L'horrible retour de la plante verte.

A nouvelle année, nouvelles résolutions. Celles de Rusard pour cette rentrée était simple : plus de surveillance, plus de punition, plus de points retirés. C'est ce qu'on appele aussi le "Programme des trois plus", un nom dont il était particulièrement fier.
Ces petits voyous allaient comprendre leur douleur et ce malgré Dumbledore qui lui avait encore refusé le droit de remettre la salle des tortures au goût du jour (une honte, vraiment !). La vieille crapule s'était mis en tête que les délinquants en herbe peuplant les couloirs de l'école avaient la peau délicate. Mais Rusard, lui, savait que sous leurs joues roses se cachait une âme perverse !

Qu'importe ! La phase de répression (re)commençait, surtout qu'après deux mois de farniente, cette bande de malotrus était particulièrement intenable. Petits sauvages, va !
Aux grands maux, les grands remèdes ! Malgré son aversion pour les plantes vertes et ses allergies au pollen, Rusard avait sorti du cagibi où il le reléguait son gros figuier en pot et l'avait laborieusement traîné aux petites heures du jours jusque dans un couloir du second étage - entre la salle d'études des moldus et celle de métamorphose - un point stratégique pour coincer la vermine.

Puis, avec un ricanement machiavélique qui s'était achevé par une toux rauque et quelques éternuements, Rusard avait pris place derrière la plante, prenant soin d'être entièrement dissimulé par ses grandes feuilles.
Quel plan diabolique ! Quel fin stratège il faisait ! Le concierge se félicita intérieurement d'avoir pensé à envoyer Miss Teigne en mission à l'autre bout du château : ainsi, sa présence ne risquait pas de le trahir.

Tout excité à l'idée d'arrêter deux ou trois gamins nécessairement coupables de quelques crimes crapuleux (comme salir le Grand Hall avec des chaussures boueuses, par exemple), Rusard serra amoureusement sa canne contre lui. Il était parvenu à garantir à Dumbledore que qu'il était incapable de se déplacer sans elle à cause de ses rhumatismes, réveillés par l'humidité... Mais en réalité, elle se révélait un précieux instrument pour faucher littéralement les coupables en plein vol.

Bien installé malgré son nez qui le chatouillait dangereusement, Rusard commença à prendre son mal en patience : le jeu en valait clairement la chandelle.

[ Ne me jetez pas des pierres si je fais, malgré moi, perdre des points à Poufsouffle…
Mais après tout, qui aurait assez peu de cœur pour laisser le pauvre concierge, seul, derrière une plante verte dans un couloir sombre et humide, qui, je vous le demande ? ]

Ce matin de Septembre, Hannah Abbot, Poufsouffle de son état c’était levée relativement de bonne heure. D’ailleurs, rien ne justifiait qu’elle soit aussi matinale : ses cours ne commençaient pas avant 10 h. Mais comme on dit, le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt, et de toute manière Hannah n’avait pas d’affection particulière pour les grasses matinées.
Elle était d’humeur radieuse, mais ne savait pas très bien comment employer son temps libre.
Il était tout juste 8 heures et les élèves qui n’étaient pas en cours, préféraient pour la plus part traîner encore un peu sous leur couette.
Après avoir prit son petit déjeuné, en l’occurrence un thé au lait avec deux toasts et une part de porridge pour ceux que ça intéresse, elle se dirigea d’un pas allègre vers la bibliothèque.
Ce cher professeur Mac Donagal leur avait donné une quantité de travail assez impressionnante quelques jours plus tôt, et Hannah jugea utile d’employer ce temps libre aux nombreuses recherches qu’on lui avait demandé.

C’est donc d’un pas agile, en chantonnant presque, qu’elle traversa un couloir du second étage, se dirigeant vers la bibliothèque. Elle passa devant l’arbuste, le dépassa, avant de s’arrêter et de se retourner. Elle haussa un sourcil inquisiteur.
Depuis quand y avait-il des Figuiers dans les couloirs ? Et comme celui-là avait l’air mal en point ! Il manquait visiblement de lumière : comme s’il avait passé plusieurs jours dans un cagibi. Elle s’approcha de l’arbre et examina une feuille.

