elle se blottit un peu plus contre lui, huma discrètement son parfum, le regard dans le vide, s’égarant dans un passé proche.

Clément garda la main de la jeune fille dans la sienne, il la regarda avec un oeil doux, il n'aimait pas la voir si triste, cela lui rappelait l'année precedante lorsqu'ils avait rompu, il lui adressa un jolie sourire, quand elle s'étonna qu'il la cherchait : "-oui je trouvais que ça faisait bien longtemps qu'on ne s'étais pas vu, et ce matin l'entrainement est plus tard" Il regarda devant lui voir si il voyait les élèves des differentes maisons s'entrainer, puis il reporta son regard sur la jeune serdaigle, il entoura les épaules de Léa avec ses bras, il joua avec ses cheveux qui tombaient dans ses cheveux , il regarda ses cheveux, puis regarda de nouveau Léa

- oui il est très protecteur malgrès ce qu'il laisse paraitre, je n'ai pas de news d'eux donc je ne peux pas savoir comment ça se passe . Il sourit grandement tout en pensant à sa petite soeur, elle devait être très mignonne dans son petit uniforme, il revint à la réalité, sourit en voyant que Léa allait mieu quand elle se changeait les idées. -mais j'aimerais bien voir ça au moins une fois dans ma vie, Nico jaloux, ça changerai. Il rit legerement . Il sursauta quand il sentit Léa lui pincer la hanches, il la regarda : -mais euh, tu sais bien que je suis sensible , il rit tout en lui tirant une nouvelle fois la langue

- j'éviterai les cognard, et puis tu n'oserai pas quand même abimer ma jolie peau . Il la regarda avec des yeux tendres, Il la serra un peu contre lui, il lui caressa les cheveux tout en fixant droit devant lui, les yeux dans le vague - c'est quand même un beau sport le quidditch, t'imagine comment les moldus peuvent s'en passer; c'est inimaginable . Dit il, d'un ton vague tout en fixant toujours devant lui.

Il la regarda , ses mains toujours dans les cheveux de Léa, il avait un petit sourire aux coins des lèvres

Clément arrivait à changer les pensées de Léa. Appréciant beaucoup la famille de son ami, elle aurait aimé avoir des nouvelles des deux plus jeunes, élèves à Beaubâton. D’ailleurs, pourquoi il ne leur écrirait pas ? Après tout, ils s’amusaient bien tous ensemble. « Pends de leurs nouvelles » conseilla-t-elle avec un sourire discret, comme ça il s’inquiéterait moins. « Nicolas ressemble son frère. Tu es tout aussi protecteur que lui. » remarqua-t-elle à l’aîné des enfants Myu.

Tout en continuant de bavarder, la conversation revint au Quidditch. Le match était si proche. Voulant toujours paraître le plus beau, Clément voulait s’en sortir sans une égratignure suite à la réception d’un cognard. Ca remarqua amusa Léa. « Le plus beau sport du monde sorcier ! » confirma-t-elle un peu rêveuse. La présence de Clément, leur façon de se comporter, tout lui rappelait la première année à Poudlard quand ils se sont fréquentés, mais rien ne pouvait effacer la douleur qu’Olivier avait éveillé dans le cœur de la jeune Serdaigle.

Toujours installée à terre, Léa apprit que l’entraînement des Gryffondors se déroulait un peu plus tard. Comme si elle venait d’être piquée par une aiguille, elle se redressa et regarda l’endroit où ils se trouvaient : le hangar à balai. Tous les joueurs venaient entreposer son balai ici, ce qui voulait dire qu’Olivier allait passer par là. « A quelle heure commence-t-il ? » demanda-t-elle en le regardant tel un inquisiteur.

Clément écouta la jeune fille, tout en continuant d'arborer un joli sourire aux lèvres, il ramena ses jambes vers lui tout en écouta la question de Léa, certes cette question se posait surtout qu'ils n'allaient pas se voir avant les grandes vacances, c'était loin, il esperait surtout que Lydia allait réussir à ne pas voir leur mère pendant des mois : - je vais leur envoyer un hiboux je pense, au moins pour prendre des nouvelles de Lydia, c'est la première fois qu'elle est si loin de notre mère Il eu un sourire tendre en pensant à sa petite soeur, il regarda Léa : - et ton petit frère se porte comment? il doit commencer à être un véritable petit garçon

Il étendit à nouveau ses jambes, cette position lui donnant des fourmis dans les jambes avec cette position , il se redressa par la même occasion, il avait tendance à glisser : " oui peut être mais c'est normal de prendre soin que ce soit de la famille ou des amis", il esquissa un large sourire à l'intension de la jeune fille.

- oui clair, j'adore ce sport, en plus j'ai hate d'aller voir les matches de la coupes du monde, c'est quand même bientot . Il la regarda en souriant, des sorciers venaient du monde entier pour y assister, c'est toujours marrant de voir ça . - tu y va? car sinon ma mère à achetée des places et tu serait la bienvenue . Dit il connaissant la passion de la jeune fille pour ce sport. Il regarda sa montre : " dans 1heure, un prefet se doit d'être toujours à l'heure" il rougit legerement sachant pertinament qu'il était souvent en retard en cours

il regarda l'entraiment lointain de certain élèves, mais il n'arrivait pas à distinguer qui c'était , il regarda la belle Léa: " j'ai entendu dire que Victor Krum faisait des merveille sur un balais"