* Il aurait besoin de se faire arroser aussi…* Songeât-elle

Une petite moue se dessina sur le faciès de la Poufsouffle. Tout de même, ce pauvre végétal était bien mal en point…
Si le professeur Chourave était dans les environs elle ferrait sans doutes quelque chose…

(Ah ! La noblesse de coeur des Poufsouffle ! Merci Hannah ! Je voyais déjà Rusard mourir derrière sa plante verte !)

Inutile de dire que Rusard - qui avait manqué plusieurs fois de se rendormir, il n'était plus aussi alerte que dans son jeune temps - jubilait en entendant approcher un élève.
Le concierge se frotta les mains - lesquelles mains commençaient à se couvrir de petits boutons, la faute à son allergie - d'allégresse avant de tendre l'oreille. Hum, un pas guilleret... Probablement un Poufsouffle ou un Gryffondor. Et certainement une fille. Un mâle avait un peu plus de dignité !

Sur ses gardes, Rusard banda les muscles de ses jambes (la chasse à l'élève est vraiment un loisir sportif, excellent pour le coeur) et serra sa canne, près à sauter sur la proie que le couloir allait lui livrer.
Une proie qui passa en sautillant devant lui : aussitôt, Rusard entreprit de s'extirper de derrière son figuier. Une tâche plus ardue qu'elle n'y paraissait.
Il cessa toutefois de se contortionner en tout sens - devait-il arrêter le chocolat chaud après le dîner ? - lorsque la jeune fille revint sur ses pas (car son instinct de chasseur ne l'avait pas trompé : il s'agissait bien d'une donzelle. La garce allait certainement rejoindre son soupirant. Lequel devait avoir bien mauvais goût).

Collé contre le mur, retenant sa respiration jusqu'à en devenir tout rouge, il laissa la Poufsouffle se pencher sur l'arbre d'un air critique - comment osait-elle contempler son figuier d'un air aussi réprobateur ?! - et attendit qu'elle soit toute absorbée par son analyse végétale pour lui bondir dessus, renversant le pot du figuier qui répandit un peu de terre sur le sol : ce que Rusard allait mettre sans honte aucune sur le dos d'Hannah.

- Atchoum ! commença-t-il avec véhémence, arg ! Ze bous z'y brends, à bouloir déteriorer les blantes bertes de l'école, accusa-t-il ensuite d'un air triomphant.

Il gratifia Hannah de son regard le plus menaçant - malheureusement rendus vitreux par la présence de larmes dues au pollen - et lui saisit le bras pour éviter qu'elle ne s'échappe :

- Et en blus bous zalissez le couloir, atcha ! poursuivit-il en pointant un doigt horrifié sur le carrelage plein de terre.

Il attendit quelques secondes qu'Hannah réalise à quel point son délit était abject avant d'avancer son argument massue :

- D'ailleurs, où alliez bous ? Retrouber botre betit-ami, sans doute ? Bous n'avez donc aucune décence ? Betite Débergondée ?

Le nez complétement bouché, Rusard parlait avec un affreux accent d'allergique en pleine crise, fusillant Hannah du regard et brandissant sa canne d'un air furibond. La pauvre chérie aurait mieux fait de rester dormir, finalement !

Taylor se promenait dans les couloirs pour aller à la bibliothèque [ Lui aussi ] Car le professeur Rogue leur avait donner une texte à écrire sur un ingrédient. Il c’était donc lever très tôt et il était allez manger un peu avant de partir vers la bibliothèque. Il rencontra Peeves qui lui jeta un sceau d’eau sur la tête et il se retrouva tremper jusqu’aux os. Il se dit qu’il alla quand même à la bibliothèque. Il passa alors dans le couloir du deuxième étage quand il entendit des voix. C’était Rusard qui grondait une fille de Poufsouffle. Taylor là reconnut pour l’avoir vu dans la salle commune mais ne savait pas c’était qui. Il s’avança alors un peu plus. Il avait une plante à côté des deux personnes. Taylor avait laisser traîner de l’eau sur le plancher en étant mouiller mais vu qu’il y avait de la terre un peu partout, sa fit de la bouette au passage de Taylor. Il y avait pleins de terre coller contre ses chaussures. Il vit la plante qui avait l’air horriblement sèche. Il sortit sa baguette et murmura le sortilège pour faire sortir de l’eau de sa baguette et déjà la plante avait l’air mieux. Taylor s’avança.

-Mais monsieur le concierge, laissez cette jeune fille tranquille! Elle voulait probablement soigner la plante dans cet affreux état. Et pourquoi elle est au milieu d’un corridor?

Il regarda alors Rusard d’un regard qui le questionnait.

Toute occupée comme elle l’était à regarder le pauvre végétal maltraité ( mais que faisait Brigitte Bardeau ?! ) elle ne c’était pas imaginé un seul instant que l’arbrisseau servait de repère à l’infâme, au terrifiant, à l’horriiiiible concierge de Poudlard, Argus Rusard.

D’ailleurs, elle avait mit un certain temps avant d’accepter le fait que Rusard soit ouvertement méchant, tordu et carrément odieux.
Lors de ses débuts à Poudlard, alors qu’elle n’était encore qu’une fraîche et innocente petite première année, Hannah était intimement persuadée qu’il ne s’agissait ni plus, ni moins, que d’un pauvre petit papy un peu bourru.
Mais l’expérience lui avait montré que ce n’était pas vraiment le cas, c’était comme si ce vieil aigri cherchait constamment quelque chose à reprocher aux élèves. Cependant c’était la première fois qu’elle avait directement affaire à lui, après tout, il y avait quand même pire perturbateur que Hannah Abbot dans les murs de Poudlard.

L’éternuement, le pot renversé et l’accusation du concierge la firent violemment sursauter et par la même occasion, hurler de surprise:

« IIIIIIIIIRRRRKKK !!! »

Elle plaqua ensuite une main sur sa bouche, l’autre sur son cœur qui avait failli s’arrêter sur le coup. Non mais c’est vrai quoi, on n’a pas idée de faire peur aux gens de la sorte !
Elle avait frôlé la crise cardiaque. Son petit cœur affolé reprit doucement un rythme plus normal, et elle soupira de soulagement : Ouf ! ce n’était que Rusard et pas un affreux Mangemort ou quelque chose du genre…
Mais, attendez une seconde que Rusard ?! Oh non… Il allait sûrement trouver un moyen de lui retirer quelques points…

« Vous m’avez fait peur M.Rusard. Mais… mais non, je regardais juste… »

Bredouilla la jeune fille. Le pauvre concierge était en si piteux état à cause de son allergie, qu’il lui aurait presque fait pitié s’il ne lui avait pas posé des questions et accusations aussi embarrassantes en effonçant ses doigts crochus dans son bras:

« Je … Hein quoi ? Mais non, voyons ! J’allais juste à la bibliothèque…
Et puis vous me faites mal.»

Avait-elle bafouillé en prenant quelques couleurs.
Et là, tel un preux chevalier sans cheval blanc, un troisième année de sa maison prit sa défense. Taylor, il lui semblait que c’était son prénom, cependant elle n’en aurait pas mis sa main au feu. Elle se tourna vers cet avocat surgit de nul part, et lui jeta un regard plein de gratitude avant de remarquer… qu’il était trempé… qu’il salissait le couloir… mais qu’est ce qui avait bien put lui arriver ?

*Ho non, ho non, ho non … On n’est pas sortit de l’auberge…*

Pendant que Rusard regardait le jeune homme, Hannah en profita pour faire quelques signes au Poufsouffle dans le dos du concierge.
Des signes qui signifiaient : Fuis ! Sauve ta vie ! Tu es encore jeune ! Laisse tomber, je suis foutue ! Fuis tant que tu le peux encore !
Puis avant que le concierge ne remarque son manège, elle tenta de s’expliquer.

« Oui Monsieur Rusard, j’allais à la bibliothèque quand j’ai vu ce figuier et… j’ai remarqué qu’il semblait un peu mal en point, alors… »

Elle ne termina pas sa phrase car elle avait un peu peur de la réaction du concierge : "Alors mademoiselle Abbot on insinue que je ne suis pas capable de m’occuper d’un figuier, hein ?"
Bah oui, un peu quand même…

Aha ! Ainsi le "betit ami" d'Hannah venait se jeter lui même dans les crocs de la bête. Parfait, parfait, mes mignons.
Avant même que Taylor ait eu le temps de comprendre ce qui lui arrivait, Rusard lui avait balancé un vilain coup de canne dans les mollets avant de lui saisir le bras : à présent, il tenait Hannah de sa main gauche et Taylor plus la canne de sa main droite.
Ses petites yeux transpirant de méchanceté passaient sans relâche de l'un à l'autre tandis qu'un sourire extatique se dessinait sur son visage.

- Arg, nous brotestons, bon jeune abi ? reprit-il, à l'attention du preux chevalier, fronçant les sourcils.

Pour un élève, lorsque Rusard commençait à l'appeler "mon jeune ami", il était généralement temps de réaliser qu'on s'était foutu dans un sale pétrin.
Le concierge plissa les yeux et approcha sa figure de celle du jeune garçon avant de lâcher un "Huphm !" significatif.
Il se tourna ensuite vers Hannah et s'exclama d'un ton dégoûté :

- Atcha ! Bais il est blus jeune que bous, ma barole ?! Bous n'abez pas honte de débraver ainsi la jeunesse ? Cobbe si elle ne l'était pas azzez cobbe za ! Et en blus bous ozez nier que bous abiez rendez-bous !

Il secoua la tête d'un air profondément dédaigneux : de son temps, les garçons et les filles étaient strictement séparés ! Mais Dumbledore refusait carrément d'en entendre parler (Rusard soupçonnait le directeur d'avoir lui-même bien profiter de la relaxe des moeurs à Poudlard, dans son jeune temps). Pourtant, il semblait évident qu'une distance d'au moins 25 centimètres ~~comme le dirait Ombrage~~ devait être respecté entre les deux sexes. Déjà qu'à cet âge là, les hormones causaient bien des problèmes...
De l'avis de Rusard, il aurait fallu implanter une alarme dans chaque élève pour que, dès qu'une tentative de rapprochement garçon/fille s'opérait, un bruit strident avertisse aussitôt les autorités (au bal de Noël, c'eût été du plus bel effet !).

- Et bous accuzez l'école de ne bas saboir entretenir ses blantes, bar dessus le barché ! Betite Délinquante irresbectueuse ! poursuivit le concierge, sans laisser à Hannah le temps de se défendre.

Ce n'est qu'alors qu'il constata que le bras de taylor qu'il tenait était pour le moins humide. Rusard en sursauta d'indigantion : ah ! Joli couple, vraiment ! Entre elle qui salissait le couloir et l'autre qui se promenait tout mouillé ! Une belle preuve d'outrecuidance dont il était la victime !

- Arf ! Za bous abuse, hein ? De zouiller le couloir abec de la baubaise eau ? Bous boulez que je bous le fazze nettoyer ?

Il lança un regard perçant et hautain à Taylor, comme s'il attendait que celui-ci enlève promptement sa chemise pour éponger le sol. Après tout, c'eût été la moindre des choses !

Taylor s’approcha un peu plus des deux personnes devant lui et se retourna légèrement la tête et remarqua alors de la boue en dessous de ses pieds. Il venait de se rendre compte de se erreur. Il était maintenant gêner mais il avança malgré tout vers Rusard et la jeune Poufsouflle. Rusard lui donna un coup de canne dans les mollets. Taylor glissa alors sur le coup. Maintenant, en cause de ce concierge, il était bouteux et aussitôt qu’il marchait un peu, il laissait de la boue partout! C’est alors là que Rusard s’empara des deux jeunes Poufsouffles et ne les lâcha pas d’un pouce. Taylor le regarda alors d’un regard très dur. Il se débattait. Un peu plus, et il serai capable de s’en sortir. Il avait beau être à Poufsouffle mais il était têtu quand même. Rusard se mit à parler sans que les deux jeunes élèves puissent lui parler. Taylor se rendit alors compte qu’il était fou. Il disait qu’il sortait avec la jeune fille. Il se mit alors à parler.

-Premièrement, on entend quasiment pas se que vous dites et ensuite, je ne sors pas avec cette fille. Je ne l’a connais même pas et j,allais à la bibliothèque tout comme elle car nous avons des DEVOIRS, des DESVOIRS ET NON DES RENDEZ-VOUS!!! De plus, ce Peevez m’a renversé de l’eau sur la tête alors avec la terre sa donne… peut-être… de la BOUE.

Taylor était frustré! Qu’est-ce qu’il allait faire. L’emmener au professeur Chourave peut-être! Lui coller une retenue qui fallait qu’il nettoyer le corridor. Avec ça lui enlever des points. Taylor avoua qu’il avait été un peu brusque avec le concierge mais il le méritait bien! S’il était concierge, c’est qu’à quelque part, il aimait bien ramasser cette boue de malheur! En plus il en rajouta tout de même par la suite.

-Monsieur, ses plantes sont très bien entretenu, du moins, celle du professeur Chourave sont super belle, on ne parlera pas de celle-ci. Vous ne voyez pas qu’elle est en mauvais état! Allez voir le professeur Chourave et elle vous donnera des conseille!

Oh my God !
L’expression d’Hannah rappelait à présent celle du personnage sur le fameux tableau de Munch ‘Le cri’ (http://www.ibiblio.org/wm/paint/auth/munch/munch.scream2.jpg )
Le preux chevalier n’était visiblement pas très doué pour la diplomatie.
A ce rythme là, ils allaient finir collés, et peut-être même – quelle horreur – convoqués chez le directeur. Décidément, il y a des jours où on ferait mieux de rester coucher pensa amèrement la jeune fille. Elle se mordit la lèvre inférieure, et réfléchit à une quelconque manière de se sortir de ce guêpier, et Taylor avec par la même occasion.

« Monsieur Rusard, je vous promets que j’allais à la bibliothèque. Et que je n’avais pas rendez-vous avec ce garçon. »

Bon aller, il fallait bien passer un peu de pommade à Rusard après ce que Taylor venait de lui dire, et histoire de sauver les meubles elle ajouta :

« Ce que mon camarade essaye de vous dire, c’est qu’occupé comme vous l’êtes, vous avez été sans doutes amené à oublier votre figuier pendant quelques jours…
D’où sa triste mine, mais je ne doute pas un instant que vous étiez en train de vous en occuper sur l’heure. »

* Après-tout que faisiez-vous accroupi derrière cet arbre, sinon ? *

« En faite, Monsieur Rusard, tout ceci n’est qu’un malheureux malentendu…
En m’approchant de ce figuier je vous ai surpris, et vous avez renversé le pot. »

* Il ne faut pas pousser le bouchon un peu trop loin, je ne suis quand même pas responsable de ce chantier !*
« D’ailleurs, je vous présente mes plus plates excuses, Monsieur Rusard, et mon camarade aussi. »

Dit la Poufsouffle d’un ton très solennel. Et histoire de mettre toutes leurs chances de leur côté, Hannah lança son regard de : « Petit-cocker-aux-yeux-brillants-et-à-truffe-humide-abandonné-sous-la-pluie. » qui semblait dire « Mais monsieur, nous ne sommes pas des criminels ».
Si Rusard résistait à son regard de chien battu, il n’y avait pas à dire, ce type était vraiment un cœur de pierre insensible ! Pensa l’adolescente.

[ Message un peu pourri, dsl ! ]

Il était plus qu'évident, quand on voyait la jolie teinte cramoisie qu'avaient prise les joues de Rusard, que Taylor commençait sérieusement à lui taper sur les nerfs, avec son insolence redoutable. Non mais, pour qui se prenait-il, cet abruti ?
Le concierge se redressa et toisa le jeune impertinent de toute sa hauteur :

- Bous boulà bien inzolent, jeune hobbe ! L'inzolence n'est bourtant bas l'abanage des Boufsouffle, ze be zemble ! Zeriez-bous un Gryffondor déguizé en boufsouffle, bar hazard ?

Il lorgna d'un oeil expert le jeune garçon avant d'hocher la tête d'un air entendu : mais oui, voilà, tout s'expliquait ! Il venait de percer the complot du siècle !
Si il n'avait pas eu les deux mains occupées à tenir les petits chenapans, il se serait applaudi, tiens !

- Arf ! Eurêka ! Z'est za ! Bous z'êtes un Gryffondor qui ze fait ignobineuzebent pazzez bour un Bouffozouffle barce que bous boulez faire exblozer leur zalle cobbune ! Threu, threu ! Et elle ! Botre betite abie de Boufzouffle, be bous z'aider à entrer dans la zalle ! Ahah !

Il adressa un regard triomphant aux deux jeunes sorciers, l'air de dire : "Alors ! Qu'est ce que vous dites de ça, hein ?" avant de laisser tomber :

- Botre compte est bon, bes gaillards !

Dans son malheur, Hannah avait de la chance : Taylor étant affreusement grossier, c'était lui, qui irritait le plus Rusard, nul doute qu'il venait de se mettre le concierge à dos pour les quatre années à venir.
Il n'en oublia pas pour autant de secouer un peu la jeune fille avant de rétorquer, outré :

- Cobbent ? Bous B'accuzez d'aboir renbersé ze bot ? Elle est forte, zelle-là !

Le charmant concierge allait rajouter quelque chose quand Hannah lui lança son regard Chat Potté. Interloqué, Rusard fronça les sourcils et rapprocha son visage de celui d'Hannah avant de demander, méfiant :

- Bous z'abez un broblème avec bos z'yeux, jeune fille ?

Après tout, Hannah était peut-être, elle aussi, une grande allergique au pollen.

La jeune fille qui était à Poufsouffle essaya visiblement de se sauver elle et Taylor. Taylor quand a lui, était visiblement découragé par ce que Rusard venait de dire! Il venait de dire que Taylor était un Gryffondor qui voulait, avec l’aide de sa petite amie de Poufsouffle rentrer dans la salle commune des jaunes et noirs! N’importe quoi! Mais malgré tout, quand Rusard dit que c’était un Gryffondor, il sourit. C’était vrai que Taylor avait une moitié de Gryffondor en lui. Sa sœur et lui on quasiment un caractère qui se ressemble alors, sa ne pourrai pas être impossible. Mais pour l’instant, oui!

-Mais vous savez Rusard, pourquoi je voudrais-je rentrer dans la salle commune des Poufsouffle alors que premièrement je suis moi-même un Poufsouffle et à quoi sa me servirai bien?

Taylor se souriait un peu, il fallait voir le bon côté des choses. Comment Rusard trouvait-t-il toute ses excuses qui partait de si peu? Ensuite, la Poufsouffle lui présenta ses plus plates excuses en disant que lui également. Il marmonna alors un petit ‘’moi aussi’’ ! Ensuite, le concierge qu’il pouvait nommer fou, accusa une fois de plus la jaune et noir. Mais à ce point là, Taylor ne pouvait pas dire grand-chose car il n’était pas encore là à ce moment là!

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